(N° 4335)
Accès/adresse :
Avenue Charles De Gaulle
81310 LISLE SUR TARN
Latitude : (Nord) 43.8624° Longitude : (Est) 1.81845°
Tarif : 2021
Eau : 2.00 €
Type de borne : plateforme
Services :
Accessible Handicapes
Boulangerie Ou Depot
Restaurant Randonnee Peche Supermarche
Autres informations :
Ouvert A l'année
15 emplacements
Durée maxi: 3 jour(s)
Moyen de payment : Jeton
Tel: +33 5 63 77 32 10
Jetons disponibles à l'Office du Tourisme et à la mairie et au tabac
(N° 21428)
541 avenue de Villeneuve
40000 MONT DE MARSAN
Latitude : (Nord) 43.8899°
Longitude : (Ouest) -0.475675°
Tarif : 2021
Electricite : 1.00 € à 6 €
Emplacement : 5.50 € à 8.50 €
Eau : 1.00 € à 1.50 €
Taxe De Sejour Par Personne : 0.33 €
Type de borne : urbaflux
Services :
Tel: +33 5 58 05 87 37
Tel: +33 5 58 05 53 03
(N° 32425)
La FERME ERREKA
2105 Itsasuko errebidea
64250 ESPELETTE
Latitude : (Nord) 43.3251° Longitude : (Ouest) -1.44277°
Tarif : 2021
Electricite : 1.00 €
Emplacement : 10.00 €
Type de borne : artisanale
Services :
Restaurant
Electricité : 10 ampères, 24h, 2 prises
Autres informations :
Ouvert A l'année
5 emplacements
Moyen de payment : CarteBancaire
Tel: +33 5 59 93 80 29
plats à emporter - produits fermiers
(N° 27989)
Allée Gabrielle Dorziat
64200 BIARRITZ
Latitude : (Nord) 43.45974° Longitude : (Ouest) -1.56893°
Tarif : 2022
Forfait Emplacement Service Et Plein Deau Et Electricite : 13.00 €
Type de borne : plateforme
Services :
Accessible Handicapes
Boulangerie Ou Depot - Restaurant
Supermarche Ou Superette - Commerces
Transport En Commun - Randonnee
Electricité : 10 ampères, 24h, 48 prises
Plein d'eau : >200 l
Autres informations :
Ouvert A l'année
32 emplacements
Durée maxi: 7 jour(s) ou plus
Moyen de payment : AutomatePayment
Tel: +33 5 59 47 10 57
ATTENTION : la durée max du séjour est illimitée du 16/11 au 31/03. En dehors de ces dates la durée max est de 48h
50 Allée Gabrielle Dorziat
Nouvelle aire (2016) entièrement équipée 12 € avec électricité dans l'herbe au calme à côté du centre équestre et des promenades autour du lac, 5 mn à pied de la plage et de l'aire de la Milady. Accès 8,50 m maximum. Vidéo surveillance.
GPS : N 43.459599, W -1.56860
Nombre de place(s) 21
Prix des services : inclusive
Prix du stationnement : 12€
Ouverture/Fermeture : Toute l'année
(N° 400)
ANGLET aire de la barre (Port)
130 Avenue de l'Adour
64600 ANGLET
Latitude : (Nord) 43.5266° Longitude : (Ouest) -1.51656°
Tarif : 2021
Emplacement : 6.00 € à 10.00 €
Type de borne : autre
Services :
Boulangerie Ou Depot - Restaurant - Supermarche
Commerces
Autres informations :
Ouvert A l'année
50 emplacements
Durée maxi: 3 jour(s)
Moyen de payment : CarteBancaire
Tel: +33 5 59 03 07 76
Stationnement limité à 72 H
(N° 5206)
Anglet aire des corsaires
Boulevard des Plages, D405
Parking Haut des Corsaires
64600 ANGLET
Latitude : (Nord) 43.507° Longitude : (Ouest) -1.53403°
Tarif : 2022
Forfait Emplacement Service Et Plein Deau : 6.00 € à 10.00 €
Type de borne : plateforme
Services :
Boulangerie Ou Depot - Restaurant - Supermarche Ou Superette - Commerces
Randonnee - Pistes Cyclables - Peche
Plein d'eau : >200 l
Autres informations :
Ouvert A l'année
80 emplacements
Durée maxi: 3 jour(s)
Moyen de payment : CarteBancaire
Tel: +33 5 59 03 07 76
SITE INTERNET
Le boulanger passe chaque matin
Déballage et auvents interdits
Esplanade Elisabeth II
Erigé en 1834, haut de 73 mètres au-dessus du niveau de la mer et fier de ses 248 marches, le phare domine le cap Hainsart ainsi dénommé en raison des chênes qui l’entouraient et qui ont été remplacés par des tamaris.
