Sur les hauteurs de Biarritz se niche un joli petit village nommé Arcangues. Un lieu absolument charmant, avec sa pittoresque place centrale blottie entre la mairie aux volets bleus, l'adorable école, l'auberge typique, le fronton de pelote basque et l'église du XVIe siècle aux galeries de bois.
Ne pas manquer d'aller admirer, derrière l'église Saint-Jean-Baptiste, le beau cimetière paysager en terrasses parsemé de stèles discoïdales anciennes, et son magnifique panorama sur la chaîne des Pyrénées !
C'est ici, dans ce havre de paix, que repose la tombe du célèbre chanteur d'opérette Luis Mariano.
Le nom du petit village d'Arcangues, situé à quelques kilomètres de Biarritz, est connu du monde entier. Chaque année, des visiteurs s'y arrêtent et s'y attardent. C'est pourtant au cours de notre siècle que cette petite bourgade est devenue ce qu'elle est de nos jours. C'est en effet, sous l'impulsion de la famille d'Arcangues, et du poète et romancier de talent que fût le Marquis Pierre d'Arcangues que ce plaisant et pittoresque village s'est transformé en un des hauts lieux touristiques de la Côte Basque.
Conçu et mis en scène par le Marquis, tout au long de sa vie, cet élégant et inhabituel ensemble est entièrement reconstitué avec des matériaux anciens.
Dans le "théâtre de la nature", derrière l'école, c'est le peintre Ramiro Arrue qui a déposé sa touche et réalisé les fresque qui l'ornent.
C'est autour de l'église datant du début du XIIIe et possédant une des plus somptueuses galeries sculptées du Pays Basque que s'agencent les éléments de ce que l'on pourrait appeler "un village basque idéal".
fait face à la terrasse d'une très typique auberge, au milieu d'imposantes tables en schistes.
Chaque muret, chaque recoin furent composés par les plus grands soins du marquis Pierre d'Arcangues.
Dénichées à travers tout le pays, ces pierres et sculptures plusieurs fois centenaires se sont tout naturellement intégrées et semblent être là depuis leur origine.
Des ferronneries, de petites fontaines, des bancs égaillent cet endroit, de surcroît très joliment fleuri, dès le printemps. Son "théâtre de la nature" reste une salle des fêtes unique en son genre.
est lui aussi absolument à visiter.
Sachez que vous pouvez vous y recueillir sur la tombe de Luis Mariano (1914 / 1970).
L'amateur retiendra aussi la très belle et complète collection de stèles discoïdales.
Ces pierres tombales reprennent de nombreux symboles traditionnels (croix, motifs solaires, végétal…) au Pays Basque et constituent, à elles seules un précieux témoignage de son histoire.
Au pied de ce cimetière, s'étend un magnifique panorama duquel vous pourrez détailler les différentes parties des Pyrénées basques, ainsi que l'océan Atlantique proche de quelques kilomètres.
La famille des seigneurs d’Arcangues, connue dès le XIIe, domina la vie administrative locale sans discontinuité du XVIe au XVIIIe. Le 30 avril 1790, les deux frères d’Arcangues demandent l’abolition des privilèges au nom de la noblesse labourdine.
A l’origine, la demeure fut construite par le seigneur d’Arcangues et de Curutcheta, en 1150 et depuis cette époque cette même famille qui, de père en fils – Pierre, Guy, Michel d' Arcangues –, y réside et à qui l'on doit la rénovation du centre historique du bourg, la création d'écoles, théâtre, etc., et aussi l'organisation de fêtes somptueuses.
Le château que l’on visite aujourd’hui est le quatrième, il a été reconstruit en 1900, sur l’emplacement du précédent avec ce curieux toit qui déborde sur des poutres en consoles.
Il abrite une architecture intérieure des plus spectaculaires ainsi qu’une collection de grandes tapisseries des Gobelins et d’Aubusson, des meubles Louis XV et Louis XVI, la chambre du duc de Wellington, des portraits de famille et des tableaux anciens, d’immenses bibliothèques périphériques ainsi qu’une très intéressante collection d’autographes de célébrités diverses.
