Avenue Paul Bert
51200 ÉPERNAY
Latitude : (Nord) 49.03207° Longitude : (Est) 3.9498°
Tarif : 2021
Forfait Emplacement Service Et Plein D'eau Et Electricite : 12.00 € à 16.00 €
Type de borne : plateforme
Services :
Autres informations :
Ouvert A l'année
6 emplacements
Durée maxi: 7 jour(s) ou plus
Moyen de paiement : Automate Paiement
Tel: +33 3 26 53 33 00 Tel: +33 6 87 86 98 05
Epernay est une ville de Champagne située à environ 25 kilomètres au Sud de Reims, sur le bord Sud du Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims, au cœur du vignoble champenois. Ce n’est pas pour rien que cette ville est surnommée la capitale du Champagne. En effet, sa prestigieuse avenue de Champagne traversant le centre de la ville regroupe les plus grandes maisons de Champagne au monde, parmi lesquelles Moët & Chandon, dont la notoriété mondiale n’est plus à faire. Epernay est le lieu idéal pour visiter des caves de champagne, que ce soit des grandes maisons, des caves coopératives, ou bien des petits producteurs de champagne.
L'Avenue de Champagne
Cette majestueuse avenue peut être considérée comme l’épicentre du vignoble de Champagne. Longue de 1 km, elle compte au total 110 km de caves abritant des millions de bouteilles ! C’est sans doute l’une des avenues les plus prestigieuses au monde. C’est ici que se côtoient les plus célèbres maisons de champagne. Elles sont situées au-dessus d’une falaise de craie, trouée de longues galeries à température constante de 9-12°C ,idéale pour conserver les bouteilles.
Cette précieuse artère a aussi un passé historique important. La première maison de champagne s’y installe en 1729, fondée par Nicolas Ruinart, suivie de Moët & Chandon en 1743. Elle est dès le 19ème siècle un centre économique important. À l’origine appelée « rue du Commerce », elle devient « avenue de Champagne » en 1925. Ornée de nombreux immeubles du 19ème siècle de style renaissance ou classique, elle est aussi un lieu agréable de promenade. Elle attire aujourd’hui des touristes du monde entier qui viennent visiter les grandes maisons de champagne.
Voir toutes les maisons à visiter
est la marque de champagne la plus connue et la plus vendue au monde. Vous pourrez y visiter les caves les plus longues d’Epernay. Le parcours de visite a été repensé en 2015 pour vous faire une expérience encore plus immersive. Vous pouvez choisir entre plusieurs formules de dégustations en fonction du champagne que vous souhaitez déguster.
VISITES
L'INSTANT IMPÉRIAL Durée : 1h15 Dégustation MOËT IMPÉRIAL MOËT ROSÉ IMPÉRIAL Adulte35€
L'ICONIQUE Durée : 1h15 Dégustation MOËT IMPÉRIAL Adulte26€
est le deuxième plus grand producteur de Champagne après Moët & Chandon et accueille plus de 100 000 visiteurs par an. Elles font toutes les deux partie du groupe LVMH, leader mondial de l’industrie du luxe. La maison fut créée par Eugène Mercier en 1858. Elle eût un énorme succès lors de l’exposition universelle en 1889. À cette occasion, un foudre géant d’une capacité de 215 000 bouteilles a été mis en place dans un chariot tiré par 24 bœufs et 18 chevaux jusqu’à Paris. Le foudre immense est aujourd’hui installé dans l’espace d’accueil.
Une visite audioguidée atypique est proposée dans toutes les langues. Elle commence par un petit film d’introduction présentant l’évolution de la maison de sa création jusqu’à nos jours. Vous continuez par une descente spectaculaire dans un ascenseur panoramique. Ensuite, vous visitez une partie des 18 km de caves en petit train automatique. Ces galeries creusées dans la craie sont décorées par des sculptures réalisées par Navlet, le sculpteur chalonnais qui a aussi réalisé le foudre géant. Vous terminerez votre visite par une dégustation de champagne dans l’espace de dégustation de la maison. Le nombre de champagnes dégustés dépend de la formule de visite que vous choisirez.
45 minutes Visite en petit train et Dégustation Tous les jours à 13h30 18 €
45 minutes Visite à contre courant 60 minutes en petit train et Dégustation Tous les jours à 14 h 25 €
60 minutes Visite Bulles d’Or Visite en petit train et la déclinaison de 3 Champagnes Mercier 30 €
perpétue son savoir-faire depuis 1834. Découvrez de magnifiques caves centenaires creusées au milieu du 19ème siècle dans le mont Bernon qui offrent un caractère unique au Champagne. Là encore, de nombreuses options de visites et de dégustations sont proposées, à différentes gammes de prix, pour tous les budgets.