Ce cap marque la limite séparant la côte sablonneuse des Landes de la côte rocheuse du Pays basque.
Il est équipé d’une lanterne dioptrique et de lentilles Fresnel d’époque.
Vous pourrez visiter l'édifice avec toutes les explications concernant sa construction et la vue à 360° qu'offre le phare de Biarritz sur la cité est assez exceptionnelle.
1, avenue de l'Impératrice
L’Hôtel du Palais est en effet incontournable à Biarritz. Immanquable au sens propre d’abord, parce qu’il est impossible de manquer sa silhouette imposante majestueusement avancée sur la Grande Plage ; parce que de jour, comme de nuit où il est éclairé, sa façade rouge accroche le regard et raconte les grandeurs passées.
Mais aussi parce que c’est une page d’histoire, et pas la moindre, la plus glorieuse de la ville !
« La Villa Eugénie », c’est surtout un symbole, celui du passage de Napoléon III et Eugénie, qui firent en leurs temps impériaux la renommée de Biarritz devenue alors « plage des rois » et cité balnéaire fréquentée par les grands de ce monde.
Il reste aujourd’hui l’emblème du luxe et du raffinement depuis 1854 et la preuve que la ville a su sublimer sa longue tradition de l’art de recevoir.
Il a reçu en 2011 la distinction de palace, le seul de la côte Atlantique et fier de son Label Entreprise du Patrimoine vivant, une manière d’incarner « l’excellence à la française » dont seulement 31 établissements en France peuvent se targuer.
Ne manquez pas d’y faire un tour, ne serait-ce que pour un verre, le temps d’admirer ce décor somptueux du sol au plafond, et de profiter de la terrasse où la vue est magique.
Vivez un séjour inoubliable ! Et histoire de marcher un peu dans les pas de ceux qui l'ont fréquenté : Churchill, Edouard VII, Sissi, Léopold II, Charlie Chaplin, Carnot, Sinatra et le G7 en 2019.
La 3e phase de travaux de rénovation a débuté en octobre 2021.
La prochaine réouverture est prévue en juin 2022.
Esplanade du Port Vieux
Dominant la plage de la Côte des Basques d’un côté, le gouffre du Diable et le Port Vieux de l’autre, fière, perchée sur son rocher toisant les montagnes au loin, on ne voit qu’elle, la Villa Belza.
Avec son allure tapageuse surplombant les flots, elle est LA figure la plus emblématique de Biarritz.
Photogénique à souhait (autant que le Rocher de la Vierge !), elle s’affiche en égérie sur toutes les cartes postales, photos et images touristiques.
Avant de faire la belle, elle fut le modeste terrain d’un cultivateur.
L’architecte Alphonse Bertrand ne lui donna sa forme rectangulaire qu'en 1882, avant que Dominique Morin vienne y ajouter son donjon néo-moyenâgeux et sa tourelle.
Ses airs mystérieux n'ont cessé d’entretenir de sombres légendes de sorcellerie et de revenants… d’où son nom Belza, noir en basque.
Dans les Années folles, reconvertie en cabaret russe baptisé Château Basque, elle vit défiler somptueux galas et fastueuses soirées qui resteront dans les annales. Fin de l'insouciance : divisée et mal entretenue, elle sera dévastée par deux incendies et laissée à son triste sort.
Enfin rénovée et sauvée de la ruine (mais vendue en lots d’appartements), elle sera classée en 1997 par la ville.
La villa a fait l'objet d'une grande phase de rénovation de ses extérieurs de 2015 à 2018.
La route du front de mer devenue piétonne donne encore plus d'authenticité au lieu.