Depuis 2009, le château ouvre ses portes avec un espace muséographique intéressant auquel s’ajoute une boutique pour découvrir des livres écrits par Pierre, Guy et Michel d’Arcangues.
Le château organise des déjeuners et dîners ainsi que des réceptions privées.
Lieu idéal pour les tournages de films, d'enregistrements de musique, concerts et récitals. Et même des défilés de mode.
Langues
D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Hendaye est le labourdin.
De Socoa à l’entrée d’Hendaye, la route de la Cornique offre le plus beau panorama de la côte atlantique, sauvage et authentique et de plus à pied, ce sont des kilomètres de randonnée côtière de Bidart à Hendaye, jalonnée de panneaux de direction et de stations d’interprétation qui s’offrent à vous.
A parcourir dans les deux sens sur 6 km.
L'accès n'est réservé désormais qu'aux piétons et aux cyclistes sur une partie du circuit suite à des éboulements dus à l'érosion.
On peut admirer suivant la saison, la fameuse vague Belharra ; unique vague géante d'Europe !
Route de la Corniche
A Hendaye, le Château Abbadia, construit par Viollet-le-Duc, permet de lever le voile sur le génie du célèbre Antoine d'Abbadie.
Propriété du Conservatoire du Littoral, ce site naturel de 66 hectares permet, au sein des paysages variés, de remonter le temps jusqu'à 80 millions d'années, époque durant laquelle la mer occupait encore l'emplacement actuel de la chaîne des Pyrénées.
Le site se caractérise par d'abruptes falaises, des criques et 2 célèbres rochers « les Jumeaux » témoins du recul de la côte.
Classé par les Monuments historiques en 1984, le château est propriété de l’Académie des sciences par donation depuis 1901.
De fait, Antoine d’Abbadie, lui-même membre de l’Académie, légua son château en contrepartie d’une clause particulière ; l’Académie des sciences devant s’engager à poursuivre les travaux astronomiques qu’il avait commencés. Jusqu’en 1975, les observatoires continuent d’arpenter le ciel nocturne de la corniche, puis les instruments sont abandonnés dans une cave jusqu’en 2000, date à laquelle l’Académie demande de faire un inventaire du patrimoine astronomique.
80 objets en sont ressortis. Cette instrumentation vieille et exceptionnelle fait aujourd'hui d'Abbadia le 1er et unique observatoire décimal en France.
Sa visite est éloquente, du vestibule avec son escalier monumental, son étonnant vitrail, à la chambre d'honneur au lourd baldaquin, en passant par les pièces de réception, ou la chapelle à l'exceptionnelle charpente.
Partout une citation interpelle : la devise d'Antoine d'Abbadie « Plus être que paraître », « Ne jette point de pierre dans le puits dont tu bois l'eau », etc.
Le Château Abbadia lève le voile sur le génie d'Antoine d'Abbadie avec le Pavillon Accueil.
La restauration du parc : en 2020, les travaux de réaménagement du parc ont été achevés, l'interprétation de Eugène Bülher (architecte paysager qui a conçu le parc), à partir des éléments historiques.
Réaménagement fait dans une logique de préservation et de valorisation pour favoriser la contemplation et la compréhension des différentes scènes paysagères.
Il retrouve toute sa splendeur d'antan. La composition paysagère et les plantations exotiques évoquent les nombreux voyages d'Antoine d'Abbadie.
Un parc paysager à l'anglaise qui intègre les éléments naturels (montagne, océan, arbres...). Une invitation à découvrir les points d'interprétation, l'histoire du site, les expériences scientifiques du propriétaire des lieux, les essences plantées et la maison Arragorry où Virginie jouait du piano...
Véritable réserve biologique, les vélos, chiens, pique-niques et prélèvements sont interdits.
septembre - octobre
Sur réservation uniquement
Du lundi au vendredi : de 10h00 a 12h00 et de 14h00 à 18h00 - Samedi, dimanche et jours fériés : de 14h00 à 18h00
Visites guidées toutes les 30 minutes (dernière visite 15h45) puis, sans guide de 16h15 à 17h50.
Adulte : 9,50 €
fut construit en 1618 sur l'ordre de Louis XIII afin de calmer les ardeurs des gens de Fontarrabie, qui régnaient en maîtres sur les deux rives de la Bidassoa, dont ils prétendaient jouir, et interdisaient à tout autre de naviguer, pêcher et faire du commerce.
