PROJET LA LOZERE

D' Alès à Marvejols

Saint Julien d'Arpaon

Stationnement devant la Mairie : 44.30026 - 3.66296

Les ruines du Château de Saint-Julien-d'Arpaon se trouve sur la falaise dominant le village éponyme.

Les premières mentions du château dateraient du XIIIe siècle, période durant laquelle les seigneurs d'Anduze possédaient la baronnie de Florac, et ce château.

En 1618 le château est démantelé alors que la famille de Gabriac en a la propriété. Au XVIIIe siècle, le château revient par héritage à la famille de Montcalm originaire du Rouergue. Cette famille restaurera la bâtisse mais le château subira les effets du temps et, actuellement, il est en ruines.

Néanmoins vous pourrez observer les vestiges de nombreux arcs en plein cintre, d'une échauguette, une vaste salle basse en arc brisé et même un pigeonnier construit directement dans la carcasse du château.

Nota : Veuillez être très prudents dans une ruine. Surtout ne grimper sur aucun mur et ne courez pas. Le risque de recevoir une pierre est important.

Cocurès Village

PARKING JOUR ET NUIT

 

Parking gratuit au cœur du village avec un point d'eau et la rivière à 5 minutes à pied derrière la scierie, pas de service et route pas loin (peu de passage)

 

Prix des services : Gratuit

Prix du stationnement :Gratuit

Nombre de places : 9

Ouverture/Fermeture - Ouvert toute l'année

 

44.3483, 3.6209 (lat, lng)

 


51 km - 1 h 04
51 km - 1 h 04

Cascade De Runes

 

Cette cascade est divisée en deux sauts et mesure près de 60 mètres de haut dans son intégralité. Vous devrez garer votre voiture sur le parking en direction du pont de Monvert depuis le village.

Continuez à pied sur le chemin qui vous mène au sommet de la cascade, puis en bas.

La cascade de Runes mesure dans sa totalité près de soixante mètres de haut avec 2 chutes, l’une de 46 m de haut plongeant dans un gouffre de 7 mètres de profondeur et l’autre de 24 mètres.

Le ruisseau prend sa source dans les roches granitiques du Mont-Lozère, pour se jeter dans le Tarn.

C’est un type de paysage exceptionnel pour les Cévennes et la Lozère. Taillée dans la roche, la cascade offre un lieu de fraîcheur et d’ombre durant votre promenade.

Au départ de la chute se trouve une pierre gravée : un dragon se mordant la queue y est représenté. A l'intérieur du cercle il est écrit : « De la terre vers le ciel et du ciel vers la terre ». La légende locale veut que quelques Vikings en errance sur le Mont Lozère à la fin du premier millénaire aient inscrit ce message.

Comptez 40 minutes de marche aller/retour sur un chemin escarpé. Il est possible de se baigner même si l’eau reste fraîche toute l’année. Au départ du sentier, vous observerez une pierre avec un dessin de dragon qui se mord la queue. La légende raconte que des vikings en errance sur le mont Lozère l’auraient gravée.

On accède par un sentier de 600 m qui longe la cascade (panneaux d’informations).

La descente est raide et escarpée (D-110m) mais bien équipée.

Prudence : tenir les enfants par la main, être bien chaussé et équipé d'une caquette.

Le Cham des Bondons

Le Cham des Bondons est un plateau calcaire près de Florac et du Mont Lozère. Il présente la deuxième plus grande concentration de menhirs en France, après Carnac en Bretagne. Ces menhirs ont été érigés vers 3000 avant J.-C. et il en reste aujourd’hui 154.

Ils sont répertoriés par groupe et des sentiers fléchés permettent de les découvrir lors de jolies promenades. Une trentaine de tertres funéraires se trouvent également sur le site.

Les Menhirs

Il y a 5 000 ans, des groupes humains s’installent et marquent le paysage de la cham des Bondons en érigeant des mégalithes, imposants monuments de pierre. Avec près de 200 pierres dressées connues à ce jour, ce site constitue l’une des plus importantes concentrations de menhirs de France. Long de 5 km, le sentier révèle une partie de ces monuments et offre un magnifique panorama sur les Causses.