Esplanade du Rocher de la Vierge
Le rocher de la Vierge est un des emblèmes de la ville de Biarritz.
C'est sur l'initiative de Napoléon III qu'a été percé ce rocher qui devait servir de point d'ancrage à une digue protégeant un port-refuge. I
l doit son nom actuel à la statue de la Vierge édifiée sur son sommet en 1865. Elle devait accueillir les marins retournant au port.
L'ancienne passerelle en bois, qui le relie au rivage, a disparu, pour laisser place à une passerelle en acier construite par Eiffel, résistant mieux aux assauts répétés des vagues.
Il ne reste donc aujourd'hui que ce rocher
Avenue de la Plage
Du phare de Biarritz à Bidart, de belles étendues de sable fin et de nombreux spots bénis pour les surfeurs sont facilement accessibles.
Car les plages se succèdent, chacune avec son histoire et son charme.
La plus connue et la plus prestigieuse reste la Grande Plage, longtemps appelée plage de l’Impératrice.
De celle du Miramar, vous verrez le rocher de la Frégate et ses goélands.
La plus sauvage reste la plage de la Côte des Basques.
Les plages de Marbella et de la Milady suivent.
Toutes les plages de Biarritz sont non-fumeurs depuis 2019.
8, avenue de l'Impératrice
C'est en 1892 que fut construite dans le style byzantin, l'église orthodoxe, parallèlement à l'année de l'alliance entre la France et la Russie.
Cette construction est justifiée par la très large fréquentation des visiteurs russes, dont l'impératrice Maria Feodorovna, épouse du Tsar.
La station balnéaire déjà très à la mode est devenue « ville impériale » au cours du XIXe siècle. L'église est alors ornée d'icônes arrivant tout droit de Saint-Pétersbourg. Inaugurée en septembre 1892, en présence de membres de la famille impériale russe, cette église a pu voir le jour grâce à l'intervention du Tsar Alexandre III et au dévouement du Père Hérodion.
Elle est dédiée à la protection de la mère de Dieu et saint Alexandre de la Neva. Elle attire nombre de touristes, mais la proximité de l'océan a créé certaines difficultés et dégradations.
L'église a été restaurée en 1984 grâce à des souscriptions et aux dons venus du monde entier, dont la contribution d'Alexandre Soliejnitsine.
Ces 20 dernières années, la paroisse s'est élargie avec les descendants des immigrés russes blancs, ukrainiens, biélorusses, géorgiens, moldaves, installés dans le Pays Basque ainsi que les orthodoxes francophones.
Depuis 2015, l'église orthodoxe est classée Monument historique et est réservée, depuis l'origine, exclusivement au culte orthodoxe gréco-russe des églises chrétiennes d'Orient, Patriarcat de Constantinople.
Les fêtes religieuses, les agapes, le catéchisme… tout cela est une part de la manifestation de la foi.
Site incontournable de Biarritz.
Allée Port des Pêcheurs
Impossible de séjourner à Biarritz sans aller faire un tour dans ce magnifique lieu, proche du centre-ville et donc accessible à pied.
A quelques mètres de l’église Sainte-Eugénie, il a été créé après l'abandon, en 1870, des travaux du port du Refuge et grâce au reliquat de la donation impériale.
Il reçoit pêcheurs et plaisanciers mais aussi des écoles de plongée sous-marine.
Lieu pittoresque et coloré, véritable carte postale, plusieurs bars et restaurants typiques vous y attendent pour déguster des produits de la mer en terrasse et jusque tard dans la nuit.
La villa Fantaisie, aujourd'hui nommée Altamira bâtie à la naissance de la presqu’île de Biarritz, sur la falaise du Cap Martin, domine l’Atlantique de 35 mètres.
Ce site est occupé depuis les temps préhistoriques comme en témoignent les grottes du phare à quelques dizaines de mètres de là, près du rivage.
La villa et son parc de 3300 mètres carrés sont placés dans un beau site naturel et touristique, au riche patrimoine architectural et historique reconnu comme tel, classé dans la zone de protection autour du phare inscrite à l’inventaire des sites pittoresques du département des Pyrénées Atlantiques par arrêté ministériel du 22/12/1975.
