OCCITANIE

81 - Labruguière

Aire CC

Rue du Parc du Montimont

Domaine d'En Laure

 

Latitude : (Nord) 43.53164° 

Longitude : (Est) 2.25537° 

 

Tarif : 2020

Stationnement, services, électricité: 7 €

Services seuls pour camping-cars de passage : 2 €

Type de borne : URBAFLUX

Services :

Acces Handicapes

Borne accessible toute l’année

Autres informations :

Ouvert toute l'année


 

 

Tous les services sont disponibles et compris dans le tarif.

Entrée aisée, emplacements assez larges sur herbes ou graviers.

Verdure, calme, tout est réuni pour un séjour agréable.

 

 

La ville de Labruguière se situe au pied du versant septentrional de la montagne Noire, dernier relief sud du Massif central. Le vieux noyau villageois est construit sur la rive gauche du Thoré à proximité d'un gué. La rivière constitue la frontière entre le plateau calcaire du causse (altitude maximum à l'est de 277 m) et les terrains primaires de la montagne Noire. Cette dernière est un massif ancien rehaussé lors de l'orogenèse pyrénéenne qui en a fait un gradin de failles. L'altitude est relativement importante (regard de plus de 800 m) par rapport au versant sud qui se présente en pente inclinée. 

Plusieurs rivières traversent la commune : le Thoré reçoit les eaux du Montimont et du Bernazobre dont le cours change brutalement de direction. Ce dernier en creusant son cours a dégagé des buttes témoins que sont le Quiquiriqui et le roc du Diable. 

Ville millénaire, au patrimoine surprenant par son organisation circulaire, fondée en 985, appelée autrefois « Brugeria » (pied de bruyère), Labruguière comporte un nombre important de maisons en pan-de-bois dans le centre ancien. Le développement de la ville se fait à partir du quartier constitué du château puis de l’église. L’emplacement du premier château médiéval correspond à l’angle de l’actuel hôtel de ville. Il ne reste aujourd’hui que sa porte en arc brisé à côté de l’église.

À partir de 1266, un bourg s’établit sur un plan circulaire à l’intérieur des murailles. Des îlots de maisons viennent se former à partir de l’axe majeur « Grand Rue » l’actuelle rue Jean-Jaurès. Les maisons reprennent pour la plupart des éléments stylistiques d’époque médiévale.

La prospérité que connut la ville au xive siècle permit la construction de l’église Saint-Thyrs. Son édification débuta en 1313. L’église Saint-Thyrs a été un prieuré de l’abbaye de Saint-Pons au Moyen Âge, ceci étant attesté au xiiie siècle. 

Lieux et monuments

L'église Saint-Thyrs, son clocher et le chœur, sont inscrits au titre des monuments historiques. Fait rare, la pierre de fondation du clocher scellée dans une chapelle nous livre le nom du maître d’œuvre, Me Deta Delaura, qui édifia le clocher. Trois étages octogonaux reposent sur une tour carrée de 36 mètres de haut.

Les portes permettant l’accès au centre ville sont au nombre de trois. Il ne reste aujourd’hui que la porte du Barry, porte fortifiée avec deux piliers en pierre de taille. On peut imaginer les anciens fossés profonds et pourvus en eau avec un pont levis. Les fossés sont comblés en 177915

La Halle de Labruguière : c’est Pierre de Lautrec qui au xiiie siècle accorde la construction « d’un local exempte de droits seigneuriaux pour en faire une place couverte ». La halle de cette époque faite de bois ne résista pas au temps et aux guerres. Celle que nous observons aujourd’hui date du xviie siècle. Elle abrite un corps de garde de 1789, une ancienne caserne.

Le château actuel du xviie siècle construit par Louis de Cardaillac est une véritable forteresse de par son emplacement. Une tourelle d’angle en encorbellement occupe l’angle du corps de bâtiment principal, les corbeaux qui la soutiennent donnent lieu à un décor sculpté d’accompagnement.

Espace photographique Arthur-Batut

L’Espace photographique Arthur-Batut16 a été inauguré en 1988, pour le centenaire de l’invention de l’aérophotographie par cerf-volant. Né à Castres en 1846, Arthur Batut a travaillé pendant de nombreuses années sur la reconnaissance de l'identité par la photographie et sur le portrait-type, avant de réaliser les premières photos aériennes par cerf-volant. Sa collection, riche de près de 5 000 plaques photographiques, a été léguée par sa famille à l'Association d'études et de recherches archéologiques et historiques, pour être mise en valeur et exposée à Labruguière. Prise en compte par le conseil général du Tarn, avec la tutelle des archives départementales, elle est devenue propriété publique. L’Espace photographique Arthur-Batut est aujourd’hui installé dans les locaux spacieux du Rond-Point, le centre culturel de Labruguière, et comporte plus de 10 000 pièces dont une importante collection de tirages d'artistes contemporains. Depuis 1988, plusieurs grands noms de la photographie y ont exposé leurs œuvres, tels : Jean Dieuzaide, Robert Doisneau, Willy Ronis, Sabine Weiss, Marc Riboud, Florence Gruère, Yvette Troispoux, Marie-Laure de Decker, John Phillips, Roland Laboye ou Pierre de Fenoyl... En reconnaissance de la qualité et de l’antériorité du travail d’Arthur Batut, cinq de ses photographies concernant le portrait-type ont été exposées au sein de l’exposition "Faking it ou la photographie manipulée avant Photoshop", au Metropolitan Museum of Art de New York, puis à Houston et à Washington, en 2012-2013.