La Haute Corse

 

La Corse-du-Sud et la Haute-Corse sont deux départements bien différents qui définissent ensemble la singularité de l’île de Beauté. La Haute-Corse est un territoire naturel, parfait mélange de montagnes, de plaines et de plages. Visiter la Haute-Corse, c’est pénétrer une terre plurielle, variable mais toujours forte et belle.

Pourtant, il ne faut pas croire que les paysages se répètent comme le refrain d’une chanson, au contraire. Sa péninsule, le Cap Corse, est d’ailleurs l’endroit le plus venteux de l’île, soumise à la force invisible quasiment toute l’année.

Nous vous avons listé les incontournables de la destination. D’immanquables merveilles qui vous laisseront des souvenirs impérissables de l’Île de Beauté qui n’a jamais aussi bien porté son nom.

Calvi

Calvi, Avenue Christophe Colomb

Camping Paduella,***

 

très propre et ombragé, accueil chaleureux. 

Ouverture/fermeture 8 mai au 8 oct.

 

GPS : 42.552399, 8.764420

Camping car : 6.70 €

Adulte : 7 €

Electricité : 4 €

remorque : ..... €

 

Camping Paduella

Calvi, Avenue Christophe Colomb

 

Camping l'international Calvi

(piscine jumelée avec celui des castors)

 

GPS : 42.555401, 8.759330

 

Nombre de place(s) 25

 

Camping car : 8 €

Adulte : 7 €

Electricité : 4 €

remorque : 2.80 €

 

Camping International

Calvi, 149 Route de Pietra Maggiore

Camping Bella Vista.

 

GPS : 42.551102, 8.756630 

Beaux emplacements. Très bon accueil. Calme et très propre. Épicerie et snack pizzerias sur place. A 700 m des plages de Calvi et 1 km centre ville.

 

Camping car : 8 €

Adulte : 6.50 €

Electricité : 4 €

remorque : 

 

Camping Bella Vista.


La commune de Haute-Corse revendique toujours d’être le lieu de naissance de Christophe Colomb et par la même occasion, fait persister cette légende.

Comme beaucoup d’autres localités de l’île, Calvi a été construite sur un affleurement de colline, au bord de l’eau, ce qui offre à Calvi un visage inoubliable.

Une carte postale unique que les visiteurs se plaisent à découvrir en flânant dans les ruelles de la vieille ville, des boutiques authentiques aux petits restaurants, jusqu’à atteindre la citadelle.

 

À l’instar de Porto Vecchio, Calvi est un pôle touristique important où l’on retrouve de nombreuses activités nautiques.

L’été, le port fourmille de toute part en raison des nombreux restaurants qui y ont élu domicile, et de sa marina qui héberge d’imposants yatchs.

Lieux et monuments

  • Monument aux morts en haut de la Montée du port (Cullata di Pardina), en bout du boulevard Wilson.

 

La ville

Jadis regroupée dans deux quartiers, Basse ville et Haute ville, la cité de Calvi voit son centre vital se déplacer vers sa sortie orientale où de nombreux commerces du centre-ville se sont déplacés et d'autres créés.

Dans la basse ville la principale artère est le boulevard Wilson, prolongement de la RN 197 depuis la place de la Porteuse d'Eau jusqu'à la place du Monument-aux-Morts à l'entrée de la citadelle. Mais l'artère la plus animée est sans conteste la rue Clemenceau, piétonne pendant l'été et dont les commerces de restauration et les boutiques restent ouverts jusque tard dans la nuit. L'été venu, le parvis de l'église Sainte-Marie-Majeure rue Clemenceau, une ancienne basilique baroque, est entièrement occupé par les terrasses de deux restaurants.

Le quai Landry, qui longe le port de plaisance Xavier Colonna (du nom d'un ancien maire de Calvi) jusqu'à la Tour de Sel, est bordé d'établissements dont les terrasses, l'été venu, envahissent la chaussée.

Le Quai d'honneur « Jacques et Marc Linski » refait en 2007 - 2008, permet l'accostage de navires de plaisance de tailles respectables.

Enfin, les nuits calvaises se terminent souvent Chez Tao, un piano-bar dans la Haute ville fréquenté par la Jet set.

Toute l'année et tous les jeudis en quinze, un marché forain se tient à l'entrée de la ville, sur un grand terrain habituellement réservé au stationnement des véhicules et camping-cars.

 

La Citadelle

La guérite au sud des remparts.

Symbole de la ville de Calvi, elle fut érigée à l'époque de l'occupation génoise. En 1483, l'Office de Saint Georges gestionnaire de l'île, décide de renforcer la défense de Calvi en construisant de nouvelles fortifications, le château de Castello vecchio étant insuffisant pour assurer la protection du préside. En 1545, devant la menace franco-turque, les ouvrages sont consolidés. Les murailles seront complétées au xviie siècle.

Les remparts sont constitués de quatre bastions principaux (San Ghjorghju, Sant'Antonu d'Altu, Teghiale et Celle) et de courtines. La citadelle, ses remparts et la tour du sel, propriétés de la commune, sont classés Monuments historiques60.

Ses ruelles pavées sont pittoresques et la vue sur la baie depuis les remparts est magnifique.

L'entrée est unique, jadis défendue par un fossé à pont-levis avec herse.

 

La citadelle (ou Haute-ville) recèle de beaux monuments :

