Camping municipal
"Les Trillots"
48.86287 - 1.41558
Situé dans un cadre agréable et verdoyant à proximité de la rivière Eure, du centre-ville de la commune et ses nombreux commerces, le camping vous accueille du 1er mars au 15 novembre.
Places disponibles : 40
Permanence : de 17h00 à 18h00.
En dehors de ces horaires veuillez contacter la régisseuse du camping
Tél : 09.79.72.42.56
Tarifs journaliers
Emplacement + 1 adulte 7.00 €
Adulte supplémentaire 2.50 €
Enfant de moins de 8 ans 1.50 €
Branchement électrique 5,50€
Le château de Diane de Poitiers
Considéré comme un joyau de la Renaissance française, le château d'Anet, situé dans la région Centre-Val de Loire, est construit en 1548 par le roi Henri II de France pour sa maîtresse Diane de Poitiers.
En visitant ce lieu historique, un guide touristique est à votre disposition pour vous faire découvrir la demeure et tous les objets ayant appartenu à Diane ainsi que la chapelle où elle repose.
Avant que Diane de Poitiers n’entreprenne de faire édifier le château actuel, Anet possédait déjà deux châteaux.
Le premier, bâti au XIIe siècle, était une forteresse féodale avec d'épaisses murailles, quatre tours et un gros donjon rond.
Philippe Auguste y fit plusieurs séjours et partit de là assaillir la Normandie dont la rivière d'Eure formait à cet endroit la frontière. Cette forteresse fut démantelée en 1378, par ordre du roi Charles V, à la suite de la révolte de Charles le Mauvais, roi de Navarre, comte d'Évreux et seigneur d'Anet.
Au XVII° siècle, le château appartint aux Ducs de Vendôme qui y apportèrent de profonds remaniements : l'escalier d'honneur fut construit par Claude Desgots en 1680 ainsi que le Pavillon du Gouvernement.
Au XVIII° siècle, la Duchesse du Maine, puis le Duc de Penthièvre y menèrent grand train.
La révolution et les années qui suivirent, faillirent amener l'anéantissement du château. Confisqué, vendu comme bien national, il fut d'abord mis à sac, puis les démolisseurs s'attaquèrent à l'édifice ; le corps du logis central et une partie de l'aile droite furent détruits.
À partir de 1840, commence l'ère des restaurations. Cinq générations de propriétaires appartenant à la même famille ont réussi avec goût et patience, à rendre à ce beau domaine, un des joyaux de l'architecture française, une part de sa splendeur d'autrefois.
Il n'en subsiste plus aujourd'hui que de rares vestiges : les fondations d'une tour, des emmarchements et des caves, dans les communs actuels, derrière les anciennes écuries.
Les horaires de visite du château d’Anet en Eure-et-Loir
Horaires d'ouverture et tarifs
Du 1er avril au 31 octobre tous les jours, sauf mardi de 14h à 18h.
(dernière entrée une heure avant la fermeture du site)
Du 1er au 30 novembre et du 1er février au 31 mars le week-end de 14h à 17h.
(dernière entrée une heure avant la fermeture du site)
Tarifs Saison 2022
Fermeture du château Décembre et Janvier.
En visite guidée obligatoire.
Le parc du château est fermé à la visite sauf pendant les journées du patrimoine.
