Ponte de Lima > St J. de Compostelle

151 Km

1 h 40


Samedi 15 - Dimanche 16 - Lundi 17 - Mardi 18 Juin

St Jacques de Compostelle

***AIRE (N° 14924)
Rúa Manuel María, 6
15703 SANTIAGO DE COMPOSTELA
(Nord) 42.89589°   (Ouest) -8.53181°  

Tarif : 2016
Stationnement
8 H à 20 H : 3,50 €
20 H à 8 H : 12 €
Services : 3,50 €
Services :
Ligne 1 autobus vers le centre.
http://www.tussa.org/
PK de Borde de Salgueironos (Tussa)
Parking des cars, sur la route de La Corogne

CAMPING (N° 5630)

 

Rua do Vintocinco de Xullo, 35

Camping As Cancelas

 

Latitude : (Nord) 42.88945° Longitude : (Ouest) -8.52433° 

Tarif : 2016

Emplacement, C-C : 10,60 à 14,60 €

Personne : 5,30 à 6,95 €

Enfant : 3 à 5,10 €

Électricité : 5 €

Type de borne : Plateforme

Services :

 

 

 

 

 

 

Bus N° 4 à proximité,

 

Autres informations :

Ouvert à l'année

Tél +34 981 580 266

@MAIL

SITE INTERNET

 


AIRE (N° 33338)

 

Autocamper Compostela S.L.

Granxa San Lázaro

15781 SANTIAGO DE COMPOSTELA

Latitude : (Nord) 42.89205° Longitude : (Ouest) -8.5013° 

Tarif : 2021

Electricite : 2.00 €

Emplacement : 8.00 €

Services :

 

 

 

Transport En Commun

Electricité : 10 ampères, 24h, 70 prises

Wifi gratuit : oui

Plein d'eau : >200 l

 

Autres informations :

Ouvert A l'année

70 emplacements

Durée maxi: 7 jour(s) ou plus

Moyen de payment : CarteBancaire

Tel: +34 682 36 77 25

Vidéosurveillance


 

AIRE (N° 33352)

 

Lavacolla Camper Park Santiago

Avenida de San Marcos

15781 SANTIAGO DE COMPOSTELA

Latitude : (Nord) 42.89306° Longitude : (Ouest) -8.48212° 

Tarif : 2021

Electricite : 2.00 €

Emplacement : 10.00 €

Eau : 3.00 €

Type de borne : plateforme

Services :

 

 

 

 

Electricité : 10 ampères, 24h, 22 prises

Plein d'eau : >200 l

 

Autres informations :

Ouvert A l'année

30 emplacements

Durée maxi: 7 jour(s) ou plus

Moyen de payment : CarteBancaire

Tel: +34 628 93 57 60

SITE INTERNET


Étant une ville tellement conditionnée par son trésor jacobéen, beaucoup de gens visitent Saint-Jacques-de-Compostelle mais peu la découvrent vraiment. Peu de gens savent qu’à Saint-Jacques, il faut rester, car si cette ville était une personne, elle serait extrêmement accueillante. Une personne qui se souvient des histoires passées et qui cherche toujours à s’embarquer dans de nouvelles aventures. À Saint-Jacques, il faut rester pour profiter de ses rues bondées d’étudiants et des tavernes qui sentent la mer. Il faut profiter de sa vie et des nombreux plans qu’elle offre, même de cette pluie charmante et paresseuse qui tombe assez souvent dans la ville. Au fait, n’oubliez pas votre parapluie.

La première impression

Place de l’Obradoiro avec la cathédrale.
Place de l’Obradoiro avec la cathédrale.

Étant une ville tellement conditionnée par son trésor jacobéen, beaucoup de gens visitent Saint-Jacques-de-L’aspect le plus superficiel de Saint-Jacques-de-Compostelle, celui que l’on connaît au premier coup d’œil, celui qui entre par les yeux, celui qui conquiert de cette manière que la beauté a de conquérir. Saint-Jacques est bien connue pour sa place de l’Obradoiro et sa cathédrale. La superficialité, dans ce cas, a une valeur incalculable. Il faut tout de même aller à la place de Platerías pour bien observer la cathédrale, où, au Moyen Âge, les orfèvres se tenaient pour vendre leurs marchandises. D’où son nom. Il faut errer dans le centre historique sans carte pour découvrir des nouvelles optiques.

Pour apprendre à connaître un lieu, comme pour les gens, il faut flâner dans les rues, marcher sur ce que l’on a marché, poser beaucoup de questions et être toujours curieux et intéressé. Tout cela correspond bien à Saint-Jacques, une ville universitaire, une ville sainte, une ville du passé et de l’avenir. Une ville qui conserve ses traditions tout en se tournant vers l’avenir, elle offre de nombreux projets qui témoignent d’une personnalité centrée sur la culture et l’histoire, mais avec un espace clair pour la vie en société.

Chemin de Compostelle comme mode de vie

Une des rues du centre historique de Saint-Jacques.
Une des rues du centre historique de Saint-Jacques.

Cette belle pluie paresseuse donne lieu à des moments de calme absolu dans la ville. Le verbe “compostelanear” est l’un des secrets de Saint-Jacques, et il s’agit de manger, boire et discuter tout en regardant la pluie de l’autre côté des fenêtres. Bien sûr, cela peut se faire dans n’importe quelle ville du monde, mais vous ne devriez pas mettre les pieds à Saint-Jacques sans connaître ce terme, car ses habitants s’y accrochent avec la force avec laquelle il  pleut parfois en Galice.

Le marché d’Abastos

Marché d’Abastos.
Marché d’Abastos.

Visiter le marché d’Abastos est un bon moyen de s’intégrer parmi les habitants de Saint-Jacques. À cinq minutes de marche de la célèbre cathédrale, ce marché se compose de huit nefs proposant des produits locaux typiques. C’est l’endroit idéal, par exemple, pour acheter des pouces-pieds ou des pétoncles, qui peuvent également être préparés dans les bars du marché, pour les déguster immédiatement après l’achat. Une expérience gastronomique et communautaire.

Saint-Jacques, ville sainte

Saint-Jacques, ville sainte

Église Santa Maria do Sar.
Église Santa Maria do Sar.

Outre sa cathédrale, Saint-Jacques-de-Compostelle compte plusieurs autres monuments religieux à visiter. Le monastère San Martiño Pinario, sur la place de l’Inmaculada, dont la façade date du XVIe siècle, est l’un des lieux les plus intéressants à cet égard. À l’intérieur, outre le chœur et ses deux cloîtres, le monastère abrite un musée d’art religieux avec de peintures, de sculptures et de biographies de personnages historiques. Il convient également de noter la collégiale Santa María do Sar, construite en style roman au XIIe siècle sur les rives de la Sar. Ses énormes arcs-boutants extérieurs forment une première image impressionnante.

Une ville universitaire

L’une des plus belles images de l’université.
L’une des plus belles images de l’université.

Le caractère universitaire de Saint-Jacques est extrêmement important pour comprendre sa personnalité, car chaque matin, après-midi et soir, les étudiants universitaires occupent les rues, les bars et les espaces verts de la ville. Une visite de cette université cinq fois centenaire s’impose donc. On peut y accéder grâce aux visites guidées qui passent en revue les lieux les plus emblématiques des différentes facultés et les coins qui ont fait de cette université l’une des plus importantes d’Espagne.

Regarder vers l’avenir

Les formes impressionnantes de la Cidade da Cultura – Ville de la culture.
Les formes impressionnantes de la Cidade da Cultura – Ville de la culture.