La falaise subit une érosion naturelle causée par la mer, les eaux de ruissellement terrestre et les hommes. Datant de l’Oligocène (70 millions d’années…) elle est constituée en alternance métrique de calcaires, grès calcaires et marnes (mélange d’argile et de calcaire), elle présente des arbustes en tête de paroi. Des oiseaux y nichent dont des faucons pélerins, une espèce protégée.
Les blockhaus de la deuxième guerre mondiale, éléments défensifs du Mur de l’Atlantique, ont entraîné les éboulements du jardin d’une villa proche, surplombant la plage de la Chambre d’amour, la villa Nuit de mai, après de grandes pluies en mars 1999.
Du solide parapet privé de Fantaisie, sur la falaise, on a un point de vue unique sur les plages de la Chambre d’amour et d’Anglet, sur l'embouchure de l'Adour , le port de Bayonne, Capbreton et la côte landaise.
Cette église est consacrée en 1895 et sert de chapelle au couvent attenant des dominicains, dont le cloître et les stalles du chœur gardent le souvenir.
Faute de vocations, le couvent ferme à la fin des années 1960 et il est racheté par une association de fidèles, Central-Biarritz.
L'église devient église paroissiale, puis filiale de la paroisse Notre-Dame-du-Rocher, formée conjointement avec la communauté paroissiale de l'église Sainte-Eugénie de Biarritz, de l'église Saint-Martin de Biarritz, de l'église Saint-Charles, de l'église Sainte-Thérèse de La Négresse et de la chapelle du Braou.
Commandée par l'ordre des frères prêcheurs, l'église fait référence aux grands saints de l'ordre.
On remarque de chaque côté du chœur deux mosaïques de la société Facchina de Paris : au-dessus de l'autel de droite se trouve la mosaïque représentant Notre Dame du Rosaire avec saint Dominique et sainte Catherine de Sienne à ses pieds.
À gauche, la mosaïque représente le Sacré-Cœur avec le bienheureux Henri Suso, sainte Marguerite-Marie et sainte Catherine de Sienne.
Le maître-autel est en marbre blanc avec des colonnettes roses, au-dessus duquel est suspendu un magnifique Christ en croix2.
L'église souffre de dommages pendant les bombardements américains du 27 mars 1944 et ses vitraux disparaissent. Ils ont été refaits après la guerre. On remarque un vitrail représentant sainte Germaine de Pibrac.
Premier établissement de jeux construit à Biarritz en 1858, le casino Bellevue est au cœur de la vie mondaine sous le Second Empire. Les palaces et les boutiques se pressent autour de lui. Il tient longtemps la première place des attractions biarrotes.
Ravagé par les flammes en 1886, il est reconstruit sans attendre. On y joue, on y danse, à nouveau, selon l’époque, la mode ou l’envie : Charlie Chaplin, Joséphine Baker, Jean Patou ou encore Charles Trenet, tous ont eu un petit faible pour l’antique casino biarrot. Acquis par la Ville en 1982, il fait l’objet d’une audacieuse reconversion en 1999 : l’architecte Jean-Michel Wilmotte conçoit « Le Bellevue », haut lieu de congrès et d’expositions de la Ville de Biarritz.
L'édifice actuel, de style néo-gothique, a été construit, entre 1898 et 1903 à l'instigation de l'abbé Gaston Larre et à la place d'une première chapelle dédiée à sainte Eugénie datant de 1856 de style romano-byzantin.
Le plan converge vers l'autel et le tabernacle. Une procession des saints orne les murs qui conduisent à l'autel. Le visiteur remarquera les fleurs de lys, motif ornemental omniprésent. Il s'agit d'un symbole marial à relier avec la consécration de l'église à la Vierge Marie et à sainte Eugénie.
Un ex voto, maquette du Brick « La Mathilde », est suspendu au milieu de la nef.
L'orgue récemment rénové s'est enrichi d'une chamade antiphonale située au dessus de la porte d'entrée.
Le tympan présente les différents saints protégeant la ville au centre Notre Dame du Bon Secours (en souvenir de l'ancienne chapelle des pêcheurs) avec l'enfant Jésus sur ses genoux, à sa droite saint Martin, patron de Biarritz, l'archange saint Gabriel, et à sa gauche sainte Eugénie portant l'épée instrument de son martyre et l'archange saint Michel.
