Construit entre 1812 et 1821 sur l’ordre de l’Empereur Napoléon. Il ne participera jamais à des combats, excepté en 1944 lors de la libération de notre territoire.
Le fort Napoléon est consacré aujourd'hui à la valorisation de son patrimoine.
Il abrite galeries d’Art Contemporain ; accueille les Fêtes Calendales en décembre et certains événements ponctuels.
Exposition permanente "De Bonaparte au fort Napoléon" : l'histoire du bâtiment se dévoile entièrement, de la prise de Toulon en 1793 par le jeune Bonaparte... jusqu'à nos jours.
Accès en bus Réseau Mistral :
De Seyne Centre ou de Fabrégas ou du Mai par la ligne 81 arrêt le + proche "Bonaparte".
Période(s) d'ouverture
Toute l'année. Tous les jours de 14h à 17h.
Fermé lundi, samedi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles les 1er janvier, Lundi de Pâques, Jeudi de l'Ascension, Lundi de Pentecôte, 1er mai, 8 mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre.
Fermé les jours fériés.
Edifié entre 1672 et 1680, puis perfectionné par Vauban pour compléter la protection de la rade.
Le fort est en batterie basse : les fenêtres sont au niveau de la mer, afin de tirer des boulets qui, par ricochets sur l’eau, perforaient les coques des navires.
Le fort appartient toujours à la Marine Nationale
Ouvert lors des Journées du Patrimoine en septembre et lors de manifestations ponctuelles.
Entrée et parking libre
Edifié entre 1672 et 1680, puis perfectionné par Vauban pour compléter la protection de la rade. Le fort est en batterie basse : les fenêtres sont au niveau de la mer, afin de tirer des boulets qui, par ricochets sur l’eau, perforaient les coques des navires.
Le fort appartient toujours à la Marine Nationale.
Accès en bus Reseau Mistral :
De Seyne Centre ou des Sablettes par la ligne 83 arrêt le + proche "Père Louis"
Horaires d'ouverture
Ouverture lors des Journées du Patrimoine en septembre et lors de manifestations ponctuelles.
Fort Balaguier
Le fort Balaguier est un ouvrage militaire situé sur la commune de La Seyne-sur-Mer (Var, France). Il fut édifié en 1636 dans le but de protéger des intrusions la rade de Toulon. Sa construction est décidée et entreprise à l'issue d'une inspection des côtes de Provence par Henri de Séguiran, premier président du parlement de Provence et lieutenant du Grand maître de la navigation qu'était Richelieu. Il s'agit pour lors de contrer les intentions belliqueuses de la Maison d'Espagne en Méditerranée. Dans le même mouvement, Richelieu fait édifier un ensemble de tours défensives sur les côtes de Provence depuis Antibes (tour du Grillon) à l'île des Embiez (tour Ste Cécile), en passant par les îles d'Hyères.
Le fort a été édifié en 1636
Sa construction est décidée par Henri de Séguiran
Son diamètre extérieur est de 19,50 mètres
Sa muraille est épaisse d'environ 4 mètres.
17 mars 1975, le fort est inscrit au titre des monuments historiques
Descriptif
Balaguier est une tour à canons dont l'organisation est typique des ouvrages édifiés sur l'ordre de Richelieu. De plan circulaire, la tour a un diamètre extérieur de 19,50 mètres à la base et sa muraille est épaisse d'environ 4 mètres.
Elle renferme un volume voûté divisé en deux niveaux :
Le niveau souterrain qui contient la citerne ainsi que les lieux de stockage pour les vivres, et le niveau supérieur servant de logement pour la garnison. On accédait à ce niveau par une porte située à 6 mètres de hauteur. Un escalier de maçonnerie interrompu à 3 mètres du sol était relié à une échelle en bois qui pouvait être retirée en cas d'attaque. La salle voûtée était aérée et éclairée par un oculus situé au centre de la voûte.
Au-dessus, se trouve une terrasse d'artillerie à huit embrasures de canons. Un escalier à vis sans noyau central permet l'accès à ce niveau. La tour proprement dite est renforcée par une aile droite de 7 embrasures de canons et une aile gauche brisée en deux branches comportant 13 embrasures. Les plates-formes de ces batteries dominent de 1,50 mètre le niveau de la mer qui vient en battre les soubassements de maçonnerie. Du côté de la terre, un mur d'enceinte clôture l'ensemble.
Le jardin botanique
du musée Balaguier a été créé en 2008 autour du voyage des plantes et du jardin botanique de la marine de Toulon.
Il est composé de 10 espaces thématiques : plantes aromatiques, australiennes, cactées, exotiques, aquatiques, asiatiques, médicinales, alimentaires, agrumes et industrielles.
