Latitude : (Nord) 45.74046° Longitude : (Ouest) -0.62711°
Tarif : 2015
Stationnement, services : 5 €
Services gratuits
Le quartier de Saintes où se dresse l'imposante basilique Saint Eutrope est un peu excentrée du centre ville, sur la rive gauche, mais les dimensions de la ville font que l'on y accède facilement à pied.
L'origine de cette basilique remonte à la fin duXI° siècle : sa construction fut décidée à partir de 1081 après que l'on ait retrouvé en cet endroit les reliques de Saint Eutrope, premier évêque de Saintes et grand évangélisateur de la Saintonge au 1er siècle de notre ère.
La basilique funéraire - également appelée église basse ou crypte - est la partie la plus ancienne de l'édifice. Réalisée à partir de 1081 par le premier atelier ayant œuvré à la construction de l'église, elle comprend deux croisillons à absidioles orientées, un triple vaisseau comprenant quatre travées droites couvertes dans leur partie centrale d'une voûte d'arêtes surbaissée supportée par de puissants tores, ainsi qu'une abside intégrant un déambulatoire et une série de trois chapelles rayonnantes voûtées en cul-de-four. Des baies en plein cintre assurent un éclairage régulier du sanctuaire.
Quatre paires de piles massives, aux socles circulaires ou cruciformes, marquent la limite entre le vaisseau principal et les bas-côtés. Les sculptures des chapiteaux, ornés principalement de motifs végétaux et d'entrelacs d'inspiration antique, constituent l'un des ensembles remarquables du sanctuaire.
Les dimensions de l'église basse en font l'une des plus vastes cryptes romanes d'Europe : sa longueur totale est ainsi de 35 mètres de long pour une hauteur sous voûte de 5 mètres.
Selon la tradition, la cathédrale Saint-Pierre a été élevée sur l'emplacement d'un ancien édifice chrétien du VIe siècle, oeuvre de l'évêque saint Pallais.
L'édifice actuel est le résultat de nombreuses campagnes de construction et de restauration qui se s'échelonnent du XIIe au XVIIIe siècle. Il est en grande partie reconstruit à partir du milieu du XVe siècle et très peu d'éléments anciens sont conservés.
la cité musicale
Le Festival de Saintes, le Jeune Orchestre atlantique, le programme d'éducation artistique et le site historique de l'abbaye en sont les piliers et la source de rayonnement.
Elle fut le premier monastère de femmes en Saintonge. Ces femmes de pouvoir étaient moniales, portaient la crosse et frappaient la monnaie. Le rayonnement de l'Abbaye était immense.
L'arc de Germanicus marquait l'entrée principale de la ville romaine en avant du pont qui traversait la Charente. Ses deux arches correspondaient aux
deux sens de circulation de l'époque. Dédié à l'empereur Tibère à Drusus et à Germanicus, il a été construit par un noble santon du nom de Caius Julius Rufus vers 18-19 ap. J.-C.
C'est un monument sobre décoré de pilastres cannelés et de chapiteaux composites avec un entablement portant des inscriptions. Il a subi quelques transformations à l'époque médiévale et était promis à la démolition en 1843
Etabli sur un éperon rocheux dominant l'ancien quartier épiscopal, la « colline du Capitole », il est l'unique vestige de la citadelle construite au xviie siècle par le gouverneur Louis de Pernes. Une aile latérale, édifiée au xixe siècle, accueille l'église Saint-Louis.
Le logis du gouverneur est établi sur un site occupé depuis la plus haute Antiquité, probable emplacement de l'ancien forum romain, puis du château des comtes de Saintonge. Ce dernier est converti en une forteresse à l'époque médiévale, laquelle est tenue par les ducs d'Aquitaine, vassaux du roi d'Angleterre, puis par les représentants du roi de France à l'issue de la guerre de Cent Ans. Peu urbanisée, la colline accueille cependant à cette époque pas moins de trois édifices religieux : la chapelle Notre-Dame, desservant le château, la chapelle Saint-Frion et l'église Saint-Agnant, campée sur le bord méridional du plateau, en surplomb du faubourg Berthonnière.