Latitude : (Nord) 49.43109° - Longitude : (Est) 1.15406°
Tarif : 2016
Emplacement : 3,10 € - Adulte : 3 € - Enfant : 1,50 €
Electricité 6 A : 6 € - Douche chaude : 1,60 €
Ouvert toute l'année
17 emplacements réservés C-C
Tél : +33(0)235 084 769
Bus ligne n° 20
Une bonne demi heure de bus pour rejoindre le cœur de Rouen à là redécouverte de cette ville que j’ai quitté il y a plus de 30 ans, pas grand-chose n’a changé mis a part une prolifération d’enseignes commerciales plus envahissante les unes que les autres un centre commercial juste derrière le Palais de Justice …Bref restons dans le passé grâce a l’architecture.
Fondée vers 750, l'abbaye de Saint-Ouen fut l'un des plus puissants monastères bénédictins de Normandie. Après la Révolution, la municipalité s'installe dans l'ancien dortoir des moines, beau bâtiment classique du milieu du XVIIIe siècle. L'église abbatiale, que beaucoup de visiteurs prennent pour la cathédrale tant ses proportions sont majestueuses, se dresse au sein des anciens jardins du couvent. Bien que sa construction ait duré plus de deux siècles, l'édifice présente une remarquable unité car ses bâtisseurs successifs ont su rester fidèles au projet original. Saint-Ouen est ainsi l'un des rares exemples du gothique rayonnant.
Ses proportions sont imposantes : 137m de long sous 33m de voûtes.
L'histoire de ce lieu étrange et exceptionnel remonte à la Grande Peste noire de 1348, qui tua les trois-quarts des habitants du quartier. C'est ainsi que l'on dû ouvrir un nouveau cimetière : le grand aître saint Maclou. Trois des galeries qui entourent le cimetière ont été construites entre 1526 et 1533 pour servir d'ossuaire. Leur décor est macabre : crânes, ossements, outils de fossoyeur, objets de culte dans les rites mortuaires.
Située au coeur de la ville, la cathédrale Notre-Dame de Rouen est un monument où l'on peut lire toute l'évolution de l'art gothique. La construction de l'édifice a été entreprise au milieu du XIIe siècle, à l'emplacement de la cathédrale romane dont on a conservé la crypte. Une centaine d'années plus tard, elle était achevée mais elle fut remaniée et terminée au cours des siècles suivants. La façade représente ainsi un précieux témoignage de l'évolution de l'art gothique du milieu du XIIe siècle jusqu'au début du XVIe siècle. La jolie tour lanterne a reçu au XIXe siècle une flèche en fonte qui s'élève à 151 mètres !
La Cathédrale abrite dans le déambulatoire quelques sépultures des anciens ducs de Normandie, telles celle de Rollon, le fondateur du duché et celle de Richard Coeur de Lion, qui aimait tant la ville et fit déposer son coeur dans la crypte après sa mort.
Le vaste monument qui s'élève depuis 1979 sur la place du Vieux Marché où elle a été brûlée répond à une double reconnaissance : c'est à la fois une église pour honorer sainte Jeanne d'Arc et un mémorial civil pour commémorer l'héroïne célébrée par la France le deuxième dimanche du mois de mai. A Rouen, les fêtes Jeanne d'Arc ont lieu le dimanche le plus proche du 30 mai. Son architecte, Louis Arretche, a voulu renouer avec la tradition de beaucoup de vieilles églises normandes en donnant à l'édifice la forme d'un bateau renversé : il a pour cela retrouvé les principes de la construction navale traditionnelle et la structure en bois reste apparente au-dessus de la nef.
L'extérieur, résolument moderne, évoque la mer avec une couverture d'écailles en ardoises ou en cuivre. A l'intérieur, vous pourrez admirer les remarquables vitraux de l'ancienne église Saint Vincent datant de la Renaissance. Réalisés par les plus grands maîtres verriers de l'époque, ceux-ci sont une illustration de la foi des chrétiens du XVIe siècle : outre des scènes tirées de la Bible, on y voit représentées des légendes ayant trait par exemple à Saint Pierre, Saint Antoine de Padoue…
L'église Saint-Maclou est dédiée à un saint breton nommé aussi Malo. La construction de cette église, considérée par les historiens d'art comme un joyau de l'art gothique flamboyant, a débuté en 1437.
Elle possède un célèbre portail à 5 porches ornés de magnifiques portes en bois sculptées datant de la Renaissance. L'église possède un mobilier intéressant : un escalier gothique flamboyant, un très beau buffet d'orgue Renaissance ainsi qu'un arc de gloire et des confessionnaux baroques du XVIIIe siècle.
Après plus de 60 ans d'obscurité et de silence, la restauration de la flèche et de la Tour Lanterne de l'église Saint-Maclou est achevée. Gravement endommagée pendant la guerre, en avril 1944, seules des réparations provisoires avaient été faites sur l'église. Outre les reprises de pierre, altérées ou disparues, les travaux de la tour lanterne ont permis la reprise du dispositif confortatif provisoire : une opération délicate consistant en une mise en place de prothèses invisible permettant le cerclage de la tour en plusieurs niveaux. Ils ont aussi permis la réouverture des 8 baies de la tour jusque là obturée par du bois et de la brique.
