Située dans le Var, au bord de la Méditerranée, Six-Four-les-Plages est l’une des perles de la Côte d’Azur. Avec ses 18 km de côtes, ses criques sauvages et ses plages de sable fin, la destination a de quoi en séduire plus d’un !
Six-Fours-les-Plages, 688 Chemin des Faïsses
Camping AU JARDIN DE LA FERME
GPS : 43.078098, 5.811640
Nombre de place(s) 15
Prix des services : électricité 5,00 / douche 1,00 / eau comprise dans
Prix du stationnement : 22€ (-20% de octobre à avril)
Ouverture/Fermeture : ouvert toute l'année
Camping AU JARDIN DE LA FERME. Egalement sur place location de gîtes et chambre d'hôtes. Plusieurs emplacements ombragés. Et terrain pour 6 ou 7 camping-cars. Pas de possibilité de payer l'eau seul. Sanitaires et barbecue, en bordure d'un grand champs d'Olivier. Plage, commerces et restaurants à 400 m. Accueil super sympa, terrain très calme, type camping à la ferme.
contactez Jérôme ou Thomas au 07 88 06 06 86
ou par mail : info@au-jardin-de-la-ferme.com
S'il fait beau (et c'est souvent le cas dans la région), vous pouvez aussi profiter d'une après-midi pour flâner sur les quais du port de Brusc. Vous pourrez y rencontrer les pêcheurs locaux et discuter en toute légèreté. Ou bien choisissez l'un des nombreux restaurants du port et profitez de sa terrasse pour boire un verre, prendre un bon repas, bref, profiter de la vie ! C'est à la fois un port de plaisance et un port de pêche, situé sur la côté nord de la ville et qui est protégé par les vents, ce qui en fait un lieu de promenade très agréable.
Les îles du Petit et du Grand Gaou souvent appelées tout simplement "le Gaou".
L'île du Gaou, est située dans le prolongement du port du Brusc, face à l'île des Embiez. Ce petit paradis est accessible par une passerelle. Elle est très appréciée des habitants et des touristes qui aiment allez y faire un pique nique en famille ou entre amis, ou faire une partie de pétanque sous les pins. Ces fameux pins sculptés par le vent que l'on nomme pins anémomorphosés.
Petit coin sous les arbres, petites plages, grands espaces pour jouer au ballon, la presqu'ile est assez variée et tout le monde y trouve son plaisir. Par mauvais temps le Gaou a même une petite ressemblance avec la Bretagne, et ce n'est pas pour nous déplaire !
La côte face au large présente des petites falaises découpées et de l'eau turquoise. il fait bon se poser sur le bancs pour admirer le paysage, le coucher de soleil ou faire des photos.
Il possible de se baigner sur la partie de l'île qui fait face aux Embiez. L'eau est peu profonde et donc idéale pour les familles.
Il y a encore peu de temps s'y déroulait le Festival des Voix Du Gaou, festival de musique actuelles en plein air où de grandes stars internationales se sont produites. Depuis peu, le Pointu Festival donne rendez-vous aux amoureux de la musique et du lieu en juillet. Ce festival est gratuit et propose comme son nom l'indique une programmation indie/rock pointue !
La Lagune
C'est surface maritime est située dans le prolongement du port du Brusc jusqu'à l'île du Gaou. L'eau est calme comme un lac et peu profonde. Cet environnement naturel est doublement protégée par la zone Natura 2000 et le Conservatoire du Littoral.
La lagune est un espace de reproduction pour les espèces, de nurserie pour les poissins et abrite une flore marine diversifiée dont l'herbier de posidonie.
Cette zone est donc interdite à la navigation à moteur, à l’ancrage, au piétinement et à la pratique de la planche à voile.
Pinède et baignade au Mont Salva à Six-Fours
Au sud de Six Fours, le site du Mont Salva offre un petit coin de nature discret et peu connu qui bénéficie pourtant de sérieux atouts pour un pique nique ou un petit bain.
Entre le Gaou et le Cap Sicié, le littoral de Six Fours, pourtant très urbanisé, offre ici un brin sauvage et de jolies plages qui se méritent. Nous sommes sur la façade sur du littoral de Six Fours, dans un décor de falaises surmontées de pinèdes. Il y a pas mal de villas mais le site du Mont Salva offre une jolie pinède, idéale pour un pique nique accompagné d’une baignade loin des itinéraires les plus fréquentés de l’ouest Var.
Autant le dire tout de suite, il n'y a rien à gravir au Mont Salva. Si vous voulez grimper, il faudra se diriger vers le Cap Sicié, plus à l'est. Ce Mont Salva, ressemble davantage à un plateau bordé de falaises qui tombent dans la Méditerranée.
Pour y accéder, il faut emprunter le chemin de la Lèque pour arriver au petit parking qui donne directement sur la pinède. Le parking est malheureusement dans un mauvais état. Attention de ne pas y abîmer les voitures.
Accès au massif: En cas de journée rouge, l'accès à cette balade et aux plages mentionnées y est interdit.
C’est un bel endroit pour pique-niquer avec ses nombreuses tables aménagées et sa belle pinède qui offre une belle ombre. On peut continuer à marcher sur quelques centaines de mètres dans une pinède qui retrouve un caractère plus sauvage et surplombe la falaise. Le point de vue vaut le détour, à la fois, à l’ouest sur la Pointe du Mourret et à l’est sur la plage du Trou d’Or et bien sûr le Cap Sicié.
S’il fait trop chaud, on peut descendre à la plage du Mont Salva. Le sentier n’est vraiment aménagé, mais il reste praticable en faisant attention de ne pas glisser. Cachée sous les rochers, cette plage de gravillons offre un beau spot de snorkelling, notamment autour du rocher situé à quelques mètre du bord.
On regrettera l’état du site. Bordures délabrées, absence de protections… Le Département pourrait faire un effort pour entretenir mieux ce joli endroit et surtout, installer des équipements de protection pour les visiteurs.
Il faudra d’ailleurs être bien vigilant avec les familles. Autant la pinède ne comporte aucun danger, et on peut même y accéder facilement avec une poussette et de jeunes enfants, autant la partie sud et est, comporte davantage de dangers, et notamment ses falaises pour lesquelles il faudra bien surveiller les bambins.
On peut également accéder au site de la plage de la Fosse en continuant le chemin de la Lèque puis celui des Cargadoux.
Construite en 1625, la chapelle Notre-Dame-du-Mai a inspiré de nombreux artistes-peintres, provençaux principalement. Elle est située à 350 mètres d'altitude, à la pointe du Cap Sicié et offre une vue magnifique sur la mer Méditerranée.
