VISITER LA VILLE d’Anderitum

Histoire de la ville

Une ville romaine à la campagne

Le bourg de Javols occupe l’ancien emplacement de la capitale gallo-romaine des Gabales : Anderitum.

La ville d’Anderitum a été construite peu de temps après la conquête des Gaules par César.

Dans la partie basse du Triboulin, une ville bâtie à la romaine est bien protégée par les sédiments du fond de vallon. Elle est dotée d’un forum, de bâtiments publics d’administration et de justice, d’un bâtiment de spectacle et de deux établissements de bains (thermes). Seuls les temples restent à ce jour inconnus.

La ville d’Anderitum atteint son apogée (40 ha) au IIème siècle, grâce à la paix et à la dynamique économique de l’empire romain. Bien qu’elle perde peu à peu son statut de capitale au haut Moyen Âge au profit de Mende, la ville reste le chef lieu des Gabales, « ad Gabalos », jusqu’au VIIème siècle.

La première communauté chrétienne a dû y résider

Rendre visible l’invisible : valorisation du site

Fouillée depuis le début du XIXème s, la partie centrale du site est protégée au titre des  Monuments Historiques.

Les collectivités engagées dans la valorisation du site archéologique –  La Région Occitanie, Département de la Lozère , la commune de Peyre-en-Aubrac et la Communauté de Communes des Hautes Terres de l’Aubrac– ont constitué une réserve archéologique de 4ha et en ont fait un jardin accessible à tous pour visiter, balader, randonner.

Des champs et des fleurs pour une ville en milieu rural.

En raison des conditions climatiques de moyenne montagne et la nécessaire conservation des vestiges dans la cuvette du vallon du Triboulin,  une valorisation paysagère a prévalu dans la partie centrale, en partie inondable aujurd’hui.

Le plan d’urbanisme, axes et rues transversales, ont été matérialisés en minéral dans la partie haute et entretenus en cheminements tondus dans la partie basse. Les îlots d’habitation ont été ensemencés en plantes messicoles. Les vestiges restaurés quand cela a été possible ont été conservés dans la partie hors d’eau, ré-enfouis dans la zone inondable basse.

Château de Billières 

bâti aux alentours de 1450 pour et par une branche cadette de la famille d'Apcher, il a été acquis en 1714 par Guy Bouniol, marchand de drap de Saint-Chély, profitant de la vente générale de la baronnie d'Apcher par le duc d'Uzès, héritier de sa grand-mère Marguerite d'Apcher. Ce bâtiment appartient toujours aux descendants de Guy Bouniol.

Le donjon 

de Saint-Chély est une ancienne tour de guet qui permettait aux barons d'Apcher de surveiller les environs du village et transmettre des messages de tour à tour. Il ne possède sa forme actuelle, très différente de sa forme d’origine, que depuis le début du XIXe siècle. Vers 1820, les créneaux furent retirés et les quatre baies furent percées pour abriter les cloches. Il fait depuis office de clocher de la ville, bien qu’il soit éloigné de l’église. Il a également servi de prison après avoir été utilisé comme salle de munitions. Plus tard, l’intérieur fut réaménagé, on dégagea la salle souterraine et on refit le sol et les escaliers en bois.

Petite anecdote, la croix au sommet de la tour a été fixée par Oriola Funambules, une famille de funambules du sud de la France, en 1957.

La Croix des Anglais

Si vous arrivez du Nord, vous passerez devant « La Croix des Anglais ».

Ce lieu commémore un événement fondateur puisqu’en 1360, les habitants ont repoussé des mercenaires « Anglais » en criant « les barres en avant ! ». Aujourd’hui, les habitants s’appellent « les Barrabans » en souvenir de cet acte de bravoure.

La Mairie, maison commune

La Mairie est l’ancienne maison familiale de Théophile Roussel, notre concitoyen le plus célèbre, qui en fit don à la municipalité à la toute fin du XIXe siècle. Théophile Roussel, médecin, issu d’une riche famille de la ville fut sénateur de Florac ainsi que du Nord Lozère. Il fit voter des lois sur l’enfance orpheline pour lui assurer une vie meilleure. En tant que médecin, il inventa un vaccin contre « la pellagre », une maladie de peau. Il a contribué, par son obstination, au passage de la voie ferrée Paris-Béziers par notre cité.

