UN PEU D’HISTOIRE DE ROSAS

On pourrait dire que l’histoire de Rosas se remonte à plusieurs millénaires. C’est ce que témoignent les dolmens que l’on trouve dans les entourages. Cependant, s’il y a un événement marquant, ce serait l’arrivée des Grecs dans les parages. D’ailleurs, pendant un long moment Rosas a été la porte d’entrée maritime de la Péninsule Ibérique.

Les grecs qui y ont débarqué au IVe siècle av. J.-C., lui ont donné le nom de Rhodes et ont créé dans la zone un prospère port commercial. Un siècle plus tard, sont arrivés les Romains. Après avoir vaincu à la bataille de Rhodes, la colonie militaire a évolué en une florissante ville dédiée elle aussi, au commerce.

Après eux, ces terres ont été dominées par les Wisigoths, les Arabes et finalement les Aragonnais. Mais, il y a quelque chose que Rhodes n’a pas perdu : son caractère commercial et stratégique. De là, qu’il ait été constamment exposé aux attaques de pirates et plus tard aux troupes françaises ; malgré tout, elle est toujours restée une ville prospère. Et ainsi jusqu’au XXe siècle, lorsque ceux qui ont débarqué n’ont été ni militaires, ni corsaires, mais touristes. En effet, il s’agit aujourd’hui de l’une des principales sources de revenus de Rosas.

LA ROUTE MÉGALITHIQUE

En pénétrant dans le parc naturel Cap de Creus on trouve la trace des premiers habitants de Rosas. La route conduit à travers plusieurs kilomètres où l’on découvre un intéressant ensemble mégalithique formé par des dolmens, des menhirs et d’autres monuments funéraires. Parmi eux, se trouve le dolmen de la Creu d’en Cobertella, le plus grand de Catalogne. Il est formé par sept blocs de pierre verticaux, couronnés par une énorme pierre.

LA CITADELLE DE ROSAS

S’il y a un endroit qui reflète la citadelle de Rosas, ce serait ce complexe archéologique. C’est une forteresse de la Renaissance qui fut construite au XVIe siècle pour se protéger des attaques ennemies. Cependant, en ce même endroit, on peut observer les restes de l’ancienne colonie grecque, d’une villa romaine, d’une nécropole paléochrétienne, de bâtiments wisigothiques et d’un ancien monastère lombard. On peut aussi apprécier le tracé médiéval de la ville et des restes plus modernes de l’époque de la construction de la citadelle. En résumé : toute l’histoire de Rosas.

CASTRUM WISIGOTHIQUE

Ce n’est pas un des endroits les plus connus de Rosas, mais il mérite une visite. Situé au plus haut du Puig Rom, depuis cet endroit, il y a une vue magnifique du centre-ville et de toute la baie de Rosas. De plus, on y trouve les restes d’une fortification wisigothique de laquelle on conserve des vestiges de la vieille muraille, ainsi que des habitations, des silos et des rues.

CHÂTEAU DE LA TRINIDAD

L’étape suivante dans l’histoire de Rosas est racontée par cette imposante forteresse du XVIe siècle qui a été érigée pour soutenir le travail défensif de la citadelle. Avec une forme en étoile de cinq pointes et des murs de deux mètres de large, elle comptait aussi avec plusieurs terrasses garnies d’artillerie pour défendre la côte. Les troupes françaises l’ont détruite en 1814, mais suite à une restauration, il est possible de la visiter pour connaître un peu plus de l’histoire de Rosas, ainsi que pour jouir de ses vues spectaculaires.

VIEILLE VILLE DE ROSAS

Le centre de Rosas invite à faire une promenade tranquille et de s’y perdre dans ses petites rues piétonnes jusqu’à trouver l’église néoclassique de Santa María. Si l’on dirige ses pas vers la place de Catalunya ce que l’on trouvera ce sont des beaux exemples d’architecture moderniste, comme la Casa Mallol, qui est aujourd’hui le siège de la Mairie. La place de la Pau présente au visiteur un vieux refuge antiaérien et un ensemble de sculptures qui font une réflexion du non-sens des affrontements de guerre.

Si à ce point de la visite de Rosas, on commence à avoir faim, la vieille ville est un bon endroit pour goûter les délices de la cuisine locale. Une gastronomie ou les protagonistes sont les produits de la mer et su potager, bien accompagnés d’un bon vin d’Appellation d’origine Empordà. Il faut surtout goûter le suquet de poisson, le plat plus traditionnel.