Saint-Jacques est une ville ancienne qui aime garder ses propres traditions, mais elle a un esprit jeune et aime expérimenter, innover. La Cidade da Cultura en est un exemple. Cette ville de la culture a suscité des controverses. Ses formes contemporaines et extravagantes peuvent être vues au loin depuis différents points de la ville. Cette petite ville de la culture abrite la bibliothèque et les archives de la Galice, ainsi que le musée du centre Gaiás, l’un des bâtiments les plus uniques de Saint-Jacques.

En revenant au centre, le musée-fondation Eugenio Granell ravira les amateurs d’art contemporain, car il abrite une importante collection d’art surréaliste. Il présente souvent des expositions temporaires qui amènent des mouvements d’autres pays et continents à Santiago. Eugenio Granell lui-même, originaire de La Corogne, a été celui qui a promu sa création.

Mythologie galicienne

Vues depuis le Mont do Viso.
Vues depuis le Mont do Viso.

On dit souvent que tous les endroits de la Galice ont leurs propres légendes, et le Mont do Viso rassemble de nombreux personnages qui sont les protagonistes de cette célèbre mythologie galicienne. Depuis le sommet de cet endroit, on peut profiter d’une vue panoramique parfaite sur la ville, les montagnes et les vallées environnantes. Si vous partez en randonnée, vous pourrez également profiter du folklore. Sur le chemin mythologique du Mont Viso sont représentés, sous forme de sculptures, des personnages tels que les lamies ou les sorcières galiciennes.

Connaître son passé

Portique de la Gloire, dans la liste des essentiels de la ville de Saint-Jacques.
Portique de la Gloire, dans la liste des essentiels de la ville de Saint-Jacques.

Parce qu’il est important de connaître l’origine pour comprendre le présent. Comme on l’a dit, Saint-Jacques est une ville ancienne dont la naissance, comme la ville qu’elle est aujourd’hui, est liée à la découverte des restes de l’apôtre saint Jacques, au début du IXe siècle. Les reliques de l’Apôtre et de ses disciples se trouvent dans un mausolée d’origine romaine sous l’autel principal de la cathédrale, à l’intérieur d’une urne en argent du XIXe siècle. Cette crypte peut être visitée, c’est donc peut-être le chemin le plus direct vers la première origine de Saint-Jacques, mais ce n’est pas le seul.

Les vestiges médiévaux

Arc de Mazarelos
Arc de Mazarelos

Le cas de Lugo, avec son ancienne muraille médiévale pratiquement intacte, est étrange, car il est habituel que, entrant dans l’ère contemporaine, celles-ci soient démolies pour favoriser l’expansion des villes. Saint-Jacques-de-Compostelle a démoli sa muraille au XIXe siècle, mais on peut encore en trouver des vestiges. Le plus évident est l’arc de Mazarelos, l’une des sept portes par lesquelles on accédait à la ville. Près de cet arc se trouve la fontaine de Santo Antonio, ainsi que la seule tour qui subsiste de la muraille.

La première muraille a été construite au Xe siècle, mais elle n’a pas duré longtemps : Almanzor l’a démolie lorsqu’il s’est approché de la ville, objet de ses désirs. Une deuxième muraille, de cinq mètres de haut et de deux mètres et demi d’épaisseur, a été construite au XIe siècle. C’est de cette deuxième tentative que sont conservés les vestiges de la muraille.

Le peuple galicien, dans un musée

Escalier du Museo do Pobo Galego, le musée du peuple galicien.
Escalier du Museo do Pobo Galego, le musée du peuple galicien.

Le musée du Pobo Galego, situé au nord-est de la ville, présente des expositions permanentes et temporaires avec l’objectif de montrer la culture, les traditions et l’art de la Galice. Avec plus de 10 000 objets exposés, des bateaux de pêche aux costumes historiques, il réserve également des surprises architecturales comme le triple escalier hélicoïdal qui relie, comme ça arrive toujours à Saint-Jacques, passé, présent et futur. Dans ce musée, situé dans l’ancien couvent San Domingos de Bonaval, datant du XIIIe siècle, reposent les restes de figures importantes de la culture galicienne, comme Rosalía de Castro. C’est le Panthéon des Galiciens illustres.

Depuis des siècles, des milliers de pèlerins se lancent chaque année sur le chemin de Compostelle dans le but de se rendre dans la capitale de la Galice et de franchir les portes de sa célèbre cathédrale. Selon la tradition, c’est dans ce monument que sont enterrés les restes de l’apôtre saint Jacques, découverts au IXe siècle.

Par ailleurs, Saint-Jacques-de-Compostelle attire de nombreux voyageurs, qu’ils soient pèlerins ou non, pour ses restaurants et bars et leurs délicieux fruits de mer de Galice, son centre historique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ses expositions d’art contemporain, etc. Cette ville qui conjugue histoire et modernité offre des possibilités de loisirs très variées.

Les environs de la cathédrale

La Plaza del Obradoiro est l’un des lieux emblématiques de la ville.

La vie de Saint-Jacques-de-Compostelle semble tourner autour de cette place sur laquelle se dressent la cathédrale, le palais de Raxoi ou le luxueux Hostal de los Reyes Católicos, dont certains disent qu’il s’agit de l’hôtel le plus vieux du monde.

On peut y voir les pèlerins arrivés au terme de leur voyage, avec leur bâton et leur coquille. C’est l’opportunité de découvrir la cathédrale, d’admirer le porche de la Gloire, de saluer la statue de saint Jacques qui surmonte le maître-autel, de descendre dans la crypte, d’admirer la vue depuis les toits et, avec un peu de chance, de contempler le spectacle du botafumeiro (un immense encensoir utilisé à l’occasion de certaines célébrations ou sur réservation).

À proximité de la cathédrale, chaque pas est un enchantement. D’autres places sont pleines de charme, comme celles de Praterías (qui offre la meilleure vue sur le clocher de la tour Berenguela) ou de Quintana, avec son bel escalier, ainsi que des monuments tels que l’imposant monastère San Martiño Pinario.

Vous pourrez constater que l’on peut admirer la cathédrale y compris depuis des lieux très éloignés du centre. C’est par exemple le cas du parc Alameda et du belvédère Monte do Gozo, où vous verrez des sculptures de pèlerins souvent photographiées.

Gastronomie et modernité

Pour comprendre pourquoi la Galice est réputée pour sa bonne table, laissez-vous guider par les arômes et les saveurs et faites un tour sur la place du marché, l’un des lieux les plus visités de la ville. Vous pourrez acheter et déguster les fruits de mer des rias, des fromages et des poivrons de Padrón, ou vous laisser tenter par sa fameuse « cuisine en miniature ». Vous vous imprégnerez également de l’atmosphère de Saint-Jacques-de-Compostelle dans les rues Calle Franco et Calle Raiña, au cœur de la vieille ville, où Galiciens et visiteurs font la tournée des tapas et où se trouvent un bon nombre de restaurants.

Goûtez le poulpe a feira, les coquilles Saint-Jacques, la tarte de Santiago et les vins, comme l’Albariño, considéré comme l’un des meilleurs vins blancs du monde.

Au-delà des ruelles, des maisons et palais en pierre, vous pourrez découvrir la facette plus moderne de la ville, avec son ambiance universitaire et ses galeries d’art. Mentionnons notamment le Centre galicien d’art contemporain et la Cité de la culture, œuvre du New-Yorkais Peter Eisenman et l’un des exemples les plus surprenants de l’architecture contemporaine de Galice.

De nombreux pèlerins affirment que faire le chemin jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle est une aventure qui change la vie. Et c’est vrai que cette ville en séduit plus d’un.

Bonaval

Nous commençons notre route par le Parc de San Domingos de Bonaval, jadis propriété et cimetière d'un couvent dominicain. Il offre des vues surprenantes sur les toits de la zone des monuments en regardant vers l'ouest.