Visitez le Cellier et ses fûts et foudres de chêne
Visitez la Cuverie et ses impressionnantes cuves en acier inoxydable
Visitez nos caves historiques, classées au patrimoine mondial de l'Unesco et le Trésor familial
Dégustez 2 Champagnes : le Brut Réserve et aux choix le Rosé ou le Blanc de Blancs 1 heure : 28 €
Visitez le Cellier et ses fûts et foudres de chêne
Visitez la Cuverie et ses impressionnantes cuves en acier inoxydable
Visitez nos caves historiques, classées au patrimoine mondial de l'Unesco et le Trésor familial
Dégustez 2 Champagnes : le Brut Réserve et le Grand Vintage 2012 1 heure : 34 €
Visitez le Cellier et ses fûts et foudres de chêne
Visitez la Cuverie et ses impressionnantes cuves en acier inoxydable
Visitez nos caves historiques, classées au patrimoine mondial de l'Unesco et le Trésor familial
Dégustez 2 Champagnes : le Joyau de France 2004 et le Joyau de France Rosé 2007 1 heure : 50 €
propriété familiale depuis quatre générations. Régulièrement primé dans des guides spécialisés (Bettane et Desseauve, La Revue du vin de France…) la maison reste fidèle à la philosophie du fondateur. Les propriétaires continuent leur sélection rigoureuse des raisins issus des meilleurs crus, vinifient en petits fûts de chêne et limitent volontairement les volumes à 300 000 bouteilles par an dans le respect du terroir. Plusieurs options de visites et dégustations sont proposées dont certaines en accord avec du fromage, foie gras ou encore saumon mariné.
Circuit Cousu Main Visite du site Durée : 80 minutes, suivie d’une dégustation de 2 flûtes de Champagne (10cl).25 €
Circuit Paradis Visite du site, Durée : 90 minutes suivi d’une dégustation de 3 flûtes de Champagne (10cl).35 €
Balade en centre ville
Hormis les grandes maisons de Champagne, Epernay dispose d’un centre-ville facilement accessible à pied, avec des boutiques, bâtiments historiques et culturels, intéressants à voir.
Situé en bas de l’avenue de Champagne, l’hôtel de ville est un ancien hôtel particulier appartenant à Monsieur Aban-Moët et construit en 1858. C’est un bâtiment de style classique entouré d’un joli parc à l’anglaise. Il a conservé son charme originel.
À l’intérieur, vous pouvez voir des salons luxueux dont les plus remarquables sont la Salle des Mariages et la Salle du Conseil.
Sur la place Pierre Mendès, le magnifique théâtre à l’Italienne est dédié à Gabrielle Dorziat, comédienne de théâtre et cinéma née à Epernay en 1880. Il est de style Louis XV et fut inauguré en 1902. Il se distingue par sa machinerie restée intacte depuis son origine. À l’intérieur, il se caractérise par un joli plafond en coupole, et de riches décors réalisés par de grands artistes tels que le sculpteur sparnacien Joseph Ascoli, auteur de l’œuvre « La vigne champenoise inspirant l’Art théâtral » sculptée sur le fronton supérieur de la façade.
se trouve également sur la Place Pierre Mendès. Cette église en forme de croix latine date de la fin du 12ème siècle. Elle fut restaurée à plusieurs reprises, ce qui explique son hétérogénéité architecturale, intégrant à la fois des éléments romans et gothiques. Elle dispose d’une tour de 80 mètres de haut et d’un clocher du 15ème siècle. À l’intérieur, vous pouvez admirer de jolis vitraux de la Renaissance qui retracent la vie de la Vierge Marie. Elle renferme également des peintures, sculptures et un bel orgue. Un espace d’Art Sacré présente de précieux vêtements liturgiques, des statues, et une fine pierre tombale du 15ème siècle.
est placé à proximité de la place Hugues-Plomb. Il s’agit de l’un des plus anciens monuments d’Epernay, édifié en 1540. Ce gracieux portail de style Renaissance date de l’époque de François 1er (16ème siècle). Il est décoré par des guirlandes de pierres avec toute sorte d’animaux, dont des salamandres, un détail caractéristique de l’époque.