Complément accès

D 35 entre le col de Montmirat et Le Pont de Montvert. Parking et départ au croisement de la RD 35 et de la route des Combes parking des menhirs

Altitude max1180 - Altitude min996

 

Conseils pratiques

Attention: sentier peu ombragé sur la première moitié.

Suite à des travaux forestiers au printemps 2023, des perturbations ont pu affecter certains passages, soyez vigilants.

Menhir de la Fage


1 - Le secteur est connu sous le nom de  « pierre des trois paroisses », en référence au point de jonction entre les communes des Bondons, d’Ispagnac et de Saint-Etienne-du-Valdonnez. Beaucoup d’hypothèses sont émises sur l’origine des menhirs, des plus rationnelles aux plus ésotériques, mais ils gardent une grande partie de mystère. Ces pierres pesant souvent plusieurs tonnes ont été extraites, mises en forme, déplacées parfois sur des kilomètres avant d’être érigées. Dans quel but ? L’archéologie permet de retrouver des indices sur la vie quotidienne des hommes de la préhistoire mais leur conception du monde et leur spiritualité restent en revanche en grande partie méconnues.

 

2 - Ces excentricités naturelles, aux formes généreuses, rappellent à certains des attributs féminins. Furent-ils à l’origine d’un culte de la fécondité, et associés aux menhirs et à leur silhouette phallique ? D’après une légende, c’est Gargantua qui aurait donné naissance aux puechs en décrottant ses sabots. Géologiquement, la cham des Bondons appartient au causse de Sauveterre auquel elle est rattachée par le col de Montmirat. La cham, calcaire, repose sur le socle granitique du mont Lozère offrant des paysages remarquables, notamment l’Eschino d’Aze évoquant le « dos d’un âne » et les puechs, buttes aux marnes noires truffées de fossiles.

 

3 - Parmi les monuments mégalithiques, les dolmens sont mieux connus que les menhirs. Ils sont liés à des pratiques funéraires à partir de -3 500 ans (fin du néolithique) jusqu’à -200 ans avant J.-C. Dans ces sépultures collectives, les morts sont déposés avec quelques objets personnels. Les pratiques funéraires offrent de précieux indices sur les croyances et l’organisation d’une société ancienne. Ces monuments sont souvent positionnés dans des endroits dominants, rappelant certainement aux vivants le souvenir des anciens. Le dolmen des Combes, à chambre simple, a été réemployé à l’âge du bronze comme en témoignent les restes d’une incinération retrouvés lors de sa fouille.

 

5 - Après une brutale rupture de pente, le replat de Chabusse avec ses trois beaux menhirs et un quatrième, modeste et incomplet, porte des traces d’occupations successives. Le docteur Charles Morel qui publie en 1940 le premier inventaire des menhirs de la cham des Bondons, rapporte qu’une grande hache en granit poli a été trouvée ici. Cet élément et d’autres, découverts plus récemment (silex taillés, pointes de flèches, grattoirs …), confirment une occupation humaine contemporaine des menhirs. Sur ce même site, la fouille de deux tumuli a livré des restes d’inhumations multiples et/ou d’ensevelissements d’os, associés à des objets dont la datation va de l’âge du bronze au début de l’occupation romaine.

 

6 - La région est parsemée de failles responsables de la présence de minerais. Localement, on trouve plus particulièrement de la barytine mais aussi du zinc et du plomb argentifère. Des analyses scientifiques, faites au niveau des tourbières, attestent une exploitation du plomb voici 2 500 ans, puis à nouveau mille ans plus tard. Récemment, un gisement d’uranium a été exploité sur la commune des Bondons. La présence de menhirs juste au-dessus du filon a conduit certains à associer mégalithisme et tellurisme, sans que cela ne soit prouvé scientifiquement. Des recherches récentes prouvent que le choix d’implantation des menhirs est principalement lié à l’organisation territoriale de la fin du néolithique. 