Malgré tout, l'histoire d'Empuriabrava n'est pas très différente de celle d'autres centres touristiques bâtis aux années 60 et 70. L'emplacement qu'elle occupe aujourd'hui était une zone marécageuse dédiée à la culture du riz et du maïs. Il s’agissait pour la plupart, de terrains qui appartenaient à des grands propriétaires. Un de ces derniers, le Marquis de Sant Morí, a fait les premiers pas pour urbaniser cette zone dans les années 60 du siècle dernier.

Mais il ne s'agissait pas de suivre le modèle qui s'était instauré de manière solide dans d'autres parties de la côte méditerranéenne espagnole. Le projet d'Empuriabrava ne visait pas à attirer le tourisme de masse, mais un autre beaucoup plus exclusif. Dans ce but, il visait à construire l'une des plus grandes marinas résidentielles et de plus haut niveau de l'Europe.

Dans son exécution, il y a eu des hauts et des bas et, en fait, elle est inachevée. La crise et les pressions du mouvement écologiste ont paralysé l'élargissement du projet qui était prévu. Mais quand cela est arrivé, presque vingt ans après le commencement des travaux, Empuriabrava était déjà devenu un des référents touristiques de Gérone.

Empuriabrava est l'un de ces endroits dont on peut tirer son bonheur de mille manières différentes. Faire une promenade en bateau dans ses artères d'eau devient inévitable et c'est une manière magnifique de profiter du charme singulier de cet endroit. Mais si on s'éloigne un peu des canaux, le golfe de Roses est un endroit idéal pour les sports aquatiques comme la voile, le kitesurf o le windsurf.

Cependant, ce n'est pas depuis l'eau, mais en une vue aérienne qu'on peut apprécier le mieux les entrecroisements des canaux d'eau d'Empuriabrava. C'est très facile de le faire, si on n'a pas peur des hauteurs et qu'on est prêt à vivre une aventure et à libérer de l'adrénaline. Depuis un aérodrome qui ne se trouve pas loin décollent des avions légers qui permettent de sauter en parachute et admirer la forme de la baie de Roses et de la marina. En fait, c'est l'un des centres de parachutisme les plus grands au monde.

L’église principale est vouée à Sant Pere.

D’une seule nef elle fut fondée au Xe siècle bien que son aspect actuel soit dû à diverses réformes du bas Moyen Age et du baroque. On y retrouve des pierres de la forteresse locale démantelée au XVe siècle sur ordre royal.

Église de Sant Pere de Pals. | Shutterstock

Le clocher est curieusement à part de l’église. C’est l’emblème authentique du village que ses habitants nomment la Torre de las Horas (La Tour des Heures) (XI-XIIe) De plus de vingt mètres de hauteur, il faisait partie du château disparu, et serait choisi par la suite pour loger les cloches de l’église.

La plus belle maison de Pals est Ca La Pruna (XVe)

qui est le siège du Musée d’Archéologie sous marine qui réunit une collection intéressante de pièces cédées par le gouvernement autonome. Une partie de l’exposition sert aussi à rappeler la tradition vinicole de la région.

Rue médiévale du village de Pals. 

Ce que vous verrez sans peine à Pals est son immense espace de dunes de sable au sein duquel furent installées les antennes de Radio Liberty, occupées maintenant par un club de golf face au paysage unique des îles Medes . Tout près est l’ensemble du Masos de Pals, où restent un bon nombre de constructions  fort anciennes en plus d’un temple du XVIIIe dédié à Sant Fruitos.

PROFITER DE LA MER À PALS

Outre le grand nombre d'attraits culturels du village, à à peine 4 kilomètre vous pourrez jouir d'une plage magnifique, qui combine les couleurs plus typiques de la Costa Brava le vert des pins, le bleu intense de l'eau et le et le gris orangeâtre des rochers. Le soleil n'y manquera pas en été, s'y bien qu'une visite de cette plage est fortement recommandée.

À voir

Une fois arrivé dans la localité, nous vous recommandons de marcher jusqu’au ensemble historique de Port Bo et les Voltes, une rue très charmante, où vous trouverez les charmantes maisons de pêcheurs d’antan. Actuellement, le rez-de-chaussée de ces maisons abrite certains des restaurants les plus populaires de Calella.