  • l'oratoire Saint-Antoine,
  • la Poudrière,
  • la caserne Sampiero (ex-palais des Gouverneurs)
  • la maison de Christophe Colomb.
  • Un chemin de visite a été mis en place par l'Office de Tourisme de Calvi afin de mieux faire découvrir ce monument chargé d'histoire. Sur ce chemin, la maison de Laurent Giubegga dans laquelle Napoléon Ier séjourna en 1793.
  • Le palais des Gouverneurs Autrefois dénommé Castel Nuovo, ce bâtiment à deux tours , construit dans la ville-haute entre 1490 et 1492 pour remplacer le Castello vecchio fut la résidence effective des gouverneurs Génois aux xvie et xviie siècles. C'est aujourd'hui la caserne Sampiero, mess des officiers du 2e régiment étranger de parachutistes.
  • La tour du Sel Construite en 1495, cette imposante tour, dite de Callelu, est un ancien poste de guet où sera ultérieurement entreposé le sel. Elle est rattachée à la citadelle par une double caponnière (corridor) à deux étages d'escaliers superposés. Plusieurs fois modifiée et réparée (1897, 1934, années 1940), la caponnière est percée d'un porche qui permet la communication entre le quai Landry et le port de Commerce. Les remparts de la citadelle et la tour du sel ont été classés au titre des Monuments historiques en 1992.
  • L'hôtel Nord-Sud se situe sur la presqu'île de Saint François (Punta San Francescu). Ce bâtiment remarquable a été construit en 1929 par l'architecte André Lurçat pour abriter des ateliers d'artistes. Transformé, il devient un hôtel. Le bâtiment de forme rectangulaire à deux niveaux, très caractéristique à l'époque cubiste, a abrité les premières formes de tourisme international. L'hôtel, propriété d'une personne privée, est inscrit au titre des Monuments historiques - Label XXe.
  • Jardin de l'hôtel Nord-Sud - Terrasse en terre-plein, belvédère, jardin d'agrément, passage couvert, verger, jardin potager et escalier indépendant de ce jardin attenant à l'hôtel Nord-Sud à la Punta San Francescu, datent de la deuxième moitié du xxe siècle. Ce remarquable jardin est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel (documentation préalable)65.
  • La Pinède C'est la célèbre plage de Calvi desservie l'été par le trinighellu, le petit train des plages. Elle tire son nom d'un bois de pins maritimes à l'est de la ville, s'étendant le long de la plage, depuis le lieu-dit À l'orée des pins jusqu'à l'embouchure de la Figarella. La plage est bordée d'établissements balnéaires où l'on peut se restaurer « les pieds dans l'eau », mais qui ne l'occupent que très partiellement. Présence d'écoles de voile, de plongée et de locations d'engins nautiques, de courts de tennis, d'un parc Aventure et d'un parcours sportif. La voie des Chemins de fer de Corse qui passe entre plage et pinède, comporte pas moins de six arrêts pour le train des plages. Depuis 2011, une allée promenade en bois a été installée le long des rails, de la partie occidentale de la pinède.
  • La presqu'île de la Revellata c'est l'autre face de Calvi, son côté sauvage, inhospitalier, excepté pour les plaisanciers dans le golfe qu'elle forme, balayée par les vents violents d'ouest. Il n'y a plus d'arbres sur ce bout de terre, seulement un maquis ras, sculpté par Éole sur sa partie occidentale et qui renaît après chaque incendie.
  • Une route privée, plutôt une piste, permet d'accéder au phare de la Revellata située à la pointe de la presqu'île, mais aussi à la Station de recherches sous-marines et océanographiques de Calvi (Stareso). Elle donne aussi l'accès à Grotta Niella, un lieu-dit dominant la plage de l'Alga, où est ouvert en saison un établissement de plage. Le Prince Pierre y possédait une habitation depuis longtemps ruinée. Il y a demeuré avec sa femme en 1852. Il en est parti peu de temps après pour habiter une nouvelle demeure à Luzzipeo (dans le Filosorma, sur la commune de Calenzana).
  • Phare de la Revellata. Quatre kilomètres de pistes mènent à la pointe de la Revellata où a été implanté un phare à éclat, le phare de la Revellata aussi appelé « Phare du golfe de Calvi ». Comme abrité par celui-ci, le bâtiment de la Stareso a été bâti en dessous, au ras de l'eau. Mis en chantier fin 1838, le phare s'allume en 1844. Ses principales caractéristiques actuelles : 99,50 mètres au-dessus du niveau de la mer, feu à deux éclats blancs toutes les 10 secondes et portée de 21 mille. Propriété de l'État, il apparaît en 2001 au Patrimoine de France comme édifice non protégé MH (Monuments Historiques)

 

Patrimoine religieux

La cathédrale Saint-Jean-Baptiste

Située dans la Haute-ville dans la forteresse génoise, la Pro-cathédrale Saint-Jean-Baptiste a été dès 1625, la résidence de l'évêque de Sagone. Sebastiano Albani, l'évêque en titre, devant la menace barbaresque, a fui Vico qui avait servi de résidence, de 1569 à 1625, à quatre évêques de Sagone. Une première fois déjà, en 1569, les évêques avaient fui la cathédrale Sant' Appiano bâtie en bordure de côte à Savone.

L'église primitive dont ne subsistent que quelques éléments, devait dater du début de la Renaissance. Elle a vraisemblablement été détruite en 1555, lors du siège de la ville par les Français alliés aux Turcs, dont les flottes bombardèrent la citadelle. En 1567, la foudre, en tombant sur les magasins à poudre de la citadelle, détruisit l'église. Les travaux de sa reconstruction commencèrent vers 1600 ; mais faute de ressources, le chœur ne fut achevé qu'en 1628. Le reste de l'édifice fut entièrement achevé en 1747.

Loggia et décor intérieur de l'église sont protégés, l'édifice classé Monument historique.

Elle recèle de belles œuvres d'art très anciennes : les fonts baptismaux et le maître-autel en marbre polychrome, le triptyque dans l'abside du xve siècle et le Christ Noir des Miracles (enfermé dans une niche vitrée dans l'autel de facture italienne à droite du chœur) qui aurait tellement impressionné les Turcs en 1555 qu'ils levèrent le siège de la ville. À gauche de l'autel, la chapelle dédiée à Notre-Dame du Rosaire ornée d'un autel en marbre. De chaque côté du retable se dressent deux colonnes torses de marbre noir.

Notre-Dame du Rosaire est vêtue de sa robe bleue. Le Mercredi saint, elle revêt sa robe noire pour participer à toutes les processions de la semaine sainte calvaise.

 

L'oratoire Saint-Antoine-Abbé

est la chapelle de la confrérie du même nom. Si la confrérie Saint Antoine Abbé de Calvi date de la moitié du xive siècle, son oratoire (appelé casazza en langue corse) date du début du xvie siècle. Il abrite encore aujourd'hui, contrairement à ce que racontent de nombreux guides, les réunions et les cérémonies de la confrérie (offices des morts, messes, fête patronale, office des Ténèbres, Semaine sainte, etc.) car l'édifice n'a jamais été désacralisé.

Comme la plupart des édifices religieux, la confrérie accepte d'ouvrir ses portes aux manifestations culturelles. Les visiteurs pourront apprécier trois fresques datant des années 1510 et 1513, ainsi qu'un triptyque représentant une crucifixion et l'annonciation, un christ en croix de la fin du xviie siècle utilisé encore aujourd'hui pour les cérémonies de la Semaine Sainte, une statue de saint Antoine Abbé assis (xve s.) et une autre du même saint datant de 2006 et réalisée par l'artiste balanin Toni Casalonga.

La confrérie Saint-Antoine-Abbé de Calvi est l'une des plus actives et dynamiques de Corse. Un important travail de collecte et de restauration de la tradition (chants, processions, offices) a été fait depuis plus de vingt ans, la confrérie est fortement impliquée dans la diffusion de la liturgie en langue corse et est à l'origine d'une traduction en corse du missel romain.

Église Sainte-Marie de Calvi.

De style baroque, elle est peinte en rose et beige et se situe dans la Basse-ville, son parvis ouvrant sur la rue Clemenceau. En 1774, afin de répondre aux besoins d'une population croissante, Calvi édifia l'église dédiée à sainte Marie. Sa construction est achevée à la fin du xixe siècle.

Selon une légende hagiographique, plusieurs chrétiens y auraient subi le martyre sur ordre de l’empereur Dioclétien. Parmi les victimes, Restituta, une riche patricienne romaine qui, après avoir vécu en Libye, s’était réfugiée à Calvi. Pyrrhus, le préfet de Corse et de Sardaigne, l'avait fait arrêter, juger et longuement supplicier avant de la faire décapiter le 21 mai 304. Sainte patronne de la Balagne, ses cendres reposent aujourd’hui dans l'église Sainte-Restitude à Calenzana où son sarcophage en marbre de Carrare avait été mis au jour en 1951.

