17 - Saint Martin de Ré

Rue du Rempart

17410 SAINT MARTIN DE RÉ (Île de Ré)

 

Latitude : (Nord) 46.19926° 

Longitude : (Ouest) -1.36536° 

 

Tarif : 2019

Stationnement, services : 10 € - hors saison 5 €

Eau : 2 €

Paiement par monnayeur

Type de borne : RACLET

Services :

 

Autres informations :

Ouvert toute l'année

17 emplacements limités à 3 jours


Capitale historique de l’Île de Ré, Saint-Martin-de-Ré est un village au charme maritime incomparable et un site de visite incontournable.  

Organisé autour de son port et protégé par ses remparts fortifiés, c’est un lieu de villégiature et de promenade incontournable pour les locaux et tous les visiteurs sur l’Île de Ré.

Ici, ruelles et venelles recèlent de nombreux trésors du patrimoine rétais : la Maison à colombage de la Vinaterie (XVIème siècle), l’Hôtel de Clerjotte de style Renaissance ou encore la Citadelle qui vit passer les prisonniers en partance pour le bagne.

Un centre-ville animé aux demeures chargées d’histoire, des terrasses pour discuter, un port où pêcheurs et plaisanciers se côtoient dans la bonne humeur.

L’histoire de Saint-Martin-de-Ré

Capitale historique, économique et administrative de l’Île de Ré, Saint martin semble constituer un village au Xème siècle, contenant le port comme noyau urbain peuplé dès le Moyen Âge d’artisans, de commerçants et de négociants qui exportent du vin, du sel et importent des céréales et du bois.

L’importance commerciale et stratégique de Saint-Martin-de-Ré place le village au centre de convoitises diverses. Un premier siège de 3 mois en 1627 par le duc de Buckingham mène Vauban à ériger entre 1681 et 1685 les fortifications et la citadelle tout en aménageant le port et le front de mer. La ville sera attaquée de nouveau par une flotte anglo-hollandaise en 1696 détruisant de nombreuses maisons et endommageant l’église.

Suit une période de prospérité au XVIIIème siècle ou furent construites de belles demeures bourgeoises, dans des rues sinueuses et étroites, à l’abri du vent.

De 1874 à 1938, Saint-Martin devient le lieu de rassemblement des bagnards avant leur acheminement vers la Nouvelle-Calédonie et surtout la Guyane.

La ville, le port.

La Citadelle

La Prison et la Citadelle de Saint-Martin-de-Ré

En s’approchant de Saint-Martin, les silhouettes de la citadelle et de la prison se dessinent au loin. La citadelle de Saint-Martin-de-Ré est un ouvrage militaire édifié à la fin du XVIIème siècle afin de protéger l'Île de Ré. Elle est l'un des principaux monuments historiques de la ville de Saint-Martin-de-Ré, aujourd’hui un établissement pénitentiaire. Avec 485 places pour des détenus, c’est la plus importante maison centrale de France. Elle ne se visite évidemment pas.

L'église Saint Martin

de Saint-Martin-de-Ré dresse encore ses ruines gothiques au cœur de la ville. Ravagée à plusieurs reprises par les conflits, elle fut finalement reconstruite plus modestement aux xviie siècle et xviiie siècle, en réutilisant ce qui subsistait de l'édifice gothique.

Les origines de la ville et de l'église sont mal connues, bien que le fait que les deux aient été détruites par les Normands soit assez probable.

On sait cependant avec certitude qu'au xie siècle, la paroisse est donnée au chapitre du Puy-en-Velay par le comte de Poitou, Guillaume Aigret. Les chanoines conserveront la paroisse jusqu'au xvie siècle. Il ne reste cependant aucun vestige de l'édifice roman du xie siècle.

L'aspect tourmenté et complexe de l'édifice actuel, dominé par les ruines gothiques du transept, témoigne de son histoire mouvementée. Les parties les plus anciennes datent du xve siècle : il s'agit des murs des deux croisillons du transept, encore en élévation, dotés d'un chemin de ronde et dotés de leurs portails à la statuaire mutilée. Subsistent également de l'édifice médiéval les chapelles de l'actuel chœur (qui était en fait la nef de l'édifice) et celles du bas-côté sud. On peut également voir une fenêtre de style flamboyant et aujourd'hui obstruée sur le mur gouttereau nord.

L'édifice de 1628 était lui aussi voûté d'ogives et suivait l'orientation de l'église médiévale. Cependant il fut fortement ébranlé par l'effondrement du clocher en 1774, et il ne semble en rester que les colonnes écrêtées et les parties hautes des bas-côtés et de la nef. L'orientation du chœur fut modifiée après l'effondrement de 1774, et un nouveau clocher fut construit à l'emplacement du sanctuaire médiéval. L'église fut alors charpentée.

Après l'incendie de 1964, les couvertures de l'édifice (charpente et toit) durent être reconstruits.

Le clocher formé par une tour carrée est aujourd'hui visitable et renferme trois imposantes cloches : Marie Thérèse (la plus grosse qui sonne en ré3) ; Charles Catherine (la moyenne qui sonne en mi3) ; Marie Pierre Michel Samuel Augustine (la petite qui sonne en fa#3).