l'abbatiale romane Sainte-Marie de Cruas

Située entre Rhône et Cévennes, le long de l'antique voie romaine, l'abbatiale romane Sainte-Marie de Cruas, classée Monument Historique par Prosper Mérimée, vaut le détour à plus d'un titre ! Sa magnifique tribune monastique du XIIe siècle, aux quinze colonnes surmontées de chapiteaux délicatement ouvragés, sa vieille mosaïque de style byzantin datée de 1098 ornant l'abside, et sa crypte du XIe siècle renfermant un fabuleux bestiaire médiéval, sont autant de joyaux à admirer le temps d'une visite guidée...

Viviers

(N° 22812)

 

3 chemin de Valpeyrouse

07220 VIVIERS

Latitude : (Nord) 44.48213° Longitude : (Est) 4.67937° 

Tarif : 2020

Forfait Emplacement Service Et Plein D'eau Et Electricite : 11.88 € à 13.20 €

Services : 5.50 €

Taxe De Sejour Par Personne : 0.44 €

Type de borne : plateforme

Services :

Randonnee - Pistes Cyclables - Commerces

Electricité : 6 ampères, 26 prises

Wifi gratuit : oui

Plein d'eau : 200 l

 

Ouvert A l'année

30 emplacements

Durée maxi: 7 jour(s) ou plus

Moyen de payment : AutomatePayment

Tel: +33 1 83 64 69 21

@Mail

SITE INTERNET

 

à 500m du village médiéval

Parking 5h + services : 5,50 €


Viviers est l'ancienne capitale de la province du Vivarais, Vivariensis Pagus à qui elle a donné son nom et qui a appartenu à la province royale du Languedoc jusqu'en 1789.

La cité est encore le siège de son propre évêché, également dénommé diocèse du Vivarais, constitué de vingt-quatre paroisses depuis le 1er octobre 2003. Historiquement, les évêques furent les seigneurs temporels les plus puissants de la région durant une grande partie de l'époque médiévale avant de faire allégeance au roi de France, en 1308.

Culture locale et patrimoine

Édifices civils

Pont romain de Viviers.

Viviers à l'époque romaine : pont romain de 11 arches sur l'Escoutay 34 du iie ou iiie siècle.

Monuments médiévaux[

  • remparts ;
  • ruelles ;
  • donjon carolingien ;
  • chapelle Saint-Ostian ;
  • maison de Lestrade (xiie – xiiie siècles), dans la ville basse, fortement remaniée aux xvie et xviiie siècles. Elle a été la mairie de Viviers de 1767 à 1947.
  • Monuments de la Renaissance
  • Maison Noël-Albert (dite maison des Chevaliers ou maison des Têtes)

Monuments du xviiie siècle.

  • ancien "Grand-séminaire", devenu "Maison diocésaine Charles de Foucauld" . Riche bibliothèque .
  • ancien Palais épiscopal : actuel hôtel de ville
  • Hôtel de Roqueplane  : actuel évêché du diocèse de Viviers
  • Hôtel de Tourville
  • Hôtel de Mercoyrol de Beaulieu.Après avoir acheté plusieurs lots, Pierre de Roqueplane fait bâtir un hôtel à partir de 1734, correspondant à l’aile droite. Jean de Roqueplane et Pierre de Fontanes ayant hérité, chacun pour moitié de l'hôtel de Pierre de Roqueplane, Jean de Fontanes achète la part de Jean de Roqueplane. Pierre de Fontanes entreprend alors de faire continuer les travaux par l'entrepreneur François Lustrou dit Béziers, entre 1760 et 1765. Madame de Fontanes meurt en 1783 et ses filles héritent de l'hôtel. Ce partage de l'hôtel entre les deux familles, Drivet de la Dernade et Mercoyrol de Beaulieu, entraîne des travaux. À partir de 1860 l'hôtel appartient en totalité à la famille Mercoyrol de Beaulieu. La façade est percée de 24 fenêtres ornées d'écussons et de têtes sculptées comportant un élégant balconnet, ainsi qu'une porte cochère en noyer. On peut également admirer l'impressionnante escalier avec sa rampe en fer forgé.

Bâtiments industriels du xixe siècle

  • cimenteries Lafarge
  • Cité Blanche (cité ouvrière de la cimenterie),
  • usines Greffe-Lachave
  • tonnellerie Lecomte le long de la nationale (la première abrite toujours une activité artisanale, la seconde est transformée en parking)...