Le Vendredi Saint, la Granitula, procession retraçant le long calvaire du Christ portant sa croix et qui démarre à la cathédrale dans la citadelle, marque une pause à l'église Sainte-Marie-Majeure dans laquelle elle pénètre. Ensuite, les confrères tournoient un long moment sur le parvis avant de repartir vers la cathédrale.

Le soir de Noël, sur le parvis de l'église, a lieu u fucone, traditionnel feu en attendant la naissance du Christ. Ce rituel collectif se déroule dans de nombreux villages de l'île.

En période estivale, le parvis est entièrement occupé par les terrasses des deux établissements de restauration qui le bordent.

 

Notre-Dame de la Serra

est un lieu de pèlerinage (chapelle et statue de la Vierge) situé sur une colline70 à la sortie de Calvi, en prenant la route de Porto. A un sanctuaire érigé en 1479 et détruit lors du siège de 1794 a succédé l'actuel édifice construit entre 1850 et 1860. La statue a été inaugurée en 1950.

La chapelle domine Calvi et offre un superbe panorama sur tout le golfe. Une statue de Marie (sainte patronne et protectrice de la ville) est dressée sur un rocher voisin. Une célébration a lieu chaque année le 8 septembre, fête de la Nativité.

Autres patrimoines religieux

  • Chapelle Notre Dame de Loreto (Madonna di Loretu) proche de la mairie.
  • Chapelle Santa Maria Vecchia ruinée, située dans le centre-ville, en face la sous-préfecture, surplombant l'avenue de la République (RN 197). La chapelle Santa Maria avait été élevée au début du xviie siècle ; elle prend plus tard le nom de Santa Maria Vecchia. Cette chapelle funéraire est tout ce qui reste de l'ancienne basilique Santa Maria. Le cimetière aux alentours a continué d’être fréquenté jusqu'au xixe siècle par les Calvais très attachés au site de cette vieille basilique.
  • Notre-Dame de la mer : Vierge haute de soixante centimètres; sculptée et offerte par Anne-Marie Moretti. Elle a été immergée en 2004 par 20 m de profondeur au large de la pointe Saint-François.

Patrimoine culturel

Les fortifications de la colline Mozzello

Les fort Mozzelo et ses dépendances, construit en 1756, et fort Charlet construit moins d'un siècle plus tard, désaffecté depuis longtemps et qui avaient eu diverses affectations au cours des temps, connaissent un nouveau destin. Propriété de la CTC depuis 2005, les deux bastions accueillent de nos jours respectivement le Centre d'ethnographie et de recherche métallurgique (CERM) et le Centre de conservation préventive des objets mobiliers de Corse.


Balagne

3. Traverser la route des Artisan

Chemin idéal pour vous faire une belle idée de la Balagne, la Route des Artisans vous guidera à travers l’arrière-pays entre Calvi et l’Île-Rousse. Découvrez donc tout le talents des artisans corses, en suivant un tracé qui vous fera également voir les beautés naturelles de l’île.

De la coutellerie à la savonnerie en passant par la lutherie, la bijouterie ou encore la céramique, partez à la rencontre de ces artisans de Balagne, impliqués dans la pérennisation de leur savoir-faire. En plus d’en prendre plein les yeux, revenez les poches remplies de souvenirs authentiques !


Sant’Antonino

 

Sant’Antonino est un village incroyable en bien des points. Situé à 500 mètres d’altitude entre Calvi et L’Île-Rousse, il offre un panorama époustouflant sur la vallée et la Mer Méditerranée. En plus, sa forme de spirale vous permettra de découvrir toutes les maisons qui le composent, ainsi que leur architecture si particulière. Et pour cause, ce village est vieux de plus de 12 siècles !

Il s’agit en fait de l’un des plus vieux villages de Corse, mais malgré tout, il a su conserver un charme indéniable.


L'Ile Rousse

Monticello,

Camping "Les Oliviers**" accès direct sur mer.

 

GPS : 42.631100, 8.952320

Nombre de place(s) 223

Ouverture/Fermeture :  10 avril 2021 au 02 octobre 2021

 

Camping les Oliviers

Tarif 2021 :

7.30 € par adulte,

6,50 € par camping-car,

2.50 € remorque

3,50 € pour l'électricité.

Location de réfrigérateur à la journée.

Centre ville à 800m.


Portrait du terroir Corse, l’Île Rousse est un incontournable du voyage.

Fondée par la figure politique, le « Père Corse » , le « Babbù » Pascal Paoli, la ville témoigne d’un charme… incontestable.

 

Sa place Paoli, ses plages et ses maisons aux airs florentins vivent au grès de cette belle Corse qui séduit chacun de ses visiteurs.

 

Prenez-y un café,

flânez dans ses ruelles

et surtout oui surtout, arrêtez-vous aux Halles. Rien qu’à l’odeur, elles vous guideront droit vers les stands du marché où les spécialités locales promettent à vos papilles un véritable instant de bonheur.

Le patrimoine de L'Île-Rousse est riche et varié.