Guillaume II le Roux, seigneur de Bourgtheroulde et membre de l'Echiquier, décida à la fin du XVe siècle de se faire construire un hôtel en pierre digne de son rang.
Son fils, Guillaume III, continua les travaux d'embellissement et compléta l'oeuvre de son père. Dans la cour intérieure, sur la gauche, la galerie d'Aumale présente un décor sculpté Renaissance d'une rare qualité. Guillaume III y a fait représenter la fameuse entrevue du Camp du Drap d'Or entre François Ier et Henri VIII d'Angleterre. Au niveau de la toiture, une seconde série de bas-reliefs illustre le poème allégorique des triomphes de Pétrarque.
Rouen a connu plusieurs hôtels de ville, dont l'emplacement a changé au cours de l'histoire, dû à son accroissement et de l'importance de l'administration.
L'hôtel de ville tel qu'on le connait aujourd'hui, s'installe le 30 Mai 1800 dans l'ancienne Abbatiale Saint-Ouen. Le bâtiment était l'ancien dortoir des moines, réalisé par les architectes rouennais Defrance et Le Brument.
Certains bâtiments de l'abbaye ont été détruits afin d'aménager une place devant le nouvel hôtel de ville. C'est en 1825 que l'édifice est transformé pour qu'il réponde architecturalement à sa nouvelle fonction, sous la direction de Maillet du Boulay.
Le bâtiment est composé de deux étages, de deux ailes et d'un hall central qui sert au rez de chaussée de vestibule d'honneur La façade côté jardin n’a pas été modifiée. Durant plusieurs années, le deuxième étage servait de muséum et de bibliothèque, avant qu'ils ne soient transférés dans de nouveaux locaux.
Pendant la nuit du 30 au 31 décembre 1926, un incendie survint, brulant ainsi les archives conservées durant la période 1800-1926 . La salle des mariages et celle du conseil municipal furent épargnées par les flammes. Par chance, de nombreux tableaux et statues dont celle de Louix XV ont été sauvé. L'architecte Edmond Lair reconstruit l'édifice en 1928.
Cependant, la seconde guerre mondiale n'épargne pas la nouvelle construction. L'escalier sud est complètement détruit par une bombe
Le beffroi gothique abrite depuis sa construction à la fin du XIVe siècle, les cloches communales et l'horloge de la ville.
Le Gros Horloge est un pavillon de la Renaissance qui enjambe la rue par une arche surbaissée. Sur le double cadran Renaissance, l'aiguille unique pointe l'heure.
Sous le chiffre VI, la divinité qui symbolise le jour de la semaine apparaît, à midi, sur un char de triomphe.
Au-dessus du cadran un globe indique les phases de la lune. Partout des moutons rappellent l'importance du travail de la laine. L'agneau pascal, représenté au centre de l'arcade, symbolise les armes de la ville. Enfin, une fontaine Louis XV complète l'ensemble et célèbre les amours du dieu fleuve, Alphée, et de la nymphe Aréthuse.
Ancien siège du parlement de Normandie, c'est sans conteste l'une des plus importantes et des plus belles réalisations de l'architecture civile à la fin du Moyen-Age. La partie la plus ancienne est l'aile ouest (à gauche), construite à partir de 1499 pour abriter tout à la fois le Parloir aux Bourgeois et l'Échiquier de Normandie (haute cour judiciaire et financière).
Dès 1508, on entreprit de l'agrandir par un nouveau bâtiment perpendiculaire, le Palais Royal, terminé vers le milieu du XVIe siècle. Entre temps, François Ier avait transformé l'Echiquier en Parlement. Cette aile centrale a reçu un décor des plus extraordinaires. Se détachant sur la pente du toit, on peut admirer de grandes lucarnes et une balustrade hérissées de pinacles, et reliées entre elles par des contreforts ajourés. Au XIXe siècle, le bâtiment sera agrandi vers les rues Jeanne d'Arc et Socrate.
C'est sur cette place, en pleine guerre de Cent Ans que Jeanne d'Arc est brûlée vive le 30 mai 1431. L'endroit, tel qu'a pu l'apercevoir Jeanne d'Arc ne ressemblait pas à ce qu'il est aujourd'hui. La place était plus petite et son espace était occupé par l'église Saint-Sauveur, l'église Saint-Michel et par une grande halle de marché. C'était également le lieu habituel des exécutions. Une grande croix a été élevée à l'emplacement du bûcher.
Au milieu de la place, les vestiges de l'ancienne église Saint-Sauveur ont été dégagés. C'est dans cette modeste église paroissiale que Pierre Corneille fut baptisé, sa maison natale, rue de la Pie, aujourd'hui transformée en musée se situant à proximité.
Aujourd'hui, c'est une place vivante, autour de laquelle se trouvent des restaurants et des bars.