À côté du parc, on trouve le Panteón de Galegos Ilustres (renfermant les dépouilles d'illustres Galiciens tels que Rosalía de Castro, Brañas, Asorey, Cabanillas, Fontán et Castelao) et le Musée du peuple galicien, (Museo Etnográfico do Pobo Galego), où se trouve un exceptionnel escalier en colimaçon baroque.

Le centre d'art contemporain de Galice, de l'architecte portugais Álvaro Siza, se situe à proximité de ces bâtiments.

le Parc de San Domingos de Bonaval

 

Le couvent de Saint Dominique est un ancien monastère dominicain de Saint-Jacques-de-Compostelle, en Galice, en Espagne. Le complexe comprend une architecture de différents styles, y compris des œuvres de l'architecte baroque galicien Domingo de Andrade. Il a été déclaré monument national en 1912

le Musée du peuple galicien

La culture galicienne

Le musée, créé en 1976, est situé dans l'ancien couvent de Santo Domingo de Bonaval.

Les pièces exposées permettent d'appréhender les différents aspects caractéristiques de la culture galicienne. Il est distribué en plusieurs salles consacrées à la mer, aux métiers, à la vie dans les champs, aux vêtements, à la musique, à l'habitat et à l'architecture. Il possède en outre deux parties consacrées à l'archéologie et à la peinture et sculpture.

le Panteón de Galegos Ilustres

le Panteón de Galegos Ilustres

La dernière personne qui repose depuis 1984 dans ce mausolée est le brillant politique, écrivain et dessinateur Alfonso Daniel Rodriguez Castelao.

Le Panthéon des Illustres Galiciens se situe dans la chapelle qui se trouve sur la gauche de l'église du Couvent de Saint Domingue de Bonaval à Saint Jacques de Compostelle, qui est également Musée du Peuple Galicien.

Il fut créé suite à une décision populaire dans la but d'accueillir les restes d'importantes personnalités galiciennes.

Rosalía de Castro, Alfredo Brañas, Ramón Cabanillas, Domingo Fontán, el escultor Francisco Asorey... sont quelques unes des personnalités qui reposent dans ce panthéon.

Dans le cloître, vous pourrez apprécier un crucifix gothique.

Parc de Lalameda
Parc de Lalameda
Escalier en colimaçon
Escalier en colimaçon
Canto do Toural
Canto do Toural

Dans la Zona Vella...

Nous continuons notre chemin par la Calle Valle Inclán pour arriver à la Calle de San Roque, où se trouve un ancien hôpital baroque, avec un très beau portail et un joli cloître, situé à côté de l'ancienne Porta da Pena, porte qui nous permet d'entrer dans la vieille ville.

Nous poursuivons en empruntant la Calle Algalia de Arriba (avec ses rues parallèles, elle abritait la plupart des pensions d'étudiants jusqu'à une partie avancée du XXe s.). Au niveau du nº 27, nous nous arrêtons en face d'une majestueuse tour gothique (XIIIe s.) de quatre étages dont plusieurs fenêtres présentent des éléments décoratifs.

Nous prenons à gauche le Callejón des Truques pour arriver sur l'Algalia de Abaixo, très animée la nuit tout comme les rues l'entourant.

Au numéro 29, on trouve la plus ancienne maison de la ville, du XIe ou XIIe s., un bel exemple de l'architecture médiévale avec ses saillies. Juste en face se trouve le pazo d'Amarante, un manoir baroque typiquement galicien.

Nous traversons le Compostelle le plus traditionnel : Entremuros, Rúa da Oliveira et Praza dos Irmáns Gómez, pour finalement arriver à la porte de l' église San Agustín, dont une tour a été démolie par la foudre au XVe s.

Du Mercado de Abastos à Belvís...

À côté se trouve le Mercado de Abastos, marché typique très coloré, à visiter surtout le jeudi ou le samedi. Les paysans des environs y vendent les produits qu'ils cultivent et élaborent eux-mêmes. Du poisson très frais y est également vendu, tout comme de magnifiques viandes et fruits.

On trouve à proximité église San Fiz de Solovio, avec sa belle façade romane, lieu où vivait l'ermite ayant découvert la tombe de l'apôtre.

En face se dresse l'édifice de l' Universidade Literaria, université aujourd'hui dédiée à la géographie et à l'histoire. Nous la contournons et arrivons sur la Plaza de Mazarelos où se trouve la seule porte de l'ancienne muraille encore conservée, passage par lequel le vin entrait dans la ville.

Nous la traversons et passons par Patio de Madres et Castrón Douro pour atteindre le quartier traditionnel de Sar et visiter la Colexiata de Santa María de Sar, église romane possédant un cloître du XIIIe s. À l'intérieur, les murs et piliers complètement inclinés qui soutiennent les différents vaisseaux surprennent ; ils sont renforcés à l'extérieur par de robustes contreforts.

Nous faisons marche arrière en prenant les Calles Camiño da Ameixaga et Andújar, qui nous offrent de larges vues panoramiques sur la vieille ville, et nous arrivons aussitôt au couvent baroque de Belvís et au parc du même nom, grand espace ouvert à côté du quartier noble où l'on peut voir des zones cultivées.

Mercado de Abastos 

 (Place du Marché)

Le deuxième lieu le plus visité de la ville après la Cathédrale, la Place du Marché est un lieu pour acheter et pour admirer.

 

HORAIRE:

Ouvert du lundi au samedi, le matin.

L’heure de plus grande activité se situe entre 9:30 et 12:30 h,

et les jours de plus grande affluence, le jeudi et le samedi.

Mis à part le fait d’admirer son architecture et de parcourir les étalages de fruits de mer, poissons, viandes et légumes fraîchement sortis de la mer ou du potager, le visiteur peut :

Visiter le couloir de restauration numéro 5

Au numéro 5, on découvre le couloir de la Place du Marché entièrement consacré à la restauration. 

A l’intérieur, on y trouve plusieurs établissements proposant aux clients des comptoirs et des tables centrales avec des tabourets où consommer les plats. Il est ouvert du lundi au samedi, le matin, de 11:30 à 17:00. 

L’offre proposée dans le couloir 5 est très variée.

  • Le meilleur poulpe est servi dans la Pulpería Abastos.
  • Casa Millán est spécialisée en nourriture traditionnelle galicienne faite-maison. 
  • Taberna Abastos est un restaurant japonais avec des tapas et un wok gourmet. 
  • Frebas pourrait être défini comme la campagne directement dans votre assiette 
  • l’Ostrería, votre spécialiste en produits de la mer. 
  • Amoadoest caractérisée par sa cuisine traditionnelle à base de crêpes avec une touche personnelle. 

Moyennant un faible pourcentage du prix des achats, à Marisco Manía, le bar du Marché, on cuisine pour vous et sur place les produits achetés au marché, pour savourer toute leur fraîcheur in situ. 

Profiter de services innovateurs

La Place du Marché dispose de services innovateurs et de facilités qui le rendent exemplaire quant aux bonnes pratiques de l’intégration de la modernité à un marché des plus traditionnels :

 

 

Eglise San Fiz de Solovio

L´église primitive fut détruite par Almanzor en 997 et reconstruite par l´archevêque Xelmírez au XIIe siècle. De l´époque romane, elle ne conserve que la porte et un relief polychrome du tympan, représentant l´Adoration des Rois mages (F. Paris, 1316). Simón Rodríguez l´agrandit au début du XVIIIe siècle et y construit un nouveau clocher (1708-12) dont le modèle sera imité dans toute la Galice. Plan rectangulaire, murs en pierre de taille de granite et toit de tuile à deux pentes. La façade, au portail roman (double archivolte en plein cintre, l´intérieure étant décorée d´arcs en fer à cheval ; jambes flanquées de colonnes adossées à fûts lisses et à chapiteaux décorés de motifs végétaux ; porte architravée abritant un haut-relief en granite polychrome de l´Epiphanie, sur le tympan) est couronnée d´un clocher baroque (un seul corps reposant sur un soubasement lisse où sont superposées de grandes plaques pour créer une sensation de clair-obscur). A l´intérieur, remarquons des objets d´orfèvrerie du XVe siècle et le retable néo-classique de la Soledad, exécuté par Ferreiro.