HISTORIQUE
La tour de Balaguier est construite entre 1634 et 1636 sur ordre du Cardinal de Richelieu dans un contexte politique où l’Espagne menace d’attaquer la France.
Toulon est alors, depuis 1481 et l’annexion de la Provence à la couronne, un port français peu important.
Henri de Séguiran, chargé en 1633 d’inspecter les côtes de Provence afin d’y établir les installations de la marine royale permanente française, préconise un renforcement de la défense de la rade de Toulon dont il souligne le rôle stratégique. Le port n’est alors protégé des agressions maritimes que par la grosse Tour édifiée en 1524 à la pointe de Pipady (Toulon).
En face, se trouve la pointe de Balaguier dont l’avancée dans la mer marque un rétrécissement de la rade.
En proposant de fortifier Balaguier, Séguiran projette de mieux protéger la petite rade par les feux croisés des deux édifices.
En 1651, sous le règne de Louis XIV, une inspections des côtes provençales par Blondel souligne l’insuffisance du dispositif de défense.
A la fin du 17ème siècle, alors que Toulon est devenu un port militaire important, Vauban propose en 1679, 1693 et en 1700, des travaux pour adapter la tour aux progrès de l’artillerie, mais ses projets ne sont pas réalisés.
En 1703, à la veille du siège de Toulon (1707) par les troupes du duc de Savoie, Balaguier comprend une vingtaine de canons et héberge une garnison d’environ 170 hommes.
Cependant, dès la moitié du 18ème siècle, le fort commence à présenter des signes de décrépitude. Il n’est plus occupé qu’épisodiquement par des détachements de soldats et de canonniers.
Après 1840, le regain de tension entre la France et l’Angleterre causé par l’affaire d’Orient entraîne une remise à niveau des défenses côtières. Balaguier est alors toujours considéré comme un lieu stratégique majeur pour la rade et ses batteries sont réaménagées.
Cependant, les inventions techniques de la deuxième moitié du 19ème siècle (bateaux cuirassés propulsés par vapeur et dotés d’une nouvelle artillerie) rendent totalement inadapté le site qui ne peut accueillir les nouvelles pièces d’artillerie de gros calibre. Des batteries modernes sont alors construites en arrière sur les collines. Balaguier est déclassé en 1877.
Il sera occupé par des particuliers entre les deux guerres mondiales.
De nos jours, le fort de Balaguier appartient toujours à la marine nationale et abrite depuis quelques années un musée municipal naval relevant de la ville de La Seyne-sur-Mer.
INFORMATIONS PRATIQUES
Horaires d'ouverture
Du 1er septembre au 30 juin
de 10h à 12h et de 14h à 18h
Du 1er juillet au 31 août,
de 10h à 12h et de 15h à 19h
Fermé les lundis, mardis matin et jours fériés
Depuis le printemps 2021, Seynois et touristes voient s’affairer au pied du fort de Balaguier une dizaine de personnes en bleu de travail autour du Laborieux, le dernier remorqueur des Chantiers navals en service jusqu’à leur fermeture à la fin des années 80.
Plus qu’un navire, c’est le symbole du passé industriel de la Ville qui en est propriétaire depuis 1992. A la fois patrimoine commun et mémoire intime pour celles et ceux qui ont travaillé dans l’industrie navale ou leurs proches, il ne peut laisser indifférent. Réalisé en 1946 par les apprentis du charpentage des Forges et Chantiers de la Méditerranée, il remplaçait un antique remorqueur à vapeur, l’Utile. Il fut entièrement réalisé en métal soudé à l’arc, une innovation à l’époque. Long d’une vingtaine de mètres pour 3,5 de large, il était animé par un six cylindres Deutz, identique à ceux qui équipaient les chars d’assaut. Durant une quarantaine d’années, il sillonna la rade poussant les charges plus qu’il ne les tirait. Et c’est par la mer qu’il rejoignit la terre en 1989, posé sur un ber, la rouille rongeant sa solitude. Après de multiples tentatives de restauration, celle menée par Marc Lefebvre, président de l’association des Amis du Laborieux forte de près de 500 membres, est la bonne. Entouré d’une équipe aux compétences complémentaires (chaudronniers, électriciens, bureau d’étude…), cet ancien chef d’entreprise (Metalunox) passé également par les Chantiers a mis son énergie et quelques fonds propres pour réveiller le Laborieux. « Il ne s’agit pas de le remettre à flots mais plutôt dans un état esthétique le plus proche de l’origine. L’an dernier nous avons compté 2450 heures de travail. Ce bateau appartient aux Seynois alors nous faisons travailler les entreprises locales et menons des partenariats comme celui avec le lycée Langevin pour la réalisation à l’identique du roof machine, cheminée et prises d’air. Nous sommes également soutenus par la Ville et sommes en contact régulier avec Christelle Lachaud, adjointe au Patrimoine ». Le moteur a été retiré, nettoyé, repeint et remis en place. En septembre prochain, la coque sera achevée, et le roof arrière en octobre. En décembre, Langevin livrera sa copie et on espère un Laborieux pimpant sur ses cales pour l’été prochain. En attendant, il est fortement recommandé de discuter sur le site avec ces passionnés qui transforment le fer de l’oubli en or de la mémoire.