Parking gratuit
1-3 Rue Monnot
GPS : N 47.697399, e 3.993680
Parking gratuit de la salle polyvalente, plat, stabilisé et calme
Prix du stationnement : gratuit
Ouverture/Fermeture : Ouvert toute l'année
Découvrez cette petite bourgade nichée dans un méandre du Serein. Vous aurez l’impression de vous balader au cœur d’un décor de film. Chemin faisant, on comprend pourquoi ce village attire nombre de réalisateurs pour des tournages !
Le village : plongée dans un décor de film
Noyers-sur-Serein est un village à feuilleter comme un livre d’Histoire. Avec ses ruelles pavées, bordées de maisons à colombages sur arcades, on se croirait dans un décor de film historique.
Un décor à ciel ouvert et à moins de 2h de Paris !
En effet, ici tout semble être resté en place depuis toujours : placettes, églises, remparts, chapiteaux sculptées, rives paisibles du Serein.
Une visite à pied suffit pour être transporté au cœur d’une ville commerçante médiévale remarquablement préservée.
Ajoutez quelques belles demeures Renaissance et vous obtenez un petit concentré d’architecture bourguignonne classée parmi « les plus beaux villages de France »
8, rue de la Porte-Peinte
Située dans l'une des nombreuses et superbes maisons à colombages de Noyers, La Porte Peinte est un centre international dédié aux arts ainsi qu'une résidence d'artistes : peintres, sculpteurs, photographes, musiciens, écrivains.
Se voulant être un lieu propice à la création, la Porte Peinte propose aux artistes en résidence des espaces voués à la création.
Une galerie/boutique offre aux visiteurs un bel espace de découverte des œuvres réalisées sur place et ailleurs. Il y a aussi un café/salon de thé. Quand des chambres sont libres, on les loue aux touristes.
Ancienne propriété des seigneurs de Miles, ce vaste bâtiment fortifié fut détruit par Henri IV en 1599. Perché sur un éperon rocheux au-dessus de Noyers, ses deux tours et la courtine qui les relient sont visibles grâce à l’association « le Patrimoine oublié » qui fait revivre le site.
Chaque année, le Gargouillosium propose à des sculpteurs de faire naître dans la pierre, chimères, animaux mythiques ou créatures fantastiques.
Alors, un univers médiéval prend forme et le dernier jour, les œuvres sont vendus aux visiteurs. Magnifique !
25, rue de l'Eglise
Dans ce beau bâtiment du XVIIe siècle, vous avez rendez-vous avec l’enchantement ! Et pour cause : cet étonnant musée présente les curiosités d’un humaniste qui les offrit au XIXe siècle à sa ville natale, ainsi qu'une exceptionnelle collection d’œuvres d’art naïf venue du peintre Jacques Yankel.
D’autres objets d’art populaire venus d’Europe du Sud, d’Asie et d’Amérique latine sont aussi exposés.
Entre art brut et arts populaires, tout ici est matière à l'émerveillement !
10, place de l'Hôtel-de-Ville
Connue aussi sous le nom de maison Jaune, cette construction du XVe siècle est superbe.
A l’intérieur se tient un musée surprenant. Consacré au schématisme, courant artistique d’avant-garde né au début des années soixante, il s’inscrit dans les avancées technologiques et structuralistes de son époque.
Les lois du graphisme fonctionnel ou du visuel électronique sont détournées, les flèches, cadres, cartouches deviennent les objets d’un langage artistique à part entière.
Robert Estivals, acteur en la matière, se charge de le faire découvrir.
Camping de l'Ermitage *
Latitude : (Nord) 47.45685° Longitude : (Est) 3.73733°
Tarif : 2019
Emplacement C-C : 3 €
Personne + 10 ans : 4 €
Électricité : 3 €
Taxe de séjour : 0,22 €
Services C-C de passage : 3
Type de borne : Autre
Camping
Saint-Père, 325 Corvée du Maupas
GPS : 47.458698, 3.771530
camping car 3,00 €
Adulte : 2.30
Branchement électrique 2,50 €
Taxe de séjour (à partir de 18 ans) 0,20 €
Nombre de place(s) 20
Ouverture/Fermeture : Ouvert du 1/4 au 30/9
Camping communal calme, très ombragé, accueil très sympathique.