Véritable objet de pèlerinage aujourd'hui,j la chapelle abrite de nombreuses peintures et ex-voto (cf : tableau ou objet symbolique suspendu dans une église, un lieu vénéré, à la suite d'un vœu ou en remerciement d'une grâce obtenue) qui témoignent de la foi des Chrétiens de la région. Les 4 grandes peintures murales du chœur ont été réalisées au 20e siècle, à la demande du curé Patrici, par le peintre Jacobs. D'autres peintures sont visibles, œuvres de peintres locaux, notamment le tableau représentant le pèlerinage de 1866, peint par M. de Clinchamps, artiste peintre du Brusc.
Ouverture du 1er au 30 mai, tous les jours
Ouvert le 1er mai de 9 à 18h30
Office tous les jours de mai (chapelet à 15h et messe à 16).
Inaccessible par la route du 15 juin au 15 septembre pour protéger la forêt des incendies
Construite dans les hauteurs du massif du Cap Sicié en 1879, sa mission était de protéger l’espace compris entre Les Sablettes et la pleine mer. Aujourd’hui, Peyras demeure la seule batterie de Flak allemande encore en état en Europe.
Ouverte du 15 septembre au 15 juin sur rendez-vous et lors des Journées du Patrimoine.
Entrée gratuite et Accès à pied lors de la fermeture des massifs (15 juin-15 septembre)
Visite groupe : minimum 10 personnes.
Construite dans les hauteurs du massif du Cap Sicié en 1879, sa mission était de protéger l’espace compris entre Les Sablettes et la pleine mer. Aujourd’hui, Peyras demeure la seule batterie de Flak allemande encore en état en France.
Période(s) d'ouverture
Du 14/09 au 14/06, tous les jours. Sur rendez-vous.
Ouverte sur rendez-vous du 15 septembre au 15 juin.
Des visites guidées sont organisées toute l'année sur rendez-vous avec l'Association Group Military Conservation : 33 (0)6 82 21 52 80.
Nécropole nationale où sont inhumés des soldats de la Première Guerre Mondiale et des soldats italiens de la Seconde Guerre Mondiale.
Mausolée de l'amiral Latouche Tréville.
Considéré comme l'un des plus beaux cimetières de France, vous y trouverez un mausolée en forme de pyramide mesurant près de 8m de haut et cerné par 2 sphinx, datant de 1810. Il abrite le tombeau du vice amiral Latouche-Tréville, commandant en chef des Forces Navales de Méditerranée, décédé a bord de son navire le Bucentaure en rade de Toulon le 19 août 1804.
En décembre 1948, le cimetière a été érigé en Nécropole Nationale.
Ici reposent des soldats et marins tués lors de la 1ère Guerre Mondiale : 1024 Français et 57 étrangers (1 Bulgare, 16 Russes, 18 Grecs et 22 Serbes) ont été inhumés dans des tombes individuelles.
Un ossuaire contient également les ossements de 777 combattants français.
En 1961 on a rassemblé, dans un columbarium, les restes de 975 soldats italiens, dont les corps n'ont pas été réclamés par leurs familles, et qui ont péri dans le sud de la France au cours de la 2nde guerre mondiale.
Dans ce cimetière sont érigés 3 monuments :
- Le mausolée du vice amiral Latouche-Tréville
- Un tombeau renfermant la dépouille de Marie-Nicolas Ravier, capitaine de l’Armée d’Orient, mort pour la France le 8 octobre 1917
- Un monument érigé à la mémoire du personnel du Service de Santé de la Marine, décédé à l’hôpital maritime de Saint-Mandrier.
Entre l'hôpital maritime et la Croix des Signaux, le cimetière national où sont inhumés les morts de la première guerre mondiale.
Au centre du cimetière qui est considéré comme l'un des plus beaux de France, s’élève un mausolée en forme de pyramide, haut de 8 mètres, il est cerné par deux sphinx. C'est le tombeau de l'Amiral Latouche Tréville, commandant la flotte de la Méditerranée.
La Pyramide de Saint-Mandrier
"Au centre du Cimetière Franco-Italien, considéré comme l'un des plus beaux de France, s’élève un mausolée en forme de pyramide, haut de 8 mètres, il est cerné par deux sphinx. C'est le tombeau de l'Amiral Latouche Tréville, commandant la flotte de la Méditerranée. Toute son histoire et celles des pyramides de Provence : Egyptologie Provençale de l'auteur Eridan d'Astor"
Premiers projets de fortification de la presqu'île de Cépet
L’intérêt d’occuper le site de la Croix des Signaux, point culminant de la presqu'île de Cépet (alias de Saint-Mandrier), par des ouvrages de défense, n’avait pas échappé à Vauban, qui à Toulon, s'intéressait bien davantage aux ouvrages côtiers ou capables de défendre la rade, qu'aux ouvrages terrestres. Etabli sous son autorité en mars 1695, un Plan de Toulon sur lequel on a marqué les batteries des environs pour empescher le bombardement, associé à un mémoire sur l'état des batteries à faire et à réparer sur la côte des rades de Toulon 1, figure sur la hauteur de la Croix des Signaux un projet de batterie sommaire de quatre mortiers, cotée 18, et, à côté, un projet de redoute cotée 23, sans doute à l'emplacement du futur fort du XIXe siècle (la légende indique "Redoute sur le sommet de la hauteur").
Dans les années 1930, le fort subit quelques retouches pour l'approprier à son affectation au Poste de Commandement du front de mer de Toulon et de l’artillerie de côte.
Le site de la batterie de côte du Gros-Bau, au sud de la presqu'île de Saint-Mandrier (alias presqu'île de Cépet) est vierge de toute fortification jusqu'au début de la décennie 1880. Au demeurant, cette petite éminence recoupée en falaise constituait une position trop haut placée pour satisfaire à la logique d'implantation de la première génération des batteries de côtes mises en place sur la presqu'île par Vauban et Antoine Niquet en 1695. D'autre part, cette première mise en défense planifiée de la presqu'île avait surtout mis en place des batteries sur la côte nord, face aux rades, et sur la côte est, pour défendre l'entrée de la grande rade : sur sept batteries construites en 1695, une seule est implantée au sud, sur le cap Saint Elme, flanquant l'isthme et la plage des Sablettes.
Le cap Marégau, situé à environ 400m à l'ouest de l'actuelle batterie du Gros-Bau, est pressenti pour implanter une batterie de côte en 1759, mais l'effort de fortification se porte alors nettement plus à l'est sur le site de la plage de la Coudoulière, ajournant la mise en place de la batterie de Marégau, qui n'est créée qu'en 1795.