À partir de là, vous pouvez continuer à travers l’un des nombreux petits rues du noyau ancien, comme par exemple, la rue de la Gravina, et vous rendre jusqu’à l’église de Saint Pierre, de la fin du XIXe siècle, où vous pourrez admirer l’emblématique horloge de son clocher.

On considère Peratallada comme l’un des centres les plus importants d’architecture médiévale de Catalogne. Le site recèle des recoins de grande beauté comme son château, l’église Sant Esteve ou les dolmens de Tres Cantos pour lesquels vous trouverez des explications ci-dessous. Étant un village de petite taille, vous pourrez le parcourir en une matinée. Comme ça, vous pouvez profiter pour organiser une escapade plus complète pour connaître des lieux proches comme les îles Medas, Montgrí et le Bas Ter, Torroella de Montgrí  ou la petite ville côtière de Palafrugell.

L’ANCIENNE HISTOIRE DE PERATALLADA

De nombreux monuments mégalithiques parsèment la municipalité, démontrant une occupation très lointaine. Les arabes s’y installèrent entre 713 et 725, date à laquelle des chevaliers dépendants de l’Empire Carolingien le prirent en tant que faisant parti de la «Marche Hispanique» jusqu’à l’année 801.

En 1062, apparait une référence au nom de Castro de Petra Taliata (Pierre taillée). Tout au long du siècle suivant un peuplement stable dépendant du Seigneur de Peratallada y resta. En 1153, Dalmau de Peratallada fut l’un des premiers grands propriétaires de ces terres et des environs. Cette lignée fut chaque fois plus prestigieuse entre la noblesse catalane jusqu’à ce que en 1266 (moment de crise dans la région), le chevalier Gilabert de Cruilles épouse Guillema de Peratallada, prenant le contrôle du château et de la cité où ils résidaient habituellement.

PERATALLADA, LIEU DE GUERRES INTESTINES

Ce fut un important personnage qui en 1283 figura comme l’un des trois compagnons choisis pour accompagner le roi Pierre II le Grand d’Aragon dans le fameux tournoi qui devait avoir lieu à Bordeaux (appartenant alors au roi d’Angleterre) contre Charles I d’Anjou. Le vainqueur devant rester maître des deux royaumes, mais le français n’apparut pas. Deux ans plus tard, Cruilles démontrera toute sa valeur lors de la bataille de Peralada (à proximité). En 1315, le roi confisque le fief de Peratallada, le rendant à la famille peu après. Le XIVe siècle apporta une récupération économique et le maintien du prestige de la Famille Crouilles qui à diverses reprises reçurent comme hôtes les rois d’Aragon.

Pour visiter Peratallada, vous pouvez commencer votre parcours du centre-ville déclaré Ensemble Historique et Artistique en vous promenant autour de la Muraille construite entre les XII et XIIIe siècles. Là vous pourrez observer le fossé et La Porte de la Vierge, seule entrée médiévale encore existante. L’origine du château est très ancienne. Il conserve dans sa structure quelques traces du Haut Moyen Âge, quoique la plus grande partie date des XIe et XIIIe siècles. Son donjon couronné de créneaux est bien conservé. Au-dedans, la Place d’armes s’étend en face du palais du Bas Moyen Âge de style gothique, où vécurent durant des siècles la famille Crouilles.

On peut aussi voir un autre donjon, celui du Castell de Peralta, qui remonterait aussi au XIe siècle et appartint à la lignée du nom de cette municipalité. Il fut intégré à une maison traditionnelle et on peut encore y voir les réformes faites dans le Bas Moyen Âge.

RETOUR AU MOYEN ÂGE

Nous devons commencer par le nom du village. Monells vient de Villa Mulinnensis, car il y avait autrefois de nombreux moulins dans la région. Ses principales caractéristiques sont les maisons en pierre jaunâtre, les arches et les sols pavés. L'architecture est d'influence gothique et tous les bâtiments ont du lierre sur les murs ou des fleurs sur les balcons, ce qui rend la promenade dans les rues très agréable.

Le village est également construit à l'intérieur d'un ancien château dont il ne reste que les murs. Et, comme si cela ne suffisait pas, la rivière Rissec, où se trouvaient les moulins susmentionnés, traverse tout le village divisant Monells en deux parties clairement différenciées.