En entrant, à droite, on remarque une statue de Notre Dame du Mont Carmel et les bénitiers, coquilles géantes, provenant de Manille.
(N° 16466)
210 route de Sacoa
Camping Larrouleta ***
64122 URRUGNE
Latitude : (Nord) 43.37012° Longitude : (Ouest) -1.68621°
Tarif : 2020
Emplacement, 2 personnes : 19,50 à 29 €
Électricité 5 A : 2,50 à 4 €
Carte ACSI
Type de borne : Autre
Habité par la même famille depuis 1341, le château d'Urtubie, situé sur la commune d'Urrugne, à trois kilomètres de Saint-Jean-de-Luz, est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques.
Édifiée au XIVe siècle, puis agrandie aux XVIe et XVIIIe, cette élégante demeure du Pays basque présente un intérieur meublé et décoré avec raffinement : mobilier d'époque, et tapisseries des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles sont autant d'éléments à admirer au fil de la visite guidée. Parmi les attraits des lieux, citons également la chapelle du XVIIe, l'orangerie du XVIIIe, ainsi qu'un charmant parc à l'anglaise de six hectares.
Un salon de thé complète agréablement la découverte du domaine.
Horaires d'ouverture 10:30 – 12:30, 14:15 – 18:00
Du 1er au 31 octobre : de 10h 30 à 12h30 et de 14h 15 à 17h 45
PARC + CHATEAU + ORANGERIE : Adultes (plus de 16 ans) 8 €
4-6, place Louis XIV
Les origines du macaron basque remontent au XVIIe siècle avec le jeune roi Louis XIV qui les aurait appréciés lors de son mariage.
Recette transmise depuis de génération en génération avec aujourd'hui Andoni et Miguel Telleria-Adam, gardiens de la tradition, tout en innovant.
Ces délicieux macarons, moelleux et fondants, les seuls véritables « Pare Gabea », sont élaborés chaque jour à la main avec le savoir-faire familial, ainsi que les gâteaux basques, tourons, moelleux, chocolats...
Et un atelier de fabrication qui se visite. L'excellence basque depuis 1660 !
Bien protégée par les imposantes falaises de Socoa et Sainte-Barbe, la ville de Saint-Jean-de-Luz est au XVIIe siècle une ville prospère grâce à son activité maritime.
Mais au fil du temps, la mer, la pluie et le vent sapent les protections naturelles, livrant la ville aux attaques de la mer. On retrouve ainsi des quartiers dévastés, comme celui de la « Barre », et comme l’important couvent des Ursulines, avec le port régulièrement ensablé…
Au milieu du XVIIe siècle, après deux siècles de lutte incessante, la ville se retrouve au bord de la ruine. En effet, un quart de la ville est balayé par les flots et on constate surtout un recul de la côte de un mètre à trois mètres par an ! C’est Napoléon III, en 1854, qui autorisera les travaux de fermeture de la baie avec la création de trois grandes digues qui auront pour but de recréer les défenses naturelles, un chantier indispensable pour préserver la baie et éviter sa disparition. Cet ouvrage sera ainsi achevé douze ans plus tard.
Mais il aura fallu trente ans et 8 000 blocs de 50 tonnes supplémentaires pour la construction de la digue de l’Artha, dix ans encore pour la digue de Sainte-Barbe, des éléments qui ont permis, dès 1895, de sauvegarder la Grande Plage sur cette baie de 240 ha.
Avec 4 autres plages,
la baie de Saint-Jean-de-Luz, qui aura résisté aux affres de la nature, est devenue l'un des sites les plus visités d'Europe.
Place Louis-XIV
La maison Louis XIV, Lohobiague-enea, garnie de tourelles en encorbellement, inscrite à l’Inventaire des Monuments historiques depuis 2003, a été construite en 1643 pour un riche armateur.
Cette époque voit alors les grandes familles se faire construire de belles demeures.
Elle présente une façade en pierre parée de balcons aux balustrades en fer forgé.
Elle a abrité Louis XIV lors de son mariage en 1660.