L'actuel phare du cap Cépet a été reconstruit à 155 m du précédent, au sud-est de la presqu'île de Saint-Mandrier. C'est une tour carrée en béton supportant une passerelle et corps de logis de 14 m de hauteur.
Le déplacement du phare, hors du terrain de l'arsenal de Toulon, est effectué pour faciliter la construction du château du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle.
L'électrification date de 1950. Il a été automatisé en 1975
En 1845 une petite chapelle fut édifiée au creux Saint Georges, au fond du port. La même année, elle fut érigée en église paroissiale.
Elle se compose d’une nef unique avec abside à chevet plat, de deux chapelles latérales et d’un clocher de plan carré coiffé d’un campanile en fer forgé.
En 1845 une petite chapelle fut édifiée au creux Saint Georges, au fond du port. La même année, elle fut érigée en église paroissiale.
lle se compose d'une nef unique avec abside à chevet plat, de deux chapelles latérales et d'un clocher de plan carré coiffé d'un campanile en fer forgé.
ou Chapelle des mécaniciens
L’édifice est relativement méconnu, mais les spécialistes le considèrent comme une pièce maîtresse de l’architecture religieuse provençale du XIXe siècle.
La chapelle Saint-Louis est construite pour l’hôpital militaire de Saint-Mandrier fondé sous Louis XIV. Ce dernier est reconstruit au début du XIXe siècle pour faire face aux besoins du moment. Le projet de l’hôpital, réalisé en 1818 par l’ingénieur maritime Raucourt de Charleville, est repris par Honoré Bernard. Il décide que la chapelle doit se trouver sur l’une des terrasses réalisées à flanc de colline, face à Toulon et sa célèbre rade, au milieu d’un parc de verdure qui comprend le cimetière et un jardin botanique. Le bagne de Toulon est chargé de fournir la main d’œuvre : six cents forçats travaillent sur le chantier de l’hôpital, taillant les pierres et fabriquant la chaux grasse dont ils ont besoin. Le chantier de la chapelle dure quatre ans, de 1825 à 1829, et les derniers symboles du culte (dont l'autel) sont mis en place en 1840.
L’édifice, d’architecture néo-classique et construit en calcaire blanc provenant de la région, se présente sous la forme d’une rotonde entourée à l’extérieur de colonnes à chapiteaux ioniques. Son diamètre total est de 20 mètres et la hauteur totale extérieure de 17 mètres. L’accès se fait par de larges volées d’escaliers monumentaux, au nord (entrée principale), à l’est et à l’ouest. Les portes latérales à double ventaux sont particulièrement ouvragées.
La voûte est faite d’un calcaire jaune plus tendre et léger. A l’intérieur, seize colonnes surmontées par des chapiteaux corinthiens portent une voûte semi-sphérique ornée de caissons à rosaces et percée d’un oculus circulaire central, unique source de lumière de la chapelle. Le sol est dallé de plaques de marbres convergeant vers un motif central en forme d’étoile sur laquelle se détache une croix tréflée. Le chœur se trouve côté Sud : un espace rectangulaire déborde sur le péristyle afin de dégager la place nécessaire à l’autel central, à la sacristie, et à l’escalier permettant d’accéder à la tribune.
Le tambour sur lequel repose la coupole est ajouré par une série de huit ouvertures qui éclairent la tribune, galerie circulaire située à l’aplomb du péristyle. L’escalier de la tribune est constitué de marches qui ne sont pas fixées dans le mur mais supportée chacune par la précédente.
Lorsque, en 1936, l’hôpital est transféré à Toulon pour laisser la place à l’école des mécaniciens chauffeurs et scaphandriers, la chapelle est surnommée « chapelle des mécaniciens ».
de Saint-Mandrier a la particularité d’avoir un ancien navire de la marine dans sa baie (il sert de brises lames). Cette plage est située face à la plage du Touring et à l’entrée du port de St-Mandrier (sur la droite). Elle est composée de sable mais très étroite (moins de 50 mètres de long) mais attire de nombreuses familles à cause de la présence du navire qui amuse les enfants. Intérêt assez moindre à notre sens, on trouve mieux dans les environs.
Pour vous rendre sur cette plage depuis le centre de St-Mandrier, prendre le quai Jean Jaurès sur la droite en direction de la base nautique de la SNSM.
Première cité provençale depuis le bord de mer, un détour entre nature et architecture, art et richesse d’un terroir.
La Maison du Patrimoine
Au cœur du centre-ville historique, ce véritable petit bijou architectural vous offre de magnifiques gypseries dans un cadre exceptionnel, devenu lieu de ressource du patrimoine architectural historique du territoire.
Labellisée « Ville et Métiers d’Art » et « Plus Beaux Détours de France », la cité d’Ollioules recèle bien des trésors. C’est dans ce cadre architectural remarquable, qu’un hôtel particulier exceptionnel du XVIIe siècle abrite au 20 de la rue Gambetta, la Maison du Patrimoine de la Métropole Toulon Provence Méditerranée, un lieu permettant de retracer de manière innovante l’histoire du patrimoine du territoire et de découvrir ses richesses ainsi que ses personnages illustres, au fil de sept salles.
Illustration du savoir-faire des gipiers locaux, le bâtiment permet de découvrir des dessus de portes et coursives avec d’imposantes figures d’empereurs romains en gypseries : Néron, Vitellius, Vespasien… Mais la pièce maîtresse du décor est le magnifique escalier à balustres, orné d’un décor aux gypseries exceptionnelles qui témoigne de la présence d’une habitation aisée. Cette demeure possède d’autres éléments d’ornementation typiques de la Renaissance : putti, guirlandes, animaux fabuleux, atlantes, frises végétales rappelant les palais vénitiens.
L’exceptionnelle qualité de ces décors et le bon état de conservation de l’ensemble lui ont valu d’être classé Monument Historique. Une visite passionnante à faire en toute liberté ou avec un des guides. Le maire d’Ollioules Robert Bénéventi est venu récemment participer à une visite guidée en compagnie de Mme Del Nero, 1er adjointe déléguée aux finances et à l’urbanisme et Mme Delphine Grosso, adjointe déléguée au centre-ville et conseillère communautaire.
Le maire a rappelé que c’est la ville qui a aussi sauvé la totalité du bâtiment en le rachetant aux enchères après qu’il ait été très dégradé par le terrible orage de grêle de septembre 1994. La Maison du Patrimoine est inscrite à l’inventaire des monuments historiques par arrêté du 16 décembre 1998. Le couloir, la cour intérieure, la cage d’escalier et les galeries ont été classés à l’inventaire des monuments historiques par arrêté du 6 décembre 2000.