La Fontaine des Aniers

La fontaine des Aniers, à l’entrée Sud est la plus ancienne trace d’un passé lointain où les baronnies régnaient en maître sur notre département. A cet endroit, en 1297, Guérin IV, Baron d’Apcher, fonde le « couvent des cordeliers », avec pour charge de percevoir l’impôt sur les marchandises provenant de l’extérieur, de faire régner la justice, et de propager la Foi.

La Chapelle Saint Hilaire

Le cimetière Saint Hilaire et sa chapelle, constitue les vestiges du village appelé alors Saint Hilaire de Capoleg qui, avant l’an mil était notre village initial et s’étendait sur l’actuel quartier du Couderc.

L’église paroissiale

L’église paroissiale inaugurée en juillet 1690 est située dans la rue principale. A l’intérieur,  vous pouvez voir de magnifiques vitraux, deux hôtels dont un dédié à Notre Dame de Pitié ainsi que deux très belles statues en bois précieux récemment restaurées.

Vestiges des remparts, Place du Marché, Maison Bonnet

Promenez-vous dans la rue du Vieux Moulin, vous y découvrirez les vestiges des remparts construits en pierre sèche. Détournez votre regard sur la Place du Marché anciennement appelée la Place du Beurre et sur le quartier du château constitué de rues pavées qui mènent jusqu’au Donjon. Enfin vous pourrez admirer la maison Bonnet, maison à colombage, au 56 de la rue Théophile Roussel.

L’église de Saint-Alban sur Limagnole

a été inscrite au titre des monuments historiques en 1985. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy . Il s'agit d'une église romane, où l'on ressent l’influence auvergnate. Elle se situe en contrebas de la grand-route, d'où l'on voit bien sa riche abside aux arcades harmonieuses, sous le toit arrondi. Un imposant clocher-mur à trois baies, construit en 1891, surplombe cette abside ; il porte, accroché à sa croix, une bête du Gévaudan.

Le Château

Style Renaissance, mentionné dès le 12eme siècle, mais certainement plus ancien, classé monument historique en 1942, il abrita tout au long du XIXème et XXème siècle l’hôpital psychiatrique François Tosquelles.

Il est aujourd’hui l’hôte du Bureau d’Informations Touristiques de l’Office du Tourisme Margeride en Gévaudan.  On peut visiter sa magnifique cour intérieure, de style Renaissance.

Le Lac de la Rouvière

Situé près de la route qui rejoint le Malzieu Ville, ce lac est très apprécié des habitants et des touristes. Situé en pleine nature, pêche à la truite, grillades, promenades, parties de pétanque y sont de rigueur !

La cascade et le rocher du Franquet

Situés à 2 km de Saint-Alban, c’est un petit havre de paix, en pleine nature. On peut y observer les vestiges d’une tour de guet.

Le pont des Cayres

Vous laissez votre véhicule dans le charmant village de GRAZIERES MENOUX remarquable bien rénové par ses habitants et vous continuez à pied pour apprécier pleinement la beauté du site. Au pied du pont des Cayres, la Truyère a creusé son lit dans une somptueuse vallée authentique et sauvage aux multiples facettes.

Ici la nature est préservée, les plaisirs de la randonnée, du VTT et de la pêche n’ en sont que plus agréables.

Le Pont des Cayres, petit pont de bois bien intégré dans ce paysage bucolique, vous amènera en terre barrabande à moins que vous choisissiez de longer la rivière, jusqu’au village de la VALETTE qui a su préserver son authenticité, pour découvrir des gorges d’une beauté exceptionnelle par la diversité de sa flore et de sa faune.

Répertorié, ESPACE NATURA 2000, c’est un paradis pour sa biodiversité et la préservation d’oiseaux, de rapaces et de poissons endémiques.. et avec un peu de chance et beaucoup de silence vous surprendrez peut-être un animal désormais protégé et toujours aussi rare et mystérieux…la loutre.