Adultes = 10 €
(N° 23524)
Camping municipal Saint Paul ***
27480 LYONS LA FORET
Latitude : (Nord) 49.40345° Longitude : (Est) 1.47976
Tarif : 2022
Forfait Vidanges Et Plein Deau : 5 €
Forfait Emplacement2 Adultes : 18 € à 21 €
Electricite : 3.60 €
Emplacement : 12 € à 14 €
Adulte : 6 €
Enfant : 4.50 €
Animal : 2 €
Taxe De Sejour Par Personne : 0.50 €
Type de borne : plateforme
Services :
Campingcar8 M
Electricité : 6 ampères, 24h, 100 prises
Plein d'eau : >200 l
Autres informations :
Ouvert du 01-04 au 31-10
100 emplacements
Moyen de payment : CarteBancaire Especes Cheque ChequeVacances
Tel: +33 2 32 49 42 02 - +33 6 47 98 16 75
camping-saint-paul@orange.fr
https://www.campingsaintpaul.fr/
Aire camping-car Park, accessible avec la carte du réseau
49.4029, 1.4801 (lat, lng)
41 Saint-Paul
27480 Lyons-la-Forêt,
France
Prix des services
Gratuit
Prix du stationnement
14€ / 24h
Nombre de places
10
Ouverture/Fermeture : Ouvert toute l'année
Lyons-la-Forêt est l’un des Plus Beaux Villages de France de la région.
Au nord du département de l’Eure, il perpétue le charme de la Normandie d’antan. Flânerie au vert, dans un décor de carte postale.
Le village de Lyons, classé Station Verte et parmi les Plus Beaux Villages de France, est situé au cœur du plus grand massif forestier de Normandie. La Forêt domaniale de Lyons-La-Forêt couvre 11 000 hectares. Autant dire que c’est la destination idéale si vous souhaitez vous mettre au vert et respirer à pleins poumons.
UNE SOURCE D’INSPIRATION POUR LES ARTISTES
Lyons-la-Forêt a servi de décor à deux adaptations de Madame Bovary au cinéma : les films de Jean Renoir (1933) et de Claude Chabrol (1991). Et on comprend vite pourquoi quand on se ballade dans les rues du bourg. Maisons à pans de bois et briques roses, terrasses de café animées, boutiques d’antiquaires : ici, le temps est comme suspendu. Un riche patrimoine bâti vous attend
Baladez-vous dans un décor de cinéma
Lyons-la-Forêt fut le lieu de tournage des versions cinématographiques de Madame Bovary, réalisées par Jean Renoir, en 1933, et Claude Chabrol, en 1991.
Sa halle, classée à l’inventaire des monuments historiques, figure parmi les lieux emblématiques de tournage des adaptations cinématographiques de ce roman.
Plus récemment, Anne Fontaine a choisi d’y dérouler l’action de son adaptation de la bande dessinée « Gemma Bovery »
Halles XVII ème siècle, restaurées en 1776 par le dernier seigneur de Lyons, le duc de Penthièvre.
Cette ancienne salle de tribunal créée au XVIIIe siècle sous l’égide du Duc de Penthièvre est classée pour son mobilier.
Au rez-de-chaussée, poussez la porte de l’un de ses anciens cachots, qui a été reconstitué.
La salle de bailliage est ouverte à la visite libre et gratuite aux horaires d’ouverture de l’hôtel de ville.
Tombez sous le charme de son environnement verdoyant
Faites une pause sur les bords de la Lieure, au square des Trois Moulins, que surplombe un ancien couvent de Bénédictines.
De la place Benserade à la rue du Bout-de-Bas, qui mène à l’église Saint-Denis, arpentez les rues jalonnées d’authentiques maisons à colombages joliment fleuries et découvrez les demeures qui ont accueillis des artistes de renommée, tels que Maurice Ravel, le peintre surréaliste André Masson ou encore le décorateur-ensemblier Jacques-Emile Ruhlmann, qui ont fait de ce village un lieu de villégiature.
Sa façade est à colombage alors que le reste de l'édifice est un mélange de pierres et de briques. Elle est surmonté d'un petit clocher couronné d'une croix de faîtage. L'édifice est couvert d'une toiture de tuiles en bâtière. Il est percé latéralement d'une baie cintrée. Une seconde baie cintrée est obturée en briques.
Epoque et styles XVIIème - XVIIIème
"Construite pour Jean de Nolléval en 1635 ; avant nef, tribune et campanile 18e siècle".