TARIF INDIVIDUEL
> Tarif plein adultes: 4 € par personne
> Tarifs réduits:
Étudiant sur présentation d’une carte
(- de 25 ans) / Enfant (+ de 12 ans) /
Sénior (+ de 65 ans): 3 € par personne
Le musée de l’école publique
Dans une ancienne école primaire, il vous accueille pour un retour vers le passé.
Blouses, plumes sergent-major, encriers…tout est prêt pour que les enfants participent à la dictée.
Depuis le 24 novembre 2018 la ville d’Ollioules accueille dans ces locaux de l’ancienne école Sainte-Geneviève le musée de l’école publique Quelques mois plus tôt les élus avaient eu connaissance des recherches de l’association les amis du musée de l’école publique, présidée par Mme Monique Broussais, qui ne pouvait plus rester dans ses locaux à la Farlède.
A l’issue d’une rencontre avec Mme Monique Macia, adjointe déléguée à la culture, le dossier a été rondement mené tant il paraissait évident qu’un tel patrimoine historique devait pouvoir continuer à être exposé au public dans les meilleures conditions et… quoi de mieux qu’une ancienne école !
La commune, par délibération du conseil municipal, a accepté la totalité du matériel d’exposition, collecté depuis plus de 15 ans par l’association.
Les objets mis à disposition ont permis de reconstituer une salle de classe et la salle d’asile (ancêtre de la maternelle), de présenter dans des vitrines des objets et documents, de réserver un espace aux bataillons scolaires et de recevoir un don exceptionnel de la maison de la Poupée du Beausset.
Lors de l’inauguration Mme Broussais a retracé l’histoire de ce musée puisque cela fait plus de 15 ans que l’association des amis de l’école publique s’est lancée dans cette belle aventure. Grâce à l’enthousiasme et à l’engagement des bénévoles qui l’ont accompagné, le musée possède une collection inestimable. Elle n’avait pas caché son émotion au moment de passer le relais à la ville d’Ollioules mais elle a aussi remercié la ville d’avoir choisi un lieu aussi emblématique que l’école Sainte Geneviève. Alors pour graver cette belle histoire dans le marbre, une plaque commémorative, portant le nom de tous les bénévoles, a été dévoilée en présence des membres de l’association aujourd’hui dissoute, des élus du conseil municipal et des enfants du conseil municipal des jeunes.
Les horaires du musée de l’école publique:
Mardi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h00
Entrée 2 euros – gratuit jusqu’à 12 ans.
Le Moulin de Palisson
La ville d’Ollioules vous propose une promenade rafraîchissante le long du Canal des Arrosants avec la visite du Moulin de Palisson
Cela fait près de 40 ans que la ville d’Ollioules protège et préserve son patrimoine. Au fil des années, de nombreux sites ont fait l’objet d’une patiente restauration afin de permettre l’accueil d’un large public.
Le moulin de Palisson, situé le long du canal des arrosants est l’un des fleurons du patrimoine Ollioulais.
C’est en 2006 que la ville a souhaité le faire restaurer dans le cadre d’un chantier d’insertion mené par Tremplin 83. Cette rénovation a bénéficié de l’expertise du Groupe de Recherche sur le Patrimoine Ollioulais, fondé par le regretté René Gramondi et du soutien du Lycée professionnel Langevin.
Dès la fin des travaux, la ville a voulu que ce Moulin soit largement ouvert au public et c’est pour cela qu’un gardien a été accueilli. Depuis 10 ans, Charles Lebon et son épouse Gisèle veillent sur ce site historique et sur le jardin qui l’entoure.
Au fil des années, après avoir créé en 1997 une olivieraie de 81 magnifiques oliviers, la ville a souhaité planter des arbres fruitiers.
Le moulin de Palisson est l’un de ceux dont on suit le mieux l’histoire. Son nom lui vient d’un certain Jacques Parisson, coseigneur du Revest, qui le possédait au XVIe siècle et le louait à la ville en échange d’une rente annuelle en nature. Ce seigneur est vraisemblablement lié aux Vintimille d’Ollioules, car à cette époque ces derniers sont justement coseigneurs du Revest.
En 1568 est construite la grande resclave en fer à cheval qui dessert le moulin, en amont de l’actuel Centre de loisirs Lei Platano; le travail est confié par les consuls d’Ollioules à un maçon du Beausset. Comme le montrent les délibérations du Conseil de Ville conservées aux Archives Communales, le fils du coseigneur du Revest, Melchior Parisson, décide dans les années 1570 de céder définitivement le moulin à la ville, contre la somme considérable de 200 écus. Le conseil de ville trouve cette somme trop élevée, mais la transaction finit par se faire, puisqu’au XVIIe siècle le moulin figure parmi les possessions communales.
Après la séparation des terroirs d’Ollioules et de Sanary (alors St Nazaire), en 1688, le moulin de Palisson, qui demeure propriété de la ville d’Ollioules, est affecté à la mouture des grains des habitants de Sanary.
Ce moulin à blé, qui fonctionnait grâce au béal (canal des arrosants) est resté en activité jusqu’au début du XXe siècle. Au sous-sol subsistent quelques vestiges du moulin d’origine (grande meule, arc de type « gothique », grands corbeaux de pierre, emplacement de la roue horizontale en bois), ainsi que d’importants fragments du mécanisme des XIXe et XXe siècles (axes de transmission, grande roue verticale). Près de la porte de ce sous-sol, qui donne de plain-pied sur l’arrière du moulin (le terrain étant en pente), un grand bloc de calcaire évoque la bluterie, activité qui consistait à laver les grains avant de les moudre. Le rez-de-chaussée contenait les meules. Au 1er étage se trouvait le logement du meunier, qui bénéficiait également, depuis toujours, de l’utilisation du petit jardin voisin. Il avait toute liberté d’y cultiver quelques fruits et légumes pour les besoins familiaux. On y a restauré une porcherie tardive, le meunier élevant sans doute 2 ou 3 cochons.
Au fil des siècles, le nom de Parisson s’est altéré en « Palisson », selon un processus linguistique caractéristique du dialecte varois. De sorte que subsiste, sans que l’on s’en souvienne, le nom de ce seigneur du XVIe siècle, sans doute apparenté aux Vintimille d’Ollioules, qui avait construit ce moulin pour s’assurer des revenus annuels sur notre riche terroir.
Lors de votre visite vous pourrez découvrir la roue horizontale, l’archure de couverture des meules avec sa trémie, les outils traditionnels pour la culture du blé et la meunerie ainsi que le plan détaillé du moulin.
Horaires de visite :
Mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 11h à 12h et de 17h à 18h et le samedi de 11h à 12h. Accueil très sympathique et visite guidée.