 

7 - Transcription du texte gravé sur une façade des Combettes. QUIDQUID AGAS, PRUDENTI AGAS, RESPICE FINEM NON TAM PROFOND FIT VIR QUIN HUNC PALAN SITOn peut traduire « Quoi que tu fasses, fais-le prudemment, regarde la fin. L'homme ne fait rien de si secret qui ne soit un jour révélé »

 

8 - Comme son nom l’indique, le village des Combettes est abrité dans une dépression. L’exposition présentée dans le four communal souligne l’installation tardive des premiers hommes sur le mont Lozère. Au néolithique final, 3 500 ans avant notre ère, la région des Grands Causses est fortement occupée du fait d'une expansion démographique. Les premières communautés agropastorales s’installent, créant fermes et villages et défrichant l’espace pour les cultures céréalières et l’élevage, tout en s’adonnant encore à la cueillette et à la chasse. Ces groupes humains sont à l’origine du mégalithisme. L’âge des métaux met par la suite un terme à l’édification de monuments mais conserve encore un temps l’usage des dolmens.

 

9 - Les constructeurs de menhirs évoluaient-ils dans le même paysage qu’aujourd’hui ? Les connaissances archéologiques ne permettent pas encore de restituer très précisément les paysages de la fin du néolithique sur les versants du mont Lozère. Cependant, la naissance de l’agriculture et de l’élevage au néolithique amorce assurément une nouvelle relation de l’homme à la nature. Pour la première fois de leur histoire, les populations dessinent le paysage en le ponctuant de monuments, mais surtout en y développant des activités agricoles et pastorales. Quelque 5 000 ans plus tard, l’intervention de l’homme se poursuit ici autour de mesures Natura 2000, visant notamment le maintien de milieux ouverts et des activités agropastorale

 

10 - Durant des millénaires, malgré l’usure du temps, les menhirs restent en place, vénérés, ignorés, parfois réemployés. Au moment de la christianisation au début du Moyen Age, ils deviennent trop encombrants. Ainsi, par volonté de détruire les cultes païens, les menhirs ont été rabattus au sol ou plus ponctuellement doté d’une croix chrétienne. Plus récemment, certains monuments sont été déplacés lors de la mise en culture de parcelles, et beaucoup d’autres débités et réutilisés comme matériaux de construction. Aujourd’hui, après un long travail d’inventaire, plus de 200 menhirs sont connus et protégés, dont 70 ont été relevés. Ici, quelques indices vous révèlent pourtant que vandalisme et ignorance sévissent encore…

 

11 - Aux Bondons, les toponymes habituels de «Peyrefiche», « Peyre Plantade » et «Perjazen» se trouvent associés à ceux de « Peyre de la Vieille », « Terre de Malavieille », «La Fare» (les « fares » et les vieilles étant, dans le folklore local, synonymes de fées). Aujourd’hui encore, de très nombreux toponymes dans toute l’Europe font référence à la présence d’anciens mégalithes même si ces derniers sont parfois cachés ou ont disparu...

Ispagnac

Ispagnac, un village en plein coeur du Parc national des Cévennes

Ispagnac se situe à cheval sur le territoire du Causse de Sauveterre et du Causse Méjean. Cette commune est située en contrebas d’une corniche calcaire où le climat est doux et agréable. Elle profite de la notoriété des Gorges du Tarn où les descentes en canoë sont l’activité phare pour découvrir cette immensité paysagère et la diversité de la faune et de la flore sauvage.

Ispagnac se trouve au sein du Parc National des Cévennes. De nombreuses activités de pleine nature enchanteront les petits comme les grands pour des moments de partage uniques. A pieds, à vélo ou à cheval, autant de façons d’aller à la rencontre de cette terre riche en découverte.


St Etienne du Valdonnez

Ispagnac - St Et. de Valdonnez : Aller 16 km


(48000) Saint-Étienne-du-Valdonnez - Lotissement la Combasse

PARKING JOUR ET NUIT

 

Parking très tranquille, salle des fêtes de St Étienne de Valdonnez, route de Lanouejols. Vues sur le village et les Cevennes.

Tous commerces dans ce village

Prix des services néant

Prix du stationnement Gratuit

Nombre de places 4

 

44.4586, 3.5608 (lat, lng)

 


Lieux et monuments

L'ensemble patrimonial du village de la Fage (dont son clocher de tourmente, un four à pain et une croix à bénitier) est classé monument historique.

