Bilbao > Bermeo

34 Km

0 h 34


Vendredi 5 Juillet

Bermeo

(N° 2486)

 

nom aire : Area de la Pergola

Itsasoan Galdurakoen Lamera

4370 BERMEO

 

Latitude : (Nord) 43.42286° Longitude : (Ouest) -2.72534° 

Tarif : Gratuit

Type de borne : plateforme

 

Services : Plein d'eau : >200 l

 

Autres informations : 

Ouvert A l'année

19 emplacements

Durée maxi: 7 jour(s) ou plus

Tel: +34 946 17 91 00

 

http://www.bermeo.eus/index.html?&L=0


Tête de la Biscaye

Bermeo  eut  pendant des siècles la primauté institutionnelle et commerciale dans la seigneurie. En tant que village de pêcheurs historique, son port l’ est toujours parmi les principaux du golfe de Gascogne. C’est une localité authentique où l’on peut partager les modes de vie locale ,  des alentours magnifiques et une grande variété d’activités.

Planifiez votre escapade à Bermeo

Une promenade à travers la ville et le port de Bermeo peut vous prendre une bonne matinée.  Après un bon déjeuner à bon prix dans ses nombreuses tavernes et restaurants,

il est recommandé d’aller à San Juan de Gaztelugatxe à proximité pour faire la traversée vers le promontoire dans l’après-midi.

 

Histoire de Bermeo

Le village de Bermeo est mentionné pour la première fois en l’an 1051 dans un document par  lequel  il est donné à l’église de Santa María de Axpe; bien que certaines légendes parlent de l’établissement de ce port par un descendant de Noé (seulement 150 ans après le Déluge), ou par les Romains au 1er siècle avant JC.  En 1239, il reçoit la condition de villa  par  Lope Díaz de Haro (fondateur de Bilbao), qui lui concède la Charte de Logroño.

Ce fut en 1296, l’une des villes fondatrices de la Confrérie des Marais de Castille avec Vitoria. C’était une alliance de défense mutuelle contre les nations étrangères soutenue par les privilèges accordés par la Couronne de Castille. Huit ports cantabriques et la ville importante  de Vitoria la composaient.  Elle réussit à étendre ses réseaux commerciaux  jusqu’aux principales zones de pêche d’Angleterre et de  France.

Au cours de l’histoire de Bermeo, tout au long du Moyen Age, ses habitants reçurent de grandes faveurs royales, fueros (lois de protection) et privilèges, tout cela grâce à la richesse apportée par leur grande  activité commerciale. En 1476, Ferdinand le Catholique a ratifié la ville en tant que Tête (Chef)  de Biscaye,  devenant ainsi  le leader significatif  des autres villes de la province. Comme preuve de cette position, on  remarque  que, lors des Assemblées Générales de Biscaye, non seulement elle avait droit au premier siège et au premier vote, mais aussi que le reste des représentants devaient se découvrir lorsque c’était son tour de parole.

C’est à partir  du  XVe siècle, que son déclin commença. Les guerres de Bandos (conflits entre différentes lignées nobiliaires du Pays Basque)  affectèrent  la stabilité économique et sociale. A cela s’ajouta l’ascension de Bilbao, qui  peu à peu commença à agglutiner les routes du commerce maritime et terrestre ainsi qu’une  florissante industrie navale.  Bermeo se trouva également impliquée dans une série de litiges interminables avec les églises environnantes pour des raisons de juridiction administrative et judiciaire, qui  bien souvent seraient réglées  contre elle. Le grand incendie de 1503,  détruisit complètement  la ville. Cependant, l’activité commerciale de Bermeo n’a jamais diminué et est elle est  restée pendant longtemps le principal port du golfe de Gascogne. Son réseau de pêche s’étendait jusqu’à la mer du Nord et atteignait même les côtes canadiennes de Terre-Neuve.

1596, Bermeo fut mise à sac par une flotte de protestants français de La Rochelle qui furent par la suite repoussés par les milices Seigneuriales. Quelques années plus tard, en 1602, Bermeo perdit de façon  humiliante son  titre de Chef de Biscaye, en faveur de Bilbao. Cependant, le dix-septième siècle fut à nouveau  une période  florissante grâce à la pêche, à l’agrandissement des quais,  à l’établissement de nouveaux chantiers navals, et des industries de conserves.