Constructions du xxe siècle

  • le pont suspendu sur le Rhône relie Viviers avec Châteauneuf-du-Rhône, construit au début des années 1950 pour remplacer un ancien pont suspendu édifié en 1845, détruit à la fin de la Seconde Guerre mondiale44,45. L'ouvrage est construit par un groupement d'entreprises comprenant l'entreprise Boussiron, l'entreprise Truchetet-Tanzini, et la Compagnie Fives-Lille. Les travaux de démolition de l'ancien pont ont été entrepris en 1949. Les épreuves du pont ont été réalisées en 1954. Sa longueur totale est de 275 m avec une travée centrale de 165,10 m de portée.

Édifices religieux

De son passé d’évêché, Viviers a conservé un ensemble de remarquables hôtels particuliers et des bâtiments religieux très intéressants.

  • Cathédrale Saint-Vincent de Viviers, chemin de Ronde, est la seule de France à avoir conservé intact son quartier canonial.
  • Église Notre-Dame-du-Rhône de Viviers, appelée aussi Chapelle des Dominicains de Viviers, place Notre-Dame-du-Rhône 
  • Église Saint-Laurent, Faubourg la Ciré.
  • Église de l'ancienne cité ouvrière Lafarge, appelée aussi Cité Blanche.
  • Chapelle Saint-Ostian de Viviers, à saint Ostian.
  • Chapelle du couvent Saint-Roch, chemin de Ronde.
  • Chapelle au cimetière.

Le Défilé de Donzère

Viviers > Défilé de Donzère : 4.7 Km


Au milieu de son patrimoine bâti exceptionnel, la Drôme offre aussi de superbes paysages naturels. Au cœur de la vallée du Rhône, non loin de Montélimar, le défilé de Donzère en est un très bel exemple !

Autrefois, le Rhône, par sa force, a creusé un long couloir dans le massif calcaire, formant ainsi un magnifique passage encaissé. Le long de la rive gauche du fleuve, entre Donzère et Châteauneuf-du-Rhône, de hautes falaises surplombent majestueusement le Rhône et le pont suspendu du Robinet. Les nombreuses grottes qui se trouvent dans ces roches calcaires ont servi d'habitat vers 2 500 avant notre ère. Appelées "baumes" en provençal, elles sont aujourd'hui le refuge de nombreux animaux comme la chauve-souris, la genette ou la fauvette méditerranéenne.

Saint Montan

le plus médiéval

La légende raconte que Saint-Montan, superbe bourg cadastral érigé sur un éperon rocheux, a été fondé au Ve siècle par Montanus, un ermite venu chercher le calme dans ce petit vallon, niché entre deux rivières, à la frontière de la Drôme. Sauvé des ruines par une poignée de bénévoles dans les années 1970, le village parfaitement restauré pierre par pierre et à dos d'homme, s'organise autour des vestiges de son imposant château fort du XIIe siècle. Depuis ce promontoire, le regard embrasse au loin la vallée verdoyante, et au premier plan, les maisons de pierre pressées contre les enceintes fortifiées, les ruelles en escalier et l'église Sainte-Marie-Madeleine.

Culture locale et patrimoine

Patrimoine religieux

  • L'église San Samonta.
  • L'église Sainte-Marie-Madeleine.
  • La chapelle Saint-André de Mitroys.

Lieux et monuments

  • Lavoir.
  • Le château féodal et le bourg castral.
  • Grotte de « Lourdes ».
  • Jardin « du Curé ».
  • La grotte de l'ermite Montanus située sur la colline nord des gorges de la Sainte-Baume.

Alba la Romaine

le plus antique

Changement de décor pour Alba-la-Romaine, village installé au pied du massif du Coiron, entre vignes, forêts et rivières. Dominée par un sombre château médiéval construit sur un dyke volcanique, l'ancienne capitale du peuple des Helviens dans l'Antiquité, forme un surprenant labyrinthe de maisons à l'architecture mêlant basalte noir et calcaire blanc, encastrées dans un lacis de venelles pavées et voûtées. Lieu emblématique de cette cité vieille de 2000 ans, classé aux monuments historiques, le théâtre gallo-romain en pierre blanche avec sa scène ouverte sur la campagne est le plus beau vestige du site archéologique qui comprend aussi les ruines d'un centre monumental, d'un forum, d'un sanctuaire… 

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le village a fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France », mais n'est plus labellisé à ce jour.

le site archéologique d'Alba-la-Romaine :

L'antique cité, capitale du peuple des Helviens s'étendait sur 30 hectares. Elle comprend un centre monumental, parure monumentale obligatoire de toute capitale gallo-romaine dans le système administratif et politique de l'Empire romain.