L'un des coins du village qui illustre le mieux son esthétique est la rue des Arcs. Elle doit son nom à ses arches particulières. Cest l'un des endroits les plus photographiés de Monells. Au bout de la rue se trouve la place Oli, qui ne ressemble pas exactement à une place. C'est un lieu très photogénique où se tenait un marché médiéval aux 14e et 15e siècles. Cependant, à la fin du XVIIe siècle, ce marché a été déplacé sur la place Jaume Ier. Il est devenu l'un des marchés les plus importants de Catalogne.

Si vous voulez explorer les vestiges de la muraille, le mieux est de vous promener dans la rue Vilanova, où vous pourrez voir de grandes maisons qui sont les protagonistes des photos des touristes. Cette promenade est pleine de charme. Par moments, vous aurez l'impression d'avoir remonté le temps jusqu'au Moyen Âge.

UN VILLAGE DE CINÉMA

Ses portiques décorés de lierres et ses arcades où l'on peut se promener tout en regardant la place sous différents angles. En ce qui concerne les bâtiments, le plus important de la place Jaume I est un manoir du XVIIe siècle qui est aujourd'hui un hôtel. L'une de ses particularités est qu'à l'intérieur de son vestibule se trouve une voûte catalane, qui est un type de voûte cloisonnée par des briques placées sur la partie plate.

Un autre point d'intérêt de Monells est situé un peu à l'écart du centre historique de la ville. Il s'agit de l'église de Sant Genís, dans le quartier de la Riera. Construite au XIe siècle, elle est de style gothique, avec quelques détails baroques. Toutefois, celle que vous pouvez voir aujourd'hui est une version plus moderne de la précédente, car l'ancienne n'a survécu que jusqu'au début du 14e siècle. C'est une église à nef unique avec un chœur diagonal et deux chapelles latérales. Son intérieur est remarquable par sa voûte nervurée et deux grands visages humains sculptés sur l'un des côtés. Elle possède également un clocher, qui a été construit au 18e siècle, mais qui est resté inachevé jusqu'au début du 20e siècle.

La chapelle de Sant Joan de Salelles mérite également une visite. Il s'agit d'une église romane précoce, construite entre le 10e et le 11e siècle. Elle a survécu jusqu'à aujourd'hui dans un bon état de conservation. Son importance est telle qu'un reliquaire et une lipsanothèque ayant appartenu à cet édifice religieux sont exposés au musée d'art de Gérone. Cette chapelle a une seule nef avec une voûte en ogive et une abside semi-circulaire. Sa date de construction est également connue grâce à un opus spicatum dans le mur de la nef, qui est un type de construction utilisé dans la Rome antique et au Moyen Âge.

QUARTIER JUIF DE BESALÚ

Le quartier juif de Besalú est l'un des meilleurs exemples de quartier juif (call, en catalan) de la péninsule. Ses ruelles pavées forment un labyrinthe où contempler les portes, façades, arches, portiques et éléments décoratifs qui ont survécu jusqu'à nos jours.

C'est l'un des quartiers juifs les mieux préservés d'Europe et, avec celui de Gérone, l'un des meilleurs exemples en Espagne. Le quartier juif est accessible directement depuis le pont.

À droite, la rue du Maître Abraham des Catllar. Vous pourriez être intrigués par les chaises en fer enfoncées dans les escaliers ou suspendues aux façades des bâtiments. Ce sont des sculptures créées lors d’une rencontre internationale de jeunes artistes à Besalú en 1994. Certaines des œuvres réalisées ont été intégrées au paysage de Besalú.

TEMPLES DE BESALÚ

Il y a plusieurs églises qui méritent une visite à Besalú. En traversant le centre historique, on atteint la place principale Plaça Prat de Sant Pere, où se trouve l'église de l'ancien monastère bénédictin de Sant Pere de Besalú, fondé en 977. Sur sa façade sobre, on peut voir une petite fenêtre avec quatre archivoltes et la figure d'un lion. Avec ses trois nefs, il vaut la peine d'entrer pour voir le beau déambulatoire circulaire de l'abside, une solution architecturale inhabituelle dans ce type de monument.

Ne partez pas sans avoir visité l'église de Sant Vicent, un autre temple roman du XIIe siècle qui abrite une partie de la Vraie Croix. L'importance de cette relique a toujours attiré une multitude de pèlerins qui venaient la contempler. C'est précisément la raison de la création de l'ancienne église-hôpital de Sant Julià, un autre édifice roman qui a été construit au XIIe siècle par les comtes pour s'occuper de ces pèlerins et des pauvres qui traversaient la ville.