Info plus:
Se rendre au Moulin de Palisson : Le départ de la visite se fait depuis l’Office de Tourisme puis prendre le chemin St Roch jusqu’au chemin du Pont du Berger et emprunter l’escalier qui passe au-dessus du canal et suivre le cheminement du canal des arrosants jusqu’au Moulin.
le nougat Jonquier
Depuis 6 générations, le nougat Jonquier régale les papilles de tous ceux qui apprécient l’alliance subtile du miel et des amandes.
Le Nougat Jonquier colle à la peau de la famille
La fabrique de Nougat Jonquier a fêté ses 130 ans en 2015, à Ollioules. Une belle histoire de savoir-faire transmis de génération en génération, incarnée désormais par Bruno Adet et ses fils Vincent, Benoit, Thibault.
le nougat Jonquier régale les papilles de tous ceux qui apprécient l’alliance subtile du miel et des amandes.
GORGES D'OLLIOULES : LA REPPE ET DU DESTEL
Les gorges de la Reppe et du Destel se rejoignent au nord d’Ollioules pour former les gorges d’Ollioules. Site classé, elles sont façonnées par l’eau et le temps qui a creusé des marmites de géants, cuves et grottes dans un beau calcaire blanc du secondaire. Ces gorges furent au XVIIIe siècle le refuge du célèbre brigand « Gaspard de Besse ». Ce havre de quiétude et de plaisir vous permettra un bain dans les eaux fraîches des marmites.
Les gorges de la Reppe et du Destel se rejoignent au Nord d’Ollioules pour former les Gorges d’Ollioules.
Les gorges ont été façonnées par l’eau et le temps qui ont creusé des marmites de géants, cuves et grottes, dans un beau calcaire blanc.
Ces gorges furent au XVIIIe siècle le refuge du célèbre brigand « Gaspard de Besse ».
Sentier sportif difficile à fort dénivelé.
Période(s) d'ouverture : Toute l'année.
Plan prévention incendie pour les massifs forestiers
• Massifs forestiers inaccessibles en voiture du 15 juin au 15 septembre (prolongation possible jusqu’au 30 septembre).
• En cas de risque incendie très sévère ou extrème, l'accès aux massifs est également interdit aux piétons. Renseignements sur la fermeture des massifs forestiers dans nos offices de tourisme ou sur le site de la préfecture
(site actualisé tous les jours avant 19h pour le lendemain).
Le Fort Militaire
Le fort militaire de Six-Fours a été construit juste après la guerre de 1870. La forteresse est située sur les hauteurs de la ville et est facilement accessible en voiture. Une fois tout en haut, vous pourrez découvrir un panorama sensationnel sur la côte méditerranéenne. Il faut dire que cela monte à plus de 210 mètres tout de même. La montée se fait en environ 30 minutes.
Aujourd'hui, le fort est utilisé par la Marine nationale française, principalement le service de transmissions.
Située entre Toulon et Marseille, cette petite ville en plein développement a su garder son charme provençal si appréciable. Ses jolies maisons aux couleurs orangées, ses cigales, sa plage, ses criques naturelles, son petit port de plaisance et sans oublier ses habitants à la fois accueillants et souriants font de Sanary sur mer un endroit parfait
Le petit port de Sanary
est un lieu de promenade agréable pour tous, cependant il reste assez fréquenté lors des vacances d'été. On peut boire un verre dans un ses nombreux cafés ouverts sur des terrasses ensoleillées ou manger dans un de ses restaurants et plus précisément dans une de ses crêperies délicieuses. On peut flâner sur le marché du matin qui propose ses spécialités provençales ou sur celui du mercredi qui est plus important. Assister à des concerts et écouter des musiciens, se balader sur le marché du soir qui propose son artisanat local, sur les digues,ou tout simplement déguster une glace ou le fameux « chichi »(beignet) font partis des diverses activités nocturnes du port.
Pas de séjour à Sanary sur mer sans une balade le long de son port. Matin, midi et soir le port de Sanary sur mer bourdonne de promeneurs, ils y viennent pour faire quelques pas, pour s’attabler au soleil, siroter des boissons fraîches et déguster des mets régionaux. Si vous aimez flâner dans les marchés, ne manquez pas le marché du matin où on trouve des spécialités provençales ou le marché du mercredi dans lequel on trouve un peu de tout. A la tombée de la nuit, des concerts de musique sont donnés en plein air au port de Sanary sur mer. Vous l’auriez compris, le port est le cœur névralgique de Sanary sur mer, c’est l’endroit où il faut être pour s’imprégner de toute l’ambiance de la station.
Église Saint-Nazaire
L'histoire de l'Eglise de Saint-Nazaire est curieuse. Ediofiée au 16e siècle, elle est totalement rasée à la fin du 19e siècle sur la volonté de Michel Pacha, un personnage atypique, ayant fait fortune en Turquie et un temps devenu maire de la ville. Cet homme voulait faire de Sanary un grand port de commerce mais finalement le tourisme s'avèrera plus porteur. Quoi qu'il en soit l'église est bien là , d'un style douteux que l'on qualifiera de néo-médiéval en restant vague. A la fin de sa vie Michel Pacha financera la construction sur ses propres deniers d'un hospice pour les pauvres de Sanary dirigé par des religieuses. Une sorte de pénitence sans doute !
Histoire de la Cride de Sanary
Sous Louis XIV et en vue d’éventuelles attaques terrestres et maritimes, est construite une batterie, celle de « la Cride » sur la commune de Sanary. Elle se situe sur une pointe rocheuse qui s’avance dans la mer, plus précisément entre la pointe des Roches Rouges et celle de la Tourette. Au cours du XVIIème siècle, la batterie est abandonnée. Elle retrouvera son usage défensif en 1707, puis ne sera de nouveau plus utilisée à partir de 1873 grâce aux progrès de l’artillerie. Lors de ma dernière visite, elle n’était pas accessible.
Les criques de la Cride
Au niveau de la pointe de la Cride se trouvent quelques petites criques de galets. Les plus agréables se situent sur le côté gauche de la pointe, juste avant d’arriver à la station d’épuration qui se trouve sur le site. Aïe, oui, c’est le hic. Effectivement, les criques ne sont que peu fréquentées, même en pleine saison. Encore faut-il ne pas être gêné par les odeurs… Néanmoins, si cela ne vous indispose pas, et que vous ne craignez pas d’escalader quelques rochers, les criques seront toutes pour vous en quelques minutes !