Histoire et dates importantes
"En 1635, Jean de Nolleval, avocat au Parlement de Rouen, fait bâtir une chapelle sur ses terres de l'Essart-Mador. Dès le début du 18e siècle, elle est en si mauvais état qu'en 1710, monseigneur d'Aubigné, évêque de Rouen, décide de l'interdire aux fidèles. Des travaux ont dû y être effectués par la suite car en 1764 elle est de nouveau ouverte au culte. Le clocher est reconstruit en 1772. En 1933, la toiture est une nouvelle fois refaite. Quelques années plus tard, en 1963, la chapelle est restaurée (vitrail de Décorchemont). Ce petit édifice fut certainement construit en deux campagnes distinctes ; la nef étant antérieure à 1635 ; l'avant-nef ainsi que la tribune et le campanile du 18e siècle"
Etat de conservation
" Dans les années trente, la chapelle était menacée de ruine mais un comité de sauvegarde fut constitué par l’abbé Bretocq, curé de Rosay et, les sommes recueillies permirent la réparation. L’inauguration fut faite le 2 juillet 1933 suivie d’un banquet dont j’ai conservé le menu copieux illustré d’une vue de la chapelle et des armes des Nolléval. Après la dernière guerre, l’abbé Bretocq compléta cette remise en état par la pose d’un beau vitrail de Décorchement. La toiture a été refaite par la municipalité dans les années soixante."
Louis XIII autorise par deux lettres patentes en 1624 l'établissement d'un couvent de Cordeliers à Lyons fondé par Jean Le Blanc et Marin Anquetil, procureurs du roi et Jean Courcol.
Les bâtiments sont en bon état en 1790 à l'exception d'une galerie du cloître. Les bâtiments conventuels abritent dès 1793 des exploitations industrielles, d'abord par une entreprise d'indiennes jusqu'en 1848 puis par une verrerie. Un incendie met un terme à son activité et voit la démolition de l'église. Les meubles et effets sont mis en vente au début de 1798, après le passage de la troupe.
Le site comprend un ancien bâtiment conventuel (actuellement logement) et l'ancien cloître.
L'ancien bâtiment conventuel est une construction de plan rectangulaire parallèle à la voirie construit sur un soubassement ouvert sur le jardin à l'arrière, un rez-de-chaussée ouvert sur la cour et la rue, un étage et un comble.
12e siècle; XVIe siècle; XVIIIe siècle; XIXe siècle
D'importants vestiges de l'enceinte du château de Lyons, bâti au XIIe siècle, sont encore conservés. Dès le XVIe siècle, diverses constructions ont été adossées à cette portion de l'enceinte. Les Bénédictines de Saint Charles s'y sont installées avant 1710. Une chapelle a été édifiée cette même année. La communauté a été dispersée en 1742, puis le couvent a été cédé à la ville en 1768. Complétés au cours du XIXe siècle, puis démolis en partie au début du XXe siècle, les bâtiments de l'ancien couvent abritent actuellement une école communale, qui y est installée depuis le XIXe siècle, et pour laquelle d'importants travaux de consolidation et d'agrandissement ont été réalisés notamment dans les années 1960.
AIRE (N° 25919)
Rue Aldebert Bellier
60000 BEAUVAIS
Latitude : (Nord) 49.42427° Longitude : (Est) 2.08019°
Tarif : Gratuit
Type de borne : AIRESERVICES
Services :
PARKING (N° 9201)
Rue Lucien Lainé
Parking Saint Quentin
60000 BEAUVAIS
Latitude : (Nord) 49.432° Longitude : (Est) 2.07149°
Tarif : 2013
Stationnement gratuit
WC : 0,30 €
Services :
Proche centre-ville
Autres informations :
7 emplacements délimités
Parking vidéo surveillé
Stationnement limité 72 h
Visiter la cathédrale de Beauvais c’est découvrir une immense dame de pierre. La visite de ce monument historique est l’activité à faire, sans hésiter ! Majestueuse, gigantesque, les superlatifs me manquent pour décrire la Cathédrale Saint-Pierre de Beauvais. Comme à son habitude, Margot s’élance à toute jambe, impatiente d’explorer les secrets de ce site historique de Beauvais.