Sur ce site classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, des siècles vous contemplent, et même une grande partie de l'Histoire de France ! A l’origine, c'est dans la commune voisine de Saint-Père-sous-Vézelay qu'un couvent fut fondé, au IXe siècle. Des moines vinrent vite remplacer les religieuses, mais le nouveau monastère fut détruit lors des invasions normandes. Pour remplacer l'édifice, la colline de Vézelay (dont la position semblait beaucoup moins vulnérable) fut choisie : une nouvelle abbaye s'érigea alors qui, deux siècles plus tard, prit le nom de sainte Marie-Madeleine (en hommage à la pécheresse dont le monastère conservait les supposées reliques). Dès lors, la réputation de Vézelay ne cessa de grandir. Puissants, religieux et pèlerins y défilèrent… En 1146, en présence de Louis VII saint Bernard de Clairvaux y prêcha la deuxième croisade. Avant de partir pour la troisième croisade, le roi de France Philippe Auguste et celui d’Angleterre Richard Cœur de Lion s'y retrouvèrent. Plus tard, saint François d’Assise décida d’y fonder la première mission de ses frères mineurs, et Saint Louis s’y rendit en pèlerinage à quatre reprises. Ville étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, l’église carolingienne de Vézelay dut être agrandie tant elle attirait les foules. Jusqu'au destin qui, une nouvelle fois, s'acharna...
Un incendie détruisit entièrement la nef, qui fut reconstruite au début du XIIIe siècle. Hélas, peu de temps après, saint Maximin en Provence annonça la découverte des vraies reliques de sainte Marie-Madeleine, alors la basilique perdit soudainement son prestige. On la bouda, la déserta. Pillée et ravagée par les protestants en 1569, elle n’échappa pas non plus aux fureurs de la Révolution, quand elle fut en partie rasée.
C’est à Mérimée, inspecteur des Monuments historiques, que le bâtiment sur le point de s’écrouler dut sa splendide renaissance. En 1840, sous son impulsion Viollet-le-Duc se chargea de sa restauration et reconstruisit, entre autres, sa façade. Aujourd'hui, la basilique conserve toutefois son magnifique narthex roman du début du XIIe siècle, avec son tympan richement sculpté.
Lors de votre venue, n'hésitez pas à faire aussi un tour dans les jardins, tout à côté. Là, vous flânerez jusqu'à découvrir une vue époustouflante sur la colline éternelle. Les paysage colorés du Morvan se laisseront admirer sous vos yeux ébahis. A Vézelay, décidément tout, absolument tout pousse à l'émerveillement !
Place Adolphe Guillon
Dans la montée qui conduit à la Basilique Sainte Marie-Madeleine, la Maison du Visiteur est une étape indispensable pour qui veut comprendre le monument, et son univers tout entier. En effet, nous ne possédons pas les clés de lecture de la grandeur de Vézelay et c'est en cela que la Maison du visiteur nous accompagnera.
Accueil chaleureux, qui nous place d'entrée face à une mystérieuse porte sur laquelle des clous forment une spirale (l'un des symboles que l'on retrouvera dans la Basilique). Une fois la porte franchie, chants, musiques, images... tout nous plonge dans l'histoire de ce site d'exception. Dans les sous-sols de la maison, on découvre comment les bâtisseurs du Moyen Âge ont orienté le bâtiment selon la course du soleil (le chevet toujours pointé vers l'Orient), comment ils ont réalisé la Basilique selon des proportions parfaites. Enfin, quelques reproductions des magnifiques chapiteaux de la Basilique nous offrent une lecture de ces livres de pierre. Des explications passionnantes et, à notre sens, indispensables pour voir le monument sous un autre jour. Enfin, la Maison du visiteur propose aussi des visites guidées, comme « La basilique dévoilée », « Bâtir avec la lumière » ou la diffusion d'un film sur le grand tympan.
Une mention spéciale pour les visites du solstice d'hiver qui ont lieu pendant les fêtes et vous font découvrir la basilique dans une lumière spectaculaire. La visite est sur réservation et dure 1h. On vous la conseille : une merveilleuse occasion d'apprécier la magie de la colline éternelle !
FERME Ouvert de Pâques à la Toussaint
Place du Cloître
Avant de retrouver une bonne partie de sa splendeur, la Basilique Sainte Marie-Madeleine ne fut longtemps qu'un champ de ruines. Grâce à l'œuvre d'un jeune architecte, Viollet-le-Duc, ce monument de pierres fut restauré pour mieux reprendre vie. Dans le cloître, à droite de la Basilique, dans une salle qui abritait dortoirs et bibliothèque, se trouve le Musée de l'Œuvre. Un lieu très émouvant à visiter puisqu'il permet d'admirer à hauteur d'homme de nombreux chapiteaux provenant des décombres. Dans une salle splendide, un dialogue s'instaure avec la pierre blanche qui semble tout juste sortie de l'atelier du sculpteur.
