75 km
1 h 28
Parking
43.931900 - 5.890090
D.48 – D4.
Gros bourg provençal, La Brillanne s'étend des deux côtés de la route nationale, entre pelouse bien verte et haies fleuries de lauriers roses.
Une allée de platanes vous conduira dans la partie la plus pittoresque du village, étagée sur une petite hauteur où se dressait autrefois un château et transformée aujourd’hui en belvédère, le belvédère du Château !
Le “chemin des Garri” vous y conduira : profitez-en pour admirer en passant quelques belles maisons de pierre, une grosse fontaine bien rafraîchissante, et enfin, la vieille tour ronde et quelques vestiges de remparts.
Arrivé sur la vaste esplanade plantée de cyprès et de bancs verts accueillants, outre un aperçu sur le reste du village, les toits de vieilles tuiles et le clocher de l'église, vous aurez également une vue merveilleuse sur la vallée de la Durance.
Là, vous vous sentirez au coeur de la Provence de Giono !
Le reste du village, s'il n'est pas très coquet, présente néanmoins quelques coins et recoins, escaliers menant dans des ruelles tranquilles, aux façades grises égayées de volets vert amande ou bleu lavande, et autres sympathiques tonnelles croulant sur les vignes, d'où se dégage une agréable impression d'intimité...!
... et de chaleur humaine, car vous serez salué par les gens du cru, jeunes ou vieux, qui savent encore prendre le temps de vivre !
A voir, à visiter :
Parking
43.912102 - 5.915870
D4.
Lieux et monuments
Le château
Le château situé en plein centre ville fut construit à la fin du Moyen Âge ou pendant la Renaissance par la famille d'Oraison. Il fut profondément remanié par la famille de Fulque, originaire de Valensole, qui fit l'acquisition du marquisat d'Oraison en 1720.
Ce château, conservé par cette même famille de Fulque jusqu'à la Révolution de 1789 et après, fut vendu en 1806 à trois particuliers du lieu.
On le suréleva par la suite d'un étage pour y loger une magnanerie (Laugier).
Louis Pasteur vint y étudier en 1868 les maladies du magnan (nom du ver à soie en sériciculture).
Dans les années 1950, cette magnanerie alors désaffectée, abrita un temps l’atelier de production des cartes postales d'Oraison, déplacé par la suite à l'emplacement de l'actuelle gendarmerie.
Architecture utilitaire
Pont roman.
Le petit pont de pierre85 en dos-d’âne dit "roman" (car il est construit selon les techniques médiévales) sur le Rancure date de 1697 et fait 35 m de long, avec une arche de 25 m. Il a été construit pour conduire les eaux de la source de la Boucharde jusqu'aux fontaines du village.
Le pont sur la Durance à 7 arches entre La Brillanne et Oraison, long de 285 mètres, est inauguré le 2 avril 1888.
L’hippodrome, le 1er hippodrome des Basses-Alpes date du 25 novembre 1900. Quelques courses hippiques y ont lieu chaque année.
Oraison a un plan d'eau, le plan d'eau "les Buissonnades".
D6. Route de Manosque.
Adieu plateau, direction la ville de Valensole puis Allemagne-en-Provence par la D15.
Une tranche de plaisir cette petite route qui vire et tournicote dans une agréable chênaie.
Avant Mézel, au bord de la route, une Maison de Pays vante l’artisanat et les produits de terroir du Verdon.
Faîte ensuite un crochet et montez jusqu’au petit village de Thoard, en passant par Digne-les-Bains, où vous pourrez admirer les champs de lavandes.
Buvez un coup avant de poursuivre sur la D3, classée « Route du Temps » par la réserve géologique de Haute Provence, qui secoue un peu.
Ici, rien n’y laisse penser que nous sommes au XXIème siècle.
Descendez le col du Bonnet parmi les chênes et vous revoilà sur la N85 jusqu’à Châteauredon.
Visite de l'usine l'Occitane en Provence
DESCRIPTION
Une heure pour découvrir les coulisses de L’OCCITANE. La formulation de nos produits, notre engagement pour l’environnement et nos filières durables n’auront plus de secrets pour vous.