Nous découvrons l’histoire d’une cathédrale inachevée qui avait pour ambition d’être le symbole de Beauvais et de sa prospérité. A l’intérieur, ce décor minéral et gothique défie les lois de la gravité. Margot chuchote, avance à petit pas pour observer le chœur de la cathédrale de Beauvais. Savez-vous qu’il est le plus haut du monde ?! Quand je vous disais que les dimensions étaient folles… !
L’arrêt de la construction de la nouvelle cathédrale a préservé une partie de la nef de l’ancienne cathédrale du 10e siècle.
Historique
La première église à cet emplacement, l’ancienne cathédrale, date sans doute de la deuxième moitié 10e siècle (fin de l’époque carolingienne). Elle était beaucoup plus longue que l’édifice actuel, ce qui en faisait une des plus grandes églises de l’époque.
Les fouilles menées sous la cathédrale actuelle ont montré la présence d’un grand transept. Les opinions divergent pour savoir si ce transept est d’origine ou a été rajouté par la suite. Dans le premier cas, la Basse-Œuvre actuelle aurait été précédée par une église carolingienne, plus petite, construite au même endroit. Les absidioles de cette église, à transept non débordant, ont été retrouvées lors des fouilles.
En 1225, le chœur est complètement détruit.
On décide alors de construire une autre cathédrale un peu plus à l’est. Le chantier de la nouvelle cathédrale entraîne la destruction progressive de la partie est de l’ancienne qui devient alors N-D de la Basse-Œuvre.
La façade ouest comportait à l’origine au moins un porche, et peut-être une tour.
Elle a été remaniée au 11e siècle à la suite d’un incendie. Au-dessus de la fenêtre, on observe trois curieux personnages qui proviennent d’un bâtiment plus ancien.
La nef actuelle ne contient plus que trois travées sur les neuf qu’elle avait dans sa plus grande extension.
Intérieur de la Basse-Œuvre
Le 19e siècle fût une période florissante pour la céramique dans le Beauvaisis. Charles Lévêque (1884). Il représente la remise du rosaire à saint Dominique.
A l’intérieur de la cathédrale, l’autre monument à ne pas manquer lors de votre visite à Beauvais c’est l’horloge astronomique. C’est l’une des plus belles de France,
Pas besoin de dépasser les frontières pour voir ce chef d’œuvre.
Avec les cadrans colorés, on observe les éclipses solaires, les marées comme une invitation au rêve. Et lorsque arrive le son et lumière de l’horloge astronomique de Beauvais, mécanismes et rouages se mettent en marche. Les regards des visiteurs s’éveillent, s’illuminent : tout n’est que magie !
Où et Comment visiter la Cathédrale de Beauvais ?
Cathédrale Saint-Pierre rue St-Pierre 60000 Beauvais
Entrée gratuite
Tarifs visite guidée de la cathédrale de Beauvais : Adultes 5€, enfants de 10 à 18 ans 3€, gratuit pour les enfants de moins de 10 ans
Horloge astronomique (à l’intérieur de la cathédrale de Beauvais)
Son et lumière tous les jours à 10h30-11h30-14h30-15h30-16h30 (durée : 35 min)
Tarifs
Adultes : 5€, 25 ans : 3€, enfants jusqu’à 16 ans : 1.50€
Lors de votre visite de Beauvais, profitez-en pour aller au MUDO. Installé dans le Palais des évêques et comtes de Beauvais, le Musée de l’Oise est gratuit et bénéficie d’une belle collection d’artistes d’ici et d’ailleurs. Ici aussi, nous profitons d’une belle échappée culturelle avec une collection de toiles qui nous emmène à la découverte des paysages de l’Oise et du monde entier. C’est une activité sympa à faire en famille !