Dessins et croquis de Viollet-le-Duc, moulages de sculptures disparues, on comprend mieux l'ampleur de la tâche entreprise en 1840. Une salle qui se prête aussi merveilleusement bien à l'accueil des groupes ou à des manifestations culturelles. Un lieu « sensible » qu'il ne faut surtout pas manquer de visiter lors d'un séjour à Vézelay.
Il ne reste plus grand-chose des imposantes fortifications qui ceinturaient la ville au Moyen Age.
L'afflux de pèlerins ayant amené la prospérité, des bandes armées convoitaient ses richesses. C'est pourquoi on fit construire une double ceinture de remparts entre les XIIe et XIVe siècles, protégeant les habitants comme les pèlerins. L'impressionnante Porte Neuve, flanquée de deux tours défensives et surmontée de la salle des Gardes permet de rentrer dans Vézelay en comprenant le cheminement des pèlerins trouvant refuge derrière les murs.
Lieu-dit "La Cordelle"
Au pied de la colline éternelle, le site de la Cordelle mérite toute notre attention, car il contient autant de beauté et de mystère que l'ensemble de Vézelay. Sur un chemin de campagne, on ne peut qu'être admiratif en voyant surgir ce qui est assurément la plus ancienne des implantations françaises de l'ordre franciscain.
La tradition veut que cet édifice ait été fondé par deux disciples de François d'Assise, Frère Pacifique et son compagnon Frère Louis, hors des murailles de la ville, près de la porte Sainte-Croix. Les Mineurs, ou Cordeliers, occupèrent le couvent du XIIIe siècle à la Révolution française.
Si les bâtiments furent en grande partie détruits, il reste une magnifique chapelle romane Sainte-Croix. Il règne en ces lieux une incroyable quiétude propice au recueillement et à la prière. Etape obligée des pèlerins.
Non loin de là, à flanc de coteau, une immense croix marque l'endroit où saint Bernard prêcha en 1146 la seconde croisade devant Louis VII, Aliénor d'Aquitaine et près de 100 000 personnes !
Le Clos du Couvent, Rue de l'Ecole
Dans une élégante maison bourgeoise située au pied de la basilique Sainte Marie-Madeleine de Vézelay, on peut voir le bureau de l’écrivain Jules Roy (à qui l'on doit notamment « Les Chevaux du soleil ») tel qu’il était le jour de sa mort, le 15 juin 2000.
Aujourd'hui maison d'écrivains en résidence, lieu de manifestations culturelles et d'expositions, elle est aussi ouverte aux visites (libres et gratuites).
L'occasion d'admirer aussi la magnifique vue grâce à ses étages en terrasses.
Et de profiter d'un angle inédit sur la basilique.
La Goulotte
Située dans un hameau de Vézelay, cette belle bâtisse blanche construite par l'architecte Badovici, était la demeure du critique d'art Christian Zervos.
Aujourd'hui, et selon les volontés de ce dernier, le site est un lieu d'exposition qui met en avant l'art contemporain sous toutes ses formes, et accueille des conférences, des rencontres, des journées d'étude...
Ouverte seulement en période estivale, le public peut néanmoins s'y rendre tous les après-midis.
Rue Claude Decloitre
Riv'Air Camp
Latitude : (Nord) 46.115° Longitude : (Est) 3.43111°
Tarif : 2021
Forfait Emplacement Service Et Plein D' eau Et Electricite : 11.50 €
Type de borne : plateforme
Services :
Campingcar 8 M
Electricité : 10 ampères, 24h, 39 prises
Plein d'eau : >200 l
Autres informations :
Ouvert A l'année
39 emplacements
Durée maxi: 7 jour(s) ou plus
Moyen de paIEment : Carte Bancaire
Tel: +33 4 70 32 26 85 6 Tel: +33 6 81 10 72 82
L'église, de style néo-gothique, longue de 40m, large de 9m, et haute de 11,50m, a été bâtie entre 1889 et 1890 à l'initiative de l’entrepreneur François Beaudron, sur les plans de 2 architectes vichyssois : Jean Barrody et Antoine Percilly.
Elle est venue remplacée une ancienne église, qui menaçait de s'écrouler.