Depuis sa création en 1976, L’OCCITANE en Provence crée des soins aux huiles essentielles et des parfums naturels élaborés selon les principes de la phytothérapie et de l’aromathérapie. Inspirés de valeurs simples comme l’authenticité, le respect, la sensorialité et l’amélioration continue, chacun de nos gestes, chacun de nos choix est guidé par la double volonté de préserver et de transmettre. Les Laboratoires L’OCCITANE associent tradition, nature et expertise afin d’élaborer des cosmétiques naturelles et efficaces. Des textures aux fragrances, les soins L’OCCITANE s’inscrivent toujours dans un moment de bien-être, un geste sensoriel et gourmand.
Heures d'ouverture
Du 02/01 au 31/12/2019, tous les jours de 9h à 18h sauf les Jeudi de l'Ascension, 1er mai, 8 mai, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre. Ouvert 7 jours sur 7 du 29 avril au 31 octobre.
Chemin Saint-Maurice, Zone industrielle Saint-Maurice,
04100 Manosque
Parking
43.842184 - 5.981442
D6. Route de Riez. Ici s’étend le mythique territoire de la lavande.
Lieux et monuments
Une association de Valensole, "Les Drailles de Saint Mayeul", a pour objectif la sauvegarde du patrimoine local.
Sites
Deux jardins classés se trouvent à Valensole,
Architecture civile et militaire
À Villedieu, se trouvent:
Patrimoine religieux[
Cour du doyenné et clocher de l'église
Chapelle du Tholonet à Valensole
L’église paroissiale Saint-Blaise, ancien prieuré de l’abbaye de Cluny fondé par saint Maïeul, domine le village. La nef, reconstruite en 1789-1790, forme une croix latine, et est comprise entre une façade occidentale romane et un chœur vaste et remarquable par son architecture gothique du xive siècle (selon Raymond Collier) ou des xie et xiiie siècles selon les Monuments historiques.
Les deux travées du chœur sont voûtées d’ogives.
Des colonnes et colonnettes encastrées dans les murs, avec des chapiteaux ornés de feuilles d'acanthe et de figures fantastiques, soutiennent les arcs et les croisillons de la voûte.
Les bas-côtés sont ajoutés au xive siècle, des chapelles à la fin du XVIe et au début du XVIIe.
Le clocher est construit au-dessus du chœur.
Elle possédait un cloître, qui a disparu mais dont on retrouve les traces dans les maisons avoisinantes.
L’ensemble du bâtiment est inscrit avec la cour qui avoisine.
Elle possède, dans son mobilier, 48 stalles du xvie siècle ; la clôture des fonts baptismaux, qui est l’ancien jubé, haut de 2,4 m, date des environs de 1600, et a été classé monument historique au titre objet.
La bénédiction et inauguration du nouvel orgue de Valensole est intervenue le 28 août 2012.
La chapelle Saint-Mayeul, située au village, construite en 1743, est plafonnée. La tour du clocher est construite sur la façade occidentale.
L’église Sainte-Madeleine au Bars date, dans son état actuel, du xviie siècle.
L’autre église Sainte-Madeleine, proche de Villedieu, actuellement au rang de chapelle, date du xie siècle et est citée comme un beau bâtiment.
La petite chapelle de la Trinité (9,3 mètres sur 4), dans le ravin de la Forge près de Saint-Grégoire, date de 163126.
La chapelle Saint-Bonaventure du hameau des Maragonels (près de la Combe, à l’ouest du village), la chapelle Saint-Laurent des Villards, la chapelle Saint-Jean au sud-est de Valensole, la chapelle Notre-Dame des Blaches ou d’Aubanet entre les fermes de la Moutonne et de Lamary, sont toutes dans un état de ruines plus ou moins avancées26.
