Calvi

>>>Calvi, Avenue Christophe Colomb

Camping Paduella,***

 

très propre et ombragé, accueil chaleureux. 

Ouverture/fermeture 8 mai au 8 oct.

 

GPS : 42.552399, 8.764420

 

 

Camping Paduella



Calvi, Avenue Christophe Colomb

 

Camping l'international Calvi

(piscine jumelée avec celui des castors)

 

GPS : 42.555401, 8.759330

 

Nombre de place(s) 25

  

Camping International



Calvi, 149 Route de Pietra Maggiore

Camping Bella Vista.

 

GPS : 42.551102, 8.756630 

Beaux emplacements. Très bon accueil. Calme et très propre. Épicerie et snack pizzerias sur place. A 700 m des plages de Calvi et 1 km centre ville.

 

Camping car : 8 €

Adulte : 6.50 €

Electricité : 4 €

remorque : 

 

Camping Bella Vista.


La commune de Haute-Corse revendique toujours d’être le lieu de naissance de Christophe Colomb et par la même occasion, fait persister cette légende.

Comme beaucoup d’autres localités de l’île, Calvi a été construite sur un affleurement de colline, au bord de l’eau, ce qui offre à Calvi un visage inoubliable.

Une carte postale unique que les visiteurs se plaisent à découvrir en flânant dans les ruelles de la vieille ville, des boutiques authentiques aux petits restaurants, jusqu’à atteindre la citadelle.

 

À l’instar de Porto Vecchio, Calvi est un pôle touristique important où l’on retrouve de nombreuses activités nautiques.

L’été, le port fourmille de toute part en raison des nombreux restaurants qui y ont élu domicile, et de sa marina qui héberge d’imposants yatchs.

Parking Calvi

Lieux et monuments

  • Monument aux morts en haut de la Montée du port (Cullata di Pardina), en bout du boulevard Wilson.

 

La ville

Jadis regroupée dans deux quartiers, Basse ville et Haute ville, la cité de Calvi voit son centre vital se déplacer vers sa sortie orientale où de nombreux commerces du centre-ville se sont déplacés et d'autres créés.

Dans la basse ville la principale artère est le boulevard Wilson, prolongement de la RN 197 depuis la place de la Porteuse d'Eau jusqu'à la place du Monument-aux-Morts à l'entrée de la citadelle. Mais l'artère la plus animée est sans conteste la rue Clemenceau, piétonne pendant l'été et dont les commerces de restauration et les boutiques restent ouverts jusque tard dans la nuit. L'été venu, le parvis de l'église Sainte-Marie-Majeure rue Clemenceau, une ancienne basilique baroque, est entièrement occupé par les terrasses de deux restaurants.

Le quai Landry, qui longe le port de plaisance Xavier Colonna (du nom d'un ancien maire de Calvi) jusqu'à la Tour de Sel, est bordé d'établissements dont les terrasses, l'été venu, envahissent la chaussée.

Le Quai d'honneur « Jacques et Marc Linski » refait en 2007 - 2008, permet l'accostage de navires de plaisance de tailles respectables.

Enfin, les nuits calvaises se terminent souvent Chez Tao, un piano-bar dans la Haute ville fréquenté par la Jet set.

Toute l'année et tous les jeudis en quinze, un marché forain se tient à l'entrée de la ville, sur un grand terrain habituellement réservé au stationnement des véhicules et camping-cars.

 

La Citadelle

La guérite au sud des remparts.

Symbole de la ville de Calvi, elle fut érigée à l'époque de l'occupation génoise. En 1483, l'Office de Saint Georges gestionnaire de l'île, décide de renforcer la défense de Calvi en construisant de nouvelles fortifications, le château de Castello vecchio étant insuffisant pour assurer la protection du préside. En 1545, devant la menace franco-turque, les ouvrages sont consolidés. Les murailles seront complétées au xviie siècle.

Les remparts sont constitués de quatre bastions principaux (San Ghjorghju, Sant'Antonu d'Altu, Teghiale et Celle) et de courtines. La citadelle, ses remparts et la tour du sel, propriétés de la commune, sont classés Monuments historiques60.