Le monument, situé en plein coeur de Bellerive, présente une nef, un transept, une abside et deux absidioles pentagonales.
Eh oui, Vichy n'est pas loin...
À Bellerive aussi, on a sa source. Forée dans un champ par 2 frères : Michel et François Bosson, régisseurs de la ferme de l’état pour les eaux de Vichy, la « source de Vesse » jaillit pour la première fois le 31 janvier 1844.
L’eau est limpide, incolore, alcaline, sulfureuse, et chaude (29,7°).
Malgré une autorisation ministérielle, la source n'a jamais été exploitée. Probablement car, aujourd'hui, elle ne jaillit que quelques dizaines de minutes par jour...
Elle devient bourbonnaise lorsqu'en 1344, Jean II de Vichy l'échange avec Pierre Ier de Bourbon.
En 1605, Henri IV crée la surintendance générale des bains et fontaines minérales de France, qui exploitera des eaux de Vichy.
Y séjourne Napoléon III, à l'origine de la construction des chalets. Au début du XIXe siècle, la cité se lance dans la fabrication de la toile vichy et d'une pastille aux vertus digestives.
De 1940 à 1944, Vichy devient capitale de la France, les hôtels sont transformés en ministères.
Reconnue pour sa douceur de vivre, la ville s'est dotée de nombreuses infrastructures sportives et s'enorgueillit d'événements culturels de qualité.
Située dans le quartier historique de Vichy, cette double construction, nommée également Notre-Dame-des-Malades, n’est pas sans surprendre le visiteur : deux églises très différentes par leurs styles sont accolées l’une à l’autre !
La plus ancienne, en pierre de Volvic, date de la fin du XVIIe siècle et a remplacé un édifice de l'époque mérovingienne. Plus claire et plus vaste, son étonnante demi-sœur fut édifiée en 1931 et demeure l’un des premiers sanctuaires de France en béton armé.
C’est un témoignage unique du style Art déco religieux au sommet de sa gloire.
rue Alquié
Étonnantes, ces maisons d'inspiration anglaise, que l'on trouve rue Alquié.
Elles ont été construites en 1864, par l’architecte Lefaure, afin de loger la garde impériale qui accompagnait l’Empereur lors de ses séjours vichyssois.
Elles sont une nouvelle illustration de l'influence qu'a eu Napoléon III sur l'architecture de la ville.
Aujourd'hui, ces maisons conservent un charme certain, avec leurs bow-windows.
Boulevard J.-F.-Kennedy
A l'entrée de ce pavillon de forme elliptique, se trouvent de hautes arcades en plein cintre et, de chaque côté, des exèdres semi-circulaires.
Des reliefs néo-baroques ornent les parties supérieures. Ce sont des Amours se disputant pour l'obtention d'un arc et de flèches, ainsi que des Amours sauvés par le dauphin.
A l'intérieur, le pavillon est éclairé par un véritable collier de lumière, formé par une guirlande en œil-de-bœuf.
La fontaine est mise en valeur par une belle vasque de pierre portant le nom des pères célestins l'ayant exploitée les premiers.
101 au 109 b, boulevard des Etats-Unis
Le long du boulevard, six chalets sont édifiés par l'architecte J. Lefaure, entre 1862 et 1864, pour l'empereur et son entourage.
Dans le Parc Kennedy, la Marquise de Sévigné, représentée par un sculpteur vichyssois en 1996, regarde en direction du Pavillon, où la légende voudrait qu'elle ait logé.
Avenue J.-F.-Kennedy
D'une superficie de 13 hectares en bordure de l'Allier, incontournable poumon vert de Vichy, depuis 1861, auquel est ajouté en 1864, une grande serre destinée à l'hivernage des plantes.
La Compagnie Fermière réalise une grande campagne de plantation durant les hivers de 1934 à 1937.
Ils ont toujours été le jardin de prédilection des enfants et le cadre idéal de diverses activités sportives.
La tradition se perpétue. Depuis 1924, dès l'arrivée de la belle saison, dans le Parc Kennedy, promenades à dos d'ânes. Tandis que depuis 1955, le Parc Napoléon accueille les mini-golfs.
Restaurée en 2007, la plage profite aux amateurs de bains de soleil.
Dès sa conception, le Parc Napoléon III dispose d'une plus grande variété d'essences que le Parc Kennedy. Les plantations en bosquets sont composées d'essences autochtones, d'autres sont plus rares comme les cèdres et les séquoias. Entre 1980 et 1990, la dernière rénovation, bien que fidèle à l'origine, a été simplifiée et rationalisée pour satisfaire aux contraintes de gestion.