L'université de Saint-Jacques-de-Compostelle 

 

 (officiellement et en galicien Universidade de Santiago de Compostela - USC ; en castillan Universidad de Santiago de Compostela) est une université publique  et disposant de campus dans les villes de Saint-Jacques-de-Compostelle et Lugo.

Fondée en 1495, c'est la plus ancienne université de Galice et l'une des plus anciennes d'Espagne

La Place de Mazarelo

 est située dans le centre historique de Santiago. Elle a une grande relation avec l'Université de Santiago puisqu'elle abrite sa Faculté de philosophie et également de géographie et d'histoire à proximité. La statue d'un politicien et juriste Eugenio Rios Montero préside cette place, où des centaines d'étudiants se rassemblent dans la matinée entre les classes. Vous pouvez également visiter, dans cette place, plusieurs cafés et le restaurant Candilejas.

Arc de Mazarelos

Porte des murailles médiévales.

Seule porte des murailles médiévales encore sur pied.

L'arc de Mazarelos est la seule porte conservée des anciennes murailles médiévales. Selon le « Codex Calixtinus », c'est par cette porte que le vin en provenance d'Orense entrait dans la ville.L'arc se trouve entre la rue du Cardinal Payá et la place de Mazarelos. Il se trouve dans l'une des zones les plus visitées de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Colegiata Santa Maria a Real du Sar

 

De l’extérieur, cette curieuse église romane du XIIe siècle présente d'étonnants contreforts, ajoutés au XVIIIe siècle. Leur utilité apparaît évidente quand on entre dans l’église, où l’on peut en effet observer le déversement saisissant des murs, sous l’action des poussées de la voûte.

Santa Maria de Belvis

 

Fondé au début du XIVe siècle par les moines de Bonaval. C´est le premier couvent de l´ordre des dominicaines en Galice. Au début du XVIIIe siècle, le couvent fut reconstruit, selon les plans du frère Gabriel de Casas. Sur la façade, qui se distingue par sa sobriété, remarquons l´écu de l´archevêque Monroy, le mécène de ce couvent. L´église, érigée de 1727 à 1739, fut exécutée par Fernando de Casas y Novoa. Murs en pierre de taille de granite, plan en forme de croix latine, voûte en berceau et coupole. La tour unit l´église et la chapelle de la Vierge del Portal (1702) en formant un angle droit. L´ensemble se distingue par une sobriété et une simplicité découlant d´un manque de ressources.



En entrant par le chemin de Compostelle...

Nous prenons le Callejón d'A Tafona, qui mène à la Calle de la Virxe da Cerca, très proche de la Porta do Camiño, porte par laquelle entraient les pèlerins qui arrivaient par le Camiño Francés, qui continuait à l'intérieur de la ville par la Rúa das Casas Reais, la rue des maisons royales, qualificatif acquis en 1512 après que Jeanne la Folle et Philippe le Bel eurent passé une nuit dans l'un de ses logements.

Dans cette rue, on remarque l'église As Ánimas et le Palais de Fondevila (XVIIIe s.).

Nous arrivons sur la Plaza de Cervantes, avec l'église néoclassique San Benito et deux pazos baroques, l'un d'entre eux ayant servi de mairie.

Nous prenons le Callejón de Jerusalén et débouchons sur la Plaza de San Martiño Pinario, qui accueille la magnifique façade Renaissance du couvent à qui elle doit son nom, façade possédant un exceptionnel escalier baroque à double entrée à ses pieds.

Nous continuons dans la Rúa da Moeda Vella et arrivons à la Praza da Inmaculada, où se trouve la façade principale du plus grand couvent de Galice, et la façade nord de la cathédrale, néoclassique.

De cet endroit, nous rejoignons la Praza da Quintana, où se trouve la porte sainte, la Porta Santa.

C'est un endroit à la fois très sobre et accueillant. Son perron est le lieu idéal pour s'asseoir et se reposer en face de l'animation de la ville.

La " Porta do Camiño "

était la première porte que franchissaient les pèlerins au bout du " Camino francés ", ou chemin français : ceux-ci entraient alors à Saint-Jacques-de-Compostelle. De là, on peut aller visiter le Moasteiro San Domingo de Bonaval, un monastère devenu le Museo do Pobo Galego depuis 1963.

Le Pazo de Fondevila

héberge actuellement la bibliothèque qui se trouve à Saint-Jacques de Compostelle. Il est situé dans un emplacement exceptionnel, à seulement cinq minutes à pied de la cathédrale et du centre historique, déclaré patrimoine mondial par l'Unesco en 1985 pour sa beauté, sa valeur historique et culturelle. Ce bâtiment de style baroque a été construit par Clemente Fernandez Sarela au milieu du XVIIIème siècle. Il a un plan quadrangulaire et trois portes.

La plaza de Cervantes

est une petite place typique avec une fontaine au centre. Elle est très près de la cathédrale.

 il y a beaucoup de bars à tapas, surtout en été, et parfois il y a des concerts sur une scène amménagées par la ville.

La place a été nommée d'après Miguel de Cervantes, l'auteur de Don Quichotte.

le monastère San Martino Pinario

 

Au nord de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle se trouve le monastère San Martino Pinario, le deuxième plus grand monument religieux de la ville après la cathédrale, et le deuxième plus grand monastère d’Espagne, après San Lorenzo de El Escorial,  avec une surface de 20 000 mètres carrés, sa façade principale étant de 100 mètres de long.

San Martino Pinario a été fondé à l’emplacement d’une ancienne chapelle dédiée à la Sainte Vierge, « La Corticela ». Mais cette chapelle est détruite au IXe siècle (un vestige en est toujours visible dans la cathédrale), et un monastère bénédictin lui succède, dont l’église est consacrée en 1102 par l’évêque Diego Gelmirez. Le nom de « Pinario » s’explique par les pins qui se trouvaient à cet endroit au moment de la fondation du monastère. Il s’agrandit au cours des siècles, connaît son apogée au XVe en passant sous le contrôle de la congrégation de Valladolid en 1494 et grâce à la fondation de l’Hôpital Royal en 1499 par les rois catholiques.

Les richesses acquises par le monastère permettent sa reconstruction à la fin du XVIe et au XVIIe siècle : c’est l’édifice que nous connaissons actuellement. Sa façade est de style baroque, comme la majeure partie du monument. Elle est couronnée d’une statue figurant la Charité de saint Martin. L’édifice reste un monastère bénédictin jusqu’aux confiscations ecclésiales de Mendizábal (expropriations des monastères en Espagne entre 1835 et 1837). Il est rendu à l’archidiocèse de Saint-Jacques-de-Compostelle en 1868.

Aujourd’hui, l’édifice abrite le Grand Séminaire, les archives diocésaines et l’Institut théologique de Compostelle d’une part, l’école universitaire du travail social, dépendant de l’Université de Compostelle, d’autre part. Le reste de l’ancien monastère est l’Hospedaria San Martino Pinario, un hôtel de 81 chambres qui a gardé sa facture XVIe siècle malgré tout le confort moderne. Seule l’église, aujourd’hui musée, est visitable. 