Lieux et monuments

  • Monument aux morts de Volti est celui commémoratif des militaires morts durant les guerres de 1914-1918, de 1939-1945 et d'Indochine. Œuvre d'Antoniucci Voltigero dit « Volti », il est situé face à la mairie de L'Île-Rousse, sur une grande place en bordure de mer fréquentée par des joueurs de pétanque.
  • Marché couvert Construit entre 1844 et 1846, le marché couvert a été restauré et a retrouvé ses couleurs d'origine en 2011. Il a été classé Monument Historique par arrêté du 5 janvier 1993
  • Tour génoise de la Pietra est construite sur l'île de la Pietra, le plus grand des îlots rocheux de porphyre rouge du petit archipel. En bon état, elle est accessible par la route menant au phare de la Pietra, un accès réservé aux seules personnes autorisées. Elle est un symbole de la ville.
  • La tour de Scalo (Scalu) se trouve sur l'actuelle place de la Mairie restaurée en 2012, a été construite au milieu du xvie siècle par les Génois. Au xviiie siècle elle devient la Tour des Fabiani (les Fabiani étaient une des principales familles de Santa-Reparata propriétaire du site où elle possédait magazini (entrepôts) et botteghe (boutiques)). La tour était censée protéger leurs biens. Elle a servi à entreposer du sel qui arrivait des salines provençales. Le sel permettait alors de percevoir une recette fiscale importante : la gabelle. Auparavant le 5 avril 1731, la tour fut prise par les Corses en révolte contre Gênes. Paoli la fit consolider pour protéger le Palazzu. Mais la tour sera prise par les troupes françaises. Le 25 mai 1769 D'Arcambal prend définitivement possession de l'Île-Rousse. La tour est réquisitionnée et devient la poudrière de la place militaire. Le 2 août 1778, la foudre frappe la tour-poudrière et provoque une gigantesque explosion, détruisant une partie du quartier. L'abbé Don Antonio Orticoni, ancien aumônier militaire, écrit dans ses mémoires : « cinq hommes et une femme sont décédés, sans compter les nombreux blessés ». La tour fut reconstruite, réduite de deux mètres, pour servir à nouveau de poudrière. En 1900, les bâtiments militaires sont rachetés par la municipalité. En 1943, la tour sert peu de temps de prison pour des détenus soupçonnés de collaboration. Plus tard, elle a servi de salle d'exposition de vestiges découverts lors de fouilles archéologiques sous-marines. Les gabelous avaient leur poste dans l'ancienne caserne voisine (aujourd'hui la mairie) ainsi qu'un poste-abri au fond de la petite crique sous le phare de la Pietra. Cette construction était signalée il n'y a pas si longtemps encore sur les cartes d'état-major.
  • Ancienne caserne, actuelle mairie et tour de Scalo. Le bâtiment militaire a été construit dès 1765, en même temps qu'un petit port (l'actuel môle des pêcheurs), à l'initiative de Pascal Paoli qui avait fait fortifier Scalo, l'actuelle vieille ville. L'île passant sous administration militaire française en 1768, cette caserne s'appelait « Vaux », en l'honneur du comte de Vaux qui avait en 1769 terminé la conquête de la Corse. Pour la même raison, L'Île-Rousse a même porté éphémèrement le nom de « Ville de Vaux ». La caserne a servi à abriter diverses garnisons, corses, génoises et françaises. Elle abrita les services de l'administration des douanes jusqu'à la fin du xxe siècle quand est fermée la recette des Douanes dans le cadre d'une réorganisation des services. Le bâtiment restauré depuis, est devenu l'actuelle mairie. Ses abords, esplanade et terre-pleins, ont été réaménagés, en même temps que la tour de Scalo qui a été restaurée.
  • La place Paoli fut créée en 1834 hors de la seconde enceinte de la ville, devenue depuis le cœur de la cité. S'y dresse le buste de Pascal Paoli, fondateur de la ville.
  • La Baigneuse place Paoli. La sculpture qui y est élevée, est l'œuvre d'Antoniucci Voltigero dit Volti 1915-1989).
  • La Sirène de L'Île-Rousse au Scalu. La sculpture de bronze fondue à la cire perdue représente une sirène réalisée par Gabriel Diana, sculpteur contemporain. Depuis le mois d'octobre 2016, elle trône sur un rocher à quelques mètres du rivage au bout du quai d'Orléans réhabilité en même temps que le môle au lieu-dit « U Scalu ».
  • Le moulin à vent construit en 1803 destiné à moudre le blé témoigne des activités agricoles d'antan en Balagne.
  • Église de l’Immaculée-Conception-de-Marie L'église paroissiale dédiée à l'Immaculée-Conception-de-Marie, dressée au centre-ville et dominant la place Paoli, a été inaugurée en 1893. Elle fut détruite partiellement par un incendie en 1914. Elle a été reconstruite en 1935. L'église renferme deux tableaux, toiles provenant vraisemblablement de la collection Fesch, propriété de la commune, classés monument Historique :
  • tableau La tentation du Christ, du xviie siècle
  • tableau Saint Jérôme, du xviie siècle39.
  • L’église de la Miséricorde (dite « du Couvent »), se situe à l'est de l'église de L’Immaculée-Conception-de-Marie. Elle a été restaurée en 2010-2011.
  • Le phare de la Piétra aussi appelé « Phare de L'Île-Rousse » (Établissement de signalisation maritime no 1632/000), date de 1857 ; il est repris à l'inventaire général du patrimoine culturel40.
  • Le jardin de l'hôtel Napoléon Bonaparte - place Paoli, propriété privée, est repris à l'inventaire général du patrimoine culturel (documentation préalable).

Le désert des Agriates

San-Gavino-di-Tenda, D81

 

Parking en bord de route.(ancienne route) séparer de la route par un petit talus. Beau point de vue. Légèrement en pente. Peut convenir pour un stop de nuit.

 

GPS : 42.661867, 9.157401

 

Santo-Pietro-di-Tenda, D81

 

Grand parking assez plat situé au bord de la route, avec une très jolie vue sur le désert des Agriates et sur la mer.  ⚠️ SVP ⚠️ Il s'agit d'un site protégé, il y a déjà énormément de mouchoirs au sol (pourtant pas compliqué de les mettre dans une poubelle...) soyez propre, ne jetez rien, respectez les lieux et les chèvres pour le bien être de toutes et tous.

 

GPS : 42.655400, 9.170900

Santo-Pietro-di-Tenda, D81

 

Parfait pour une pause "express" d'une nuit. Parking point de vue du col "bocca Di vezzu". Au bord de la route, très calme hors saison, visite d'un petit renard pendant notre repas.

 

GPS : 42.665901, 9.141680

 


Territoire sauvage de la Haute-Corse, le Désert des Agriates héberge une nature pittoresque où le maquis est roi.

 

Au fil des chemins sinueux et sentiers escarpés, le Désert des Agriates dévoile un caractère aride et authentique : celui de la terre corse, sans artifice.

 

Une spontanéité qui se prolonge jusque sur ses plages naturelles : Lotu, Saleccia et Ghignu appellent au dépaysement.

 

Préservés du tourisme, les lieux n’hébergent aucune construction et ne sont accessibles qu’à pied ou en bateau mais une chose est sûre, l’effort vaut le réconfort…

Le site doit son nom à son utilisation passée. Agriate vient du latin Ager à savoir « agriculture ». En effet, il y a eu peu encore (milieu du xxe siècle), ces terres agraires figuraient un riche grenier pour les populations locales.

Ainsi, hâtivement qualifiées de « désert », ces terres ont été nourricières pendant des siècles.

Discrète, l’eau est bien présente. Trente-deux sources et vingt-sept fontaines s'y cachent. Douze cours d’eau, hormis les grands fleuves, présentent un régime torrentiel et se trouvent régulièrement en assec.

Le terme de « Désert » est apparu après la guerre de 1914-1918. Lors, la population corse a perdu nombre de ses jeunes hommes et ces terres agraires se sont trouvées, ainsi, peu à peu désertées.

D'une superficie d'environ 15 000 ha, quatre principaux points de repères géomorphologiques délimitent l'Agriate :

  • au nord, la mer et 37 km de linéaire côtier vierge,
  • au sud, la route départementale 81 et les contreforts du Tenda,
  • à l'ouest, la vallée de l'Ostriconi,
  • à l'est, la plage de la Roia dans le golfe de San Fiurenzu/Saint-Florent aux limites de la plaine du Nebbiu.

La route D 81 traverse le territoire d'Est en Ouest, de Saint-Florent à la vallée de l'Ostriconi, où elle rejoint a Balanina (RT 30 ex RN 1197) au lieu-dit Petra Moneta, en passant par a bocca di Vezzu (col) à 311 mètres d'altitude. Comme dit précédemment, la route départementale 81 délimite le sud L'Agriate.