Un bouillon de culture dont vous ne devez pas vous priver, en plus c’est gratuit ! A l’extérieur n’hésitez pas à vous promener dans la cour du Palais épiscopal, l’architecture au style Renaissance y est somptueuse et classé monument historique. Avec son jardin à la française, la pause est un véritable enchantement.
Où et comment visiter le Musée de l’Oise ?
Le MUDO le Musée de l’Oise 1 Rue du Musée, 60000 Beauvais
Horaires d’ouverture : Ouvert de 10h à 13h et de 14h à 18h, fermé le mardi et certains jours fériés.
Entrée gratuite
Infos au 03 44 10 40 63
ADMIRER LES MAISONS À PANS DE BOIS DE BEAUVAIS
Au cœur du centre-ville, il est toujours possible de profiter d’une petite séance de shopping pour découvrir les jolies maisons à pans de bois de Beauvais. Plusieurs parcours proposés par l’Office de Tourisme de Beauvais permettent de sillonner la ville de Beauvais en découvrant les principaux sites historiques à voir. A côté de la cathédrale de Beauvais se trouve la plus ancienne des maisons à colombage, elle date de 1410.
Lors de votre visite de Beauvais, profitez-en pour rejoindre la rue Nicolas Pastour qui regroupe de très vieilles maisons avec une ossatures en bois comme on en faisait à l’époque. Dans cette rue pavée, nous observons le moindre petit détail de ces maisons à la forte personnalité. Direction la Place Jeanne Hachette, le cœur battant de Beauvais se trouve probablement ici. On aime s’y retrouver, monter à bord du carrousel et à en voir le regard espiègle de Margot courir sur le miroir d’eau (et revenir trempée !).
UNE PÉPITE À VISITER À BEAUVAIS
C’est notre coup de cœur à Beauvais! Lors d’un week end à Beauvais, la Maladrerie Saint Lazare est un site historique à faire absolument lors d’une visite de Beauvais. Cela faisait un moment que j’avais entendu parler de la Maladrerie de Beauvais. Je n’imaginais pas trouve une telle pépite. Au Moyen-Age, la Maladrerie accueillait les malades et les exclus du monde. Ce monument historique est vraiment unique en son genre et classé Monument Historique. La visite se déroule sous forme d’une balade immersive et narrative à l’aide d’un parapluie sonore : le sonopluie.
Moment de pure magie auquel je ne m’attendais pas. Avec mon parapluie connectée, je déambule dans les allées en écoutant les sons, la musiques, les témoignages des habitants. Mes sens sont en éveil, je lâche prise et grâce à la géolocalisation, je me laisse guider. La belle histoire de la Maladrerie de Beauvais m’emmène loin, très loin, comme un voyage dans le temps. Je découvre la vie au XIIème siècle, le patrimoine architectural avec la grange et la chapelle romane.
En fin de parcours, mes pas me mènent jusqu’au jardin et ses plantes médicinales. Un peu plus loin, j’aperçois Sylvain qui pénètre dans le potager. Les arbres fruitiers qui explosent pendant cette période estivale sont une invitation à la gourmandise.
Où et Comment visiter la Maladrerie Saint Lazare de Beauvais ?
Maladrerie Saint Lazare de Beauvais 203 Rue de Paris, 60000 Beauvais
Accès au Jatdin et à la Boutique GRATUIT
Tarifs visites guidée Sonopluie : Adulte 5€, Etudiants et enfants plus de 10 ans 3€
durée sur place : 1h30
Face à l’hôtel de ville de Beauvais, la grande esplanade accueille un large bassin aux formes irrégulières et agrémenté de jets d’eau. Son centre est constitué d’une large plate forme sur laquelle se dresse une statue évoquant Jeanne Hachette héroïne de la cité. Cette évocation a été réalisée en 1851 par le sculpteur Gabriel-Vital Dubray (1813-1892), elle a été coulée par la fonderie Eck et Durand. Jeanne est ici représentée vêtue d’une ample robe, le pied posé sur le dernier barreau d’une échelle, tenant dans la main droite une hachette et dans celle de gauche un drapeau à la hampe brisée.