  • L'église Saint-Étienne de Saint-Étienne-du-Valdonnez date de la fin du xixe siècle. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy 
  • Église Sainte-Croix des Laubies Basses.
  • Des moulins
  • fours
  • fontaines
  • anciennes échoppes villageoises occupent le site de la commune.
  • L'étang de Barrandon, petit lac de pêche à la truite, est accessible depuis le hameau des Laubies.
  • Les gorges du Bramont.

Mende

(48000) Mende - Terrain d'Aviation

 

AIRE CAMPING CAR PARK

 44.5066, 3.5284 (lat, lng)

 

Aire de camping-car de Mende. Dépôt de pain au restaurant d'à côté. Au coeur de la nature. Aire de jeux pour enfants, terrain de pétanque. Wifi, électricité, point de service et ramassage des ordures sur le domaine. Accès possible 24h/24 grâce au PASS'ETAPES. attention : accès difficile (matériel dixit) et c'est vrai. Services et électricité inclus. Belle région, très calme.

 

Prix des services Compris ou 5,50€ les 5h

Prix du stationnement

Entre 10,20€ et 12,20€ hors taxe de séjour

Nombre de places 38

Ouverture/Fermeture Ouvert toute l'année

 


Centre historique de Mende 

CITÉ CAPITALE DU GÉVAUDAN

En traversant le centre historique de Mende,

vous découvrirez un patrimoine riche et ancien où ruelles étroites succèdent aux charmantes placettes

 

Mende, cité des évêques en Gévaudan

 

« Saviez-vous que le département de la Lozère était autrefois la province du Gévaudan ?

Le Gévaudan, un nom qui, à lui seul, suffit à nous plonger dans l’imaginaire au temps des guerres de religions ou … du mystère de la bête … »

Autrefois siège des puissants Comtes-Évêques, la ville de Mende était tournée vers l’artisanat et le commerce.

Elle fut très prospère jusqu’au XIXè siècle.

La cathédrale

 

Le centre historique de Mende s’est développé autour de sa monumentale cathédrale gothique.

Ce monument des XIVe, XVe et XVIe siècle qui domine la ville de son imposante stature, est un des rares édifices gothiques du département de la Lozère.

La cathédrale de Mende est le symbole du pouvoir des évêques dans la province royale du Gévaudan. Une visite à ne pas manquer !

En 1368 le pape Urbain V lance la construction d’une

imposante cathédrale gothique.

Ce long chantier s’achève en 1467, plus d’un siècle après

Belle à l’extérieur …

Construite en calcaire blond du pays, la cathédrale joue avec le soleil qui met en valeur ses volumes imposants.

Ses deux clochers viennent apporter une monumentalité impressionnante à l’ensemble.

Le grand clocher, qui culmine à 84m de hauteur et dont la taille et la richesse d’ornementation tranche avec la sobriété de l’ensemble, témoigne du conflit entre l’évêque de l’époque et ses chanoines.

Seuls les portails néo-gothiques viennent lui faire écho, d’ailleurs le porche de la façade occidentale est un des derniers éléments construits par l’Etat sur une cathédrale puisqu’il est achevé en 1906 !

… Comme à l’intérieur

Ici, l’architecture se fait discrète, elle est un écrin pour un mobilier exceptionnel : Vierge du XIIe, portrait d’Urbain du XIV, orgue et stalles du XVIIe siècle, tapisserie d’Aubusson de 1707… Et bien sûr le battant de la « Non-Pareille » !

Cette cloche, dont il ne reste que le battant au pied de l’orgue, était la plus grande de toute la Chrétienté lors de sa réalisation en 1516 ! Installée dans le grand clocher, elle se faisait entendre à plus de 10 km aux alentours !

La cathédrale Notre-Dame et Saint-Privat recèle des trésors inestimables qui méritent à eux seuls une visite !

                                               Le pont Notre Dame de Mende

Ce pont, daté du XIIIe siècle, fut longtemps le seul pont en pierre de la ville à enjamber le Lot.

 

Le Pont Notre-Dame qui enjambe le Lot à Mende est daté du XIIIe siècle

 

 

Jetez un coup d’oeil aux maisons coiffées de toitures dites « à la Philibert » (tiré de l’architecte Philibert Delorme) qui ont le profil de carènes de vaisseaux renversées.

Cette typologie de toiture est caractéristique de la haute vallée du Lot.