Ses ruelles pavées sont pittoresques et la vue sur la baie depuis les remparts est magnifique.

L'entrée est unique, jadis défendue par un fossé à pont-levis avec herse.

 

La citadelle (ou Haute-ville) recèle de beaux monuments :

  • l'oratoire Saint-Antoine,
  • la Poudrière,
  • la caserne Sampiero (ex-palais des Gouverneurs)
  • la maison de Christophe Colomb.
  • Un chemin de visite a été mis en place par l'Office de Tourisme de Calvi afin de mieux faire découvrir ce monument chargé d'histoire. Sur ce chemin, la maison de Laurent Giubegga dans laquelle Napoléon Ier séjourna en 1793.
  • Le palais des Gouverneurs Autrefois dénommé Castel Nuovo, ce bâtiment à deux tours , construit dans la ville-haute entre 1490 et 1492 pour remplacer le Castello vecchio fut la résidence effective des gouverneurs Génois aux xvie et xviie siècles. C'est aujourd'hui la caserne Sampiero, mess des officiers du 2e régiment étranger de parachutistes.
  • La tour du Sel Construite en 1495, cette imposante tour, dite de Callelu, est un ancien poste de guet où sera ultérieurement entreposé le sel. Elle est rattachée à la citadelle par une double caponnière (corridor) à deux étages d'escaliers superposés. Plusieurs fois modifiée et réparée (1897, 1934, années 1940), la caponnière est percée d'un porche qui permet la communication entre le quai Landry et le port de Commerce. Les remparts de la citadelle et la tour du sel ont été classés au titre des Monuments historiques en 1992.
  • L'hôtel Nord-Sud se situe sur la presqu'île de Saint François (Punta San Francescu). Ce bâtiment remarquable a été construit en 1929 par l'architecte André Lurçat pour abriter des ateliers d'artistes. Transformé, il devient un hôtel. Le bâtiment de forme rectangulaire à deux niveaux, très caractéristique à l'époque cubiste, a abrité les premières formes de tourisme international. L'hôtel, propriété d'une personne privée, est inscrit au titre des Monuments historiques - Label XXe.
  • Jardin de l'hôtel Nord-Sud - Terrasse en terre-plein, belvédère, jardin d'agrément, passage couvert, verger, jardin potager et escalier indépendant de ce jardin attenant à l'hôtel Nord-Sud à la Punta San Francescu, datent de la deuxième moitié du xxe siècle. Ce remarquable jardin est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel (documentation préalable)65.
  • La Pinède C'est la célèbre plage de Calvi desservie l'été par le trinighellu, le petit train des plages. Elle tire son nom d'un bois de pins maritimes à l'est de la ville, s'étendant le long de la plage, depuis le lieu-dit À l'orée des pins jusqu'à l'embouchure de la Figarella. La plage est bordée d'établissements balnéaires où l'on peut se restaurer « les pieds dans l'eau », mais qui ne l'occupent que très partiellement. Présence d'écoles de voile, de plongée et de locations d'engins nautiques, de courts de tennis, d'un parc Aventure et d'un parcours sportif. La voie des Chemins de fer de Corse qui passe entre plage et pinède, comporte pas moins de six arrêts pour le train des plages. Depuis 2011, une allée promenade en bois a été installée le long des rails, de la partie occidentale de la pinède.
  • La presqu'île de la Revellata c'est l'autre face de Calvi, son côté sauvage, inhospitalier, excepté pour les plaisanciers dans le golfe qu'elle forme, balayée par les vents violents d'ouest. Il n'y a plus d'arbres sur ce bout de terre, seulement un maquis ras, sculpté par Éole sur sa partie occidentale et qui renaît après chaque incendie.
  • Une route privée, plutôt une piste, permet d'accéder au phare de la Revellata située à la pointe de la presqu'île, mais aussi à la Station de recherches sous-marines et océanographiques de Calvi (Stareso). Elle donne aussi l'accès à Grotta Niella, un lieu-dit dominant la plage de l'Alga, où est ouvert en saison un établissement de plage. Le Prince Pierre y possédait une habitation depuis longtemps ruinée. Il y a demeuré avec sa femme en 1852. Il en est parti peu de temps après pour habiter une nouvelle demeure à Luzzipeo (dans le Filosorma, sur la commune de Calenzana).
  • Phare de la Revellata. Quatre kilomètres de pistes mènent à la pointe de la Revellata où a été implanté un phare à éclat, le phare de la Revellata aussi appelé « Phare du golfe de Calvi ». Comme abrité par celui-ci, le bâtiment de la Stareso a été bâti en dessous, au ras de l'eau. Mis en chantier fin 1838, le phare s'allume en 1844. Ses principales caractéristiques actuelles : 99,50 mètres au-dessus du niveau de la mer, feu à deux éclats blancs toutes les 10 secondes et portée de 21 mille. Propriété de l'État, il apparaît en 2001 au Patrimoine de France comme édifice non protégé MH (Monuments Historiques)

