Nécropole nationale où sont inhumés des soldats de la Première Guerre Mondiale et des soldats italiens de la Seconde Guerre Mondiale.
Mausolée de l'amiral Latouche Tréville.
Considéré comme l'un des plus beaux cimetières de France, vous y trouverez un mausolée en forme de pyramide mesurant près de 8m de haut et cerné par 2 sphinx, datant de 1810. Il abrite le tombeau du vice amiral Latouche-Tréville, commandant en chef des Forces Navales de Méditerranée, décédé a bord de son navire le Bucentaure en rade de Toulon le 19 août 1804.
En décembre 1948, le cimetière a été érigé en Nécropole Nationale.
Ici reposent des soldats et marins tués lors de la 1ère Guerre Mondiale : 1024 Français et 57 étrangers (1 Bulgare, 16 Russes, 18 Grecs et 22 Serbes) ont été inhumés dans des tombes individuelles.
Un ossuaire contient également les ossements de 777 combattants français.
En 1961 on a rassemblé, dans un columbarium, les restes de 975 soldats italiens, dont les corps n'ont pas été réclamés par leurs familles, et qui ont péri dans le sud de la France au cours de la 2nde guerre mondiale.
Dans ce cimetière sont érigés 3 monuments :
- Le mausolée du vice amiral Latouche-Tréville
- Un tombeau renfermant la dépouille de Marie-Nicolas Ravier, capitaine de l’Armée d’Orient, mort pour la France le 8 octobre 1917
- Un monument érigé à la mémoire du personnel du Service de Santé de la Marine, décédé à l’hôpital maritime de Saint-Mandrier.
Entre l'hôpital maritime et la Croix des Signaux, le cimetière national où sont inhumés les morts de la première guerre mondiale.
Au centre du cimetière qui est considéré comme l'un des plus beaux de France, s’élève un mausolée en forme de pyramide, haut de 8 mètres, il est cerné par deux sphinx. C'est le tombeau de l'Amiral Latouche Tréville, commandant la flotte de la Méditerranée.
La Pyramide de Saint-Mandrier
"Au centre du Cimetière Franco-Italien, considéré comme l'un des plus beaux de France, s’élève un mausolée en forme de pyramide, haut de 8 mètres, il est cerné par deux sphinx. C'est le tombeau de l'Amiral Latouche Tréville, commandant la flotte de la Méditerranée. Toute son histoire et celles des pyramides de Provence : Egyptologie Provençale de l'auteur Eridan d'Astor"
Premiers projets de fortification de la presqu'île de Cépet
L’intérêt d’occuper le site de la Croix des Signaux, point culminant de la presqu'île de Cépet (alias de Saint-Mandrier), par des ouvrages de défense, n’avait pas échappé à Vauban, qui à Toulon, s'intéressait bien davantage aux ouvrages côtiers ou capables de défendre la rade, qu'aux ouvrages terrestres. Etabli sous son autorité en mars 1695, un Plan de Toulon sur lequel on a marqué les batteries des environs pour empescher le bombardement, associé à un mémoire sur l'état des batteries à faire et à réparer sur la côte des rades de Toulon 1, figure sur la hauteur de la Croix des Signaux un projet de batterie sommaire de quatre mortiers, cotée 18, et, à côté, un projet de redoute cotée 23, sans doute à l'emplacement du futur fort du XIXe siècle (la légende indique "Redoute sur le sommet de la hauteur").
Dans les années 1930, le fort subit quelques retouches pour l'approprier à son affectation au Poste de Commandement du front de mer de Toulon et de l’artillerie de côte.
Le site de la batterie de côte du Gros-Bau, au sud de la presqu'île de Saint-Mandrier (alias presqu'île de Cépet) est vierge de toute fortification jusqu'au début de la décennie 1880. Au demeurant, cette petite éminence recoupée en falaise constituait une position trop haut placée pour satisfaire à la logique d'implantation de la première génération des batteries de côtes mises en place sur la presqu'île par Vauban et Antoine Niquet en 1695. D'autre part, cette première mise en défense planifiée de la presqu'île avait surtout mis en place des batteries sur la côte nord, face aux rades, et sur la côte est, pour défendre l'entrée de la grande rade : sur sept batteries construites en 1695, une seule est implantée au sud, sur le cap Saint Elme, flanquant l'isthme et la plage des Sablettes.