Ce centre monumental est composé d'un forum, encore enfoui sous les vignes, d'une basilique, de deux temples, d'une curie, un petit sénat local, et de deux bâtiments énigmatiques de par leur architecture qui ne laisse aucun indice tangible quant à leur fonction. Une hypothèse existe néanmoins: il pourrait s'agit de bâtiments dédiés aux corporations, que l'on sait riches et puissantes à Alba.

Un marché couvert (macellum) termine la parure de ce centre monumental.

 

Un peu plus loin dans les vignes,

le sanctuaire de Bagnols abrite trois temples : un fanum, temple gallo-romain, un temple sur podium et le temple dédié au culte de l'empereur romain.

Une magnifique statue d'un empereur non identifié y a été retrouvée. Il s'agit d'un buste sculpté dans du marbre blanc du Pentélique, pesant près de 600 kilos et laissant augurer une statue massive de 2,50 mètres de haut.

La tête manque mais pouvait être à l'effigie d'un des grands empereurs, Hadrien ou Trajan.

Sur l'épaule gauche, un manteau frangé marque la dignité militaire du personnage. Jambes fléchies, cet empereur déifié est donc représenté dans un corps nu, symbole de la perfection physique et de la force du héros ; il devait probablement tenir un glaive à la main et poser le bras levé.

 

Enfin, le théâtre. Il s'agit du bâtiment public le mieux conservé sur le site. Lieu de divertissement et de sociabilité par excellence, il a permis également la cohésion de la cité dans le cadre de l'empire. Les gradins (la cavea) permettaient un tri social de la population qui venait dans son intégralité assister aux spectacles présentés.

Le mur de scène, autrefois magnifique, surplombe une scène aujourd'hui disparue et qui a la particularité d'avoir été construite sur un ruisseau canalisé, le ruisseau du Massacre.

Derrière le mur de scène, se devine une cour rectangulaire, qui donnait lieu à des cérémonies religieuses.

 

le château d'Alba-la-Romaine (xiie – xvie siècle) avait une fonction militaire, résidentielle de prestige. Il est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques et est ouvert au public (expositions, animations).

Le pont romain sur l'Escoutay.


Sceautres

Le Neck Basaltique

Viviers > Alba la Romaine > le Neck Basaltique : 22 km


C'est à Sceautres, au coeur de l'Ardèche méridionale, que vous pourrez admirer le plus gros neck d'Europe, un piton de roches dures, correspondant à l'emplacement d'une ancienne cheminée volcanique. Découvrez également, au pied de ce site insolite, le charmant petit village de Sceautres aux jolies maisons de pierres, dont subsistent des constructions médiévales telles la porte fortifiée...

Pour avoir une belle vue sur le village et ses environs, direction le sommet du neck et sa statue de la Vierge, accessible à pied en une quinzaine de minutes par un sentier aménagé !


Vallon Pont d'Arc

(N° 667)

 

Chemin du Chastelas

07150 VALLON PONT D'ARC

 

Latitude : (Nord) 44.4052° Longitude : (Est) 4.39702°

 

Tarif : 2018

Stationnement : 8,80 €

Services : 2 €

Type de borne : FLOT BLEU

Services :


Tous commerces

Autres informations :

Ouvert toute l'année

(N° 32698)

Accès/adresse :

364 Chemin de Prasserat

07150 VALLON-PONT-D'ARC

Latitude : (Nord) 44.4139° Décimaux ou   44° 24′ 50′′

Longitude : (Est) 4.37331° Décimaux ou   4° 22′ 23′′

Tarif : 2021

Emplacement : 10.00 € à 15.00 €Services :

Boulangerie - Restaurant- Piscine- Randonnee

Pistes Cyclables - Peche - Supermarche

Camping car 8 M

Transport En Commun

Electricité : 6 ampères, 24h, 8 prises

Wifi gratuit : oui

Autres informations :

Ouvert A l'année - 4 emplacements

Durée maxi: 7 jour(s) ou plus

Moyen de payment : ChequeVacances

Tel: +33 4 75 88 10 26 Tel: +33 6 81 39 49 06

@Mail

Excellent accueil. Les derniers travaux d'aménagement si termineront en Mai (en particulier pour les gros CCs)

Électricité comprise dans le prix

Vous pouvez également profiter du grand parc de la propriété.


assurément un des plus beaux villages en Ardèche ! Il s’agit d’un véritable haut-lieu de la Préhistoire. En effet, on y a découvert de nombreuses grottes à proximité. C’est d’ailleurs de là qu’il tire sa notoriété.