 

Patrimoine religieux

La cathédrale Saint-Jean-Baptiste

Située dans la Haute-ville dans la forteresse génoise, la Pro-cathédrale Saint-Jean-Baptiste a été dès 1625, la résidence de l'évêque de Sagone. Sebastiano Albani, l'évêque en titre, devant la menace barbaresque, a fui Vico qui avait servi de résidence, de 1569 à 1625, à quatre évêques de Sagone. Une première fois déjà, en 1569, les évêques avaient fui la cathédrale Sant' Appiano bâtie en bordure de côte à Savone.

L'église primitive dont ne subsistent que quelques éléments, devait dater du début de la Renaissance. Elle a vraisemblablement été détruite en 1555, lors du siège de la ville par les Français alliés aux Turcs, dont les flottes bombardèrent la citadelle. En 1567, la foudre, en tombant sur les magasins à poudre de la citadelle, détruisit l'église. Les travaux de sa reconstruction commencèrent vers 1600 ; mais faute de ressources, le chœur ne fut achevé qu'en 1628. Le reste de l'édifice fut entièrement achevé en 1747.

Loggia et décor intérieur de l'église sont protégés, l'édifice classé Monument historique.

Elle recèle de belles œuvres d'art très anciennes : les fonts baptismaux et le maître-autel en marbre polychrome, le triptyque dans l'abside du xve siècle et le Christ Noir des Miracles (enfermé dans une niche vitrée dans l'autel de facture italienne à droite du chœur) qui aurait tellement impressionné les Turcs en 1555 qu'ils levèrent le siège de la ville. À gauche de l'autel, la chapelle dédiée à Notre-Dame du Rosaire ornée d'un autel en marbre. De chaque côté du retable se dressent deux colonnes torses de marbre noir.

Notre-Dame du Rosaire est vêtue de sa robe bleue. Le Mercredi saint, elle revêt sa robe noire pour participer à toutes les processions de la semaine sainte calvaise.

 

L'oratoire Saint-Antoine-Abbé

est la chapelle de la confrérie du même nom. Si la confrérie Saint Antoine Abbé de Calvi date de la moitié du xive siècle, son oratoire (appelé casazza en langue corse) date du début du xvie siècle. Il abrite encore aujourd'hui, contrairement à ce que racontent de nombreux guides, les réunions et les cérémonies de la confrérie (offices des morts, messes, fête patronale, office des Ténèbres, Semaine sainte, etc.) car l'édifice n'a jamais été désacralisé.

Comme la plupart des édifices religieux, la confrérie accepte d'ouvrir ses portes aux manifestations culturelles. Les visiteurs pourront apprécier trois fresques datant des années 1510 et 1513, ainsi qu'un triptyque représentant une crucifixion et l'annonciation, un christ en croix de la fin du xviie siècle utilisé encore aujourd'hui pour les cérémonies de la Semaine Sainte, une statue de saint Antoine Abbé assis (xve s.) et une autre du même saint datant de 2006 et réalisée par l'artiste balanin Toni Casalonga.