La chapelle Saint-Anne fait partie des édifices prophylactiques, destinés à protéger le village. Édifiée au nord du village26, elle est aujourd'hui convertie en maisons d'habitation. Il en existe cinq autres (Notre-Dame-des-Anges, Saint-Claude, Saint-Pierre, Saint-Roch, Saint-Barthélemy)26.
La porte ogivale de la rue de la juiverie, vestige du quartier juif jusqu’au xvie siècle109.
Parking
43.862624 - 6.126806
D.953.
Le village se situe sur le plateau de Valensole. Il est borné au nord par Saint Jurs, au sud par Riez la Romaine, à l'est par Moustier-Sainte-Marie et à l'ouest par Brunet.
Trois cours d'eau traversent le terroir dans la direction du nord-est au sud-est et arrosent, modestement, les vallées du Pas de Laval, de l'Auvestre et de Saint Apollinaire.
Comme la plupart des villages de la région, Puimoisson est un "village perché". Ceci remonte à l'époque des invasions barbares, entre le IX° et le XI° siècle, où les habitants ont délibérément préféré les sites en hauteur afin de se protéger.
Les rues et ruelles (calades) sont sinueuses, en pente, souvent dallées et caillouteuses, coupées d'escaliers tortueux.
Les maisons sont construites selon la technique du blocage : moellons ou galets assemblés avec du mortier. Elles sont le plus souvent hautes de plusieurs étages et reliées entre eux par un escalier très raide et très étroit. Le dernier étage abritait la magnanerie où on élevait les vers à soie. Les sols sont recouverts de carreaux en terre cuite appelés "mallons".
Les toits sont couverts de tuiles dites romaines.
Le nom de Puimoisson date de l'époque romaine. Il apparaît pour la première fois en 1093.
Le nom du village, semble issu du bas-latin podium, désignant une hauteur, une élévation, et de Mison, vétéran romain installé à Puimoisson avec sa légion pour assurer la sécurité de la conquête romaine.
En effet, une urne a été trouvée près du "Pas de Laval"; elle se trouve maintenant dans un musée à Paris.
Sur cette urne, il est inscrit que ce sont les cendres d’un légionnaire romain : Misonis.
Donc, Puimoisson ce n’est pas le puits de la moisson comme on l'a souvent dit, mais : le pays de Misonis.
Camping La ferme Bio de Vauvenières
04410 Saint-Jurs
L'HÉBERGEMENT
Bienvenue dans notre ferme familiale en agriculture biologique !
Exploitation familiale depuis 1981, la ferme développe la polyculture, l’agrotourisme et passe en agriculture biologique en 1999.
Nous cultivons les plantes aromatiques que nous transformons en plantes sèches ou en huiles essentielles directement sur le ferme.
La distillation se fait sur la ferme avec uniquement les plantes cultivées sur place. Nous vous proposons de visiter la distillerie toute l’année.
Les huiles essentielles : Lavande, Lavandin, Hélicryse, Thym, Romarin
La culture des céréales est importante pour faire revivre les anciennes variétées tels que le petit épeautre ou le blé type korazan. Sur la ferme, nous vous proposons de faire vos farine en fonction de votre demande.
Durant la saison d’été nous vous proposons les légumes de saisons : tomates, courgettes, aubergines, poivrons… Et toute l’année et au fil des saisons, retrouvez les cerises, les coings, les courges mais aussi les amandes!
Nous vous accueillons d’avril à octobre sur notre aire naturelle de camping. Vous y découvrirez un point de vue magnifique, des couchers de soleils exceptionnels et vous y trouverez une repos de qualité.
Les emplacements sont spacieux pour vous permettre de vous sentir comme chez vous.
Information supplémentaire
La ferme est ouverte toute l'année (téléphonez avant de venir hors saison).
Le camping est ouvert d'avril à octobre.