Enfin, il convient de visiter l'église abandonnée de Santa Maria. Le chevet et le transept sont bien conservés. Tout près de là se trouve la petite chapelle Sant Martí de Capellada. Cette derniere est très intéressante car elle a probablement été construit par les habitants eux-mêmes au début de l'an 1000.

Vous pouvez continuer jusqu’à la rue du Rocafort, où se trouve le Portail de Rocafort, l’ancienne entrée de Besalú, marquant le début des remparts de 12 mètres qui entouraient la ville en longeant la rivière. On pense que son apparence actuelle date d’une réforme du XIVe siècle, bien qu’il ait été construit au XIe siècle.

FLÂNER SANS HÂTE DANS LES RUES DE BESALÚ

Besalú est encore un village, et ses monuments peuvent être vus en un ou deux jours. Après une visite culturelle intense, la meilleure chose à faire est de se promener dans chacune des rues historiques de la ville. Certaines des plus belles rues sont Carrer Comte Tallaferro, Carrer del Pont Vell, Carrer del Mestre Abraham des Catllar et Carrer Major.

Santa Pau, un magnifique village médiéval entouré de volcans et de coulées de lave, est un autre joyau à ne pas manquer si vous visitez la Catalogne.

Cette ville de la région emblématique de La Garrotxa, dans la province de Gérone, vous captivera au premier regard lorsque vous vous promènerez dans les rues pavées de la vieille ville et ferez une randonnée dans son environnement naturel.

Une autre chose à ne pas manquer, en plus de découvrir tous les coins charmants de Santa Pau, est de profiter de sa délicieuse cuisine, en particulier de ses célèbres fesols de Santa Pau, de très petits haricots aux caractéristiques uniques grâce au sol volcanique dans lequel ils sont cultivés.

Place du Mirador

Après avoir laissé votre voiture sur le parking de Santa Pau ou autour de la Carrer del Mirador, vous pouvez marcher jusqu’à la Plaza del Mirador pour profiter des meilleures vues de la ville.

De cette place, vous aurez une vue fantastique sur une rangée de maisons en pierre qui bordent la petite colline sur laquelle se trouve l’ancienne enceinte fortifiée, plusieurs sections du mur et, en arrière-plan, le clocher de l’église de Santa Pau, pendant que vous dégusterez un verre sur la terrasse du bar Can Pauet.

À quelques mètres de cette place se trouve la photogénique mairie, située dans une maison de style éclectique construite en 1928.

Plaza Mayor

En descendant la rue del Pont ou les escaliers qui traversent l’étroite rivière Torrent de Pujolars, vous atteindrez en quelques minutes la Plaza Mayor, l’un des plus beaux endroits à voir à Santa Pau.

Cette place irrégulière, où se tenait un marché au Moyen Âge, se distingue par ses belles galeries à arcades situées d’un côté et en face, la paroisse de Santa Pau, une église du XVe siècle qui impressionne par son grand clocher et sa décoration gothique et baroque austère, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Château de Santa Pau

À quelques mètres de la Plaza Mayor se trouve le Château de Santa Pau, une grande maison rectangulaire avec une grande cour intérieure et une tour carrée.

Cette forteresse appartenant aux barons de Santa Pau a été construite en différentes étapes entre le XIIIe et le XVIIIe siècle, tandis que la ville médiévale se formait autour d’elle.

À côté du château se trouve également le restaurant Cal Sastre, où vous pourrez déguster le plat le plus typique de la ville et de toute la Garrotxa : les fesols de Santa Pau avec de la saucisse catalane, un plat qui, nous vous l’assurons, vous laissera le meilleur goût en bouche.

Portail de la Vila Vella

Autour du château, le long de la rue Vila Vella, vous trouverez, à côté d’un mur, la curieuse sculpture « Nena de Santa Pau » , une jeune fille avec la tête baissée et les mains derrière le dos, réalisée lors d’une réunion d’artistes en 1994.

En continuant le long de cette rue, entourée de maisons en pierre, vous découvrirez quelques-uns des plus beaux coins de Santa Pau jusqu’à traverser le magnifique Portal de la Vila Vella et profiter de la vue sur les environs.

Vous pouvez continuer le parcours par l’arrière de la ville, qui dispose de plusieurs points de vue, et revenir à la Plaza Mayor par une rue étroite derrière l’église de Santa Pau.

