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Solenzara

Le village, sans charme particulier, s’étire nonchalamment le long de la T 10, où des voies perpendiculaires mènent à la plage et au port de plaisance et de pêche (l’un des plus importants de cette côte). À 5 km au sud, la plage de Canella, plus belle que celle du village car blottie dans une anse. Et, à 5 km au nord, une base militaire importante abrite quelques escadrilles ainsi que des nageurs de combat.

La Solenzara est un petit fleuve côtier  qui coule dans les départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud, en région Corse, et qui se jette dans la mer Tyrrhénienne, entre Aléria et Porto-Vecchio.

 

La commune de Sari-Solenzara est située à l'extrémité méridionale de la plaine orientale, entre Aléria et Porto-Vecchio. Arrosée par la Solenzara, elle constitue sur la côte orientale l'extrémité nord du territoire de la Corse-du-Sud.


Lieux et monuments

  • L' Église paroissiale Saint Paul de Solenzara. raconte une histoire assez particulière ! Avant d’être un édifice religieux, l’église était une écurie pour héberger les chevaux des curés. L’usage de chevaux était indispensable pour que les curés puissent officier dans les autres villages de la région. Cependant, la population de Solenzara n’a jamais cessé d’augmenter et les habitants ressentaient le besoin de se recueillir dans un lieu de culte.
  • C’est à cette occasion que le propriétaire de l’écurie décida de transformer son bien en une église dédiée à Saint-Paul. Mais par manque de moyens, seule la moitié du bâtiment a été transformée et restaurée, et c’est en 1920 que le premier clocher fit son apparition dans l’église.
  • Le port de plaisance de Solenzara est la première chose que vous devriez voir. Elle arbore un charme plutôt authentique et pittoresque que vous apprécierez sans doute. Idéalement, je vous conseille de faire une balade autour du port en longeant les quais. Et pourquoi ne pas acheter une petite douceur glacée pour profiter pleinement de votre exploration ?
  • La plage de Solenzara Non loin du port de Solenzara, la plage de Solenzara est assez intéressante puisqu’elle n’est pas loin du port de plaisance. Cependant, elle est rapidement remplie en raison de son étroitesse mais elle reste un endroit très agréable, propice à la détente et à la baignade. Si vous voulez vous rendre à la plage de Solenzara, il faut emprunter les escaliers situés à droite de la fresque aquatique

Ghisonaccia

La richesse de Ghisonaccia est essentiellement naturelle. Cependant, son église mérite une halte.

Le monument religieux est très sobre de l’extérieur mais son intérieur tapissé de fresques est une véritable œuvre d’art de style néo-byzantin qui ne manquera pas de vous éblouir.

On connaît peu de choses de l’histoire de Ghisonaccia avant 1845, date correspondant à sa création des suites de sa séparation de la commune de Lugo-di-Nazza si ce n’est que des bergers transhumants y faisaient souvent une halte. Dans les années 60, la commune a pu se développer grâce à son importante activité agricole. Dans les années 80, des agriculteurs soucieux d’attirer l’attention des touristes sur les merveilles de Ghisonaccia ont permis à l’activité touristique de se développer par la création de villages de vacances et de campings

Gastronomie de Ghisonaccia

En raison de son importante activité ostréicole, Ghisonaccia vous donnera l’occasion de goûter ses délicieuses huîtres dans de nombreux restaurants de la région. Vous devrez aussi goûter à la charcuterie qu’on prend soin de préparer dans la région comme la figatellu, la coppa et la lonzu. La Corse est aussi connu pour son brocciu, un fromage AOC fait à base de lait de brebis ou de chèvre qu’on consomme tel quel ou qu’on utilise dans une variété de plats. Les salades corses sont toujours un régal grâce aux notes parfumées que leur confère l’huile d’olive de la région.

Aléria

Musée d'archéologie d'Aleria

Le Musée d'Aleria Jérôme CARCOPINO est ouvert au public :

Du 1er Octobre au 15 mai ouverture de 9h00 à 17h00 (dernier accès à 16h30)

Fermé le dimanche

Du 16 mai au 30 septembre ouverture de 10h00 à 18h00 (dernier accès à 17h30)

Tarif

Plein tarif : 4€

Tarif réduit / familles : 3€

Entrée gratuite pour les – de 10 ans

Implantée sur une butte au cœur de la Plaine orientale, à mi-chemin entre Bastia et Porto-Vecchio, Aléria tire l'essentiel de ses ressources de la culture fruitière et viticole intensive et du tourisme. La ville se trouve à proximité immédiate de l'embouchure du Tavignano, second fleuve de Corse, et de l'étang de Diane, principal pôle conchylicole de l'île.