Prix
Les Tarifs 2020
Emplacement : 5,30€
Adulte : 4,80€ - Enfant +15ans : 4,00€ - Enfant : 3,00€ (gratuit jusqu’à 3ans)
Electricité camping car et caravane : 5,00€
Taxe de séjour : 0,22€ par nuit et par personne
Vauvenières
04410 Saint-Jurs
Téléphone(+33) 6 50 74 37 11
Site web ferme-de-vauvenieres.fr
E-mail ferme.de.vauvenieres@gmail.com
Lieux et monuments
73 km
1 h 38
Parking
43.923174 - 6.128416
Niché dans un site verdoyant (une vaste plaine cultivée), Bras d'Asse (situé comme son nom l'indique sur un bras de la rivière Asse) est un petit village-rue typique de la Provence, paisible, avec son bar central et son terrain de boule, sa petite église ombragée de platanes, ses quelques maisons éparses agrémentées de jardins fleuris.
Plus étonnant, les ruines qui surplombent le village : il s'agit du village d'origine, encore flanqué de tours et de murailles crevassées.
On raconte que le village fut détruit sur ordre de Louis XII, le baron local ayant fait cause commune avec les Huguenots lors des guerres de religion qui ravagèrent la Provence.
L'exode du vieux village qui s'ensuivit est d'ailleurs raconté par la romancière provençale Marie Borelly dans "le dernier feu" adapté à l'écran par Jean Dasque.
Ne quittez pas Bras d'Asse sans avoir goûté à l'hydromel ou au nougat local, sans avoir observé les boulistes s'interpeller “avé l'assent”, ni sans avoir pris un rafraîchissement à la terrasse du café !
Parking
43.919941 - 6.134156
D.907.
Au bord de l'Asse, dans une verte plaine, la Bégude Blanche est un village-rue sans prétention, qui possède cependant un beau lavoir couvert, un passage voûté et quelques belles granges de pierre, ainsi que de jolis jardinets où poussent les rosiers ou les vignes grimpantes...
Vous pourrez y acheter des produits régionaux, en particulier de l'essence de lavande, avant de prendre un verre à la terrasse de l'agréable café local.
Parking
43.995201 - 6.196770
D.17.
Lieux et monuments
Architecture civile
Les plus anciennes maisons du vieux village, dans la grand-rue et les rues qui donnent dedans, peuvent remonter au xvie siècle (encorbellement, meneaux, portes en arc surbaissé).
Certaines des maisons à colombage datent du xviie siècle.
À l’entrée du village, se trouve un ancien relais de poste.
Sur une maison privée de la rue du Vallon, un cadran solaire blanc, en forme de cloche porte une légende originale « Une ex his » (en latin : l’une de celles-ci).
Architecture utilitaire
Le pont sur l’Asse, dans sa troisième construction, en remplace un plus ancien, construit en 1657, qui lui-même succédait à un autre pont antérieur.
Le pont actuel date de 1777. Il franchit le lit de l’Asse sur 6 arches surbaissées de 15 à 18 m de portée. Ses piles sont protégées par des avant et d'arrière-becs triangulaires. Sa longueur totale est de 105 m, sa largeur à l’origine était de 4,1 m, agrandie successivement en 1902 (pour placer des trottoirs en encorbellement sur des poutres métalliques) et en 1997, cette seconde opération préservant les qualités esthétiques de l’ouvrage.
La plus ancienne fontaine de la commune, dans le village, date de 1651.
Art religieux
La chapelle Notre-Dame-du-Rosaire est construite sur la colline qui surplombe le village, à l’ouest. C’est l’ancienne église paroissiale du village primitif de Mézel. Elle date du xviie siècle. Le portail est en plein cintre, orné d’une palmette sur le claveau central, et encadré de pilastres à impostes toscanes. L’entablement supporté par ces pilastres est surmonté de boules au-dessus des pilastres ; une niche en coquille est encore au-dessus. Un porche précède cette porte. Elle possède une vieille grosse horloge.
La chapelle Notre-Dame-de-Liesse possédait un sol de faïence, au fond brun clair et aux motifs végétaux jaunes et verts du XVIIe classé monument historique, qui a été volé en 1978 (partiellement selon Daniel Thiery). Elle est signalée par Raymond Collier à Estoublon. Elle porte la date de 1600, qui correspond à une reconstruction.