Ne vous y méprenez pas, le désert des Agriates n’a rien à voir avec l’idée sableuse que l’on se fait d’un désert. En réalité, il s’agit d’une zone rocheuse et montagneuse, couverte de maquis corse. Sans surprise, cet endroit abrite de nombreuses espèce animales et végétales qui vivent en paix.

Sur plus de 16 000 hectares, il s’étend entre le sud de Saint-Florent et l’Ostriconi, à l’est de L’Île-Rousse. Il est possible de le traverser en voiture, à pieds ou de l’observer depuis la mer. Une seule et unique route le traverse de part en part, la D81, offrant d’ailleurs l’accès à certaines des plus belles plages de Haute-Corse.


Saint Florent

(N° 5108)

 

Route de la Roya

 

Latitude : (Nord) 42.6741° Longitude : (Est) 9.28707° 

Tarif : 2020

Electricite : 3.50 €

Campingcar : 7 €

Adulte : 6.00 €

Enfant : 3.00 €

Taxe De Sejour Par Personne : 0.30 €

Type de borne : artisanale

 

Restaurant - Alimentation - Lave Linge - Peche

Electricité : 6 ampères, 24h, 110 prises

Wifi gratuit : oui

Plein d'eau : >200 l

Autres informations :

Ouvert du 01-05 au 30-09

110 emplacements

Moyen de payment : CarteBancaire

Tel: +33 4 95 37 08 63

info@campingacquadolce.fr

https://www.campingacquadolce.fr/#

Services :


Le vignoble de Patrimonio jouit d’une réputation mythique dans les cercles oenophiles et pour cause…

C’est LE vin Corse à la plus ancienne AOC de l’île.

Pour s’en délecter, c’est au le joli port de pêche de Saint-Florent qu’il faut se rendre.

 Avis aux œnologues amateurs ! Outre la beauté de ses paysages, la Corse est aussi reconnue pour la qualité de ses vins, notamment les vins de Patrimonio. Ils bénéficient d’ailleurs d’une Appellation d’Origine Contrôlée, la plus ancienne du territoire.

Il est possible d’en savoir plus sur ces vignobles en suivant une route, à la découverte des cépages corses. C’est l’occasion de rencontrer quelques 33 vignerons et de goûter au travail effectué par ces passionnés du vin. Depuis Casta jusqu’à Farinole en passant par Oletta, Lumio et Patrimonio elle-même, suivez un tracé qui enchantera vos papilles !

En plus de ravir les papilles, le Saint-Tropez corse héberge

  • une forteresse génoise du 15ème siècle,
  • la remarquable Cathédrale de Nebbio
  • mais aussi et surtout, une superbe plage locale

Considéré comme le “Saint-Tropez Corse”, Saint-Florent est une étape incontournable pour visiter la Haute-Corse. Venez y découvrir son adorable port, son centre historique et sa citadelle.

Aussi, laissez-vous tenter par l’un des vins corses que vous pourrez siroter en terrasse, face à la mer. L’atmosphère très chic qui parfume Saint-Florent lui confère une ambiance que vous ne retrouverez nulle part ailleurs. Alors faites une pause et profitez !

Lieux et monuments

  • La citadelle génoise de Saint-Florent.
  • Tour de la Mortella située dans le golfe de Saint-Florent
  • Tour de Fornali C'est Pascal Paoli qui, en mars-avril 1762, fit construite la tour de Fornali, dans le but de contrôler la navigation dans le golfe de San Fiorenzo. Il n'en subsiste que la base au sommet d'une colline. Déjà dès le xvie siècle, les Génois avaient mis en place un dispositif de défense de Saint-Florent. Une dizaine de tours (Ostriconi, Malfalcu, Mignola, Saleccia, Curza, Mortella, Fornali, Vecchiaia…) devaient être édifiées le long des côtes des Agriates, depuis la punta di Paraghjola au nord de la plage d'Ostriconi à l'ouest jusqu'à la calanca di a Torre sous la punta Vecchiaia à l'est. Plusieurs ont été construites ; pour d'autres, seule la construction de leur base avait commencé. Mais aucune n'est en état de nos jours.

Autres patrimoines civils

  • Monument aux morts sur la place des Portes 
  • Fontaine au centre de la place Doria.
  • L'église Santa Maria Assunta, ancienne cathédrale de Nebbiu Le bâtiment est protégé dès 1840 et classé monument historique en 1875.

Autres patrimoines religieux

  • Église paroissiale Sainte-Anne au clocher carré du xviiie siècle. Elle est située au cœur de la petite ville.
  • Chapelle Saint-Antoine sur l'esplanade de la citadelle.
  • Cimetière militaire

Plages

  • Plage de la Roya. Au fond du golfe, c’est la seule plage de sable aux abords de Saint-Florent. C’est une plage familiale par excellence car on a pied très loin. C'est aussi le point de départ du sentier des douaniers qui longe tout le littoral du désert des Agriates.
  • L’Ospedale, une plage de galets roses que longe la D81 depuis le blockhaus jusqu’à l’entrée orientale de la ville.
  • le Loto (commune de Santo-Pietro-di-Tenda), dans le site protégé du littoral des Agriates, propriété du Conservatoire du littoral. La magnifique plage est desservie en saison estivale par deux compagnies de transports par mer de passagers. Embarquement au port de plaisance de Saint-Florent.

LE CAP CORSE

Explorer le Cap Corse

Qui viendrait visiter la Haute-Corse sans prendre le temps de découvrir le Cap Corse ? Péninsule du nord de la Corse, le Cap-Corse est unique en son genre. D’abord, en plus d’être le théâtre d’une nature plus sauvage encore, il abrite du vent de magnifiques villages comme Erbalunga, Nonza ou Centuri.

Ensuite, c’est aussi un lieu très ancien dont la trace des hommes remonte à 6 000 ans avant J.-C.. Vous verrez d’ailleurs de  nombreuses tours génoises encore résistantes maintenir leur surveillance des eaux méditerranéennes.

Faire le Sentier des Douaniers

Le Sentier des Douaniers est emprunté par plus de 40 000 marcheurs chaque année. C’est un moyen original de découvrir la péninsule corse. Sur 26 kilomètres et pendant près de 8 heures, partez à la conquête du littoral nord, et admirez les nombreuses espèces végétales et animales qui y sont protégées.

Vous aurez aussi la possibilité de voir la côte orientale de la Corse, sa pointe nord (dont l’Île de la Giraglia) et son versant ouest, plus montagneux. Préparez-vous donc à observer de remarquables paysages, mais gare au retour, prévoyez un moyen de locomotion ! Petite astuce estivale : en été, vous pouvez rejoindre votre point de départ en bateau !

 

Nonza

Ogliastro, D80

 

Nombre de place(s) 12

Prix du stationnement : 7 €

GPS : 42.809036, 9.334183

 

En face de la plage de galets noirs, un peu plus loin que l’aire de camping car. En effet celle ci était fermée donc nous avons dormi sur le parking devant le snack, nuit très calme, nous étions une dizaine de camion et camping-car. Possible hors saison (Septembre compris).

