Freixo de Espada > Pinhao

82 Km

1 h 40


Vendredi 24 - Samedi 25 Mai

Pinhao

Ligne Douro

La ligne ferroviaire du Douro, avec 203 km entre Porto et Barca d'Alva, a été achevée en 1887, après que l'ingénierie ait surmonté les caractéristiques naturelles de la vallée à travers 26 tunnels et 30 ponts. 

Le résultat a été un voyage inoubliable à travers des scénarios d'une beauté naturelle impressionnante.

La visite commence à la gare de Régua, au cœur de la région d'origine du vin de Porto, où le train est arrivé pour la première fois en 1878.

Le voyage se poursuit le long de la rive jusqu'à la gare de Pinhão. C'est l'un des plus beaux du pays, avec ses façades ornées de panneaux d'azulejos, évoquant le travail de la vigne et les paysages de la région et l'un des principaux points de pèlerinage des touristes qui visitent cette localité.

La gare de Tua marque la fin du parcours. Son nom vient de l'affluent qui se jette dans le Douro, entre des falaises colossales. 

De là, il est possible de continuer un autre voyage à Mirandela le long de la Linha do Tua, un ouvrage d'ingénierie impressionnant, construit en 1887.

Pour placer la route qui passe à pic sur de très hautes falaises, la ligne a été coupée dans la roche à la force de la dynamite. Depuis les fenêtres du petit train, le paysage est d'une beauté admirable et austère, constitué d'immenses gorges qui compriment le lit de la rivière, quelques dizaines de mètres plus bas. 

Lorsque la nature s'adoucit, c'est signe que vous atteignez le plateau mirandais et aussi le bout de la ligne.

La gare de Pinhão


est décorée d'azulejos qui retracent les étapes des vendanges, sur 24 panneaux situés devant la gare, dans la gare et sur le quai. Pinhão, considérée comme la capitale du Porto, est située au confluent du Douro et du rio Pinhão, en plein cœur de la zone de production. Les quintas autour de la ville peuvent être visitées. 

A partir de Pinhao (magnifique gare décorée d'azulejos) seul le train longe le fleuve, il n'y a plus de route. Magnifiques vues sur les propriétés et les domaines des vignobles de porto, et un certain sentiment de bout du monde, même si la couleur sombre du Douro témoigne des industries en amont, dans sa partie espagnole, puisque plus de la moitié de son cours se fait en Espagne.

 Il faut compter 1 h aller et autant au retour, avec une pause d'une demi-heure au terminus de Pocinho. Horaires sur (---), bien choisir l'onglet "Horarios e preços".

En résumé la vallée du Douro mérite bien une journée, et l'option train permet les dégustations dans les propriétés d'une part, et surtout le parcours là où s'arrête la route.

 

A la gare de Pocinho, vous pouvez sandwicher et boire un verre ou même acheter quelques produits locaux (vins,amandes, miel, ….), et tout cela dans quelques mètres carrés. 

Point de vue Casal de Loivos

(à 3 km du centre-ville)

La vue à cet endroit très proche de Pinhāo (environ dix minutes de route) est exceptionnelle. Douro, Pinhāo, exploitations vinicoles, flore, même le ciel est facétieux avec ses traînées de nuages.

il fait partie d’un des plus beaux endroits au monde.

Parc Archéologique du Vale do Côa

Telle une immense galerie à ciel ouvert, la vallée de Côa présente plus d'un millier de roches aux manifestations rupestres, identifiées dans plus de 80 sites différents, avec prédominance des gravures paléolithiques, réalisées il y a environ 30 000 ans.

Dans la région nord-est du Portugal, faite d’imposantes montagnes, où au début du printemps fleurissent les amandiers et à l’automne les vignes sont recouvertes de feuilles d’un rouge flamboyant, coule vers le fleuve Douro et en provenance du sud, un affluent dont le nom est devenu universel: le Côa, qui ceint dans sa vaste vallée un vigoureux cycle artistique. Au fil des millénaires, les formations rocheuses qui délimitent son lit se sont converties en panneaux recouverts de milliers de gravures léguées par la pulsion créatrice de nos ancêtres.

Datant du début du Paléolithique Supérieur, ces "panneaux" en plein air sont des témoignages d’une vitalité et d’une maîtrise de la construction et des tracés vieux de 25.000 ans. Cette longue galerie d’art fait état de la période Néolithique et du Moyen Âge, transposant d’un seul souffle deux mille ans d’Histoire qui se consolident de nos jours en représentations religieuses, noms, dates et jusqu’à, il y a quelques dizaines d’années, en figures dessinées par le fils d’un meunier

 

Les motifs, presque tous gravés, présentent des thématiques, techniques et conventionnalismes communs aux œuvres contemporaines d’Europe Occidentale que le XIXe siècle aurait découvert nichées dans les grottes franco-cantabriques et que le tournant du siècle aurait appelé «grand art». C’est au XXe siècle que l’art du Côa sort des grottes et se retrouve en plein air, où un jeu quotidien et saisonnier d’ombres et lumières l’expose et le cache dans une fantastique séquence de révélation et dissimulation.

Les derniers dix-sept kilomètres du cours des eaux du Côa, dans sa direction sud nord, superficie qui s’étend vers le Douro, appartiennent au premier parc archéologique portugais, inclus depuis le 2 décembre 1998 sur la liste des monuments que l’UNESCO considère Patrimoine de l’Humanité. Ultérieurement, la création simultanée du Parc Archéologique de la Vallée du Côa et du Centre National d’Art Rupestre, tout deux siégeant à Vila Nova de Foz Côa, feront partie intégrante d’une importante décision gouvernementale dont l’étendue marquera sur plusieurs niveaux, au Portugal, le statut de l’art rupestre, de l’archéologie et du patrimoine.

Tout ce magnifique ensemble en plein air écarte le vieux mythe de l’art rupestre enfermé dans les cavernes, et peut être apprécier en visites organisées avec des guides spécialisés (sur réservation): «Canada do Inferno» (sentier de l’enfer), la première peinture à être découverte, très près de Vila Nova de Foz Côa, «Ribeira de Piscos» (rivière de bouviers), à Muxagata, et «Penascosa», près du village de Castelo Melhor.

En plein Parc Archéologique, la Quinta da Ervamoira complète la visite des gravures. Ici se trouve un musée qui décrit la région et ses coutumes ancestrales, sans oublier le très ancien cycle du pain et les traditions de la production de vins du Douro, certainement une des autres incontestables richesses de cette région du Portugal.

Le musée du Côa.

Le vaste complexe à ciel ouvert de la Vallée de Côa , qui met de côté le vieux mythe de l'art paléolithique enfermé dans des grottes, peut être apprécié dans l' exposition du Musée , à travers de l'art mobile original , des répliques de panneaux d'art rupestre  et des informations interactives utilisant les technologies numériques modernes. .

Au musée de Côa, l’absence d’une quantité importante de vestiges corporels originaux susceptibles d’être exposés au sein du bâtiment muséal – à l’exception de quelques pièces sélectionnées – met en valeur les sites archéologiques eux-mêmes comme de véritables objets de référence matérielle et renvoie aux formats et vocabulaires d’exposition. contemporains.

https://arte-coa.pt/visitas/visita-ao-museu/

Belvédère de São Gabriel


suivre la route N222

entre Pinhão et Peso da Régua

un tronçon qui a été élu comme le meilleur du monde