Maison dite « Ancienne synagogue »

      & ancien couvent des Carmes

Ces deux maisons, probablement édifiées par le même maître d’œuvre, font parties des plus anciennes de Mende (XIIIe siècle).

Derrière les porches gothiques se trouvent de surprenants patios restaurés dont l’origine semble être liée au royaume d’Aragon.

Hôtel de ville de Mende

Hôtel particulier du XVIIIe siècle.

C’est un bâtiment classique interprété à la mode locale avec son impressionnant toit de lauzes.

Vous découvrirez au premier étage, dans la salle des mariages, de forts belles tapisseries d’Aubusson représentant l’épisode biblique de Judith et du général Holopherne.

A noter : Accessible et visible uniquement pendant les visites guidées.

Les incontournables du centre historique de Mende

 

                                              Le Patrimoine des portes à Mende

Mende est réputée des amateurs d’histoire de l’art pour son patrimoine de porte.

Cette renommée est due, tant à la quantité de portes référencées (un soixantaine environ) qu’à la qualité de conservation de celles-ci mais aussi à la diversité de forme et de style de ces portails anciens (du XV au XIXe siècles) du centre-historique.

Lanuéjols

MAUSOLEE ROMAIN 

SITES ARCHÉOLOGIQUES, ANTIQUES ET PRÉHISTORIQUES

Le tombeau romain de Lanuéjols daterait du IIIe siècle. Il a été élevé à la mémoire de Lucius Pomponius Bassulus et de Lucius Pomponius Balbinus par leurs parents. La famille devait être d'origine syrienne, et a été introduite à la cour de Rome par l'empereur Septime Sévère.

Des fouilles sont menées sur le site au XIXe siècle puis dans les années 1980. Il s'agit d'un monument de plan carré, flanqué au nord, à l'est et au sud de trois niches. Le mur ouest est percé d'une porte surmontée d'un linteau sur lequel est gravé la dédicace en latin. Au-dessus de la porte et du linteau se trouve une baie semi-circulaire dont l'arc, ceint d'une archivolte, est décoré de génies ailés, d'amours nus, à demi couchés, soutenant les ailerons du cartouche à inscription, reliés une volute de laquelle s'échappent des feuilles de vigne et grappes de raisin. Les retombées d'arc sont ornées de sculptures. Les quatre angles du carré sont décorés de pilastres d'ordre corinthien.

Aux alentours de Lanuéjols

La chapelle St Geniès (2 km)

La chapelle est située au-dessus du hameau de Vitrolles, sur une croupe qui domine la vallée de la Nize. C'est une chapelle de pèlerinage implantée sur un site qui semble avoir été occupé peut-être dès l'époque gallo-romaine. L'abbé Brun qui la restaura en 1834 aurait mis au jour les vestiges d'une construction importante qu'il interpréta alors comme étant les restes d'un château des barons du Tournel dont la chapelle aurait fait partie. Les fouilles de 1869 par l'abbé Boissonade ont mis à jour des briques, des fragments de poterie et de verrerie. Bien que les caractères de la construction soient difficilement datables, elle pourrait être d'origine médiévale ; la voûte en berceau est en effet soutenue partiellement par une frise d'arceaux rappelant des lésènes. La porte d'entrée à l'ouest ressemble aux entrées de grange des fermes de la campagne alentour et date sans doute du 19e siècle.

Croix en pierre

 

Cette croix en pierre se dresse à l'entrée du hameau de Vitrolles. Le fût est monté sur un socle dont les pans coupés sont ornés de moulurations gothiques. Elle pourrait dater du XVe ou du XVIe siècle.

Les extrémités des bras de la croix étaient ornées de fleurons. De part et d'autre sont sculptés le Christ en croix et la Vierge à l'Enfant couronnée par un ange. Au dessous se trouvent les statuettes tronquées de deux personnages en adoration aux pieds de la croix (saint Jean et sainte Marie-Madeleine)

De facture plus savante que les autres croix du territoire, ce type de petit calvaire est rare en Lozère; six ont été répertoriés en 2004.

La croix a bénéficié d'une restauration importante en 1996: remplacement du fût, reconstitution des parties manquantes des jambes du Christ et des deux adorateurs.

Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1928.

 

Chateau du Boy

Le château du Boy a dû être édifié aux environs de 1369 sur l'emplacement du "Mas del Boy". Plus confortable, il devient, à partir du XVIe siècle, la demeure préférée des seigneurs du Tournel.

Il est largement restauré après les guerres de Religion, notamment la cour intérieure.

En 1726, les Molette de Morangiès deviennent propriétaires du Boy. C'est un membre de cette famille qui fait créer la terrasse et la façade principale sur laquelle s'ouvre le "grand salon" autrefois richement décoré de boiseries peintes qui sont aujourd'hui aux Etats-Unis.

En 1920 il devient propriété du sénateur L. Bringer qui en donne la jouissance, puis la pleine possession en 1943, aux Soeurs de la Providence. Il devient un préventorium puis un centre de soins et de repos.

Le château est habituellement fermé au public 

Château de Chapieu

" Ce château est le plus ancien de la baronnie du Tournel. Le site de Chapieu est un diverticule du causse de Mende, cerné de pentes fortes sur trois côtés : il suffisait de barrer le passage le reliant au plateau pour le défendre. Il est d'ailleurs probable qu'un oppidum l'ait précédé dès l'Age de fer. (....) Fut-il finalement rasé comme beaucoup d'autres sur ordre de Richelieu ? En tout cas, dès le XVIIe siècle, il n'est plus que ruines."


Chanac

(48230) Chanac - Rue de Plaisance

 

PARKING JOUR ET NUIT

 

C'est un parking en terre, où il est possible de passer la nuit. Très calme, face au village, il touche l'église voisine. Possible d'accéder aux commerces du village en 5 minutes.

 

Prix du stationnement Gratuit

Nombre de places 8

Ouverture/Fermeture Ouvert toute l'année

 

44.4653, 3.3454 (lat, lng)

 


44.473778, 3.345570 parking de la gare

La tour et le site des vestiges du château médiéval dominent le cœur du village de Chanac au sommet de son promontoire rocheux naturel. Située au niveau de la Vallée du Lot, Chanac est forte de propositions en termes d’activités de pleine nature mais également des festivités annuelles.

 

Chanac est également remplie d’histoire depuis l’époque médiévale. Encore aujourd’hui, nous percevons cet ancrage aux traditions d’époques mais aussi grâce à la présence d’un riche patrimoine vernaculaire, ce petit patrimoine tels que le lavoir, l’ancien ferradou ou encore le clocher.

La visite du bourg de Chanac est riche en histoire et sa tour en est le symbole parfait. Autrefois résidence d'été des évêques de Mende, le château, dont la tour est le vestige, connu une période faste au cours du XVIIème siècle, notamment avec Monseigneur de Piencourt. Alors agrandi, embelli, ne comportait pas moins trente-huit appartements. Il disposait de l'eau captée au ruisseau des Bernades, et acheminée par un système ingénieux de Bourneaux (conduites en terre cuites). Il brûla durant l'épisode de la révolte des royalistes conduits par Charrier en 1793. Ensuite vendu comme bien national, il fut acheté 650 Francs par un greffier de justice. En 1988, il devient propriété communale. Il est le cadre de nombreuses manifestations culturelles durant l'été, dont le fameux festival Détours du Monde. La tour, qui domine la Vallée du Lot et le bourg, reste l’emblème et la fierté du village.

Ensemble fortifié du Villard

Pour défendre le flanc ouest du château de Chanac, les évêques de Mende édifient au Villard un ensemble castral particulièrement solide vers 1220.

Il en reste une vaste plate-forme avec une porte d'entrée encadrée de deux tours rondes et munie d'une herse. L'ensemble est prolongé par un pan de rempart pourvu de meurtrières et d'un chemin de ronde.

Dans la partie nord, se voient les bases de la tour carrée, un donjon qui au lendemain de la Révolution s'élevait encore à 16m de haut.

Plus loin, vers le nord, une butte naturelle dominant un à-pic sur la vallée du Lot est fortifiée d'un mur d'enceinte qui relie à l'est celui qui englobe la place-forte.

Le château semble ne semble pas avoir pu se relever des différentes attaques et destructions des guerres de Religions. Sans doute que la pacification aura rendu inutile, aux yeux des évêques, ce site défensif.

