Le village, sans charme particulier, s’étire nonchalamment le long de la T 10, où des voies perpendiculaires mènent à la plage et au port de plaisance et de pêche (l’un des plus importants de cette côte). À 5 km au sud, la plage de Canella, plus belle que celle du village car blottie dans une anse. Et, à 5 km au nord, une base militaire importante abrite quelques escadrilles ainsi que des nageurs de combat.
La Solenzara est un petit fleuve côtier qui coule dans les départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud, en région Corse, et qui se jette dans la mer Tyrrhénienne, entre Aléria et Porto-Vecchio.
La commune de Sari-Solenzara est située à l'extrémité méridionale de la plaine orientale, entre Aléria et Porto-Vecchio. Arrosée par la Solenzara, elle constitue sur la côte orientale l'extrémité nord du territoire de la Corse-du-Sud.
Lieux et monuments
La richesse de Ghisonaccia est essentiellement naturelle. Cependant, son église mérite une halte.
Le monument religieux est très sobre de l’extérieur mais son intérieur tapissé de fresques est une véritable œuvre d’art de style néo-byzantin qui ne manquera pas de vous éblouir.
On connaît peu de choses de l’histoire de Ghisonaccia avant 1845, date correspondant à sa création des suites de sa séparation de la commune de Lugo-di-Nazza si ce n’est que des bergers transhumants y faisaient souvent une halte. Dans les années 60, la commune a pu se développer grâce à son importante activité agricole. Dans les années 80, des agriculteurs soucieux d’attirer l’attention des touristes sur les merveilles de Ghisonaccia ont permis à l’activité touristique de se développer par la création de villages de vacances et de campings
Gastronomie de Ghisonaccia
En raison de son importante activité ostréicole, Ghisonaccia vous donnera l’occasion de goûter ses délicieuses huîtres dans de nombreux restaurants de la région. Vous devrez aussi goûter à la charcuterie qu’on prend soin de préparer dans la région comme la figatellu, la coppa et la lonzu. La Corse est aussi connu pour son brocciu, un fromage AOC fait à base de lait de brebis ou de chèvre qu’on consomme tel quel ou qu’on utilise dans une variété de plats. Les salades corses sont toujours un régal grâce aux notes parfumées que leur confère l’huile d’olive de la région.
Musée d'archéologie d'Aleria
Le Musée d'Aleria Jérôme CARCOPINO est ouvert au public :
Du 1er Octobre au 15 mai ouverture de 9h00 à 17h00 (dernier accès à 16h30)
Fermé le dimanche
Du 16 mai au 30 septembre ouverture de 10h00 à 18h00 (dernier accès à 17h30)
Tarif
Plein tarif : 4€
Tarif réduit / familles : 3€
Entrée gratuite pour les – de 10 ans
Implantée sur une butte au cœur de la Plaine orientale, à mi-chemin entre Bastia et Porto-Vecchio, Aléria tire l'essentiel de ses ressources de la culture fruitière et viticole intensive et du tourisme. La ville se trouve à proximité immédiate de l'embouchure du Tavignano, second fleuve de Corse, et de l'étang de Diane, principal pôle conchylicole de l'île.
La cité d'Aléria fut fondée au vie siècle av. J.-C. sur le littoral oriental de la Corse. Sa situation face à la côte latine en fit le chef-lieu de la Corse romaine et une cité antique prospère, dont les vestiges constituent aujourd'hui un site archéologique majeur. Décimée au fil des siècles par les incursions barbaresques et le paludisme, Aléria a joué un rôle notoire dans l'histoire de la Corse comme siège épiscopal au Moyen Âge puis foyer d'opposition aux paolistes au xviiie siècle (symbolisé par le fort de Matra). Elle fut enfin le 22 août 1975 le théâtre des événements d'Aléria, acte fondateur du nationalisme corse contemporain.
Lieux et monuments
Site archéologique de la ville antique d'Aléria
Les constructions urbaines constituent le premier ensemble antique corse avec :
La Collectivité Territoriale de Corse en est propriétaire et projette un aménagement conséquent du site, avec un centre d'interprétation. De nombreuses pièces (mobilier, céramiques, monnaies, sculptures, bronzes…) se trouvent cependant aujourd’hui au Musée départemental d'archéologie Jérôme Carcopino, bénéficiant du label « Musée de France ».
Le site archéologique est classé Monument historique par arrêté du 18 décembre 1990.
Le site a fait l'objet de nombreuses recherches historiques et archéologiques. Parmi ces chercheurs, le baron Henri Aucapitaine, capitaine d’Infanterie.
Vestiges de la nécropole préromaine et villa romaine
Ces vestiges antiques qui se trouvent à Mattonata, Casabianda et Lavandagio, recèle une nécropole classée au titre des Monuments historiques par arrêté du 30 novembre 1972.