De Villefort à Aubenas

Entre les Vans (11 km) et Aubenas (25 km), au sud de l'Ardèche, la commune de Lablachère est composée de 236 lieux-dits dont le chef-lieu est La Jaujon.

Le nom de la commune de Lablachère est issu du mot "blache" qui signifie "chêne blanc". Avant la révolution la commune était en effet cernée d'immenses forêts de chêne.

Le château, construit au XVI°, appartenait à la famille de La Saumès. Désormains devenu propriété privée, il a perdu son apparence d'antan pour devenir une grande maison rectangulaire avec de très grandes fenêtres à croisillons.

En faisant un tour au hameau de Prieuré, vous y verrez le pont mégalithique, ouvrage en pierres sèches de grès qui assure le passage du ruisseau le Masseloup.

Au hameau de Drôme la Romaine et de Laveyrune, vous trouverez en vous promenant de nombreux vestiges gallo-romains.

"Notre Dame de bons secours", fondée en 1680 par le seigneur Julien Gineste, a quant à elle été élevée au rang de Basilique Mineure en 1930.

La rivière Thines 

Longue de 15,5 km1, la Thines prend sa source au niveau des étangs des Bessedes, sur la commune de Montselgues, à 1 101 m d'altitude. Elle descend les contreforts des Cévennes ardéchoises, vers le sud pour rejoindre le Chassezac à la limite des communes de Malarce-sur-la-Thines et de Gravières. La Thines rejoint le Chassezac au niveau du lac artificiel créé par le barrage hydroélectrique situé sous le village de Malarce-sur-la-Thines.

Niché au cœur d’une vallée sauvage où se mêlent châtaigneraies centenaires et rivières cristallines, le hameau pittoresque de Thines apparaît.

Ce village en Ardèche est certes très petit, mais mérite le détour ! Laissez-vous charmer par son dédale de ruelles, ses toits de lauze et son église Romane.

Culture locale et patrimoine

Patrimoine religieux

L'église romane Notre-Dame de Thines fut classée monument historique par Prosper Mérimée vers 185017. À appareil polychrome, elle possède un escalier d'accès monumental, un portail monumental avec quatre statues-colonnes, un linteau sculpté, un chevet et des chapiteaux sculptés. La statue de Notre-Dame-de-Thines fut volée en 1975.

Église du hameau de Malarce, de style roman.

Église du hameau de Lafigère, rénovée en 2007.

 

Lieux et monuments

• Monument à la résistance, au sein du village de Thines, sculpture originale œuvre de Marcel Bacconnier18.
• Maisons anciennes à Malarce.
• Barrage hydroélectrique sur le Chassezac (alimentant l'usine de Les Salelles) construit en 1968 et d'une retenue de 3,7 millions de m3.
• Usine hydroélectrique EDF à Lafigère (production annuelle 88 millions de kWh).

Une balade pour tous

Balade insolite , sans grande difficulté, à la rencontre de phénomènes géologiques rarissimes et d’une cascade spectaculaire vue de l’intérieur d’une grotte.  

Vous cheminerez ensuite agréablement entre pinèdes et vignes avec, au loin, le Vercors et le Mont Ventoux jusqu’au château et à l’église que vous aviez vu au départ du jeu de boules

La plateforme de grès montre de très originales figures d’érosion en « tétines » ou « tétons ». Il s’agit de protubérances coniques de plusieurs dizaines de centimètres. Au niveau de petites tranches de falaises dans la plateforme de grès, on constate que ces protubérances semblent être les portions superficielles de colonnes verticales plus résistantes à l’érosion que le reste de la roche.

Ces « tétines » étant constituées du même grès grossier que le reste de la plateforme, aucune justification ne semble avoir été scientifiquement apportée à ce différentiel d’érosion. Les géologues du Géopark UNESCO des Monts d’Ardèche suggèrent qu’une hétérogénéité dans la circulation des eaux de drainage au moment de la compaction des dépôts détritiques soit à l’origine de ces figures d’érosion.

Descendre au ruisseau de Baumicou et remonter jusqu’à la vasque au pied de la cascade qui se contourne pour accéder à la grotte.

Cette cascade "intermittente" ne coule pas souvent. En ce début d’été 2021 pluvieux, il y avait un peu d’eau...

La grotte peu profonde fait penser aux baumes des massifs calcaires.

Autrefois fortifié, le magnifique village médiéval de Montréal domine la vallée de l Ligne. Établi sur les contreforts sud du massif du Tanargue, il offre un panorama à couper le souffle.

Outre la beauté des environs, le village possède un riche patrimoine. Le donjon du château ainsi que l’église et son clocher constituent les principaux éléments architecturaux de Montréal.

Lieux et monuments

• Le château de Montréal présente un donjon du xiie siècle, une cour intérieure de style Renaissance avec un balcon suspendu et un grand escalier. Le château fut le fleuron de la couronne de Largentière.
• L'église Saint-Marc, du xvie siècle.

Un monde à part, géologique et féerique.