Praza da Inmaculada

 

De plan irrégulier, elle est limitée par la façade du monastère San Martín Pinario, le Palais archiépiscopal, l´ arc à la Praza do Obradoiro et la façade de l´ Acibechería de la cathédrale. Sur les lieux du portail roman, centre des marchés médiévaux, on dressa au XVIIIe siècle la nouvelle façade nord, commencée par Ferro Caaveiro et Fernández Sarela et continuée par Monteagudo. Le nom d´ Acibechería, que porte aussi la rue qui aboutit à la place, tient son origine des ateliers où l´ on travaillait le jais. Depuis le XIIIe siècle, Saint-Jacques avait le monopole de la fabrication de pièces de cette matière.

Praza da Quintana

 

Au début du XVIIe siècle, on aplanit le sol de la Quintana de Mortos et on construisit le perron qui l´unit au niveau supérieur, la Quintana de Vivos. Les travaux furent dirigés par Xácome Fernández de Araujo. L´espace fut aménagé pour la célébration des grandes fêtes baroques. C´est sur cette place que se trouve la Porte sainte, qui ne s´ouvre qu´à l´occasion des années saintes et par où passent les pèlerins pour obtenir le Jubilé. Elle est délimitée par le chevet de la cathédrale, la maison de la Parra, le monastère de San Paio de Antealtares et la maison da Conga.

Fonte dos Cabalos

 

Située au centre de la Plaza de Platerías, elle fut sculptée par J. Pernas en 1825. C'est une fontaine à l'italienne, qui inspira Federico García Lorca, qui l'appela "La Fontaine du Rêve". Fontaine de ligne stylisée, elle est à quatre avec des chevaux de belle facture. Le sculpteur Juan Sanmartín, au milieu du s. XIX, il a ajouté "l'Allégorie de la ville de Santiago", une femme assise sur l'arche apostolique, tenant l'étoile qui indiquait à l'évêque Teodomiro le lieu de la tombe.

Parc de l'Alameda

En arrivant à Compostelle, les camélias deviennent Saint-Jacques.

Ils s'appuient sur leur bâton de pélerin et se reposent tranquillement à l'Alameda. Ils contemplent le paysage, proche et lointain à la fois, qui apparaît à l'horizon telle une carte postale. Ému, le voyageur ou le pèlerin rend les armes -parfois en rendant hommage, parfois en priant- bien qu'il s'agisse d'une image classique contemplée de nombreuses fois. Complices, dispersés sur toute la Herradura, les camélias accompagnent leur plaisir et respectent leur silence.

L'Alameda de Saint-Jacques-de-Compostelle est le point de rencontre naturel entre le monde rural et le monde urbain. L´ Herradura, la promenade qui fait le tour du mont, où les chênes immémoriaux -carballos en galicien-, abritent l´ ermitage de Santa Susana qui se dresse à l'ancien emplacement d'un camp fortifié celte.


Aux alentours de la cathédrale...

Nous entrons dans la cathédrale par la façade de la Praza de Praterías, place où l'on remarque la Fonte dos Cabalos (la fontaine des chevaux), ainsi que le portail du XIIe s.

À l'intérieur, la splendeur des vaisseaux et du déambulatoire éblouit. Nous visitons la crypte de l'apôtre, nous approchons du saint qui gît sur le baldaquin central, puis admirons les différentes chapelles.

Avant de quitter le temple, nous admirons le majestueux Pórtico da Gloria et descendons vers la Praza do Obradoiro, un autre centre architectural spectaculaire : l'hôpital royal (Hostal dos Reis Católicos) plateresque ; le Pazo de Raxoi, néoclassique, aux airs versaillais, que partagent la mairie de Saint-Jacques-de-Compostelle et le gouvernement galicien ; le Pazo de San Xerome, dont la façade remonte au XVe s., et qui est le siège du rectorat de l'université ; enfin, la façade baroque de la cathédrale, œuvre de Fernando de Casas, qui la referme.

Nous laissons la place derrière nous et continuons en passant par les Calles Fonseca et Rodrigo de Padrón pour nous rapprocher de l' Alameda, par laquelle nous terminerons notre tour.

Dans cet endroit, vous pourrez vous rendre au Paseo dos Leóns pour prendre les meilleures photos de la cathédrale et de la vieille ville.

Et depuis le point de vue du Paseo da Ferradura, vous aurez un magnifique panorama sur le campus universitaire (conçu dans les années 1930).

Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle

Classée monument historique et artistique en 1986.

Au IXe s., l'évêque Théodomir d'Iria Flavia identifie un temple romain comme la tombe de l'apôtre saint Jacques. À la suite de cette découverte, le roi Alphonse le Chaste ordonne la construction d'un modeste temple autour de la construction païenne en question. La multiplication des pèlerinages et l'établissement d'une certaine stabilité après les attaques arabes débouchent sur une nouvelle construction, qui débute en 1075, sous le règne d'Alphonse VI et sous la direction de l'archevêque Diego de Peláez. C'est ainsi que commence la construction de la cathédrale romaine, qui se poursuit sous l'archiépiscopat de Diego Gelmírez et qui ne s'arrêtera plus avant de devenir le grand temple que nous pouvons contempler aujourd'hui.

La cathédrale est construite à partir de granit taillé et sa toiture est recouverte de pierres plates faites dans le même matériau. Construction romane en forme de croix latine : bras longitudinal et transept à trois vaisseaux, déambulatoire dans le prolongement de la nef centrale et tribune qui parcourt tout le périmètre ; chapelles latérales disposées de façon ordonnée tout le long du temple et possédant chacune un espace privé, seules quelques-unes de l'époque romane ont été conservées dans le déambulatoire.

Vaisseaux latéraux recouverts par une voûte en arête, vaisseau central à voûte en berceau surhaussée et soutenue par des arcs-doubleaux et triforium à moitié d'arc. La façade côté Acibechería est néoclassique (Ventura Rodríguez et Lois Monteagudo). La façade côté Praterías, romane, est un exemple d'iconographie médiévale. La porte sainte, baroque (1611), ne s'ouvre que les années saintes. La façade côté Obradorio (Fernando Casas y Novoa, 1738-1750) est une combinaison de pierre et de verre, ce qui met en valeur le grande baie vitrée du corps central, l'une des plus grandes d'avant la révolution industrielle. Classée monument historique et artistique en 1986.

histoire Catedral de Santiago de Compostela 

Elle débuta vers l'an 830, de l'ère moderne, à l'époque où reste de l'apôtre Santiago, sur le mont Libredón (Iria Flavia), une ville proche de l'actuel Saint-Jacques-de-Compostelle. Ces vestiges ont été, dans un premier temps, déposés dans une nécropole romaine du Ier siècle.

ORIGINE QUAND LA CATHÉDRALE DE SANTIAGO DE COMPOSTELA A-T-ELLE ÉTÉ CONSTRUITE ?

La connaissance de ce fait a amené de nombreuses personnes à se rassembler autour de la dépouille de l'Apôtre et, par conséquent, la nécessité de construire une église primitive préromane, pour accueillir les croyants et les pèlerins chrétiens.

Compte tenu de l'importance de la découverte, en l'an 834, il devint un siège épiscopal, un enjeu qui augmenta le nombre de personnes et de pèlerins, favorisant son expansion sociale, économique et religieuse, lorsque les premiers ordres religieux monastiques s'y installèrent, c'était le temps d'Alfonso II, le Chaste, le premier pèlerin à visiter les restes de l'Apôtre, visitant ce qui est maintenant le Manière primitive, de la ville d'Oviedo. Au fil des siècles, les principaux Itinéraires du Camino de Santiago avec des pèlerins de tous les coins de l'Europe.

QUI A CONSTRUIT LA CATHÉDRALE DE SANTIAGO DE COMPOSTELA ?