 

Patrimonio,

Marine de Farinole

 

Camping à Stella. En bord de mer (plage de galet). Plage de sable à 7 mn à pied. Camping sympathique, accueil chaleureux. Emplacement à 5 m de la mer. Coucher de soleil somptueux.

GPS : 42.729368, 9.341086

Nombre de place(s) 30

Adulte: 7,50€

 

Camping car:8,00€

 

Prix des services :  5€

Fermeture : Fin Octobre 

Camping A Stella Patrimonio - Accueil


Du haut de son promontoire, Nonza est un agréable village, vieux de quelques siècles déjà. Ses maisons, toutes pourvues de tuiles à l’anciennes, et parfois de murs de pierres, lui octroient un charme d’antan très singulier.À son bout, une tour paoline, dite de Nonza, depuis laquelle vous pouvez embrasser

tout l’horizon. À droite, une plage de galets et à gauche, le Golfe de Saint-Florent. D’ailleurs, en cherchant bien, vous pourrez observer Saint-Florent depuis Nonza. 

Il s’agit en fait de l’un des plus vieux villages de Corse, mais malgré tout, il a su conserver un charme indéniable.

Lieux et monuments

  • Tour paoline (Torra paolina)
  • Le Monte, sommet de la falaise dominant la mer, représente une position stratégique et fut donc choisi par les seigneurs Avogari pour y bâtir leur château au xiie siècle. Cette forteresse médiévale fut détruite par les Génois en 1489.
  • En 1760, Pascal Paoli ordonna la construction d'une tour de guet au sommet du Monte, afin de surveiller le golfe de Saint-Florent. Cette tour de schiste gris vert, carrée, se situe à l'emplacement de l'ancien château, soit à 167 m d'altitude. Elle est bâtie sur le modèle des tours génoises : trois étages, une guardiola, une terrasse crénelée pourvue de trois échauguettes. Propriété de la Collectivité de Corse, la tour a été inscrite aux Monuments historiques le 5 juillet 192620.
  • Ruines de la Sassa
  • La Sassa était la dernière demeure des seigneurs locaux où vécut entre 1523 et 1624 la famille des Avogari de Gentile. Vincentellu II était le dernier souverain de la région. Le château bâti au xie siècle par ses aïeux, avait été détruit au xve siècle par Gênes. L'édifice est depuis ruiné.
  • Fontaine Santa Ghjulia Lors du martyre de Sainte Julie, la légende raconte que ses seins coupés furent jetés contre un rocher, d'où aurait jailli une source miraculeuse. Cette source, appelée parfois fontaine aux mamelles, est située sous la route à l'entrée nord de Nonza. On y accède par un chemin en escalier de 54 marches. Les eaux de la fontaine Sainte Julie sont supposées miraculeuses et sont le but d'un pèlerinage. Près de la fontaine se trouve la chapelle Santa Ghjulia.
  • Un monumental escalier de 150 marches descend de la chapelle vers la marine. Cet ancien port, aujourd'hui ruiné, disposait de quelques entrepôts (magazini) et de sept gondoles au xviiie siècle.
  • L'église Sainte-Julie est située au centre du village, quartier de Piazza. D'architecture classique, cette ancienne piévane a été édifiée au xive siècle en remplacement d'un édifice du ixe siècle élevé sur les bases d'un sanctuaire du ive siècle ruiné en 734 par les Sarrasins. En 303 sainte Julie était la patronne de la Corse et de Livourne. Après le Concile de Trente, vers 1575, l'église Santa Ghjulia fut reconstruite dans le style classique, sur un sanctuaire préroman. Elle contient un autel en marbre polychrome datant de 1694 provenant du couvent Saint-François, une toile du xvie siècle représentant Sainte Julie crucifiée, ainsi que des statues anciennes. L'église fut transformée quasi entièrement en 1854 et 1872, et en 1893, il lui fut adossé un clocher au sommet ogival Aujourd'hui, les murs de cette église paroissiale sont peints d'un badigeon rose, elle est couverte de teghjie (de lauzes), et présente une façade tripartite décrite comme suit : deux pilastres jaunes la soulignent et soutiennent un entablement surmonté d'un fronton. Propriété de la commune, l'église Santa Ghjulia est inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 6 décembre 1984.

Elle renferme les œuvres classées ci-après :

  • partie instrumentale de l'orgue du facteur d'orgues Saladini Pietro (2e quart xixe siècle), MH en 1992 ;
  • maître-autel du xviiie siècle, MH en 1992 ;
  • tableau d'autel Notre-Dame du Rosaire, saint Jean-Baptiste et saint Antoine abbé avec saint Dominique et sainte Catherine d'Alexandrie, et son cadre (1er quart xviie siècle), MH en 2004
  • tableau d'autel Le Miracle de saint Alexandre Sauli et son cadre (xviiie siècle), MH en 2004 ;
  • tableau d'autel Saint François et sainte Julie de Nonza intercédant auprès de la Vierge et de l'Enfant Jésus pour les âmes du Purgatoire et son cadre, œuvre du peintre Badaracco Giuseppe (?), du milieu xviie siècle, MH en 2004 ;
  • meuble de sacristie (3e quart xviiie siècle), MH en 2004.
  • Intérieur de l'église

Quelques années après la fondation du couvent de Bonifacio par Saint François d'Assise, le père Parenti, son successeur, fonda le couvent de Nonza en 1236. Ce couvent de l'ordre franciscain appartenait à l'observance mineure de la Corse. Leonor Fini s'éprit du lieu en 1956, s'y installa et revint ensuite y peindre chaque été.

Les restes du couvent en cours de restauration (travaux de mise en sauvegarde) sont situés en bordure de mer, sous le hameau de Capezzolu, à un kilomètre environ au sud du village de Nonza et font face au golfe de Saint-Florent.

Au sud du couvent, se trouve l'embouchure du ruisseau du Couvent (fiume di Conventu).

Autres patrimoines religieux

  • Chapelle de confrérie Sainte-Croix, située à proximité au sud de l'église paroissiale ;
  • Chapelle Santa Maria Natività dite Notre-Dame-de-Lavasina, au quartier de Borguvecchju ;
  • Chapelle rurale Santa Maria, à 1700 m à l'est du village dans le vallon de Bolanu, à proximité des ruines du hameau de Cavicchioni.

Centuri

Tout au nord du Cap Corse, retrouvez le village Centuri, où règnent le calme et l’authenticité. Charmant village de pêcheurs avec ses nombreuses barques colorées, il s’agit en réalité d’un havre de paix.  Les amateurs et amatrices de poissons et de promenades y trouveront leur bonheur. Effectivement, Centuri est un village largement étendu, vous offrant beaucoup d’opportunités de plongées ou balades.

C’est alors à vous de décider : êtes-vous plutôt mer ou montagne ?