Mais le site est également connu pour son arche du Pont d’Arc. Creusé dans le calcaire par la rivière de l’Ardèche, le canyon de Vallon Pont d’Arc connait de son côté un succès fulgurant. Et pour cause, il offre un spectacle époustouflant ! L’occasion parfaite de le découvrir le temps d’une session en canoë dans les Gorges de l’Ardèche.

Lieux et monuments

 

  • L'Hôtel de Ville (un château construit de 1630 à 1639 sous Louis XIII) abrite sept tapisseries d'Aubusson figurant les croisades, exposées dans la salle d'honneur. Le château, acquis par la famille Merle de Lagorce en 1748, fut acheté en 1847 par la commune de Vallon pour 42 000 Francs ;
  • La place couverte, place de la Halle-aux-Grains ; c'est la plus ancienne place de Vallon ;
  • L'église Saint-Saturnin. Selon la tradition, un seigneur de retour de la première croisade fit construire une chapelle dédiée à saint Saturnin sur une éminence qui dominait la plaine de Vallon couverte de chênes. À la fin de la guerre de Cent Ans, les habitants du vieux Vallons vinrent s'installer autour de cette chapelle. Cette chapelle fut remplacée par une église de style roman qui fut en partie détruite par les protestants dès le début des guerres de Religion. La pratique de la religion catholique fut alors interrompue pendant 61 ans, de 1560 à 1621, jusqu'à l'intervention des troupes catholiques de Henri II de Montmorency. Jusqu'au début du xixe siècle, l'église était entouré de son cimetière. Au milieu du xixe siècle, la population catholique étant importante, le conseil municipal fit construire, de 1862 à 1866, l'église actuelle, en partie sur les fondations de l'ancienne ;
  • Le temple protestant et son orgue inauguré les 11 et 12 juillet 1998. Un premier temple exista entre 1601 et 1629 dans une autre partie de la ville. Le temple actuel fut terminé en 1823. Il était alors au milieu des vergers et des vignes. Les immeubles cossus qui l'entourent datent du milieu du xixe siècle ;
  • Raveyron - Le mas Gonthier. Ce hameau est mentionné aux xive et xve siècles dans des reconnaissances paysannes et aux Estimes de 1464, était très nettement séparé de Vallon jusqu'au xixe siècle ;
  • La place Armand-Puaux, anciennement place du Verger. En 1773, la commune acheta cet espace pour créer, hors les murs de la ville, un champ de foire 

 


Ruoms

(N° 32178)

 

Allée du Stade

07120 RUOMS

 

Latitude : (Nord) 44.4524° Longitude : (Est) 4.33658° 

Tarif : 2021

Forfait Emplacement Service Et Plein Deau Et Electricite : 11.00 € à 13.00 €

Services : 5.00 €

Taxe De Sejour Par Personne : 0.44 €

Type de borne : plateforme

Services :

Boulangerie  - Restaurant

Randonnee - Pistes Cyclables- Peche

Supermarche - Commerces

Informations Touristiques

Electricité : 6 ampères, 24h, 116 prises

Wifi gratuit : oui

Plein d'eau : >200 l

 

Ouvert A l'année

95 emplacements

Durée maxi: 7 jour(s) ou plus

Moyen de payment : AutomatePayment

Tel: +33 1 83 64 69 21

@Mail

SITE INTERNET

 


Rochecolombe

Vieux village médiéval accroché à sa colline, Rochecolombe tient comme en équilibre sur la falaise. En son sein, la jolie chapelle St Barthélémy et la tour de l’ancien château semblent être figées dans le temps. Les vestiges du passé surgissent des moindres recoins de ce village ardéchois. En harmonie avec la roche, ils s’intègrent avec grâce à ce piton rocheux.

Rochecolombe n’est pas le seul bijou de la région, faîtes quelques pas et arrêtez-vous dans le hameau de Sauveplantade. Au cœur du village, découvrez la plus petite église de la chrétienté, l’église Romane St Pierre de Sauveplantade

Lieux et monuments

Vieux village sur la falaise calcaire :

  • ruine du château de Rochecolombe, 
  • chapelle Saint-Barthélemy de Rochecolombe,
  • porte du village,
  • bourg castral,
  • vieilles habitations.