Qui était “Jeanne Hachette”? Jeanne Laisné ou Fouquet est née en 1456 à Beauvais. C’est une figure emblématique de la résistance française contre Charles le Téméraire qui en 1472 envahit le nord du royaume. Le 27 juin il met le siège devant Beauvais. Le 9 juillet, la jeune Jeanne se munit alors d’une hache et fracasse le crâne d’un Bourguignon qui sautait de son échelle d’assaut pour planter un étendard sur les remparts. Enhardies, les femmes de la ville portent poudre et armes aux combattants et participent même à la défense des remparts. Le roi Louis XI récompense ce geste héroïque, il accorde des privilèges à Jeanne et à la ville de Beauvais. .
Louis XI institua en son honneur la procession de l’Assaut au cours de laquelle autrefois, la châsse de sainte Angadrême, Sainte-Patronne de la cité était portée dans la ville et la mémoire de Jeanne (aujourd’hui Jeanne Hachette) était célébrée. En 2014 s’est déroulée la 542ème fête en l’honneur de Jeanne Hachette (représentée par une jeune fille de la ville). Plusieurs cortèges sillonnent les rues de la cité, celui de l’Assaut se terminant sur l’esplanade de la mairie “Place Jeanne Hachette”
Au Moyen Age, la maison commune a connu différents emplacements autour de la place Jeanne-Hachette mais elle est vite devenue trop exigüe. En 1753, un Hôtel de ville est donc construit dans des dimensions à la mesure de la renommée des tapisseries de Beauvais, sur les plans de Bayeux, architecte du roi. Aujourd'hui, seule l'imposante façade a échappé aux bombardements de juin 1940. Elle est scandée de pilastres ioniques et surmontée d'une terrasse à balustrades. Sur le pignon central sont représentées les armoiries de la ville. Ne manquez pas au 1er étage l'exposition permanente de tapisseries dont une reproduction du Ciel de Matisse.
La maison Gréber constitue une réclame pour les ateliers du potier et céramiste Charles Gréber, ateliers fondés vers 1850 par son père, Johan-Peter Gréber. La façade, entièrement habillée en grès cérame, est réalisée en 1911 sur les dessins de l'architecte amiénois Maurice Thorel. On distingue, au centre, un potier à son tour, avec des bandes décorées de petits sauriens grimpants. La façade est plaquée sur une maison plus ancienne à structure en pans de bois et torchis, caractéristique de l'architecture vernaculaire du Beauvaisis. La façade porte aussi les enseignes Manufacture de grès artistiques, Décoration architecturale, Poteries usuelles en grès fins. La maison a été vendue en 1962 au concessionnaire Citroën de Beauvais. Il ne subsiste rien des ateliers de fabrication ni des fours de la manufacture.
Périodes de construction :
1er quart XXe siècle
Architecte ou maître d'oeuvre :
Gréber Charles (céramiste);;Thorel Maurice (architecte)
est située au nord de la ville de Beauvais.
l’édifice possède un plan longitudinal et est orienté. Il est composé d’une nef de trois travées, d’un transept inscrit ouvrant sur un chœur terminé par une abside à cinq pans coupés.