Barcaggio

Découvrir l’île de la Giraglia

L’Île de la Giraglia se trouve à près d’1,5 kilomètre de la côte nord du Cap Corse. Il est possible de l’apercevoir depuis le rivage de Barcaggio, un village très ancien avec un petit port. Sur cette île, alors, se trouvent un phare datant du XIXème siècle et une tour génoise du XVIème siècle.

Très longtemps habitée, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Cette île est d’ailleurs classée en tant que réserve naturelle, car elle permet à de nombreuses espèce de trouver refuge, dont quelques une sont endémiques.

Erbalunga

Erbalunga est un ancien village de Corse situé dans la commune de Brando, dans le département de la Haute-Corse, au Cap Corse plus exactement. La ville est occupée depuis la préhistoire. Si vous venez visiter Erbalunga, vous ne devez pas manquer le charmant petit port et la Tour d’Erbalunga, une tour génoise du 16ème siècle. 

L’église Saint-Érasme (protecteur des marins) a une façade baroque. Un environnement charmant avec en arrière plan l’église Saint-Érasme (saint patron des marins) à la façade baroque, qui s’élève à l’entrée du village et abrite les croix portées par les pénitents de la semaine sainte. La procession se tient chaque année le 2 ou le 3 juin lors de la fête de la Saint-Érasme avec une bénédiction de la mer et des bateaux qui longe les maisons anciennes jusqu’au petit port de pêche.

Pour en savoir un peu plus : histoire du village d’Erbalunga

Avant la construction de la jetée en 1911, Erbalunga était autrefois un simple scalu, c’est-à-dire un endroit où un bateau pouvait faire escale, comme l’était aussi Lavasina et la quasi-totalité des marines de Corse. Cela n’empêcha pas les habitants des deux vallées de Brando de s’adonner au commerce maritime qui leur assura une certaine prospérité pendant de nombreux siècles. Brando comptait au début du 17ème siècle la première flotte insulaire avec une vingtaine de bateaux de faible tonnage. Longs de 8 à 15 m pour les plus gros (ces derniers n’étaient généralement pas tirés à terre mais ancrés), ils permettaient la navigation sur les côtes de l’île mais aussi la traversée vers la Sardaigne, Gênes, Livourne et Rome où leur faible tirant d’eau leur permettait la navigation fluviale en remontant le Tibre. Des difficultés économiques, les guerres du milieu du 18ème siècle et la concurrence du port voisin de Bastia entraînèrent la fin progressive de la marine de commerce basée à Brando. Au début du 19ème siècle, on ne comptait plus que quelques petites embarcations assurant le cabotage vers Bastia et ses environs.

 

Les barques de pêche, jusqu’alors en minorité, prirent possession des lieux, et les patrons pêcheurs furent particulièrement nombreux jusqu’au début du 20ème siècle.

En plus des métiers liés à la marine et à la pêche, les habitants du village d’Erbalunga exercent dans la deuxième moitié du 19ème siècle et au début du 20ème siècle une multitude d’autres activités : ils sont meuniers, cordonniers, menuisiers, charpentiers de marine, forgerons, tailleurs de pierre, maçons, terrassiers, charretiers, voituriers, chauffeurs, cochers, mécaniciens, bûcherons, boulangers, bouchers, épiciers et épicières, buvetiers, cabaretiers, fabricants de pâtes, jardiniers et bien évidemment cultivateurs (on cultive par exemple le géranium rosat ou Pelargonium graveolens dont est extraite une essence expédiée aux parfumeries de Grasse). Ils sont aussi tailleurs, employés de commerce, journaliers, domestiques, médecins, architectes, juges de paix, notaires, huissiers, greffiers, percepteurs, employés des postes et des douanes, gendarmes, instituteurs et institutrices, cantonniers, guetteurs au sémaphore de Sagro (après sa construction vers 1870). On compte même un publiciste en 1921 !

Avec les premiers visiteurs et touristes, un restaurant ouvre ses portes vers 1860. Les bergers sont peu nombreux à résider au village ; ils y passent parfois avec leurs troupeaux. Les femmes exercent souvent les professions de couturières et surtout de blanchisseuses ; de nombreux notables de la ville de Bastia et de plusieurs villages du Cap Corse envoient leur linge à Erbalunga, longtemps transporté par barque.


Bastia

(N° 18198)

Chemin Arinella

 

Latitude : (Nord) 42.6734° Longitude : (Est) 9.44488° 

Tarif : 2020

Electricite : 3.00 €

Emplacement : 7.00 €

Adulte : 8.00 €

Enfant : 2.00 €

Type de borne : plateforme

Services :

Boulangerie Ou Depot - Restaurant - Supermarche

Commerces - Gaz

Campingcar>8 M

Transport En Commun

Plein d'eau : >200 l

Autres informations :

Ouvert du 15-05 au 15-09

35 emplacements

Moyen de paiement : Carte Bancaire

Tel: +33 4 95 33 36 08

SITE INTERNET

Attention pas d'eau chaude dans les sanitaires !


Ville-capitale de la Haute-Corse et porte d’entrée du Cap Corse, Bastia envoûte par son histoire et ses paysages. Au bord de l’eau, au bout de la montagne, Bastia s’annonce comme festive et traditionnelle. Retrouvez le plaisir d’arpenter des rues vivantes et colorées dans cette ville traversée par le Boulevard Paoli, lui-même parallèle à l’immense Place Saint-Nicolas.

 

Découvrez également la Citadelle de Bastia, édifiée en 1380, et son charme resté intacte malgré les siècles. En fin de journée, arrêtez-vous au Vieux-Port et appréciez la vue unique, assiss par exemple à la terrasse de l’un des nombreux bars où vous pourrez déguster un vin local.

Le Vieux-Port

Le Vieux-Port de Bastia est situé dans une remarquable anse étroite qui offre une bonne protection naturelle contre les aléas météorologiques de la Méditerranée. Il a donc été au cœur du développement initial de la ville.

De nos jours, il héberge toujours de nombreux navires de plaisance et de pêche, mais il n’est plus aussi économiquement indispensable à la ville que les autres ports plus modernes, bien que son attrait touristique et esthétique en fait un emblème presque officiel de la ville de Bastia. De fait, de nombreux bar-cafés et restaurants se sont installés sur ses quais dont la mairie restreint l’accès aux piétons en période estivale.

Le port de plaisance de Bastia fourmille une fois la saison touristique estivale venue, les vins remarquables de la commune coulant librement sur les tables en terrasses dans le quartier du Vieux-Port.

Ce dernier est d’ailleurs d’une incroyable beauté.

 

Avec plus de 40 000 âmes, Bastia est une de ces villes à découvrir… autrement.

C’est hors des sentiers battus, loin des débarcadères et pourquoi pas accompagnés d’un guide local que vous découvrirez son vrai visage, celui d’une Corse fière et authentique.

Laissez-vous porter entre Terra Nova et Terra Vecchia : au cours de la balade, c’est eux qui vous conteront la véritable histoire de Bastia.