Le Pont des Chantiers a été réalisé en 1917 par la société Daydé, afin de permettre à la voie ferrée d’accéder depuis la gare P.L.M de la Seyne au site des anciens chantiers navals.
Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1987.
Le Pont des Chantiers est aujourd’hui un belvédère panoramique (40 m) d’où l’on peut admirer une des plus belles rades d’Europe.
Montée et descente par les escaliers. Ascenseur réservé aux personnes à mobilité réduite.
Le pont levant a été réalisé en 1917 par les sociétés Daydé, afin de permettre à la voie ferrée d’accéder au site des anciens chantiers navals situés de l’autre côté du port.
Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques (patrimoine industriel) depuis 1987, le pont levant est maintenant un belvédère panoramique d’où l’on peut admirer une des plus belles rades d’Europe.
Caractéristique du style Louis XIII revisité à la Belle Epoque. Lors des chantiers navals, les ouvriers passaient sous cet arc de pierres blanches et de briques roses afin de rejoindre leurs ateliers.
Caractéristique du style Louis XIII revisité par la Belle Epoque. Lors des chantiers navals, les ouvriers passaient sous cet arc de pierres blanches et de briques roses afin de rejoindre leurs ateliers.
Les activités de construction navale sont attestées dès le 17e siècle sur le littoral de La Seyne. Un chantier de construction navale est créé en 1711 par Pierre Tortel à l'est du port de la Seyne (référence IA83001972). On y construit des bateaux à voiles et à rames pour la Marine royale mais aussi pour les pêcheurs de la Seyne. Les chantiers de ce type se multiplient à proximité du port au 18e siècle. En 1818, Edward Church s'associe au constructeur Seynois Lombard, qui dispose d'un chantier au lieu dit les Espageols, pour créer un chantier au quartier de la Lune. En 1836, sont crées les chantiers Lombard fils et Mathieu. Deux ingénieurs anglais, les frères Evans, développent les chantiers Mathieu, le rivage est comblé du côté est sur 2500 m². Après 1839 Lombard oriente les chantiers vers les constructions métalliques au détriment du bois. La vapeur et la construction métallique correspondent à de nouveaux métiers et suscitent le développement d'entreprises spécialisées dans les moteurs, les turbines, la voilure, les cordages, les câbles, les chaudières. Entre 1842 et 1845, deux cales sont construites, l'une de 70 m et l'autre de 150 m de long. Les chantiers de la Lune sont agrandis et leur surface est portée à 4 ha en 1849. La société des Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM), créée en 1853 par Armand Behic, acquiert une renommée internationale en matière d'architecture navale. La surface des chantiers passe de 4 à 13 hectares. Les quais sont développés, le port et la darse d'armement approfondis à partir de 1860. Un atelier de blindage est développé ainsi qu'un atelier de 227 mètres de long en bordure de la place de la Lune. En 1863, les chantiers sont dotés d'un ponton mâture de 50 tonnes. Les cales en bois d'origine sont remplacées dix ans plus tard par des cales en maçonnerie, dont l'une longue de 200 mètres, dite grande forme, nécessaire pour les grands paquebots.
Entre 1880 et 1890 sont créés à l'est un parc à tôles ainsi que l'atelier des forges et cornières, les ateliers de scierie, de menuiserie, de salle à tracer, de poinçonnage, le pavillon des machines. Les engins de levage sont complétés par un ponton mâture de 80 tonnes. Les trois principales cales de construction sont prolongées par des avant-cales.
En 1906, le gouvernement met à l'étude un programme de constructions d'unités lourdes pour la Marine de guerre : des cuirassés actionnés par des turbines à vapeur du type Parsons. De nouveaux ateliers de tôlerie, de turbine et une station électrique sont construits et un nouveau ponton mâture de 170 tonnes est mis en service.