L’église paroissiale Notre-Dame ou Saint-Laurent est construite à deux époques différentes. Les parties les plus anciennes sont le chœur, le clocher et la tribune à étage, d’époque gothique. Le chœur et la tribune sont voûtés sous croisées d’ogives. Le reste de l’église date de 1734, dont la nef voûtée en berceau. Une cloche est datée de 1611, l’autre de 1770, les deux sont classées.
Dans son mobilier, figurent :
au sud de Thoard– D.3.
Parking
44.153482 - 6.149997
Le village de Thoard dans les Alpes-de-Haute-Provence bénéficie d’une situation privilégiée. Installé dans un cadre naturel de toute beauté, ce village typique de la Haute-Provence a su protéger son identité.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Autres églises et chapelles
Avenue René Cassin
Parking sud de la Halle des Sports
04000 DIGNE LES BAINS
Latitude : (Nord) 44.08289° Longitude : (Est) 6.22185°
Tarif : 2017
Services : 2,50 €
Type de borne : Autre
Services :
Piste cyclable pour le centre ville longeant le parking
Autres informations :
Aire toujours accessible sur sol empierré, éclairée mais sans ombre
Installée au creux d’un paysage d’inspiration, Digne les Bains est indéniablement habitée de multiples curiosités. Préfecture du département, Digne les bains est aussi connue pour être la Capitale historique de la lavande. Au seuil des Alpes du Sud et de la Provence, la ville s’étire dans un paysage de moyennes montagnes. Cela lui assure une qualité exceptionnelle d’air très peu humide. Ainsi, loin des pollutions des grands centres urbains, Digne les Bains possède le charme et la douceur d’une ville moyenne qui prend soin d’elle.
Au confluent des rivières Bléone, Mardaric et les Eaux Chaudes, la ville se distingue par la présence bienfaisante de l’eau de montagne. Pour se soigner, le bien-être ou l’activité physique, la ville combine les multiples bienfaits de l’eau. Digne les bains est une station thermale bénéficiant d’une solide réputation nationale.
Dès l’antiquité, la présence des eaux chaudes constitue une ressource naturelle pour la ville qui développe une activité thermale. Jaillissant à 50° à la sortie du forage, les eaux sont à la fois chlorurées, sulfatées et calciques. Elles bénéficient d’une minéralisation importante dont la composition constante est garantie par leur origine profonde en sous-sol (870 mètres). Les eaux de Digne sont spécialement recommandées pour les affections respiratoires et la rhumatologie. Grâce à la qualité de l’air la station thermale est aussi bien adaptée à l’accueil des personnes asthmatiques.
Histoire millefeuille
On imagine facilement que le centre ancien, situé dans le quartier du Rochas, est le siège historique de la ville.
En effet, ici dominent la majestueuse Cathédrale Saint Jérôme, d’architecture gothique, flanquée à côté de la Tour de l’horloge, surmontée de l’un des plus beaux campaniles de la région.
En réalité, la ville trouve ses racines un peu plus au nord, dans le quartier du Bourg. Effectivement, c’est ici qu’au IXe siècle fut construite la Cathédrale Notre Dame du Bourg, sur les vestiges de villas romaines. Remarquable édifice roman, la Cathédrale abrite une crypte qui renferme un empilement unique de vestiges archéologiques, gallo-romains et du moyen-âge.
C’est plus tardivement que la ville se déplacera vers Le Rochas, bute qui domine le centre ancien. Au XIe siècle, l’évêque y fera construire son château (à l’emplacement de l’actuelle prison). Petit à petit, la population viendra s’y réfugier et, au XIIIe siècle, des remparts seront construits au pied de la colline.
Après la grande peste du XVIIe siècle, la ville s’agrandira au-delà des enceintes fortifiées pour prendre sa forme actuelle. Les fortifications sont détruites et peu de traces de l’époque médiévale survivront à tous ces changements.
Cependant, la restauration actuelle du centre rescucite de très beaux éléments.