Avec ses ruelles pavées étroites, ses maisons en pierre volcanique et son atmosphère hors du temps, le centre historique de Castellfollit de la Roca est une invitation à l’exploration. Perché sur sa falaise de basalte, ce village médiéval semble suspendu au-dessus du vide, offrant un cadre unique pour une promenade au cœur de l’histoire catalane. En arpentant ses ruelles sinueuses, on découvre des placettes ombragées, des façades séculaires et des passages voûtés qui rappellent son passé médiéval.

Le cœur historique s’organise autour de l’église de Sant Salvador, construite au XIIIe siècle. Son clocher, visible depuis les alentours, guide les visiteurs vers cet édifice qui domine le village. Détruite en partie pendant la guerre civile, cette ancienne église a été restaurée et transformée en espace culturel, qui accueille aujourd’hui des expositions d’art et d’histoire. Juste à côté, l’ancien clocher de Sant Roc s’élève fièrement et constitue un excellent point de repère pour explorer les environs.

En poursuivant votre balade, prenez le temps d’admirer les remparts et vestiges fortifiés, qui témoignent du rôle défensif du village à travers les siècles. 

Sous le village de Castellfollit de la Roca, la falaise basaltique dévoile l’un des paysages géologiques les plus impressionnants de Catalogne. Ces orgues basaltiques, formées par l’accumulation et le refroidissement de coulées de lave successives, créent des colonnes verticales parfaitement alignées, donnant l’impression d’un orgue naturel sculpté dans la roche.

Pour observer cette merveille de plus près, il suffit d’emprunter le sentier qui descend vers la rivière Fluvià. Une passerelle piétonne permet d’admirer la paroi depuis un angle spectaculaire, mettant en évidence la superposition des différentes coulées volcaniques qui ont façonné ce paysage unique. C’est aussi un lieu privilégié pour les amateurs de photographie et de géologie, qui pourront contempler de près ce témoignage fascinant de l’activité volcanique passée de la Garrotxa.

Nouveau Pont

Après avoir laissé votre voiture dans l’un des parkings situés à l’extérieur du centre historique, vous pourrez commencer votre visite de la ville en vous dirigeant vers les rives du fleuve Ter pour voir le Puente Nuevo, déclaré Monument Historique-Artistique et icône de Camprodon.

Cet ancien pont médiéval du XVIe siècle, caractérisé par son élégant arc en pierre à double pente, était autrefois utilisé pour traverser le Ter et atteindre la région de la Cerdagne.

Vieille ville de Camprodon

Après avoir traversé le Puente Nuevo, vous pouvez descendre jusqu’à la rue Sant Roc pour commencer un petit itinéraire à travers la vieille ville, une autre des meilleures choses à faire à Camprodon .

Dans la rue Sant Roc, vous trouverez certaines des meilleures boulangeries, remplissant leurs vitrines de bonbons et de pâtisseries, ainsi que plusieurs magasins vendant de délicieuses charcuteries de Camprodon.

L’un de nos endroits préférés est la Plaza de la Vila, dominée par la belle façade en pierre de l’hôtel de ville, qui abrite une réplique exacte du village espagnol de Barcelone.

D’autres rues de Camprodon à ne pas manquer sont l’Avenida Maristany, où vous trouverez l’ancienne usine de biscuits Bilba, très populaire en Catalogne, et la rue commerçante Valencia, pleine de magasins de sports d’hiver et de vêtements.

Église de Santa Maria

Au bout de la rue Valencia, vous trouverez la Plaza de Santa María et son église emblématique, considérée comme un autre des endroits les plus intéressants à voir à Camprodon .

Cet édifice gothique, construit au XIVe siècle et agrandi au fil des ans, abrite une magnifique Pietà à l’intérieur de la chapelle des Douleurs et un reliquaire contenant les restes du saint patron de Camprodon, Sant Patllari.

Monastère de Sant Pere

A quelques mètres de l’église de Santa María se trouve le monastère de San Pedro, construit par Guifré II (comte de Besalú), considéré comme le monument roman le plus important de Ripollés .

Ce temple religieux, seule partie restante de l’ancien monastère, abritait autrefois jusqu’à 25 moines et se distingue par son élégant clocher carré, tandis que les tombeaux de certains abbés se trouvent à l’intérieur.