Au début du 20e siècle, une voie ferrée est détachée depuis la gare de la Seyne, pouvant desservir la Seyne et ses chantiers en passant par Brégaillon. Pour acheminer les fournitures en tous genres depuis la gare de La Seyne vers les chantiers navals, la construction du pont métallique ferroviaire levant, dit pont des chantiers (référence PA00081737), est décidée en 1913 et commandée à la société Daydé, puis mise en service en 1917.
Au début du 20e siècle la surface totale des ateliers de la Seyne s'élève à 22 ha. En 1910 la cale la plus importante est élargie de 16 m pour accueillir des unités toujours plus grandes. Pendant la guerre de 1914-1918, les FCM demeurent l'un des plus grands chantiers de France. Un prototype de cuirassé terrestre est mis au point durant cette période. Entre 1925 et 1928 les effectifs d'employés aux chantiers baissent en raison de la modernisation des équipements. Durant la seconde guerre mondiale, les chantiers construisent des chars légers. Le 29 avril 1944, les bombardements touchent la ville et les chantiers. Le 17 août 1944, près de 200 mines réparties dans les chantiers et le port explosent, 90% des chantiers sont détruits. La société des FCM décide de reconstruire une entreprise modernisée et plus performante. Deux ans après la destruction, la presque totalité des toitures est réparée et la superficie des chantiers a encore augmenté. Sur une longueur de 800 m, les quais sont pourvus de voies ferrées pour les grues Titan. Les trois grandes cales situées à l'est de la darse d'armement sont pourvues d'avant-cales et des navires de 220 m de long peuvent alors être construits à la Seyne. Dans cette période, beaucoup de cargos sont construits. En 1959, une menace de reconversion pèse sur les chantiers de la Seyne. En 1965, la crise financière apparaît à travers les comptes de la trésorerie. Le 4 juin 1966, l'Assemblée Nationale délibère pour apporter son concours financier permettant la poursuite de l'exploitation des chantiers de la Seyne. Le 1er juillet 1966 naissent les CNIM (constructions navales et industrielles de la Méditerranée). En 1970, les CNIM s'orientent vers la construction de navires méthaniers. La confiance revenue, de nouveaux problèmes de croissance se posent par la diversité des commandes. A partir de 1976, les commandes font défaut. En octobre 1982, le ministre de la mer décide un plan de consolidation par le regroupement de trois chantiers : Dunkerque, la Seyne et la Ciotat, sous l'appellation "NORMED" mais le 1er novembre 1986, le gouvernement met le groupe NORMED en liquidation judiciaire. La fermeture définitive des chantiers navals de la Seyne est annoncée le 28 février 1989. Depuis le 31 décembre 1993, l'espace des chantiers a été concédé à la ville de la Seyne-sur-Mer qui le réhabilite en partie en parc public. Le môle d'armement accueille aujourd'hui les paquebots de croisière. Une requalification urbaine et économique de l'ancien site des chantiers navals est au stade de projet avec le port Pacha. La zone de Mouissèque, à l'est des anciens chantiers conserve la vocation de construction et réparation navale.
sa résidence particulière, s’étendant à elle seule sur huit hectares, avec ses immenses terrasses bordées de colonnades émaillées, son dôme de style byzantin au faîte duquel brille le croissant turc, son hall aménagé avec des tiges noueuses de bambou, ses vérandas, ses verrières, son kiosque, château qui a tout de la demeure d’un Pacha d’Orient ».
Au Manteau, Michel Pacha achète une très vaste bastide provençale pour en faire sa résidence principale. Il l’habille à l’Orientale, la fait coiffer d’un dôme, y aménage une entrée monumentale, un kiosque, une noria, des grottes artificielles, des rocailles… Le Château fut inauguré en 1884.
MONUMENT HISTORIQUE
A l’intérieur de l’église on retrouve des orgues, dont un classé aux Monuments Historiques et les quatre cloches actuelles fournis par Emile Baudoin datent de 1862.
La plupart des éléments mobiliers de l’église sont également protégés au titre des Monuments Historiques en 1990 et 1993.
Les statues en bois doré de Saint Paul et Saint Pierre et le buste reliquaire de Saint Eloi sont eux aussi classée monument historique.
HISTORIQUE
Chapelle construite en 1603, elle devient église succursale en 1614 puis église paroissiale en 1657.
Peu de temps après le détachement de La Seyne de la paroisse mère de Six-Fours en 1657, cette modeste chapelle ne répondait plus aux besoins de la population.
En 1673, le conseil communal décide de la construction d’une nouvelle église à l’emplacement de la chapelle qui fut rasée.
Rénovée à plusieurs reprises (1811, 1829, 1846, 1854), en 1892, Michel Pacha propose de prendre en charge la construction de la façade, faisant appel à l’architecte Paul Page pour superviser les travaux.