Une nature protégée
Entre les deux baies, le site de la pointe de la Cride est soumis à des conditions difficiles pour la végétation. En effet, le mistral dépasse souvent les 100 à 120km/h. Les embruns de la houle peuvent également atteindre le plateau de la pointe. Sans oublier la sécheresse qui se révèle être particulièrement forte en été…
Ce lieu de Sanary héberge trois plantes protégées
Un programme de renaturation de la pointe de la Cride
Après la construction de la station d’épuration en 1980, les plantations réalisées ne correspondaient pas toutes à la flore originelle de la Cride. C’est la Communauté d’Agglomération Sud Sainte Baume qui est aujourd’hui chargée d’entreprendre une renaturation par une réintroduction de végétaux endémiques. La renaturation des abords de l’usine de dépollution permettra de réhabiliter le site naturel, favorisant la reconquête du terrain par des plantes adaptées à ce milieu.
s'étend sur environ 10 hectares.
Son positionnement à la pointe du Cap Nègre offre des vues panoramiques sans nulle autre pareille sur les éléments remarquables du grand paysage : la lagune du Brusc, l'archipel des Embiez et la baie de Sanary-sur-Mer, le massif du Cap Sicié et au loin le bec de l'aigle ciotadin et le parc national des Calanques.
Propice à la rêverie et aux promenades, on s'y presse en famille pour profiter de la buvette, des manèges et aires de jeux
Situé à quelques mètres de la plage de la Coudoulière, ce fort a été bâti pour protéger les deux plages de la presqu’île et traduit la vocation militaire de la ville. Vous ne pouvez l’apprécier que de l’extérieur mais au départ du fortin, le sentier qui vous amène jusqu’à la plage vous offre une vue imprenable sur le Cap Sicié et la chapelle Notre Dame du Mai.
Construit entre 1812 et 1821 sur l’ordre de l’Empereur Napoléon. Il ne participera jamais à des combats, excepté en 1944 lors de la libération de notre territoire.
Le fort Napoléon est consacré aujourd'hui à la valorisation de son patrimoine.
Il abrite galeries d’Art Contemporain ; accueille les Fêtes Calendales en décembre et certains événements ponctuels.
Exposition permanente "De Bonaparte au fort Napoléon" : l'histoire du bâtiment se dévoile entièrement, de la prise de Toulon en 1793 par le jeune Bonaparte... jusqu'à nos jours.
Accès en bus Réseau Mistral :
De Seyne Centre ou de Fabrégas ou du Mai par la ligne 81 arrêt le + proche "Bonaparte".
Période(s) d'ouverture
Toute l'année. Tous les jours de 14h à 17h.
Fermé lundi, samedi et dimanche.
Fermetures exceptionnelles les 1er janvier, Lundi de Pâques, Jeudi de l'Ascension, Lundi de Pentecôte, 1er mai, 8 mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre.
Fermé les jours fériés.
Edifié entre 1672 et 1680, puis perfectionné par Vauban pour compléter la protection de la rade.
Le fort est en batterie basse : les fenêtres sont au niveau de la mer, afin de tirer des boulets qui, par ricochets sur l’eau, perforaient les coques des navires.
Le fort appartient toujours à la Marine Nationale
Ouvert lors des Journées du Patrimoine en septembre et lors de manifestations ponctuelles.
Entrée et parking libre
Edifié entre 1672 et 1680, puis perfectionné par Vauban pour compléter la protection de la rade. Le fort est en batterie basse : les fenêtres sont au niveau de la mer, afin de tirer des boulets qui, par ricochets sur l’eau, perforaient les coques des navires.
Le fort appartient toujours à la Marine Nationale.
Accès en bus Reseau Mistral :
De Seyne Centre ou des Sablettes par la ligne 83 arrêt le + proche "Père Louis"
Horaires d'ouverture
Ouverture lors des Journées du Patrimoine en septembre et lors de manifestations ponctuelles.
Fort Balaguier
Le fort Balaguier est un ouvrage militaire situé sur la commune de La Seyne-sur-Mer (Var, France). Il fut édifié en 1636 dans le but de protéger des intrusions la rade de Toulon. Sa construction est décidée et entreprise à l'issue d'une inspection des côtes de Provence par Henri de Séguiran, premier président du parlement de Provence et lieutenant du Grand maître de la navigation qu'était Richelieu. Il s'agit pour lors de contrer les intentions belliqueuses de la Maison d'Espagne en Méditerranée. Dans le même mouvement, Richelieu fait édifier un ensemble de tours défensives sur les côtes de Provence depuis Antibes (tour du Grillon) à l'île des Embiez (tour Ste Cécile), en passant par les îles d'Hyères.
Le fort a été édifié en 1636
Sa construction est décidée par Henri de Séguiran
Son diamètre extérieur est de 19,50 mètres
Sa muraille est épaisse d'environ 4 mètres.
17 mars 1975, le fort est inscrit au titre des monuments historiques
Descriptif
Balaguier est une tour à canons dont l'organisation est typique des ouvrages édifiés sur l'ordre de Richelieu. De plan circulaire, la tour a un diamètre extérieur de 19,50 mètres à la base et sa muraille est épaisse d'environ 4 mètres.
Elle renferme un volume voûté divisé en deux niveaux :
Le niveau souterrain qui contient la citerne ainsi que les lieux de stockage pour les vivres, et le niveau supérieur servant de logement pour la garnison. On accédait à ce niveau par une porte située à 6 mètres de hauteur. Un escalier de maçonnerie interrompu à 3 mètres du sol était relié à une échelle en bois qui pouvait être retirée en cas d'attaque. La salle voûtée était aérée et éclairée par un oculus situé au centre de la voûte.
Au-dessus, se trouve une terrasse d'artillerie à huit embrasures de canons. Un escalier à vis sans noyau central permet l'accès à ce niveau. La tour proprement dite est renforcée par une aile droite de 7 embrasures de canons et une aile gauche brisée en deux branches comportant 13 embrasures. Les plates-formes de ces batteries dominent de 1,50 mètre le niveau de la mer qui vient en battre les soubassements de maçonnerie. Du côté de la terre, un mur d'enceinte clôture l'ensemble.
Le jardin botanique
du musée Balaguier a été créé en 2008 autour du voyage des plantes et du jardin botanique de la marine de Toulon.
Il est composé de 10 espaces thématiques : plantes aromatiques, australiennes, cactées, exotiques, aquatiques, asiatiques, médicinales, alimentaires, agrumes et industrielles.
HISTORIQUE
La tour de Balaguier est construite entre 1634 et 1636 sur ordre du Cardinal de Richelieu dans un contexte politique où l’Espagne menace d’attaquer la France.
Toulon est alors, depuis 1481 et l’annexion de la Provence à la couronne, un port français peu important.