Église Saint-Pierre de Sauveplantade, classée le 19 août 1907 au titre des Monuments historiques.

Village coopératif du Viel Audon.

Niché au flanc d’une falaise des Gorges de l’Ardèche, à proximité de Balazuc, le hameau du Viel Audon, inaccessible en voiture (comptez 1km de marche pour y accéder), abandonné et oublié pendant des décennies, était voué à la disparition pure et simple… Pourtant, ce hameau tout entier est aujourd’hui un lieu riche d’activités, de partage et de solidarité. Un véritable village coopératif et écologique où l’on accueille et l’on vit « autrement » depuis 40 ans.

Quand « l’utopie » s’ancre dans un territoire

La nature généreuse du site du Viel Audon en fait un lieu idéal de vie et d’activité humaine pendant des siècles, les premières traces de peuplement remontant à la préhistoire. Pourtant, dans un mouvement d’exode économique, il est totalement abandonné par sa population au début du XIXe siècle. Durant des décennies, le hameau subit les outrages de l’oubli et disparaît peu à peu sous la végétation qui comble le vide laissé par l’homme. Il aurait sans doute été définitivement rayé de la carte si quatre jeunes gens n’avaient, dans les années 70, conçu le projet fou de le faire revivre, en le reconstruisant pierre par pierre sans autres moyens que leur enthousiasme, guidé par une vision du monde et de la vie que d’aucuns qualifieraient d’« utopiste ».

N’en déplaise aux grincheux pourfendeurs d’utopies, cela fait maintenant près de 40 ans que le hameau du Viel Audon vit et se développe, grâce à la contribution de 10 000 jeunes volontaires qui ont apporté leur pierre à l’édifice dans le cadre de chantiers coopératifs. Car, au fil des années, ce projet un peu fou qui aurait pu rester au stade d’une lubie de quelques copains, s’est mué en une véritable aventure humaine qui a abouti à la résurrection d’un site devenu lieu de découverte et de partage, de formation et de transmission. Un lieu où l’apprentissage du « vivre-ensemble » passe par le « faire-ensemble » et où le concept de « la sobriété heureuse » de Pierre Rabhi [1] prend tout son sens.

Là où certains se contentent d’en rester au stade du concept, le hameau du Viel Audon s’ancre dans son territoire pour mettre en action et en cohérence les trois piliers du développement durable, le triptyque environnement- économie-social.

Education à l’environnement, développement durable, coopération…

Quatre structures participent à la vie du hameau :

  • L’association  AJC, « association des jeunes de chantiers » qui porte l’idée de  « se construire en construisant », et qui organise les chantiers de jeunes à dimension internationale en période estivale. Chaque année, ce sont 200 à 250 jeunes qui se retrouvent sur le site pour vivre et faire ensemble.
  • L’association le bateleur qui porte la dynamique « Les Bocaux Locaux » dont les bénévoles ont remis en culture les terrasses environnantes, développent la production en circuits-courts, et proposent des animations sur ce thème et sur l’agriculture biologique.
  • La ferme, portée par la Société civile d’exploitation agricole du Viel Audon, dont les 5 salariés s’occupent de l’élevage (chèvres, vaches, cochons) et de la culture des oliviers et des aromatiques, en en assurant la transformation (produit fini ou restauration) et la commercialisation dans la boutique du hameau.
  • L’association le Mat, la plus ancienne, est un centre d’éducation à l’environnement, au développement durable et à la coopération. Elle assure la gestion de l’hébergement de groupe (50 places), proposent des animations à l’attention des scolaires et des particuliers (éco-jardinage, gastronomie de la garrigue, etc.) et également des formations à l’usage des animateurs ou encadrants de structures associatives, MJC, mouvement d’éducation populaire…
  • L’accompagnement de projets en économie sociale et solidaire est également un volet de l’action de l’association, dans le cadre d’un compagnonnage mis en place avec le Réseau d’échanges et de pratiques alternatives et solidaires REPAS.