Élévation extérieure : l’entrée se fait par le portail dans la façade occidentale, surmonté d’une baie à arc brisé composée de deux lancettes surmontées d'un oculus. Les murs gouttereaux sont percés de trois baies à arc brisé composée de deux lancettes surmontées d'un oculus. Les bras du transept sont percés de baies géminées à arc brisé. Plusieurs contreforts soutiennent les murs. Un clocher de base quadrangulaire s’élève au-dessus de la croisée du transept percé de baies géminées avec abat-sons sur chaque face. Sa toiture en ardoise est de type Fry. Le chevet à cinq pans coupés est percé de cinq fines baies à arc brisé. La couverture de l’édifice en tuiles plates est en bâtière, terminée en croupe à pans coupés (au niveau du chœur).
Epoque et styles XIème XIIIème
Principales étapes de construction
L’église actuelle était l'église paroissiale de la commune de Notre-Dame-du-Thil, annexée à Beauvais, en 1943. Sa fondation remonterait au haut Moyen Âge. La nef fut édifiée au XIe siècle et le chœur au XIIIe. En 1592, l'édifice fut ravagé par un incendie et fut restauré au XVIIe siècle, tandis que le clocher fut reconstruit entre 1744 et 1788.
Exemple remarquable de transition entre l’architecture romane et gothique, l’église Saint-Étienne est l’une des plus anciennes églises de Beauvais. Elle été entièrement reconstruite au 12e siècle, comme en témoignent le transept et la nef qui illustrent l'art roman du Beauvaisis. Cependant, les voûtes sur croisées d'ogives qui couvrent l'édifice marquent la transition vers l’art gothique.
Devenu trop étroit pour les offices, le chœur est reconstruit au 16e siècle suivant les canons du gothique flamboyant dans un style identique au transept de la cathédrale Saint-Pierre. Le clocher, alors situé à la croisée du transept, est entièrement démonté de peur de son effondrement et remplacé par la tour actuelle jouxtant la façade occidentale entre la fin du 16e et le courant du 17e siècle.
Les vitraux qui parent l’édifice sont reconnus comme des chefs d’œuvre de la Renaissance. Ils ont été réalisées au 16e siècle par les Le Prince, une dynastie de maîtres-verriers beauvaisiens réputés jusqu’en Normandie et en Île-de-France. Parmi les plus remarquables, la somptueuse verrière de l’Arbre de Jessé dessinée par Engrand Le Prince vers 1520 se distingue par la qualité de sa composition et l’éclat de ses couleurs.
Infos pratiques
Horaires d'ouverture : ouvert tous les jours (sauf le 1er janvier) : 14h à 17h
Du haut de ce rempart, dix-sept siècles vous contemplent ! Ce rempart gallo-romain est le plus ancien monument de Beauvais.
Un rempart près de deux fois millénaires
Au début du 4e siècle, face aux menaces des peuples barbares qui envahissent le nord de la Gaule, la cité antique de Beauvais alors dénommée Cæsaromagus « Le marché de César », est fortifiée. Le rempart long de 1370 m est flanqué de 18 tours, dont les tours de l’Aurore et Leuillier sont toujours visibles rue Philippe-de-Dreux. Aujourd’hui, le rempart s’élève encore à plus de 14 mètres de hauteur sur une épaisseur moyenne de 2,50 mètres.
Un rempart délimitant le cœur historique
Au Moyen Âge, cette enceinte délimite la cité épiscopale, centre de la vie politique et religieuse de Beauvais où sont élevés la cathédrale, le palais de l’évêque (actuel MUDO – Musée de l’Oise), des collégiales ou encore les maisons de chanoines. Aux époques médiévale et moderne, de nombreuses maisons canoniales sont bâties de part et d’autre du rempart. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, la densité des maisons adossées à l’ancienne enceinte antique était telle que le rempart n’était plus visible, voire quasiment oublié. Après la destruction de Beauvais en 1940, le plan de reconstruction privilégie la mise en valeur des monuments anciens. Ainsi, le rempart est entièrement dégagé et son intégration au sein de l’architecture moderne du Quadrilatère a été souhaitée, symbolisant 2000 ans d’histoire et de patrimoine beauvaisiens.