Henri de Séguiran, chargé en 1633 d’inspecter les côtes de Provence afin d’y établir les installations de la marine royale permanente française, préconise un renforcement de la défense de la rade de Toulon dont il souligne le rôle stratégique. Le port n’est alors protégé des agressions maritimes que par la grosse Tour édifiée en 1524 à la pointe de Pipady (Toulon).
En face, se trouve la pointe de Balaguier dont l’avancée dans la mer marque un rétrécissement de la rade.
En proposant de fortifier Balaguier, Séguiran projette de mieux protéger la petite rade par les feux croisés des deux édifices.
En 1651, sous le règne de Louis XIV, une inspections des côtes provençales par Blondel souligne l’insuffisance du dispositif de défense.
A la fin du 17ème siècle, alors que Toulon est devenu un port militaire important, Vauban propose en 1679, 1693 et en 1700, des travaux pour adapter la tour aux progrès de l’artillerie, mais ses projets ne sont pas réalisés.
En 1703, à la veille du siège de Toulon (1707) par les troupes du duc de Savoie, Balaguier comprend une vingtaine de canons et héberge une garnison d’environ 170 hommes.
Cependant, dès la moitié du 18ème siècle, le fort commence à présenter des signes de décrépitude. Il n’est plus occupé qu’épisodiquement par des détachements de soldats et de canonniers.
Après 1840, le regain de tension entre la France et l’Angleterre causé par l’affaire d’Orient entraîne une remise à niveau des défenses côtières. Balaguier est alors toujours considéré comme un lieu stratégique majeur pour la rade et ses batteries sont réaménagées.
Cependant, les inventions techniques de la deuxième moitié du 19ème siècle (bateaux cuirassés propulsés par vapeur et dotés d’une nouvelle artillerie) rendent totalement inadapté le site qui ne peut accueillir les nouvelles pièces d’artillerie de gros calibre. Des batteries modernes sont alors construites en arrière sur les collines. Balaguier est déclassé en 1877.
Il sera occupé par des particuliers entre les deux guerres mondiales.
De nos jours, le fort de Balaguier appartient toujours à la marine nationale et abrite depuis quelques années un musée municipal naval relevant de la ville de La Seyne-sur-Mer.
INFORMATIONS PRATIQUES
Horaires d'ouverture
Du 1er septembre au 30 juin
de 10h à 12h et de 14h à 18h
Du 1er juillet au 31 août,
de 10h à 12h et de 15h à 19h
Fermé les lundis, mardis matin et jours fériés
Depuis le printemps 2021, Seynois et touristes voient s’affairer au pied du fort de Balaguier une dizaine de personnes en bleu de travail autour du Laborieux, le dernier remorqueur des Chantiers navals en service jusqu’à leur fermeture à la fin des années 80.
Plus qu’un navire, c’est le symbole du passé industriel de la Ville qui en est propriétaire depuis 1992. A la fois patrimoine commun et mémoire intime pour celles et ceux qui ont travaillé dans l’industrie navale ou leurs proches, il ne peut laisser indifférent. Réalisé en 1946 par les apprentis du charpentage des Forges et Chantiers de la Méditerranée, il remplaçait un antique remorqueur à vapeur, l’Utile. Il fut entièrement réalisé en métal soudé à l’arc, une innovation à l’époque. Long d’une vingtaine de mètres pour 3,5 de large, il était animé par un six cylindres Deutz, identique à ceux qui équipaient les chars d’assaut. Durant une quarantaine d’années, il sillonna la rade poussant les charges plus qu’il ne les tirait. Et c’est par la mer qu’il rejoignit la terre en 1989, posé sur un ber, la rouille rongeant sa solitude. Après de multiples tentatives de restauration, celle menée par Marc Lefebvre, président de l’association des Amis du Laborieux forte de près de 500 membres, est la bonne. Entouré d’une équipe aux compétences complémentaires (chaudronniers, électriciens, bureau d’étude…), cet ancien chef d’entreprise (Metalunox) passé également par les Chantiers a mis son énergie et quelques fonds propres pour réveiller le Laborieux. « Il ne s’agit pas de le remettre à flots mais plutôt dans un état esthétique le plus proche de l’origine. L’an dernier nous avons compté 2450 heures de travail. Ce bateau appartient aux Seynois alors nous faisons travailler les entreprises locales et menons des partenariats comme celui avec le lycée Langevin pour la réalisation à l’identique du roof machine, cheminée et prises d’air. Nous sommes également soutenus par la Ville et sommes en contact régulier avec Christelle Lachaud, adjointe au Patrimoine ». Le moteur a été retiré, nettoyé, repeint et remis en place. En septembre prochain, la coque sera achevée, et le roof arrière en octobre. En décembre, Langevin livrera sa copie et on espère un Laborieux pimpant sur ses cales pour l’été prochain. En attendant, il est fortement recommandé de discuter sur le site avec ces passionnés qui transforment le fer de l’oubli en or de la mémoire.
Le Pont des Chantiers a été réalisé en 1917 par la société Daydé, afin de permettre à la voie ferrée d’accéder depuis la gare P.L.M de la Seyne au site des anciens chantiers navals.
Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1987.
Le Pont des Chantiers est aujourd’hui un belvédère panoramique (40 m) d’où l’on peut admirer une des plus belles rades d’Europe.
Montée et descente par les escaliers. Ascenseur réservé aux personnes à mobilité réduite.
Le pont levant a été réalisé en 1917 par les sociétés Daydé, afin de permettre à la voie ferrée d’accéder au site des anciens chantiers navals situés de l’autre côté du port.
Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques (patrimoine industriel) depuis 1987, le pont levant est maintenant un belvédère panoramique d’où l’on peut admirer une des plus belles rades d’Europe.
Caractéristique du style Louis XIII revisité à la Belle Epoque. Lors des chantiers navals, les ouvriers passaient sous cet arc de pierres blanches et de briques roses afin de rejoindre leurs ateliers.
Caractéristique du style Louis XIII revisité par la Belle Epoque. Lors des chantiers navals, les ouvriers passaient sous cet arc de pierres blanches et de briques roses afin de rejoindre leurs ateliers.