La montée de la rue Saint Charles jusqu’à la cathédrale Saint Jérôme sera récompensée d’une vue sans pareille sur les toits de la ville où la lumière de fin d’après-midi recouvre de chaleur les façades des habitations.
Lavande reine
Digne les bains est une ville où la fête est populaire par tradition. Les mois d’été sont les points d’orgue de toutes les célébrations et la lavande en est la vedette.
En effet, le « brin bleu« est omniprésent dans la culture provençale.
Le Musée de la lavande décrit fidèlement l’importance historique de la plante dans la Haute Provence.
La plus reconnue des fêtes est sans aucun doute le Corso de la lavande. Depuis 1939, cette institution se déroule le premier week-end du mois d’août.
La ville revêt alors son habit de lumière et entraîne visiteurs et Dignois au rythme des défilés des chars fleuris, des fanfares et autres marching bands. La grande fête foraine bat son plein.
La Foire de la lavande, quant à elle, occupe la grande place de Digne les Bains, fin août. On y trouve tous les produits issus de la culture de la lavande : essence de lavande, savons, miel… Comme le Corso, la foire est aussi une institution, organisée depuis les années 1920.
A l’époque, elle venait alors clore la période de coupe. L’enjeu était alors de promouvoir l’essence de lavande afin d’en faire connaître les différentes propriétés aux plus grands parfumeurs. Avec les années, la Foire de la lavande a gagné en notoriété. Attirant un grand nombre de marchands et de visiteurs, elle devient l’occasion de profiter de très bonnes opportunités !
65 km
1 h 20
Lieux et monuments
N. 202
Riche en sites fossilifères, Barrême peut se prévaloir d'avoir donné son nom à une époque de l'ère secondaire, le Barrêmien.
Ne manquez pas de visiter son musée géologique, basé sur la collection du paléontologue Louis Maurel.
Étape de la fameuse route Napoléon, Barrême s'enorgueillit également de posséder une maison où l'Empereur passa la nuit du 4 mars 1815, comme le rappelle une plaque commémorative sur la façade.
Autrefois connu pour ses usines de distillation de lavande, - il existe toujours un label de qualité "lavande fine de Barrême". La fête de la lavande a lieu chaque été, le 4 ème dimanche de Juillet et c'est l'association animations lavande et patrimoine qui l'organise depuis 2009.
Barrême est aujourd'hui un gros bourg des bords de route, avec sa place de l'église plantée de platanes, sa fontaine ronde à 4 jets et son café en terrasse, typiques de la Provence.
Si vous empruntez ses ruelles transversales, vous pourrez admirer quelques belles maisons en pierre de taille, et deux ou trois portes vieilles de deux siècles !
Faites une petite balade sur le chemin qui longe la rivière (l'Asse de Moriez) ombragé de peupliers d'où vous aurez une vue ravissante sur le village, avec ses façades pastel adossées à une colline verdoyante : de quoi séduire les amateurs de calme, et bien sûr les pêcheurs !
A voir, à visiter :
Lieux et monuments
La source salée de Beaumenière a été aménagée en puits au xviie siècle. Elle est exploitée par la commune depuis 1672. À proximité, se trouvent deux tables salantes, servant à faire évaporer l’eau pour recueillir le sel. L’ensemble est inscrit aux monuments historiques.
Parking
43.965302 - 6.507220
Le village est situé au coeur des gorges et lacs du Verdon à 900 mètres d'altitude, entouré de montagnes et de crêtes, il ouvre la porte au défilé tumultueux de la haute vallée du Verdon.
Le Lac de Castillon est à deux pas, vous pourrez vous y baigner, y pêcher des poissons, faire du bateau et gouter à bien d'autres réjouissances nautiques...
Ne manquez pas le pittoresque train des Pignes qui vous conduira de Nice à Digne en traversant les merveilleux paysages de la région.