Après divers incidents, Louis XIV décida la construction d'un fort plus important, tâche qu'il confia à Vauban. Ce dernier vint à Hendaye en 1685, au cours d'une tournée d'inspection des défenses côtières.
Après avoir envisagé la construction d'un nouveau fort plus près de l'embouchure de la Bidassoa, il décida de renforcer l'ancien fort.
Le 23 avril 1793, le fort, l'église et une grande partie du bourg furent entièrement détruits par les Espagnols.
Il ne reste aujourd'hui que quelques ruines du fort, sur le bord de la Bidassoa, à côté du monument aux morts.
fut construit en 1988 dans le cadre du projet de développement de la station balnéaire. Son exploitation est aujourd'hui assuré par le groupe Sokoburu qui inaugura son casino en 1994.
Le complexe Sokoburu a été édifié dans le style néobasque.
Route de la Corniche
MAISON DE LA CORNICHE BASQUE
Située sur le sentier du littoral et à l'une des entrées du Domaine d'Abbadia, site naturel protégé par le Conservatoire du littoral, cette ancienne ferme est un centre d’interprétation des richesses naturelles et environnementales.
Elle propose à tous un espace permanent d’interprétation du Domaine et de la Corniche basque (géologie, faune, flore), et un petit espace boutique nature.
C'est enfin le lieu ou le point de départ des très nombreuses animations liant nature et culture.
Place de la République
Sa première édification remonte à 1598, incendies et bombardements, en raison de sa position géographique entre l’Espagne et la France, la transformèrent au fil des siècles (jusqu’en 1968).
Voir les armes royales de France sur les deux portes romanes (époque, traité des Pyrénées) et au-dedans des objets d’art anciens (crucifix du XIIIe, tableaux de l’école espagnole…).
(que les Hendayais appellent Bixintxo, dédiée à saint Vincent de Xaintes), à Hendaye-Ville, est la principale église (xviie siècle), plusieurs fois détruite (guerre, incendie, foudre), reconstruite à partir du début du xixe siècle, elle possède trois étages, un très bel orgue et un crucifix datant du xiiie siècle.
Avec l’arrivée d’un nouvel orgue en 2009. Et depuis, de nombreux concerts sont organisés tout au long de l'année dans un cadre exceptionnel tout autant que l'acoustique du lieu. Vif succès.
qui fait beaucoup parler d'elle est installée à côté de l'église, aux pieds des Pyrénées sur la frontière entre la France et l'Espagne. Il a fallu l'arrivée d'un livre au XIXe siècle,
Le Mystère des cathédrales, d'un certain Fulcanelli, pour la mettre sous les feux de la rampe.
Cet alchimiste français a découvert un « S » à la fin de la 1re ligne, à la forme irrégulière, qui aurait une symbolique, celle d'un dragon crachant du feu, dont on retrouve une autre référence sur le socle. N'hésitez pas à aller découvrir cela sur Internet.
Les chrétiens pratiquants du quartier des Joncaux fréquentent aussi l'église Saint-Jacques-le-Majeur qui se trouve à Béhobie, un quartier d'Urrugne, la commune voisine.
La paroisse du lieu est dédiée à Notre-Dame de la Bidassoa.
Elle dépend du diocèse de Bayonne. Elle regroupe les églises d'Hendaye, celle de Béhobie, et celle de Biriatou (église Saint-Martin)
dont la zone se développe sur la partie nord de la baie de Txingudy, Hendaye tire de ses activités son épingle du jeu.
Elle gère le contrôle des débarquements et la mise en vente du poisson au travers d’une association de gestion de la criée des ports de Saint-Jean-de-Luz, Ciboure et Hendaye.
Côté plaisance, le port harmonieusement inséré au quartier de Sokoburu qui est un refuge en cas de tempête a été inauguré en 1993
Sur cette île, petit morceau de terre de 3 000 m² qui trône au milieu de la Bidassoa, il n’y a jamais eu de faisans mais des canards.
Appelée aussi l’île de la Conférence, puisqu’en 1659 a été signé le traité des Pyrénées qui mit fin à la longue période de guerre entre la France et l’Espagne.