Le cap Marégau, situé à environ 400m à l'ouest de l'actuelle batterie du Gros-Bau, est pressenti pour implanter une batterie de côte en 1759, mais l'effort de fortification se porte alors nettement plus à l'est sur le site de la plage de la Coudoulière, ajournant la mise en place de la batterie de Marégau, qui n'est créée qu'en 1795.
L'actuel phare du cap Cépet a été reconstruit à 155 m du précédent, au sud-est de la presqu'île de Saint-Mandrier. C'est une tour carrée en béton supportant une passerelle et corps de logis de 14 m de hauteur.
Le déplacement du phare, hors du terrain de l'arsenal de Toulon, est effectué pour faciliter la construction du château du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle.
L'électrification date de 1950. Il a été automatisé en 1975
En 1845 une petite chapelle fut édifiée au creux Saint Georges, au fond du port. La même année, elle fut érigée en église paroissiale.
Elle se compose d’une nef unique avec abside à chevet plat, de deux chapelles latérales et d’un clocher de plan carré coiffé d’un campanile en fer forgé.
En 1845 une petite chapelle fut édifiée au creux Saint Georges, au fond du port. La même année, elle fut érigée en église paroissiale.
lle se compose d'une nef unique avec abside à chevet plat, de deux chapelles latérales et d'un clocher de plan carré coiffé d'un campanile en fer forgé.
ou Chapelle des mécaniciens
L’édifice est relativement méconnu, mais les spécialistes le considèrent comme une pièce maîtresse de l’architecture religieuse provençale du XIXe siècle.
La chapelle Saint-Louis est construite pour l’hôpital militaire de Saint-Mandrier fondé sous Louis XIV. Ce dernier est reconstruit au début du XIXe siècle pour faire face aux besoins du moment. Le projet de l’hôpital, réalisé en 1818 par l’ingénieur maritime Raucourt de Charleville, est repris par Honoré Bernard. Il décide que la chapelle doit se trouver sur l’une des terrasses réalisées à flanc de colline, face à Toulon et sa célèbre rade, au milieu d’un parc de verdure qui comprend le cimetière et un jardin botanique. Le bagne de Toulon est chargé de fournir la main d’œuvre : six cents forçats travaillent sur le chantier de l’hôpital, taillant les pierres et fabriquant la chaux grasse dont ils ont besoin. Le chantier de la chapelle dure quatre ans, de 1825 à 1829, et les derniers symboles du culte (dont l'autel) sont mis en place en 1840.
L’édifice, d’architecture néo-classique et construit en calcaire blanc provenant de la région, se présente sous la forme d’une rotonde entourée à l’extérieur de colonnes à chapiteaux ioniques. Son diamètre total est de 20 mètres et la hauteur totale extérieure de 17 mètres. L’accès se fait par de larges volées d’escaliers monumentaux, au nord (entrée principale), à l’est et à l’ouest. Les portes latérales à double ventaux sont particulièrement ouvragées.
La voûte est faite d’un calcaire jaune plus tendre et léger. A l’intérieur, seize colonnes surmontées par des chapiteaux corinthiens portent une voûte semi-sphérique ornée de caissons à rosaces et percée d’un oculus circulaire central, unique source de lumière de la chapelle. Le sol est dallé de plaques de marbres convergeant vers un motif central en forme d’étoile sur laquelle se détache une croix tréflée. Le chœur se trouve côté Sud : un espace rectangulaire déborde sur le péristyle afin de dégager la place nécessaire à l’autel central, à la sacristie, et à l’escalier permettant d’accéder à la tribune.
Le tambour sur lequel repose la coupole est ajouré par une série de huit ouvertures qui éclairent la tribune, galerie circulaire située à l’aplomb du péristyle. L’escalier de la tribune est constitué de marches qui ne sont pas fixées dans le mur mais supportée chacune par la précédente.
Lorsque, en 1936, l’hôpital est transféré à Toulon pour laisser la place à l’école des mécaniciens chauffeurs et scaphandriers, la chapelle est surnommée « chapelle des mécaniciens ».
de Saint-Mandrier a la particularité d’avoir un ancien navire de la marine dans sa baie (il sert de brises lames). Cette plage est située face à la plage du Touring et à l’entrée du port de St-Mandrier (sur la droite). Elle est composée de sable mais très étroite (moins de 50 mètres de long) mais attire de nombreuses familles à cause de la présence du navire qui amuse les enfants. Intérêt assez moindre à notre sens, on trouve mieux dans les environs.
Pour vous rendre sur cette plage depuis le centre de St-Mandrier, prendre le quai Jean Jaurès sur la droite en direction de la base nautique de la SNSM.