La célèbre ligne des Chemins de fer de Provence relie quatre fois par jour les villes de Digne les Bains et Nice partant des Alpes-de-Haute Provence puis traversant l’arrière-pays niçois avant de rejoindre la Côte d’Azur. Du pays de la lavande fine à celui des châtaigniers, le train des Pignes constitue, depuis un siècle un élément fort de la mémoire collective provençale. Le charme désuet faisant place à la modernité, les nouvelles rames du train aux larges fenêtres permettent aux visiteurs de profiter pleinement des paysages : défilé ininterrompu de cours d’eau, montagnes et gorges.
Le fier autorail rouge et orange, récemment revêtu d’une nouvelle robe bleue, s’annonce en sifflant joyeusement dans nos petites gares de briques rouges.
La ligne régulière fonctionne toute l’année. Pour les nostalgiques ou amoureux du vintage, le mythique train à vapeur reprend du service chaque année entre mai et novembre/décembre sur une portion de ligne entre Puget-Théniers et Le Fugeret. Une épaisse fumée précède alors l’arrivée de la locomotive aux banquettes de bois vernies et aux odeurs d’antan !
A une vitesse moyenne de 60 km/h, le train régulier quant à lui relie Digne-les-Bains à Nice en 3 heures 20.
Versant dans le grandiose, les hautes parois de la clue de Chabrière donnent le frisson, toujours sur la N85 en direction de Castellane, la route suit les rails du fameux petit train des Pignes.
À Barème, Saint-André-les-Alpes est indiquée à gauche.
Allez-y. En regardant vers le nord on imagine les premières stations de ski, alors que 40 km au Sud par la voie des airs, quelques vautours, imperturbables, font des cercles au-dessus du plus célèbre canyon d’Europe, le Verdon !
A Saint-Julien-du-Verdon, laissez-vous glisser sur 15 km au fil du Verdon qui s’ouvre bientôt pour former le lac de Castillon.
Courbes divines au-dessus d’une eau turquoise.
Lieux et monuments
Le plus ancien monument sur le territoire de la commune est le dolmen des Pierres Blanches, néolithique final-chalcolithique, inscrit.
Les musées Sirènes et fossiles et du Moyen Verdon fonctionnent en réseau avec les autres musées des gorges du Verdon, la maison de Pauline de Gréoux-les-Bains, l’écomusée de la Vie d’antan à Esparron-de-Verdon, la maison des gorges du Verdon à La Palud-sur-Verdon et le musée de la préhistoire des gorges du Verdon de Quinson.
Musée de la réserve géologique de Haute-Provence.
Le musée de la résistance regroupe de nombreux objets et documents authentiques retraçant l'histoire de la résistance, notamment dans les Alpes de Haute-Provence durant la Seconde Guerre mondiale.
Sites naturels
Le Roc qui domine la ville, s'élevant à 930 mètres (soit plus de 200 m au-dessus du Verdon), est un site naturel classé depuis 1933. Le Roc est une singularité naturelle qui se détache dans la vallée du Verdon, et qui est visible de loin ; il est également classé en raison de son histoire, puisque la cité de Castellane s'y est implanté au Haut Moyen Âge.
Situé juste au pied du Roc, le pont du Roc est un site inscrit depuis 1940 (ses abords qui rejoignent les abords du site du Roc sont également inscrits ou classés).
Enfin, le plus grand site classé du département, les gorges du Verdon (7600 ha protégés), sont classées à partir de la clue de Chasteuil depuis 1990. Les gorges sont citées dans la plupart des guides touristiques et présentent un paysage unique en France par son ampleur et la diversité des détails à observer.
Architecture civile
Sur la commune, plusieurs cabanes, en pierre sèche le plus souvent, ont fait l’objet d’une notice de l’inventaire topographique de la DRAC. Certaines sont couvertes d’une dalle monolithe. L’une d’elles, à Rayaup, date du xviiie siècle (l’inscription 1586 est très récente).
Art religieux
Des cippes funéraires antiques sont conservés à la chapelle Saint-Victor.
Notre-Dame du Roc
La chapelle Notre-Dame du Roc (site du Haut Moyen Âge), sur le Roc qui domine la ville, appartient à l’ancien couvent de la Merci. Mais le mur et la façade sud seuls datent de la fin du xiie siècle, puisqu’elle a été à moitié abattue lors des guerres de religion, et reconstruite en 1590. Tombant en ruines en 1703, elle est à nouveau rebâtie au début du xviiie siècle et en 1860. Un chapiteau à feuillages et volutes date de la Renaissance.