 Une balade s’impose pour pénétrer ce monde de mystères, le bois de Païolive est une des plus étranges curiosités de l’Ardèche. Véritable labyrinthe naturel surplombant le Chassezac, situé sur les communes des Vans, de Banne et de Berrias-Casteljau, il est, depuis la nuit des temps, « habité » d’étranges et inimitables sculptures de blocs de calcaires déchiquetés et défiés par l’érosion.

Envoûtant et énigmatique, ce chaos minéral et végétal invite à l’exploration.

Au Pays des Vans, cette forêt de roches calcaires et de chênes forme un ensemble labyrinthique classée "Espace Naturel Sensible" par le Conseil Général de L'Ardèche.

PLUS D'INFORMATIONS

Forêt de chênes rouvres, le Bois de Païolive en Ardèche s'étend sur 15 km² au Sud-est des Vans, l'ensemble du site est étendu aux Gras de Lablachère, jusqu'à Joyeuse et Saint-Alban-Auriolles.

Le bois de Païolive est un territoire naturel remarquable et possède une biodiversité exceptionnelle (arbres, flore, faune). Restez discrets lors de vos balades afin de ne pas trop perturber les différents habitants de cette zone naturelle sensible. Il est important de veiller à ne pas bouleverser ce que nous offre la nature.

L'alliance de la roche et du végétal dans ce lieu sauvage et mystérieux, suscite l'imagination chez les petits comme les grands... Façonnées par les eaux de pluie à l'époque jurassique et crétacée, les roches blanches du bois de Païolive, aussi appelé "Bois des fées", forment un chaos calcaire surprenant et mystérieux où vous aurez le plaisir de rencontrer une " tortue ", un " éléphant ", un " ours " ou encore un " lion " au cours de vos aventures ( Natura 2000 ).

Le Bois de Païolive fut sous Richelieu un refuge pour les protestants et les bandits de grand chemin.

Gardez à l'esprit que vous vous trouvez sur un site classé et sur des propriétés privées, discrétion et respect seront votre meilleur pass.

Petites randonnées dans la forêt de Païolive de 1,5 km , 4 km et 5 km, en vente à l'Office de Tourisme : 1€.

Les incontournables à faire à Aubenas

Dominant la vallée de l’Ardèche, Aubenas est une ville au riche patrimoine historique. Elle a en effet conservé de nombreux vestiges de son passé et huit de ses édifices sont inscrits au titre des monuments historiques. Visiter Aubenas, c’est profiter de sa situation exceptionnelle, aux portes du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche. Ville-carrefour, elle s’avère un excellent point de départ pour explorer les environs. Son château, son centre historique, son marché hebdomadaire et ses terrasses ensoleillées méritent qu’on séjourne dans la cité des Montlaur. Flâner et profiter de la douceur de vivre du territoire ardéchois, voilà ce qui vous attend à Aubenas et ses environs !

1. Centre historique

La ville d’Aubenas possède encore bien des trésors architecturaux, à l’instar des huit monuments classés de la commune. Pour visiter Aubenas au hasard des rues, rendez-vous d’abord à l’office de tourisme située place de l’Airette. Les dépliants fournis vous permettront de réaliser un parcours à la rencontre des vieilles demeures albenassiennes.

C’est aussi un bon point de départ pour prendre de la hauteur, grâce au belvédère et sa table d’orientation situés en face de l’office de tourisme. Le circuit du centre historique vous conduira à une jolie tourelle d’escalier dans la cour de la maison de Castrevieille. Vous verrez aussi de belles façades d’hôtels rue Jourdan, et de vieilles arches dans la rue Delichères. Si vous ne savez que faire à Aubenas avec des enfants, un conseil : prenez la carte aux trésors proposée par la ville et faites-leur découvrir sa partie historique de manière ludique.

2. Château d’Aubenas

Le Château d’Aubenas témoigne de la vocation de poste de guet de la cité. En effet, la construction du donjon date du XIIe siècle. Appartenant à la ville d’Aubenas depuis 1810, le château est classé monument historique depuis 1943. Il est considéré comme le plus bel exemple de l’architecture civile de l’Ardèche. Ses tuiles vernissées et colorées, ses fenêtres à meneaux, ses portes jumelles à fronton cintré, ses tourelles, ou encore sa cour de style Renaissance sont le fruit des multiples aménagements au fil des siècles. Des peintures, gravures et sculptures de renom renforcent l’intérêt du lieu.

Vous entendrez certainement parler du Château des Montlaur : c’est l’autre nom du site historique, du nom des seigneurs d’Aubenas.

 

3. Maison Delichères

Cette maison du XVe siècle constitue l’une des demeures albenassiennes les plus riches de la ville. La bâtisse a été inscrite aux monuments historiques en 1927.

Levez donc la tête pour admirer son architecture gothique et ses gargouilles. Représentant des hommes et des animaux aux formes étranges, elles ont été taillées dans le grès, aujourd’hui noirci par les années. L’édifice s’élève sur quatre niveaux, et il est coiffé d’une tourelle octogonale. Les façades, quant à elles, comportent plusieurs fenêtres à meneaux.