Lieux et monuments

  • Le kiosque du sous-marin Casabianca sur la place Saint-Nicolas, symbole de la Résistance corse. Échappé de la rade de Toulon en novembre 1942, il effectua ensuite la liaison entre l'île et l'Algérie dans le cadre de la mission secrète Pearl Harbour et connut de nombreux succès militaires. La tourelle est dorénavant placée sur un socle au bas de la place Saint-Nicolas face au port de commerce et de la mairie.

On trouve de nombreux cafés et commerces sur la place Saint-Nicolas, sur le Vieux-Port et sur le Quai des Martyrs reliant ces deux endroits.

  • Citadelle, palais du Gouverneur et musée de Bastia
  • Le promontoire de la Citadelle
  • L’ancien palais des Gouverneurs génois est en partie occupé par le musée de Bastia, rénové en 2010, qui a succédé au musée municipal d'ethnographie Corse. Ce dernier, créé en 1898, qui avait été installé en 1922 dans la caserne Marbeuf, fut refondé après le pillage d'une partie de ses collections sous l'occupation et installé en 1952 dans le palais. Ancienne forteresse appuyée au donjon et agrémentée d’un campanile du xvie siècle, le palais des gouverneurs monte une garde séculaire sur Terra-Nova et par delà les remparts, sur le Vieux-Port. La ville a engagé un ambitieux programme de rénovation de ce palais classé monument historique sous la direction des architectes Daniel Cléris et Jean-Michel Daubourg. Outre la rénovation du palais les travaux ont permis de rebâtir un quart du monument qui avait été détruit en 1943 lors des combats pour la libération de la Corse. Le parti de reconstruction adopté par les architectes respecte les tracés régulateurs et les volumes d'origine mais s'affirme comme une architecture du xxie siècle rejetant tout pastiche.
  • Le Palais des Gouverneurs, aujourd'hui musée
  • Le nouveau musée a été inauguré le 25 juin 2010. Les collections, enrichies en 1841 par le legs de Giuseppe Sisco, premier chirurgien du pape Pie VII, puis par une partie des 100 tableaux italiens légués en 1844 à la ville par le cardinal Fesch, par l'intermédiaire de son neveu Joseph Bonaparte comte de Survilliers (œuvres sur la base Joconde [archive]), s'articulent autour de quatre thèmes : naissance et croissance urbaine, centre des pouvoirs, foyer culturel et le palais des Gouverneurs. De plus la conservation présente des expositions temporaires dans des espaces spécialement affectés. Le jardin des gouverneurs, dont l'accès se fait par le musée, offre une vue remarquable. Dans la cour était conservée jusqu'aux travaux de rénovation la tourelle du sous-marin Casabianca.
  • La Citadelle et le Palais des Gouverneurs sont classés au titre des Monuments historiques.

Édifices religieux

  • La pro-cathédrale Sainte-Marie, rue de l'Espanade, édifiée à partir de 1495 et fortement remaniée au début du xviie siècle, se trouve en plein cœur de la citadelle. Derrière cette église, la chapelle Sainte-Croix connaît une ornementation intérieure exubérante. La chapelle a son trésor : le Christ des Miracles, que vénèrent par tradition les Bastiais les plus fervents, trouvé en 1428, flottant sur les eaux, par deux pêcheurs.
  • La pro-cathédrale Sainte-Marie est classée au titre des Monuments historiques.
  • L'église Saint-Jean-Baptiste, rue Saint-Jean, est un des monuments les plus emblématiques de la ville de Bastia. Dominant le Vieux-Port, elle fut construite à partir de 1583. Trop petite pour accueillir les fidèles, elle fut démolie au milieu du xviie siècle pour faire place à un nouvel édifice.
  • Dédiée à Saint Jean-Baptiste, elle arbore une haute et noble façade classique, en grande partie cachée par les immeubles voisins, et un intérieur baroque du xviiie siècle. Cette église possède en outre un mobilier remarquable, tels qu'orgue, chaire et tableaux de la collection du cardinal Fesch.
  • L'oratoire de l'Immaculée-Conception, rue Napoléon, a été bâtie en 1611 par la confrérie de l'Immaculée Conception de Bastia. Remaniée en 1763 et 1806, elle présente des décors remarquables : voûte peinte au xixe siècle et murs tendus de velours. Elle réunit, dans sa sacristie musée, de nombreuses pièces d’art religieux du xve siècle et xixe siècle provenant de sanctuaires de la ville.
  • Oratoire Saint-Roch de Bastia, rue Napoléon.
  • Oratoire Santa Croce
  • Église Sainte-Croix, (derrière la cathédrale).
  • Église Saint-Charles Borromée
  • L'église Saint-Étienne de Cardo, Strada di à Processio, a été construite en deux étapes : 1838 et 1875, à la place d'une ancienne église. L'église Saint-Étienne est inscrite au titre des Monuments historiques.
  • L'église Saint-Joseph, rue Saint-Joseph.
  • L'église Notre-Dame de Lourdes, rue José Luccioni.
  • L'église de l'Annonciade, chemin de l'Annonciade.
  • L'église, rue Sainte-Elisabeth.
  • L'église Christ de Miracles, montée Montepada.
  • L'église Notre-Dame des Victoires, rue Santa Madalena, de Lupino.
  • L'église Saint-Pierre, avenue Paul Giacobbi de Montesoro.
  • L'église Sainte-Marie, chemin de Scala Santa de Montserato.
  • La chapelle San Angelo, rue du Docteur André Morucci.
  • La chapelle du couvent Saint-Antoine, boulevard Benoît Danesi.
  • La chapelle lycée Saint-Joseph, boulevard Benoît Danesi.
  • La chapelle Saint-Paul Siloe, boulevard Hyacinthe de Montera.
  • La chapelle, chemin de Casavecchie.

Sa beauté est renversante, vertigineuse. Nonza, petit village discret du Cap Corse, se niche au coeur de la montagne à laquelle il semble s’accrocher, fébrile.

 

Surplombé par sa citadelle, la tour Paoline, Nonza héberge des petites maisons au charme authentique.

 

Parmi elles, des commerces, des cafés. Il y en a un d’ailleurs qui littéralement, est à couper le souffle. Installé sur son piton rocheux, « La Sassa » est un restaurant né d’une folie douce, espiègle et passionnée.

 

On y vient pour siroter une citronnade, boire un verre de vin ou déguster des plats maison.

Mais on y vient surtout pour sa magie : un panorama exceptionnel sur la plage de galets, et la beauté environnante.

 

Les pieds dans le vide, le souffle coupé : ça ne s’explique pas, ça se vit.


10. Découvrir les lacs de montagne

 

Terres de plages mais surtout de montagnes, la Haute-Corse abrite en son sein, entre deux monts, des lacs. Très prisés par les locaux, ces réserves d’eau naturellement pure vous garantissent un dépaysement total. Au creux de vallées à haute altitude, la beauté des lieux vous surprendra et vous aurez l’impression que le temps marque une pause. Ils sont tous accessibles en randonnée :

Corte : le Lac de Capitello et le Lac du Malo (haute-vallée de la Restonica)

Calacuccia : le Lac de Calacuccia (vallée du Niolo)

Corte : le Lac de Nino et ses pozzines (plateau du Camputile)