Juridiquement, cette île est sous autorité française pendant un semestre et les six mois suivants, elle devient espagnole et ainsi de suite.
Pour la petite histoire, il est amusant de savoir que sur cette île, en 1904, Paul Déroulède et Jean Jaurès se sont battus en duel.
Inaugurée en 2005, cette esplanade réalisée à quelques mètres de l’ancienne criée et située au bord de la baie de Txingudi offre un panorama exceptionnel vers Fontarrabie en Espagne, les montagnes environnantes et le port de plaisance.
Occupée aujourd’hui par le centre de conception Tribord, elle a été imaginée par l’architecte Xavier Leibar.
Elle est élégante et sobre, dispose d'un grand espace pour s'initier aux rollers, au skate ou encore au vélo pour les enfants près d'espaces verts agréablement volumineux.
Equipée de bancs et autres chaises longues.
3, rue des Néfliers
La chapelle actuelle date de 1920 et les travaux d’agrandissement ont été réalisés jusqu’en 1936. L’ancienne chapelle était de la fin du XVIIIe siècle.
L'érosion naturelle détache la corniche laissant derrière elle deux énormes rochers identiques,
les Jumeaux hendayais, appelés en basque Dunbarriak (l'un Dunba luzia ou longue et l'autre Dunba zabala ou ample). L'érosion continue son travail et on constate que la corniche s'effrite, pour laisser place dans quelques années à un trio, les trois jumeaux (appelés aussi parfois les Trumeaux).
La commune a érigé en 1957 une stèle , à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l'armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.
et son jardin ainsi que la villa Bakhar Etchea de Pierre Loti ont été inscrits en totalité au titre des Monuments historiques en 2010.
(Edmond Durandeau), rue des Citronniers, est inscrite aux monuments historiques.
Ce petit village, tout proche d'Hendaye, incite aux balades avec des sentiers et chemins accessibles à tous. Sans compter la belle forêt, peuplée de chênes d’Amérique, fort bien pourvue en coins de pêche et en aires de pique-nique.
Enfin, du sommet de Choldokogaina (500 mètres), vous aurez une vue superbe de la côte landaise (oui, oui, ce n’est pas une erreur), de la Rhune et même de San Sebastian.
Une relation homme-nature bien retranscrite par Lamant-Duhart dans son livre Biriatou. Comptez entre 2 et 3 heures de marche que vous ne regretterez nullement !
Ce petit village, tout proche d'Hendaye, incite aux balades avec des sentiers et chemins accessibles à tous. Sans compter la belle forêt, peuplée de chênes d’Amérique, fort bien pourvue en coins de pêche et en aires de pique-nique.
Enfin, du sommet de Choldokogaina (500 mètres), vous aurez une vue superbe de la côte landaise (oui, oui, ce n’est pas une erreur), de la Rhune et même de San Sebastian.
Une relation homme-nature bien retranscrite par Lamant-Duhart dans son livre Biriatou. Comptez entre 2 et 3 heures de marche que vous ne regretterez nullement !
De l’église de Biriatou, en direction de l’est vers le rocher des Perdrix puis le col d’Osin, pour redescendre vers le chemin de Lizarlan jusqu’au ruisseau de la Lancette…
Le Fort de Socoa à Ciboure est un édifice important dans l'histoire de la cité.
L'histoire du Fort commence sous Henri IV. Soucieux de protéger Saint-Jean-de-Luz de l'ennemi Espagnol, il envisage de construire une forteresse.
Des divergences entre les différentes communes feront échouer le projet.
Le Fort de Socoa ne verra le jour que sous le règne de Louis XIII.
En 1636, les espagnols prennent le Fort et nomme la citadelle -Fort de Castille-.
Quelques années plus tard, la souveraineté française est rétabli, l'ouvrage est alors achevé et prend le nom de Fort de Socoa.
En 1686, Vauban en tournée d'inspection dans les Pyrénées entreprend de renforcer le Fort et projette de construire une jetée pour améliorer l'accès au Fort.
Les travaux du Fort furent dirigés par Fleury et s'achevèrent en 1698. Le site abritait une caserne et une chapelle