En l'an 872 le Roi Alphonse III, le Grand, ordonna la construction d'un temple plus grand. Cela signifierait la base de la future cathédrale de Santiago.

DESTRUCTION DE LA CATHÉDRALE DU PERCURSEUR DE SANTIAGO DE COMPOSTELA

Plus tard, en 997, la cathédrale et Saint-Jacques-de-Compostelle ont été incendiées et pillées aux mains des Chef musulman Almanzor, y compris le transfert, par des captifs chrétiens, des cloches de la cathédrale à Cordoue. Il existe différentes versions trouvées, dans lesquelles on se demande si la tombe où les restes de l'Apôtre ont été déposés a été respectée. La cathédrale a été reconstruite, de ce fait, en l'an 1003, lorsque San Pedro de Mezonzo était évêque.

C'était en l'an 1075, avec la construction du Chapelle du Sauveur, lorsque les fondations d'une grande église romane ont été effectivement posées et qu'au fil du temps s'est agrandie avec différents styles architecturaux, en particulier gothique et Renaissance, jusqu'à ce que nous voyons aujourd'hui se refléter dans l'actuelle cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les promoteurs de cette fabuleuse construction étaient le roi Alfonso VI et, en particulier, l'évêque de Santiago Diego Peláez.

serait construit avec un plan en croix latine, à trois nefs, d'environ 100 mètres de long, avec un transept à trois nefs, de 67 mètres de long, avec une hauteur de voûte centrale de 32 mètres. Être construit, fondamentalement, en granit.

Etant donné l'énorme masse de pèlerins qui, année après année, visitaient le tombeau de l'apôtre, ils jugeaient indispensable de créer une grande "Cathédrale de pèlerinage", suivant les règles établies par l'art roman français, ayant pour un miroir.

Après différentes vicissitudes, logiques dans une construction d'une telle ampleur, en l'an 1093 eut lieu un événement fondamental avec la nomination, comme administrateur de la cathédrale, du Mgr Diego Gelmirez qui fut le grand promoteur de la cathédrale et de la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle, les transformant en un foyer universel du christianisme et égalant le phénomène social du pèlerinage, avec Rome et Jérusalem.

À ses débuts, des maîtres bâtisseurs tels que Bernardo el Mayor, son assistant Galperinus Robertus, Maestro Estevo, ainsi qu'un grand nombre de tailleurs de pierre, d'artisans et d'ouvriers spécialisés dans tous les arts ont travaillé à la construction de la cathédrale.

MAITRE MATTHIEU

Pour donner un dernier coup de fouet aux travaux de la cathédrale, qui s'étaient ralentis, le roi Ferdinand II de Léon en confia la direction au Maître Mateo, entre les années 1168 et 1211, son œuvre universelle la plus importante étant la construction du Pórtico de la Gloria, inspiré par l'apocalypse de San Juan, un joyau de l'art roman espagnol. Ce sculpteur est considéré comme le "Sculpteur du Camino de Santiago", bien pour les nombreux travaux qu'il a réalisés dans le Façon française ou par les disciples qui avaient travaillé avec lui.

Comme cité dans le Codex Calíxtino, les travaux de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle pourraient être achevés entre 1122 et 1124, quelque 47 ans après leur début.

En 1120, le pape Calixte accorda à Saint-Jacques-de-Compostelle le statut de siège archiépiscopal, avec les privilèges économiques et de pouvoir que cela impliquait.

En l'an 1181, le "pardon des péchés" a été accordé à tous les pèlerins qui ont visité les restes de l'apôtre Santiago dans une année jubilaire (lorsque la fête de Santiago - le 25 juillet - tombait un dimanche). La prochaine année sainte est Jacobéen 2021 qui durera jusqu'à fin 2022 par ordonnance papale, en raison de la pandémie de Covid.

La consécration de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle a eu lieu le 21 avril 1211, lorsque le roi Alfonso IX et l'archevêque de Santiago D. Pedro Muñiz.

ÉLARGISSEMENT ET RÉFORME

Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, de profondes transformations ont été réalisées dans la cathédrale, introduisant différents éléments baroques, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la basilique.

La plus grande révolution esthétique viendrait au temple à l'époque baroque, transformant le maître-autel et le dôme, ainsi que les travaux réalisés sur la tour de l'horloge et avec la projection de la façade de la Plaza de la Quintana. Mais la façade de l'Obradoiro est sans aucun doute l'œuvre qui influencera le plus l'aspect définitivement baroque de la cathédrale de Santiago à l'extérieur.

Itinéraire proposé pour explorer La Catedral de Santiago de Compostela

  • Marchez jusqu'à l'autel car c'est le point final de votre Camino de Santiago.
  • À droite, vous trouverez les chapelles d'El Pilar et de La Concepción.
  • Plus tard, vous pourrez admirer la chapelle originale de San Pedro de cour romane, et Tombe de l'apôtre Santiago (urne en argent où reposent les restes de l'Apôtre avec ceux de ses disciples Saint Athanase et Saint Théodore)
  • Sortez de la crypte, vous avez presque terminé. Jusqu'à "Donne le câlin à l'Apôtre Santiago” si vous le sentez, présidez la Basilique depuis le Maître-Autel. C'est un câlin entre pèlerins.
  • Visitez les toits de la cathédrale pour admirer la vue sur la ville, et faites une visite du musée de la cathédrale à ne pas manquer.
  • N'oubliez pas de visiter la Praza das Platerias attenante à la cathédrale, qui tire son nom des guildes médiévales d'orfèvres qui y exécutaient leurs tâches. Au centre de la place, vous pouvez voir la Fonte dos Cabalos, l'une des plus belles de tout Santiago.

DESCRIPTION DES ÉLÉMENTS DE LA CATHÉDRALE DE SANTIAGO DE COMPOSTELA

 

TORRES

La cathédrale a trois tours. Deux, qui sont jumelles (Torre de la Carraca et Torre de las Campanas ou Torre Norte), situées sur la façade principale, sur la Plaza del Obradoiro, d'une hauteur de 75/80 mètres chacune, et l'autre, située entre la Plaza de Platerías et Plaza de la Quintana, appelée Torre del Reloj, "Berenguela" ou également connue sous le nom de "Trinidad".

La Tour à cliquet o Torre Norte, comme son nom l'indique, possède un mécanisme "à cliquet" en bois de châtaignier, composé de quatre tables d'harmonie rectangulaires avec une anche sur chacune qui, lorsqu'elles sont tournées sur un axe denté et frappées, les font sonner ; les cases sont placées en forme de croix et chaque bras mesure un peu plus de deux mètres. Cette pièce est une réplique de l'original, qui se trouve au Musée de la Cathédrale.

Comme son nom l'indique, le clocher, abrite un ensemble de 7 cloches monumentales, en plus du campanile, composé de sept autres cloches plus petites, qui ont été récupérées, après la restauration de la cathédrale. Cette tour a la particularité importante et est qu'elle est légèrement inclinée, donc quand vous allez à Santiago, faites attention à la vérifier.

La Tour de l'horloge, Également connu sous le nom "Berenguéla" ou "Trinidad", est l'un des éléments les plus connus de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il a été construit comme une tour défensive, encadrée dans le complexe de la cathédrale, ayant une hauteur de 72 mètres.

Il a une horloge avec un cadran en marbre blanc, une seule aiguille et deux cloches, qui ne sont pas celles d'origine. La cloche d'origine, d'un diamètre de 3 mètres, date de 1738 et se situe dans le cloître de la Cathédrale.

Élément significatif de celle-ci, la tour ferme un "lampe de poche", qui de sa lumière permanente guide les pèlerins des Années Saintes.