Les 800 arbres du Parc Napoléon III et ceux du Parc Kennedy, font l'objet d'un suivi individualisé. Le Parc des Bourins d'une superficie de 8 hectares est considéré comme le parc des enfants, avant même l'aménagement du Parc du Soleil. Peuplés de conifères, aux feuillages persistants, on y trouve séquoias, cèdres et sapins d'Espagne. En périphérie de ces massifs boisés, s'appuient des arbres remarquables. Jouxtant le casino et l'Opéra en cœur de ville, le Parc des Sources est en cours de réaménagement.
1, rue du Casino
Il est l'œuvre de l'architecte Charles Le Cœur, assisté par Lucien Woog, architecte belge, inauguré en 1903.
Son style décoratif est unique, voué aux délices floraux.
Le front de scène est orné de deux paons blancs qui protègent deux harpes et encadrent les dates 1864 et 1901 dominées par le masque de la tragédie. Cette décoration, d'une grande originalité, est l'œuvre du peintre décorateur parisien Léon Rudnicki. La façade principale précédée par un escalier majestueux, et flanquée de deux avant-corps couronnés de frontons curvilignes dans lesquels s'inscrivent, soutenus par les Amours potelés, un baromètre d'un côté, une horloge de l'autre.
Les trois grandes portes-fenêtres sont décorées de grilles fleuries, forgées par Emile Robert comme toutes les balustrades et les rampes du bâtiment.
La salle peut accueillir plus de 1 400 spectateurs. Conçue comme une coque, sans aucun pilier gênant les spectateurs, grâce à une ossature métallique supportant la couverture et les parois.
Son décor est remarquable de par ses motifs et ses teintes ivoire et or. Une coupole monumentale est équipée d'une centaine d'ampoules et d'un système d'aération caché dans la série de lyres. Elle est cerclée de roses et sur les pendentifs figurent les portraits des célébrités de l'époque : Sarah Bernhardt, Réjane, Cléo de Mérode. Les loges d'honneur sont en avant-scène et l'ensemble est traité en velours jaune doré.
Depuis 1995, l'Opéra a retrouvé tout son éclat. Au musée de l'Opéra de Vichy, un fonds documentaire très riche retrace toute sa vie.
Accès/adresse :
Les Grandes Terres
42800 SAINTE-CROIX-EN-JAREZ
Latitude : (Nord) 45.47847° Longitude : (Est) 4.64622°
Tarif : Gratuit
Services :
Restaurant
Randonnee Promenade Visite
Autres informations :
nom aire : SAINTE CROIX EN JAREZ
Ouvert A l'année
5 emplacements
Durée maxi: 1 jour(s)
Parking à partager avec les voitures wc publics à 100 mètres
La chartreuse du Pilat
Au coeur d'un paysage vallonné du Parc Naturel Régional du Pilat, une chartreuse est devenue village.
Si les habitations occupent aujourd'hui une grande partie des édifices religieux du site, l'église conventuelle du XVIIe S et son mobilier remarquable, la cuisine des Chartreux, le grand cloître et un ermitage sont ouverts à la visite grâce au travail de l'association de l'Association de Sauvegarde de la Chartreuse et du Parc.
L’ordre fut fondé en 1084 par Saint Bruno. Il s’installa dans le massif de la Chartreuse pour mener une vie de prière, de contemplation, de silence et de solitude. La communauté cartusienne est divisée en deux, les frères et les pères Chartreux, vivant aujourd’hui encore selon les préceptes de Saint Bruno. Les pères, ordonnés prêtres, consacrent leur vie à la prière et vivent dans le secret de leur ermitage. Les frères vivent également dans la solitude et la prière tout en assurant la subsistance matérielle de la communauté.
Fondée en 1280 par Béatrix de la Tour du Pin, veuve de Guillaume de Roussillon, la Chartreuse de Sainte-Croix a accueilli une communauté de moines Chartreux pendant plus de 500 ans. Le monastère devient un village après la Révolution en 1794.
La vocation originelle du lieu est encore visible dans la structure architecturale du site. En effet, il est constitué de trois grandes parties qui reflètent l’organisation et le mode de vie de l’ordre des Chartreux : deux cours étaient dédiées aux frères et aux pères à chaque extrémité. Entre les deux cours, un ensemble de bâtiments communautaires, appelé zone cénobitique, regroupait l‘église, le réfectoire, le cloître, la cuisine, la bibliothèque et l’hôtellerie pour les religieux de passage.