Son mobilier contient :
une statue de la Vierge, en marbre, du xvie siècle (datation hypothétique, classée au titre objet;
deux tableaux représentant Saint Charles Borromée, et Saint François et sainte Jeanne de Chantal, classés pour les tableaux et pour les cadres dorés, portant les armoiries de l’évêque de Senez Duchaîne et datés du xviie siècle.
Elle a reçu de très nombreux ex-voto datant des XIXe et XXe siècles, dont :
Église Saint-Victor
L’ancienne église paroissiale Saint-Victor date en partie du xiiie siècle ; elle est classée monument historique. Elle est construite de manière similaire et sur le même plan que l’église Saint-André, de l’ancienne ville située au-dessus de la ville actuelle. Elle a été le siège d’un prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. L’abside est ornée de bandes lombardes, dont chaque arceau est monolithe. Exceptionnellement pour la région, elle possède un collatéral roman, revoûté au xviie siècle. La base du clocher date de 1445, mais le sommet est reconstruit au xviiie siècle. Ces travaux suivent les dégâts faits par les protestants en 1560.
Son autel date de 1724. Le chœur est orné de peintures, encadrées de boiseries, d’une Annonciation sculptée en haut-relief de bois doré (xviiie siècle, classée). Le mobilier de bois, les stalles, la chaire et le lutrin au pied hexagonal forment, au total, un ensemble intéressant des XVIIIe et XIXe siècles, dont certains éléments sont classés.
Son mobilier contient en outre un calice en argent du début du xviie siècle, dont le pied est polylobé, classé.
Autres édifices et lieux culturels
L’église du Sacré-Cœur, actuelle église paroissiale est construite en 1868-1873 par l’abbé Joseph Pougnet et consacrée à Notre-Dame. Elle est agrandie par des bas-côtés en 1896. La première travée est occupée par une tribune. L’intérieur est gothique, le clocher est construit contre la façade.
Son mobilier comporte quelques éléments classés :
Dans le mobilier liturgique, se trouvent encore un voile huméral orné d’une colombe, datant du xixe siècle, symbole du Saint-Esprit et du Christ, ainsi qu’une chasuble blanche avec orfroi dessinant le contour de la croix, et un pélican se frappant le cœur, également du xixe siècle. Le pélican est lui aussi un symbole du Christ d’après une légende très ancienne, rappelant à la fois son sacrifice pour les humains et son amour pour les hommes ; il est également un symbole de charité
.
Autres bâtiments religieux à Castellane :
Monument aux morts237.
Cimetière Lieu-dit : Aire des Saints238,239.
Architecture militaire[modifier | modifier le code]
Petra Castallana
Tour pentagonale
Le tracé des murailles de Petra Castellana, ancienne ville au-dessus de l’actuelle, est encore bien visible ; elles dateraient du xiie siècle.
Elles étaient renforcées de quatorze tours, dont une nous est parvenue : le donjon pentagonal. Il était intégré à cette enceinte et date du xive siècle (classé monument historique avec une tour carrée).
L’enceinte du bourg bas est construite à partir de 1359, avec l’autorisation du comte de Provence.
Elle est encore visible dans des tours carrées, sur le front des maisons sur la place.
Des corbeaux, qui pouvaient soutenir des ouvrages de défense (bretèches, ou simple chemin de ronde à mâchicoulis) sont visibles sur leurs façades.
Deux des portes de cette enceinte subsistent :
Le passage passe sous la tour par une voûte, ouverte par un arc brisé incurvé vers l’extérieur d’un côté, et par un arc en berceau à l’intérieur de la ville, lui aussi incurvé. La voûte entre les deux est en plein cintre.
La tour est classée monument historique.
Une des tours du quartier Saint-Michel abrite un pigeonnier depuis 1585.