FAÇADES DE LA CATHÉDRALE DE SANTIAGO DE COMPOSTELA

OBRADOIRO (ATELIER EN GALICIEN)

Son nom vient de la présence d'ateliers de tailleurs de pierre qui lors de la construction de la Cathédrale étaient situés au pied de la Cathédrale.

La façade romane d'origine a été remplacée en raison de sa détérioration au fil des siècles et des réparations constantes ont été effectuées jusqu'à son achèvement en 2020.

En 1606, le maître Ginés Martinez a construit le double escalier caractéristique pour accéder à la cathédrale de Santiago.

La façade et la place de l'Obradoiro représentent le symbole universel et le plus significatif de la ville de Santiago, ses éléments les plus importants étant les deux magnifiques tours et les images de Santiago Peregrino.

JET

La façade Azabachería, ou façade nord, est située sur la Plaza de la Inmaculada ou de la Azabachería, où se termine la dernière section urbaine des Caminos Francés, Northern Way, et enfin de Façon anglaise avec son entrée par l'ancienne porte du Paradis.

Il tire son nom de la présence d'artisans du jet qui s'y trouvaient.

L'ancienne façade romane du XIIe siècle a été démolie en 1757 et remplacée par l'actuelle façade néoclassique, sous la direction de Ventura Rodriguez.

À QUINTANE

La façade de la Quintana, de style baroque, a commencé en 1658. Dans celle-ci se trouve le Porte royale où les membres de la royauté entrèrent, les Porte des Abbés, et au milieu des deux célèbres Puerta Santa ou Puerta del Perdón, qui s'ouvrent exclusivement pendant l'Année Sainte.

Au-dessus de cette porte, vous pouvez voir, dans certaines niches, l'image de Santiago et de ses disciples Atanasio et Teodoro qui sont à ses côtés. Dans le bas du corps et des deux côtés de la porte, vingt-quatre figures de prophètes et d'apôtres ont été placées (y compris celle de Santiago lui-même) provenant de l'ancien chœur en pierre, qui se trouvait à l'intérieur de la cathédrale, construit par le maître Mateo

La Plaza de la Quintana est, après Obradoiro, la place la plus emblématique de Compostelle. Des escaliers de pierre monumentaux le divisent en deux : Quintana de Vivos, la partie supérieure, et Quintana de Mortos, la partie inférieure, car c'était autrefois un lieu de sépulture.

ARGENT

Nommé pour le nombre d'artisans et d'orfèvres dédiés au travail de l'argenterie qui se trouvaient à cet endroit et qui le font encore aujourd'hui.

La façade Platerías est la seule de style roman qui subsiste dans la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Construit par le maître Mateo entre 1103 et 1117, avec l'aide du premier archevêque de Saint-Jacques-de-Compostelle, Diego Gelmirez.

Composé d'une double porte à arcs en plein cintre avec une frise supérieure. Le deuxième niveau de la façade est composé de deux fenêtres à arcs lobés, où l'on met en évidence la figure du roi David jouant de la harpe, les reliefs de la Genèse, le sacrifice d'Isaac et la femme adultère. Il est complété par d'autres éléments et sculptures provenant d'autres parties de la cathédrale qui se sont retrouvés ici en raison des réformes constantes de la cathédrale.

À gauche de la façade, on trouve le bâtiment du Trésor, de style Renaissance et dont la construction a été dirigée par l'architecte Gil de Hontañón.

TOITS DE LA CATHÉDRALE DE SANTIAGO DE COMPOSTELA

A près de 300 mètres d'altitude, 30 mètres au-dessus de la Plaza del Obradoiro et avec un champ de vision à 360 degrés, le regard glisse sur les toits et se perd dans le paysage de Compostelle.

En plus des vues sur les tours, les dômes et le paysage que l'on peut voir depuis ses hauteurs, l'un des éléments les plus connus des toits est le soi-disant "Cruz dos farrapos", ce qui signifie "Croix de chiffons". La tradition dit qu'ici, après avoir dormi sur les gradins, les pèlerins laissé leurs vieux vêtements à brûler dans le petit espace derrière la croix, comme symbole de purification et du début d'une « nouvelle vie ».

Cette légende de la Cruz dos farrapos a sans aucun doute inspiré ceux qui aujourd'hui brûlent leurs vêtements après avoir fait le Route du Finisterre.

Il est attesté des visites que les pèlerins avaient, depuis les ponts, dans le Codex Calixtinus : "Quiconque monte là-haut (...) même s'il monte triste, il est heureux de voir la splendide beauté de ce temple."

PALAIS GELMIREZ

Adossé au côté nord de la cathédrale et vers la Plaza do Obradoiro, se dresse ce palais épiscopal dont la construction a été ordonnée par l'archevêque Diego Xelmírez pour remplacer l'ancienne résidence épiscopale démolie lors des nombreuses révoltes survenues au cours de son mandat épiscopal.

Le bâtiment, avec accès à deux places (Obradoiro et Azabacheria), deviendrait un logement pour recevoir les rois, princes et nobles qui visitaient la ville.

Il est considéré comme l'une des principales constructions civiles romanes d'Espagne et le centre du pouvoir féodal exercé par les évêques de Santiago.

TRÉSOR DE LA CATHÉDRALE DE SANTIAGO

Sur Chapelle de San Fernando, qui fait aujourd'hui partie de l'itinéraire du musée de la cathédrale, est l'endroit où se trouve le soi-disant "Trésor", qui comprend les plus riches pièces d'orfèvrerie liturgique, y compris le ostensoir de procession réalisé par Antonio Arfé.

À l'intérieur, nous pouvons trouver, comme pièces les plus remarquables:

La cap original de Santiago l'Ancien, réalisé en 1704 – Relief de la Virgen de la Leche par Luisa Roldán – Buste reliquaire de Santiago el Menor, qui porte au cou le bracelet de D. Suero de Quiñones, qui a remporté la célèbre joute de chevaliers, qui a eu lieu dans le Paso Honroso, dans la ville léonaise de Hospital de Órbigo, en l'an 1434

Le coffre-fort de la chambre contient un calice et un burin donnés par l'archevêque Musquiz, un ostensoir de Juan de Figueroa, un calice de Pose et un gros rubis.

MAITRE-AUTEL

La chapelle principale était à l'origine romane, mais a été réformée à l'époque baroque sur ordre du nouveau maître d'œuvre, José de Vega y Verdugo, nommé par Inocencio X. Le complexe est entouré de 36 colonnes salomoniennes dorées et couvert de branchages.

La splendeur du maître-autel s'est accrue avec l'ajout des barreaux, les voûtes ont été polychromées et l'ensemble a été dallé de marbre.

Il a des chaires Renaissance à l'entrée, des deux côtés, avec des scènes de la vie de l'Apôtre réalisées par Juan Bautista Celma en 1578.

Au sommet, nous voyons un fabuleux baldaquin du XVIIe siècle, soutenue par des anges et couronnée par l'effigie équestre de l'apôtre. Dans chaque coin se trouvent la représentation de quatre vertus cardinales : la prudence, la justice, la force et la tempérance.

Sur le tabernacle est représenté un pèlerin de Saint-Jacques, escorté de quatre rois : Alphonse II, Ramiro I, Fernando el Católico et Felipe IV et, au centre, les armoiries de l'Espagne.

L'autel a été construit par Domingo Antonio de Andrade sur la tombe de l'Apôtre. À l'intérieur du vestiaire baroque, se trouve l'image la plus remarquable de l'ensemble, un Santiago assis en pierre polychrome du XIIIe siècle, habillé en pèlerin, avec une réplique de la cape originale, en argent ornée de gros strass, qui attend pour les millions de câlins qu'il reçoit des pèlerins qui ont terminé leur Camino de Santiago.