« Le hameau est un corps vivant, explique Yann Sourbier, directeur de l’’association Le Mat. Il est composé de différentes structures, de différents métiers, qui ont chacun leurs fonctions propres, comme les organes d’un corps. Malgré leurs différences de fonctions, ces structures et leurs acteurs concourent tous au même objectif, celui de transmettre des valeurs et des savoir-faire liés à l’’identité du territoire ardéchois et à un certain art de vivre en paix, ensemble et avec notre environnement. »

Balazuc

le plus préhistorique

Érigé dans le décor grandiose des Gorges de l'Ardèche habitées depuis la Préhistoire, Balazuc est construit à flanc de roche, en surplomb de la rivière. Avant de vous aventurer dans ses ruelles tortueuses ponctuées d'arcades et d'escaliers, traversez le pont qui enjambe la rivière et, depuis la rive opposée, prenez le temps d'admirer les maisons resserrées autour de l'ancien château féodal plusieurs fois remanié conservant un donjon du Xe siècle et l'église romane à double nef. Sur cette même rive, en longeant l'Ardèche pendant 15 minutes, vous arrivez au Vieil Audon, un hameau pittoresque rénové par des bénévoles dans le respect des savoir-faire ancestraux. De retour à Balazuc, classé parmi les «plus beaux villages de France», laissez le charme médiéval agir et naviguez de boutiques artisanales en cafés.

Lieux et monuments

Balazuc est un village médiéval pittoresque avec remparts, donjon et château datant de la période des xie au xiiie siècles.

  • Château de Balazuc ;
  • Église Notre-Dame de Balazuc, du xie au xiiie siècles ;
  • Église Sainte-Madeleine, de la fin du xixe siècle ;
  • Sarcophage de Balazuc (copie), sarcophage paléochrétien de la fin du ive ou du début du ve siècle, trouvé au hameau des Salles, visible sous la mairie ;
  • Chapelle funéraire Saint-Jean-Baptiste, en ruine, du xiiie siècle. Attribuée à Guillaume des Eperviers, riche et puissant seigneur (fin du XIIe - début du XIIIe siècle), par un blason sculpté en façade portant un épervier. Une dalle funéraire gravée d'un épervier a été découverte en 2016 ;
  • Maison forte du xiiie siècle (tour carrée) ;
  • Porte de la Sablière, la porte la mieux conservée des anciens remparts ;
  • Tour de la Reine Jeanne de Balazuc (propriété privée) ;

Labaume

le plus artistique

Émergeant d'un océan de verdure et de roche, enchevêtrement de chênes verts, d'oliviers, de figuiers de barbarie et de falaises calcaires creusées de grottes troglodytes, la cité féodale de Labeaume domine la rivière éponyme. Longtemps délaissée, elle séduit aujourd'hui artisans et artistes, à l'image du peintre Jacques Kikoïne, dit Yankel, décédé, dont les œuvres sont exposées dans le monde entier.

Dédale de ruelles et de calades fleuries, platanes plus que centenaires de la place du Sablas, boutiques d'artisans, petit pont aux onze arcades, jardins suspendus du Récatadou, conservatoire du figuier…

Pour profiter du meilleur point de vue sur ce ravissant village, qui accueille chaque été le festival Labeaume en musiques (du 5 au 19 juin), grimpez jusqu'au belvédère, au sommet des falaises (15 minutes à pied).

Lieux et monuments

  • L’église Saint-Pierre-aux-liens ;
  • Le pont submersible, construit en 1875 ;
  • Le cadran solaire ;
  • Maison Unal ;
  • La fontaine du Sablas, construite en 1864 ;
  • Les jardins suspendus du Récatadou ;
  • Nécropole du Ranc de Figère ;
  • Mas Daudet (maison de la mère d'Alphonse Daudet transformée en musée).

Beaulieu

Situé au sud du département, Beaulieu séduit par son emplacement idéal, au cœur de la nature. Entre vignes, garrigues, bois et montagnes, ce village en Ardèche vous accueille chaleureusement.

Rien de tel qu’un écrin typique comme Beaulieu pour s’offrir des vacances reposantes et dépaysantes. Pour découvrir la nature qui l’entoure, partez en randonnées ou offrez-vous un petit rafraîchissements dans l’un des spots de baignade. Côté patrimoine, Beaulieu s’habille de quelques richesses à l’instar de sa chapelle et de son ancien monastère. Au fil des ruelles, parcourez ce lieu au caractère unique et rencontrez ici et là ses habitants, témoins eux aussi de son âme chaleureuse.

Lieux et monuments

  • Dolmen du Bois des Roches
  • Église du xixe siècle.

Ruoms > Alès

52 km