Venez découvrir ce village exceptionnel classé parmi les Plus Beaux Villages de France et reconnu comme Village de Caractère en Loire.
Sur les traces des Chartreux, nos médiateurs culturels vous ouvrent les portes des espaces intérieurs de l’ancien monastère, des églises à la cuisine en passant par un ermitage, dont la visite est indispensable pour comprendre le mode de vie des moines et la spécificité du site.
Sainte-Croix-en-Jarez vous propose une immersion au cœur de l’un des ordres monastiques le plus prestigieux de tous les temps.
La cour des frères porte également le nom de cour des obédiences, elle correspond à l’espace de vie matérielle du monastère dans lequel les frères convers logeaient et travaillaient.
L’ancienne église conventuelle date du 13ème siècle, elle est perpendiculaire à l’église paroissiale actuelle. Le chœur possédait une voûte sur croisée d’ogives typique de l’époque gothique. L’église changea de destination au 18ème siècle suite à un incendie : le chœur devint salle capitulaire et la nef sacristie de l’église paroissiale.
Elle abritait à l’origine trois tombeaux : les sépultures de la fondatrice, Béatrix de la Tour du Pin ainsi que de Béatrix de Roussillon, membre de la famille de la fondatrice et le tombeau de Thibaud de Vassalieu, bienfaiteur de la Chartreuse.
Le cycle de peintures funéraires en l’honneur de Thibaud de Vassalieu constitue le joyau du site. Datant de la première moitié du 14ème siècle et cachées par un enduit jusqu’en 1896, elles sont un témoignage majeur de peintures médiévales dans la Loire.
Situé au cœur de la Chartreuse, il desservait l’église, le réfectoire et la salle du chapitre.
Détail de la croix du petit cloître
Au centre du cloître, la croix en fer forgé évoque la devise des Chartreux : « Stat crux dum volvitur orbis » (Le monde tourne, la croix demeure), qui rappelle la primauté du spirituel sur le temporel (la vie parmi les laïcs).
Restauré puis ouvert au public en 2007, le petit cloître a fait l’objet de fouilles archéologiques. Elles ont permis la découverte du cimetière des frères chartreux ainsi que des sépultures de laïcs ayant travaillé pour le monastère.
L’église paroissiale prend place dans ce qui était, à l’origine, la salle du chapitre et le réfectoire du monastère. A la suite d’un incendie qui endommagea l’église médiévale au 18ème siècle, les moines furent obligés d’utiliser des bâtiments existants afin de pouvoir retrouver une église.
Elle comporte en particulier de très belles stalles gothiques datant de la fin du 15ème siècle et trois tableaux du 17ème siècle représentant Saint Charles Borromée, Saint Bruno, fondateur de l’ordre des Chartreux et Saint Sébastien, copie de la célèbre détrempe exécutée par Andréa Mantegna vers 1480 à Mantoue et conservée au musée du Louvre.
Grande pièce avec voûtes d’arêtes comme dans l’ancienne boulangerie.
La cheminée de la cuisine, d’époque Renaissance, est l’un des ouvrages les plus imposants de la région avec 8m20 de longueur. Outre le foyer principal où cuisait le contenu de grands chaudrons, elle accueillait de part et d’autre les « potagers » qui permettaient de terminer la cuisson et de maintenir les plats au chaud.
Dans la cuisine est exposée une reproduction grandeur nature de la carte présentant la Chartreuse de Sainte-Croix au 18ème siècle dont l’originale est conservée au Musée de la Grande Chartreuse en Isère.
Espace de vie spirituelle, elle abritait les ermitages des pères chartreux ainsi que leur cimetière. elle était entourée d’un grand cloître démoli en 1840. Vous pourrez encore admirer certaines portes surmontées de blasons et d’un bas relief.
La visite est indispensable pour comprendre le mode de vie des moines et la spécificité du site. Les pères chartreux vivent en ermitage où ils partagent leur temps entre la prière, le travail et le repos. L’ermitage se compose d’une entrée, appelée Ave Maria (le père y fait ses dévotions à la Vierge Marie), du cubiculum ou pièce de séjour comportant le lit, un meuble de rangement et son oratoire (stalle et prie Dieu), d’un bureau pour la lecture, la rédaction des manuscrits et la reliure, d’un grand promenoir servant à la méditation, d’un atelier et d’un jardin suspendu.