Les habitants de Bermeo ne participèrent pas aux révoltes connues sous le nom de Matxinadas, mais au début de le Guerre d’Indépendance, les jeunes prirent d’assaut  la Mairie pour éviter d’être conscrits dans l’armée.

Bermeo ca. 1900

En mars 1937 eut lieu la bataille du cap Machichaco, une bataille navale épique entre les chalutiers basques de la marine auxiliaire du Pays basque et le croiseur franquiste Canarias. De même, deux mois plus tard, ce fut  le théâtre de la bataille de Sollube, au cours de laquelle l’armée basque  fut sur le point d’attraper les Flèches Noires italiennes qui soutenaient les franquistes.

Après la guerre, tout le processus d’industrialisation se concentra à Bilbao. Bermeo cependant a conservé et conserve toujours son industrie de la pèche et se maintient comme l’un des principaux port de pêche de la mer Cantabrique.

 

 

Que voir à Bermeo

La petite cité  de Bermeo, perchée sur les pentes du mont Sollube, est située sur le terrain de la Réserve de la biosphère d’Urdaibai, un véritable paradis naturel. Son caractère maritime, la proximité de ses plages et l’ambiance animée de ses rues en font un point de rencontre dynamique, surtout en été et pendant les week-ends. Parmi ses principales attractions touristiques,  il y a son vieux port accueillant et la vieille ville au tracé  médiévale i parsemée de maisons de pêcheurs multicolores. En parcourant ses rues et ses recoins, on peut voir la multitude de sculptures qui y vivent, comme le populaire groupe La Laitière de Enrike Zubia(de Bermeo), le Monolithe à la mémoire des morts  en mer, le Monument  en Hommage à Benito Barrueta et Olatua , ces deux derniers de l’excellent sculpteur  de Bermeo  Néstor Basterretxea.

La première chose à voir en arrivant à Bermeo est le Casino, situé sur la jetée sportive et le parc Lamera. Ce bâtiment emblématique de conception éclectique a été conçu par Severino Achúcarro en 1894 et sa disposition nous rappelle un château français typique. Après les inondations survenues à Vizcaya en 1983, il  dût être restauré. Malgré avoir récupéré presque complètement son aspect original, il faut déplorer la perte de quelques peintures originales intéressantes, parmi les quelles des oeuvres du peintre eibarrés Ignacio Zuloaga.  C’est  aujourd’hui le siège de la Société Berméenne.

Au bout du parc de Lamera se dresse  l’église de Santa Eufemia (du XIIIe  siècle et reconstruite à la fin du XVe siècle). De style gothique tardif, c’est la plus ancienne de Bermeo. C’était aussi l’endroit où les rois qui visitaient la province devaient jurer les fueros, comme  le fit Ferdinand  le Catholique  en 1476 quand il confirma la ville comme Chef de Biscaye. Avec une nef unique et un transept de style byzantin, elle conserve  le sépulcre de marbre blanc des Mendoza de Arteaga.

À Lamera  également se trouve le nouveau port, où vous pouvez visiter la réplique d’un baleinier du XVIIe siècle où l’activité des pêcheurs de Bermeo est recréée.  Depuis la Confrérie des pêcheurs de San Pedro, vous pouvez rejoindre le Puerto Viejo ou Menor. Des escaliers d’accès conduisent à la Tour Ercilla, la seule des trente bastions défensifs de l’antique muraille de la cité qui nous soit restée. Cette maison-tour, construite en pierre à la fin du XVe siècle, fut  la propriété de la famille du célèbre Alonso de Ercilla y Zúñiga, auteur du poème de La Araucana. C’ est actuellement le siège du Musée du Pêcheur dont la présentation muséologique  est consacrée exclusivement à montrer aux visiteurs l’ambiance, la vie, les coutumes et le travail des arrantzaleak  ou pêcheurs.

Si nous revenons au centre de Bermeo depuis la falaise qui s’élève sur le vieux port, nous passerons par l’Arc de San Juan, la seule des sept portes de l’enceinte fortifiée érigée au XIVe siècle qui est restée à ce jour. C’est une tour d’une grande largeur, avec une travée d’accès surmontée des deux côtés par une arche, ogivale  sur l’extérieur et abaissée sur l’intérieur.