Les activités de construction navale sont attestées dès le 17e siècle sur le littoral de La Seyne. Un chantier de construction navale est créé en 1711 par Pierre Tortel à l'est du port de la Seyne (référence IA83001972). On y construit des bateaux à voiles et à rames pour la Marine royale mais aussi pour les pêcheurs de la Seyne. Les chantiers de ce type se multiplient à proximité du port au 18e siècle. En 1818, Edward Church s'associe au constructeur Seynois Lombard, qui dispose d'un chantier au lieu dit les Espageols, pour créer un chantier au quartier de la Lune. En 1836, sont crées les chantiers Lombard fils et Mathieu. Deux ingénieurs anglais, les frères Evans, développent les chantiers Mathieu, le rivage est comblé du côté est sur 2500 m². Après 1839 Lombard oriente les chantiers vers les constructions métalliques au détriment du bois. La vapeur et la construction métallique correspondent à de nouveaux métiers et suscitent le développement d'entreprises spécialisées dans les moteurs, les turbines, la voilure, les cordages, les câbles, les chaudières. Entre 1842 et 1845, deux cales sont construites, l'une de 70 m et l'autre de 150 m de long. Les chantiers de la Lune sont agrandis et leur surface est portée à 4 ha en 1849. La société des Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM), créée en 1853 par Armand Behic, acquiert une renommée internationale en matière d'architecture navale. La surface des chantiers passe de 4 à 13 hectares. Les quais sont développés, le port et la darse d'armement approfondis à partir de 1860. Un atelier de blindage est développé ainsi qu'un atelier de 227 mètres de long en bordure de la place de la Lune. En 1863, les chantiers sont dotés d'un ponton mâture de 50 tonnes. Les cales en bois d'origine sont remplacées dix ans plus tard par des cales en maçonnerie, dont l'une longue de 200 mètres, dite grande forme, nécessaire pour les grands paquebots.
Entre 1880 et 1890 sont créés à l'est un parc à tôles ainsi que l'atelier des forges et cornières, les ateliers de scierie, de menuiserie, de salle à tracer, de poinçonnage, le pavillon des machines. Les engins de levage sont complétés par un ponton mâture de 80 tonnes. Les trois principales cales de construction sont prolongées par des avant-cales.
En 1906, le gouvernement met à l'étude un programme de constructions d'unités lourdes pour la Marine de guerre : des cuirassés actionnés par des turbines à vapeur du type Parsons. De nouveaux ateliers de tôlerie, de turbine et une station électrique sont construits et un nouveau ponton mâture de 170 tonnes est mis en service.
Au début du 20e siècle, une voie ferrée est détachée depuis la gare de la Seyne, pouvant desservir la Seyne et ses chantiers en passant par Brégaillon. Pour acheminer les fournitures en tous genres depuis la gare de La Seyne vers les chantiers navals, la construction du pont métallique ferroviaire levant, dit pont des chantiers (référence PA00081737), est décidée en 1913 et commandée à la société Daydé, puis mise en service en 1917.
Au début du 20e siècle la surface totale des ateliers de la Seyne s'élève à 22 ha. En 1910 la cale la plus importante est élargie de 16 m pour accueillir des unités toujours plus grandes. Pendant la guerre de 1914-1918, les FCM demeurent l'un des plus grands chantiers de France. Un prototype de cuirassé terrestre est mis au point durant cette période. Entre 1925 et 1928 les effectifs d'employés aux chantiers baissent en raison de la modernisation des équipements. Durant la seconde guerre mondiale, les chantiers construisent des chars légers. Le 29 avril 1944, les bombardements touchent la ville et les chantiers. Le 17 août 1944, près de 200 mines réparties dans les chantiers et le port explosent, 90% des chantiers sont détruits. La société des FCM décide de reconstruire une entreprise modernisée et plus performante. Deux ans après la destruction, la presque totalité des toitures est réparée et la superficie des chantiers a encore augmenté. Sur une longueur de 800 m, les quais sont pourvus de voies ferrées pour les grues Titan. Les trois grandes cales situées à l'est de la darse d'armement sont pourvues d'avant-cales et des navires de 220 m de long peuvent alors être construits à la Seyne. Dans cette période, beaucoup de cargos sont construits. En 1959, une menace de reconversion pèse sur les chantiers de la Seyne. En 1965, la crise financière apparaît à travers les comptes de la trésorerie. Le 4 juin 1966, l'Assemblée Nationale délibère pour apporter son concours financier permettant la poursuite de l'exploitation des chantiers de la Seyne. Le 1er juillet 1966 naissent les CNIM (constructions navales et industrielles de la Méditerranée). En 1970, les CNIM s'orientent vers la construction de navires méthaniers. La confiance revenue, de nouveaux problèmes de croissance se posent par la diversité des commandes. A partir de 1976, les commandes font défaut. En octobre 1982, le ministre de la mer décide un plan de consolidation par le regroupement de trois chantiers : Dunkerque, la Seyne et la Ciotat, sous l'appellation "NORMED" mais le 1er novembre 1986, le gouvernement met le groupe NORMED en liquidation judiciaire. La fermeture définitive des chantiers navals de la Seyne est annoncée le 28 février 1989. Depuis le 31 décembre 1993, l'espace des chantiers a été concédé à la ville de la Seyne-sur-Mer qui le réhabilite en partie en parc public. Le môle d'armement accueille aujourd'hui les paquebots de croisière. Une requalification urbaine et économique de l'ancien site des chantiers navals est au stade de projet avec le port Pacha. La zone de Mouissèque, à l'est des anciens chantiers conserve la vocation de construction et réparation navale.
sa résidence particulière, s’étendant à elle seule sur huit hectares, avec ses immenses terrasses bordées de colonnades émaillées, son dôme de style byzantin au faîte duquel brille le croissant turc, son hall aménagé avec des tiges noueuses de bambou, ses vérandas, ses verrières, son kiosque, château qui a tout de la demeure d’un Pacha d’Orient ».
Au Manteau, Michel Pacha achète une très vaste bastide provençale pour en faire sa résidence principale. Il l’habille à l’Orientale, la fait coiffer d’un dôme, y aménage une entrée monumentale, un kiosque, une noria, des grottes artificielles, des rocailles… Le Château fut inauguré en 1884.
MONUMENT HISTORIQUE
A l’intérieur de l’église on retrouve des orgues, dont un classé aux Monuments Historiques et les quatre cloches actuelles fournis par Emile Baudoin datent de 1862.
La plupart des éléments mobiliers de l’église sont également protégés au titre des Monuments Historiques en 1990 et 1993.
Les statues en bois doré de Saint Paul et Saint Pierre et le buste reliquaire de Saint Eloi sont eux aussi classée monument historique.
HISTORIQUE
Chapelle construite en 1603, elle devient église succursale en 1614 puis église paroissiale en 1657.
Peu de temps après le détachement de La Seyne de la paroisse mère de Six-Fours en 1657, cette modeste chapelle ne répondait plus aux besoins de la population.
En 1673, le conseil communal décide de la construction d’une nouvelle église à l’emplacement de la chapelle qui fut rasée.
Rénovée à plusieurs reprises (1811, 1829, 1846, 1854), en 1892, Michel Pacha propose de prendre en charge la construction de la façade, faisant appel à l’architecte Paul Page pour superviser les travaux.