Sous le vestiaire se trouve la crypte, d'origine romaine, où se trouvent les restes de l'Apôtre et de ses disciples dans une urne en argent du XIXe siècle.

El Botafumeiro ou Turibulum Magnum

est un encensoir gigantesque ou ce qui, dans la terminologie de la rue, serait un "jet de fumée" qui aurait probablement été fabriqué entre le XIIe ou le XIIIe siècle, car la date exacte n'est pas certaine.

Y A-T-IL QUELQUE CHOSE SENTANT MAUVAIS DANS LA CATHÉDRALE DE SANTIAGO ?

Sa réalisation a été ordonnée pour atténuer les odeurs accumulées dans le Cathédrale de Saint-Jacques, en raison des nombreux pèlerins qui, une fois leur pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle terminé, sont restés dormir à l'intérieur. Les pèlerins de l'époque médiévale portaient les mêmes vêtements depuis qu'ils avaient commencé le pèlerinage dans leur ville natale... Imaginez la mauvaise odeur ! Plus tard, les pèlerins ont fait le Route du Finisterre, que l'on croyait être "la fin du monde", et là, la tradition était de brûler ces vêtements.

Le "parfum" qui a été utilisé, pour atténuer cette odeur de courrier, est le encens, qui est brûlé par des morceaux de charbon qui sont placés à l'intérieur. C'est de là que vient la tradition de ce magnifique encensoir.

 le "botafumeiro", en métal argenté, haut d’un peu plus de 1,5 m et pesant plus de 53 kg. Il s’élève à plus de 20 m du sol. En l’actionnant à l’aide de cordes, pour diffuser l’encens dans toute la cathédrale, il peut atteindre la vitesse impressionnante de 70 km/h !

A QUOI SERT LE BOTAFUMEIRO AUJOURD'HUI ?

À l'heure actuelle, l'utilisation du botafumeiro a complètement changé, maintenant il est utilisé pour donner de la solennité aux célébrations religieuses, parmi lesquelles la célébration de la messe à 12h00, (messe du pèlerin) à laquelle assiste le plus grand nombre de pèlerins qui finir leur Chemin de Santiago, qui est l'une des grandes attractions avec lesquelles la cathédrale de Santiago offre à ses visiteurs.

COMBIEN DE BOTAFUMEIROS COMPTE LA CATHÉDRALE DE SANTIAGO ?

Tout au long de l' histoire du Camino de Santiago, la cathédrale de Santiago a eu 4 brûleurs d'encens. Le premier d'entre eux a duré jusqu'en 1530, un autre a été construit plus tard, mais il a été volé par les Français en 1809, lors de l'invasion de l'Espagne. Le troisième botafumeiro a été utilisé jusqu'en 1851, après avoir été payé par le roi Louis XI de France.

Actuellement, la cathédrale compte deux botafumeiros, qui sont conservés dans la bibliothèque ; celui qui est habituellement utilisé dans toutes les célébrations religieuses, est en laiton, plaqué d'argent. Il mesure 1.60 mètre et pèse environ 62 Kg. L'autre botafumeiro est une réplique, qui était un cadeau des Ensigns provisoires en 1971 et est utilisé en cas de réparation du précédent.

Compte tenu du poids et du volume du Botafumeiro, 8 personnes "tiraboleiros" sont nécessaires pour son fonctionnement, au moyen d'un système de cordes et de poulies, produisant un "oscillation" le long du transept longitudinal de la cathédrale, qui va de la Plaza de la Azabacheria à la Plaza de Platerias.

La sensation perçue est qu'à tout moment, il va s'écraser sur le toit de la cathédrale ou la corde qui le soutient se rompra, un fait qui, selon l'histoire, s'est produit à deux reprises, l'une d'elles lorsque Catherine d'Aragon , future reine d'Angleterre, a visité la cathédrale, avant de se marier, en l'an 1501 et le second, en l'an 1622, mais heureusement dans les deux cas, aucun dommage n'a été causé.

QUELS JOURS POUVEZ-VOUS VOIR LE BOTAFUMEIRO EN FONCTIONNEMENT ?

Elle est mise en service à certaines dates religieuses solennelles, en plus de nombreuses messes à 12h00 (Messe du Pèlerin), mais pas toutes, alors si vous la voyez traverser les nefs du Cathédrale profitez de ce moment magique et unique. Il y a aussi des dates dans le calendrier dans lesquelles leur fonctionnement est stipulé car ce sont des jours spéciaux :

  • Épiphanie du Seigneur (6 janvier)
  • Le dimanche de Pâques
  • Ascension du Seigneur
  • Bataille de Clavijo (23 mai)
  • Fête de Saint Jacques de Compostelle (25 juillet)
  • Assomption de la Vierge Marie (15 août)
  • Fête de la Toussaint (1er novembre)
  • Fête du Christ-Roi
  • Immaculée Conception (8 décembre)
  • Fête de la Nativité (24 décembre)
  • Traduction de l'Apôtre Santiago (30 décembre), dans les années Saintes/Xacobéennes
  • Liturgie de la messe commémorant l'ouverture des années saintes/xacobéennes (31 décembre)

La chapelle de la Corticela

 oratoire construit au IXe s. ayant appartenu plus tard aux bénédictins de S. Martiño Pinario, est depuis très longtemps la paroisse des étrangers et pèlerins. Elle a été intégrée à la cathédrale suite aux agrandissements successifs subis par cette dernière.

On y accède par le bras nord du transept, en traversant un passage construit au XVIIIe s. Construite en granit taillé avec une toiture en bois et en tuiles, elle possède une forme longitudinale divisée en trois vaisseaux. Façade romane avec colonnes à fût lisse et chapiteaux à décoration végétale, tout comme la triple archivolte, relief représentant l'Adoration des mages sur le tympan. À l'intérieur, sur le mur nord, on trouve l'ensemble de Jésus au jardin des oliviers réalisé dans du granit polychrome (XVe s.).

Un ancien séminaire de confesseurs

Le palais Raxoi

se trouve face à la cathédrale, place de l'Obradoiro. Il a été construit par l'archevêque Raxoi en 1766 et projeté par le français Charles Lemaur. Il possède une grandiose et élégante façade de style néoclassique, qui s'appuie sur un portique en granit de quatorze arcs en plein cintre. Il s'agissait à l'origine d'un séminaire de confesseurs, mais de nos jours, il est le siège de l'Hôtel de ville de Saint-Jacques-de-Compostelle et du gouvernement autonome de Galice.

Hostal dos Reis Católicos

À Saint-Jacques-de-Compostelle, destination de millions de pèlerins, une ville où les rayons du soleil illuminent les façades en été et la pluie provoque une atmosphère magique dans les rues pavées en hiver, l'un des hôtels les plus luxueux et les plus beaux du parador réseau. Le Parador de Santiago, connu sous le nom d'Hostal dos Reis Católicos, un mélange d' histoire, d'art et de tradition , un rêve de pèlerins et un emblème de Santiago, est situé sur la Plaza do Obradoiro, formant avec la cathédrale un angle de beauté spectaculaire dans un des plus visités au monde. Séjourner ici, c'est séjourner dans un lieu vraiment unique et exclusif .

L'Hostal est né en tant qu'hôpital royal en 1499 pour accueillir les marcheurs qui se rendaient en pèlerinage à Saint-Jacques. 

À l'intérieur de ce musée Parador , considéré comme le plus ancien hôtel du monde, vous découvrirez quatre beaux cloîtres, des chambres élégantes, des chambres spectaculaires et une luxueuse salle à manger qui propose du poisson et de la viande cuits à la galicienne, ainsi que les crêpes classiques caramélisées à la pomme et à la crème. .