4. Marché d’Aubenas

Des maraîchers hèlant les passants, des familles qui se baladent, des musiciens aux terrasses de café, la douceur de vivre du Sud se trouve au marché d’Aubenas ! Chaque samedi matin, des odeurs alléchantes s’échappent du marché jusqu’aux rues piétonnes de la ville. Fruits, légumes, épices, fleurs et poissons… On retrouve les bons produits de la Provence. C’est d’ailleurs l’un des plus beaux marchés hebdomadaires de la région.

Le mercredi soir en saison, place à l’artisanat local lors du marché nocturne. L’occasion d’admirer le travail des artisans locaux. Cuir, soie, perles, bougies, tissus… Vous trouverez certainement de quoi ramener un souvenir local fin et délicat.

5. Dôme Saint-Benoît

Le Dôme St-Benoît figure en bonne place des sites historiques à visiter à Aubenas. Ancienne chapelle d’un couvent de bénédictines, il a été construit au XVIIe siècle, puis classé monument historique en 1944. De forme hexagonale, on le remarque par son imposante coupole et ses tuiles vernissées. L’ensemble abrite le mausolée du maréchal et de la maréchale d’Ornano, connus pour avoir été propriétaires du Château d’Aubenas. Durant la Révolution le monument a servi de halle aux grains.

Aujourd’hui, on peut admirer livres et objets liturgiques, notamment un magnifique retable du XVIIIe siècle. En saison estivale, les jardins du Dôme accueillent des concerts. Si vous le pouvez, profitez-donc de ce cadre atypique pour un moment d’exception !

6. Église Saint-Laurent

Tout comme le château de Montlaur, l’église Saint-Laurent d’Aubenas a subi de nombreux travaux au fil des siècles. Bâtie au XIIIe siècle, elle a d’abord servi de chapelle aux dominicains, avant de devenir l’église paroissiale. L’église doit son nom aux deux pères jésuites tués lors des guerres de religion.

En pénétrant dans l’édifice, observez la nef centrale et l’ensemble monumental de trois retables de bois sculpté. À l’extérieur, vous remarquerez le style néo-roman de la façade rénovée fin du XIXe siècle. Un vrai contraste avec le reste des lieux ! Avec un peu de chance, vous aurez la chance d’écouter un récital programmé à Saint-Laurent. Renseignez-vous auprès de l’office de tourisme !

7. Oppidum de Jastres

Vous cherchez un joli point de vue aux abords d’Aubenas ? Filez à l’Oppidum de Jastres. Ce plateau vous offre un panorama couvrant la Basse-Ardèche, le bassin albenassien et la chaîne du Coiron. Cet oppidum gaulois a d’abord servi d’habitat préhistorique. Les restes de l’oppidum de Jastres Nord sont impressionnants. Trois remparts, bâtis à des époques différentes, barrent l’éperon. La premier d’entre eux date quand même de l’ère protohistorique (IIe siècle avant J.-C) !

Si vous n’êtes pas sensible aux vestiges historiques, une agréable randonnée facile de deux heures au bord du plateau vous permettra d’apprécier le magnifique panorama.

8. Hôtel Goudard-Ruelle

Inscrit au titre des monuments historiques en 1963, cet hôtel particulier du cœur d’Aubenas fait partie des bâtiments à vocation culturelle de la ville d’Aubenas. François Goudard était propriétaire, au XVIIIe siècle des lieux. Il a fait de cet élégant bâtiment bourgeois un lieu d’accueil des métiers pour le tissage des étoffes de coton et le magasin pour la vente des mouchoirs en soie.

Plus récemment, depuis 1965 jusqu’en 2007, l’hôtel Goudard-Ruelle a abrité la bibliothèque municipale. Aujourd’hui, les Amis du Patrimoine d’Aubenas souhaitent en faire un lieu culturel majeur de la ville.

9. Chapelle des Cordeliers

Elle compte parmi les huit monuments inscrits aux monuments historiques qu’il faut voir lorsqu’on vient visiter Aubenas. La chapelle privée des Cordeliers appartient à la Ville et a été construite en 1642, tout comme le couvent. Ce dernier a été utilisé comme hôpital civil jusque dans les années 1990.

Canton d’Aubenas, Ailhon fait partie des plus beaux villages en Ardèche. La commune est composée en 12 hameaux, dont chacun offre des excursions atypiques dans ce lieu unique. Le village vous fera voyager et découvrir toute l’histoire ardéchoise qui se dévoile à Ailhon !

Le plus beau joyau d’Ailhon est son église dont les parties les plus anciennes de l’église remontent au XIIe siècle. Mais prenez aussi le temps de vous promener dans les recoins du village ainsi que dans les hameaux nichés dans la forêt de pins maritimes.

Lieux et monuments

• Daüs (élévation, tertre en celtique) : site préhistorique.
• Château de Rochemure.
• Église Saint-André. L'église date du xie siècle pour les parties les plus anciennes. Agrandie et remaniée jusqu'au début du xvie siècle, elle abrite de nombreuses sculptures. On y trouve au fond le tronc monumental d'un ormeau planté en 1593 — comme dans de nombreuses paroisses — sur ordre de Sully pour célébrer l'adhésion de Henry IV à la religion catholique.