La cité d'Aléria fut fondée au vie siècle av. J.-C. sur le littoral oriental de la Corse. Sa situation face à la côte latine en fit le chef-lieu de la Corse romaine et une cité antique prospère, dont les vestiges constituent aujourd'hui un site archéologique majeur. Décimée au fil des siècles par les incursions barbaresques et le paludisme, Aléria a joué un rôle notoire dans l'histoire de la Corse comme siège épiscopal au Moyen Âge puis foyer d'opposition aux paolistes au xviiie siècle (symbolisé par le fort de Matra). Elle fut enfin le 22 août 1975 le théâtre des événements d'Aléria, acte fondateur du nationalisme corse contemporain.

Lieux et monuments

Site archéologique de la ville antique d'Aléria

  • Le site archéologique d'Aléria comprend :
  • un rempart de la période grecque (actuellement non accessible),
  • la nécropole pré-romaine,
  • les vestiges de l’ancienne cité romaine,
  • une villa romaine, partiellement mis au jour (depuis 1965).

Les constructions urbaines constituent le premier ensemble antique corse avec :

  • forum,
  • portiques,
  • temple,
  • nymphée,
  • maisons et boutiques,
  • balneum et mosaïques,
  • établissement industriel,
  • voirie…

 


La Collectivité Territoriale de Corse en est propriétaire et projette un aménagement conséquent du site, avec un centre d'interprétation. De nombreuses pièces (mobilier, céramiques, monnaies, sculptures, bronzes…) se trouvent cependant aujourd’hui au Musée départemental d'archéologie Jérôme Carcopino, bénéficiant du label « Musée de France ».

Le site archéologique est classé Monument historique par arrêté du 18 décembre 1990.

 

 

Le site a fait l'objet de nombreuses recherches historiques et archéologiques. Parmi ces chercheurs, le baron Henri Aucapitaine, capitaine d’Infanterie.

 

Vestiges de la nécropole préromaine et villa romaine

Ces vestiges antiques qui se trouvent à Mattonata, Casabianda et Lavandagio, recèle une nécropole classée au titre des Monuments historiques par arrêté du 30 novembre 1972.

  • Thermes romains dits de Santa Laurina Les ruines des thermes romains du site archéologique d'Aléria datent du iie siècle. Il pourrait s'agir à l'origine d'une [[mensio]] placée en bordure de la voie romaine. Geneviève Moracchini y a mené des investigations. Elle y a vu également les vestiges d'une basilique paléo-chrétienne. Propriétés d'une personne privée, ces vestiges sont d'un grand intérêt archéologique et sont inscrites Monument historique par arrêté du 23 janvier 2007, modifié par arrêté du 12 novembre 2007.
  • Fort de Matra. Le fort se situe sur un éperon rocheux au nord du plateau d’Aléria et domine le fleuve Tavignanu et la plaine alentour. Construit vers 1484 par les Génois, il constituait un poste de garnison et de surveillance de la côte et des étangs, ainsi qu’un dépôt d’armes génois. C’est pourquoi il fut pillé par les insurgés lors de la révolte corse de 1729. Le 12 mars 1736, Théodore de Neuhoff, alors nommé roi de Corse, débarquant en Corse, y fut accueilli solennellement. Enfin, les Matra s’en servirent de point d’appui dans leur lutte contre le gouvernement de Pascal Paoli.
  • Le fort de Matra est classé Monument historique par arrêté du 12 octobre 1962.
  • Tour de Diana Les vestiges de la tour de Diana, ancienne tour génoise construite afin de protéger la passe de l'étang de Diana, sont encore visibles entre la côte et l’étang de Diana. La tour a été récemment restaurée en partie et on peut y accéder par un sentier de promenade depuis la plage de Padulone ou une piste carrossable.
  • L’église San Marcellu fut la première bâtie en Corse (au cours du Ier millénaire), la première cathédrale (?). Elle fut détruite puis reconstruite plusieurs fois, en réutilisant des pierres de la ville romaine. L'église paroissiale Saint-Marcel est inscrite Monument historique par arrêté du 15 janvier 1987. Elle recèle un tableau Saint Marcel entre deux martyrs, peinture à l'huile sur toile du xviie siècle. L'œuvre est classée Monument historique par arrêté du 23 octobre 1989.