A l’intérieur, un magnifique escalier de bois mène au premier étage, dans un salon orné de portraits de famille et dans une salle à manger aux boiseries peintes.
Rue Gambetta
Dans cet édifice de style labourdin qui a été brûlé en 1419, a été célébré le mariage royal.
Classée aux Monuments historiques depuis 1931, la partie la plus ancienne de l’église date du XVe siècle.
L’intérieur spectaculaire se compose d’une nef unique animée de trois étages de superbes galeries.
Depuis qu’elle fait office de salle de concerts, la belle dame n’a de cesse de faire état de son orgue de trois claviers et quarante-huit registres, un des principaux instruments de la région.
1, rue de l'Infante
Proche de la place Louis XIV et face au port, cette demeure Joanoenia a reçu l’infante Marie-Thérèse d’Espagne lors de son mariage avec le roi en 1660.
L’histoire dit qu’elle n’y a passé que deux nuits.
Sa façade rosée en brique et en pierre rappelle les charmants palais italiens.
Elle a été construite grâce à l’apport d’un armateur fortuné, Johannot de Haraneder qui pouvait surveiller le mouvement de ses navires de commerce et de chasse à la baleine.
Ses armes sont gravées au-dessus de la porte d’entrée. La demeure est inscrite aux Monuments historiques.
En 1656, Jean de Casabielhe, bayle (maire) de la ville, lassé de tenir les assemblées communales sous le porche de l’église, projette la construction d’une grande maison commune (Herriko Etxea).
Le bâtiment est flanqué de deux avancées destinées à abriter des logements indépendants mais aussi, dit-on, à masquer la vue à l’occupante de la maison Lohobiague, Marie Sol de Hirigoyen, jeune veuve ayant refusé les avances du bayle.
La maison accueille les divertissements organisés pour la cour lors du mariage de Louis XIV et de l’infante Marie-Thérèse d’Espagne.
Cette maison privée est la plus ancienne de la ville, classée par les Monuments historiques depuis 1996.
Située, rue de la République, elle est la seule rescapée de l’incendie de la ville par les Espagnols en 1858.
Cette maison noble avec une tour, est entièrement en pierre sur 3 étages, des fenêtres à meneaux, une porte romane et un escalier à vis.
Elle était la possession de la famille Claret (maire durant la Révolution) et dite aussi ancienne gendarmerie.
Son rez-de-chaussée abrite un restaurant et l'intérieur est aménagé en appartements.
31, avenue Gaétan-Bernoville
Le Jardin botanique littoral de Saint-Jean-de-Luz a pour vocation de préserver et présenter la flore typique du littoral basco-landais, sur 2,5 hectares, des façades maritimes, des landes côtières dans leur milieu naturel.
Végétaux des cinq continents et sélections horticoles complètent ce tableau, longé par le Sentier littoral et posé sur la falaise d’Archilua, avec vue panoramique exceptionnelle sur l’océan et les montagnes.
La Maison Jean Bost, abrite expositions et conférences.
Un lieu pittoresque avec ses bateaux de pêche en bois, tous peints de couleurs vives à découvrir quand vous êtes à Saint-Jean-de-Luz.
Il n’a été édifié qu’au XIIe siècle, lorsque l’ensablement du fleuve l’Adour a réduit considérablement les activités du port de Bayonne.
Les maisons qui longent ses quais sont de style labourdin.
Vous pourrez aussi voir les bateaux revenir de la pêche et acheter directement le fruit de leur récolte qui est « on ne peut plus frais » !
Site typique depuis lequel vous pouvez embarquer pour des excursions le long du littoral.
La promenade luzienne des Anglais ! Depuis 1912, la Pergola était la promenade chic pendant l’entre-deux-guerres puis son lustre se ternit, les embruns de l’océan achevant de l’altérer sans oublier les affres de la guerre.
Aujourd’hui, une seconde vie a été proposée à la galerie commerçante : de nouvelles balustrades pour se pencher sur la plage comme on le ferait d’un paquebot de croisière.
Boutiques de souvenirs, restaurants et terrasses ont retrouvé le sourire ! Le jardin, transformé, cède la place à un hôtel, un Centre de Thalassothérapie et à un casino.