Les remparts ont été restaurés par le département et la commune en 1984.

le château de Ressouches

Le territoire sur le quel se trouve le château de Ressouches était déjà sous la domination des évêques de Mende au XIIIè siècle. On sait qu'une "manse", propriété des évêques, était située à Ressouches à cette époque.

Il est probable que ce soit en consolidation de cette maison forte que le château actuel a été bâti au XVIe siècle.

Au milieu du XVIIe siècle, le château devient la propriété d'Antoine de Buisson, qui fait alors d'importante réparations, et en profite pour rebâtir la ferme attenante.

La chapelle, elle, date aussi du XVIIe siècle. Dans cette chapelle se trouvent les armes de la famille du Pont de Ligonnès, longtemps propriétaires du château.

L'un des plus illustres membres de cette famille fut Charles du Pont de Ligonnès, évêque de Rodez et Vabres.

Au XIXe siècle la ferme est agrandie, notamment avec l'ajout des écuries qui jouxtent la chapelle.

NE SE VISITE PAS. Les jardins peuvent se visiter lors des journée du patrimoine (3è week-end de septembre) ou lors des journées des jardins (en juin). Ils conservent des arbres bi-centenaires.

Le Truc (ou Pic) de Grèze

donne parfois l'impression d'être un volcan endormi lorsque son ombre apparaît. Plus étendu que le Truc du Cénaret, il met à disposition des possibilités créatives différentes, même si on ne se lassera pas de ces champs quadrillés naguère par l'homme. Le prolongement à l'Ouest, et dans une moindre mesure à l'Est sur la vallée du lot, ont un intérêt photographique particulier. A vous de choisir quel versant photographier selon votre horaire d'exploration, à moins d'être un amateur de contre jour et de pouvoir réaliser les deux.


Marvejols

(48100) Camping Village Gévaudan Aubrac 

 

Le Camping Village Gévaudan Aubrac, ancien village vacances « Les Légendes du Gévaudan », est niché dans un parc arboré de 4 hectares à Marvejols, à 10 minutes de l’A75 et à 20 minutes de Mende, en Lozère.

Avec ses 41 hébergements en pierre, en toile ou en bois, et ses 48 emplacements camping dont 31 emplacements pour camping-cars ou tentes, 9 chalets et 8 tentes lodges, ce camping avec piscine offre un cadre idéal pour des vacances pleine nature en famille, entre amis, en couple ou en solo !

 

Prix des services 5€ la vidange du camping-car

Prix du stationnement 20,40€ pour 2 personnes

Nombre de places 31

Ouverture/Fermeture Avril - fin octobre

 

44.5506, 3.3043 (lat, lng)


PARKING + AIRE N 44.554100 E 3.287050  

Sous le règne de Henri IV, Marvejols était une ville royale et la capitale du Gévaudan.

Monuments et lieux touristiques

Les trois portes fortifiées

  • La porte de Soubeyran : une porte datant du xive siècle. Malgré des réparations effectuées au xviie siècle, elle conserve son allure médiévale.
  • La porte de Chanelles.
  • La porte du Thérond.

Bâtiments religieux

  • La collégiale Notre-Dame-de-la-Carce datant de la fin du xiiie siècle est devenue collégiale en 1310. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1937. De nombreux objets objets sont référencés dans la base Palissy.

Musées

  • Il existe un musée archéologique dans la porte du Soubeyran. Ce petit musée présente les découvertes des fouilles effectuées autour de Marvejols. L'accès se fait par la Maison du Tourisme.

Autres

  • Aux portes de la ville, se trouvent deux sculptures de bronze d'Emmanuel Auricoste représentant Henri IV (la statue est datée sur l'une des faces du socle : « exécuté à Marvejols en 1954 ») et la Bête du Gévaudan.
  • Site de la vallée de l'Enfer au nord de la ville.
  • Hôtel de Rouvière.
  • Dolmen de Valadou.
  • Site mégalithique du plateau de Poujoulet.
  • Cascade du Régourdel à l'ouest du plateau de Lachamp.
  • Viaduc de Sénouard, construit en 1880/1881 pour la ligne de Béziers à Neussargues.