La confrérie Saint-Antoine-Abbé de Calvi est l'une des plus actives et dynamiques de Corse. Un important travail de collecte et de restauration de la tradition (chants, processions, offices) a été fait depuis plus de vingt ans, la confrérie est fortement impliquée dans la diffusion de la liturgie en langue corse et est à l'origine d'une traduction en corse du missel romain.

Église Sainte-Marie de Calvi.

De style baroque, elle est peinte en rose et beige et se situe dans la Basse-ville, son parvis ouvrant sur la rue Clemenceau. En 1774, afin de répondre aux besoins d'une population croissante, Calvi édifia l'église dédiée à sainte Marie. Sa construction est achevée à la fin du xixe siècle.

Selon une légende hagiographique, plusieurs chrétiens y auraient subi le martyre sur ordre de l’empereur Dioclétien. Parmi les victimes, Restituta, une riche patricienne romaine qui, après avoir vécu en Libye, s’était réfugiée à Calvi. Pyrrhus, le préfet de Corse et de Sardaigne, l'avait fait arrêter, juger et longuement supplicier avant de la faire décapiter le 21 mai 304. Sainte patronne de la Balagne, ses cendres reposent aujourd’hui dans l'église Sainte-Restitude à Calenzana où son sarcophage en marbre de Carrare avait été mis au jour en 1951.

Le Vendredi Saint, la Granitula, procession retraçant le long calvaire du Christ portant sa croix et qui démarre à la cathédrale dans la citadelle, marque une pause à l'église Sainte-Marie-Majeure dans laquelle elle pénètre. Ensuite, les confrères tournoient un long moment sur le parvis avant de repartir vers la cathédrale.

Le soir de Noël, sur le parvis de l'église, a lieu u fucone, traditionnel feu en attendant la naissance du Christ. Ce rituel collectif se déroule dans de nombreux villages de l'île.

En période estivale, le parvis est entièrement occupé par les terrasses des deux établissements de restauration qui le bordent.

 

Notre-Dame de la Serra

est un lieu de pèlerinage (chapelle et statue de la Vierge) situé sur une colline70 à la sortie de Calvi, en prenant la route de Porto. A un sanctuaire érigé en 1479 et détruit lors du siège de 1794 a succédé l'actuel édifice construit entre 1850 et 1860. La statue a été inaugurée en 1950.

La chapelle domine Calvi et offre un superbe panorama sur tout le golfe. Une statue de Marie (sainte patronne et protectrice de la ville) est dressée sur un rocher voisin. Une célébration a lieu chaque année le 8 septembre, fête de la Nativité.

Autres patrimoines religieux

  • Chapelle Notre Dame de Loreto (Madonna di Loretu) proche de la mairie.
  • Chapelle Santa Maria Vecchia ruinée, située dans le centre-ville, en face la sous-préfecture, surplombant l'avenue de la République (RN 197). La chapelle Santa Maria avait été élevée au début du xviie siècle ; elle prend plus tard le nom de Santa Maria Vecchia. Cette chapelle funéraire est tout ce qui reste de l'ancienne basilique Santa Maria. Le cimetière aux alentours a continué d’être fréquenté jusqu'au xixe siècle par les Calvais très attachés au site de cette vieille basilique.
  • Notre-Dame de la mer : Vierge haute de soixante centimètres; sculptée et offerte par Anne-Marie Moretti. Elle a été immergée en 2004 par 20 m de profondeur au large de la pointe Saint-François.

Patrimoine culturel

Les fortifications de la colline Mozzello

Les fort Mozzelo et ses dépendances, construit en 1756, et fort Charlet construit moins d'un siècle plus tard, désaffecté depuis longtemps et qui avaient eu diverses affectations au cours des temps, connaissent un nouveau destin. Propriété de la CTC depuis 2005, les deux bastions accueillent de nos jours respectivement le Centre d'ethnographie et de recherche métallurgique (CERM) et le Centre de conservation préventive des objets mobiliers de Corse.