Sur la place Sabino Arana se dresse l’Hôtel de Ville, déclaré monument historique et artistique. Construit en 1732, sur sa façade élégante on remarque  la présence de deux cadrans solaires. En face se trouve l’église Santa María de la Asunción, le temple le plus moderne de la ville, construit après la démolition de l’église Santa María de la Tala. Conçu au XIXè siècle par les architectes Silvestre Pérez et Alejo Miranda, il a une structure éminemment néoclassique avec deux tours aux extrémités (une avec un clocher) et un portail classique entre les deux.

Dans la partie  basse  du centre historique se trouve le couvent de San Francisco, fondé en 1357 par les  Seigneurs de Vizcaya Don Tello et Doña Juana Lara. Il se compose de l’église, une résidence et le cloître gothique. Le temple est de style gothique à une seule nef, couvert de voûtes  ogivales simples et de chapelles sur ses côtés. Le cloître, également gothique, est le plus remarquable de l’ensemble, et pendant des années il  servit de marché  général d’approvisionnement.

Le Casino
Le Casino

Un autre bâtiment essentiel de Bermeo  est la Maison Kikunbera, également connue sous le nom de Maison-Bateau, reflet de l’architecture et de l’esprit joyeux des années 20 du XXè  siècle. Conçue  par Fernando Arzadun,  elle fut construite sur un terrain de falaise abrupte avec des vues spectaculaires sur la baie. Son plan est complexe (rectangulaire avec quelques côtés courbes) et des façades  dominées par des terrasses, des balcons et des points de vue semi-circulaires. Tout cela donne l’apparence d’un navire et cherche à fusionner la fonction résidentielle avec la tradition historique de Bermeo, une structure qui est également redevable au style paquebot que  populariserait l’architecte Le Corbusier à travers ses écrits. Cette proposition architecturale intéressante a été cataloguée Monument Historique et Artistique en 1995.

Dans les environs de Bermeo, nous pouvons observer plusieurs des caractéristiques géographiques  parmi les plus intéressantes de Biscaye:

Le Cap Matxitxako, un espace naturel protégé couvert de fougères et de conifères,  avec  deux phares et une vue panoramique magnifique; l’Isla de Ízaro,, à l’entrée de la réserve d’Urdaibai, sur laquelle se trouvent les ruines d’un ancien couvent de franciscains et l’ermitage de Santa María Magdalena;

l’île d’Akatz, un rocher qui abrite une importante population d’oiseaux;

Le Cap Matxitxako 

abrite deux phares : l'ancien qui n'est plus utilisé et le moderne qui fonctionne actuellement. 

Le vieux phare, dont il ne reste que la tour, fut inauguré en 1852. Construit en pierre de taille provenant des carrières de la région de Durango, il a fonctionné jusqu'en 1909. 

À 110 mètres de l'ancienne tour se trouve le phare actuel qui a commencé à fonctionner quand l'autre s'est arrêté. L'édifice est conformé par la maison des gardiens du phare et les entrepôts. Il possède un plan rectangulaire, la partie centrale dispose de deux étages et les parties latérales sont d'un seul niveau.

La porte principale possède un arc en plein cintre. La tour, située au bout, possède un plan octogonal et est construite en maçonnerie avec une belle coupole en fonte laminée qui abrite la lumière du phare.

Pour y arriver:

prendre la route BI 3101 depuis Bermeo en sortant par le quartier Arene et à la hauteur de l'usine à gaz, sur la droite, stationner la voiture et descendre un sentier pour rejoindre le phare. L'accès par ce sentier requiert de remonter une côte assez pentue au retour.

Le sanctuaire de Gazelugatxe

PARKING 43.440921, -2.784128

Le sanctuaire de « Game of Thrones » est-il en péril au Pays basque?


 

 

 

Des habitants de Bakio en Biscaye s’opposent à la construction d’un parking aux abords du sanctuaire de San Juan de Gaztelugatxe. Ce site avait accueilli le tournage de la saison 7 de « Game of Thrones »

Entre juin et septembre derniers, près de 384 000 visiteurs avaient arpenté le sentier qui mène à San Juan de Gaztelugatxe. Le sanctuaire est désormais le deuxième site le plus visité de la province

 

 

Sur la côte de Biscaye, entre Bermeo et Bakio, apparaît une roche coiffée d’une église. Mais cette île n’est pas comme les autres. Chargée d’histoire, elle est aussi le lieu de nombre de légendes et de superstition et le théâtre de panoramas exceptionnels. Elle porte le nom de Gaztelugatxe, « château-rocher » en langue basque.

 

San Juan de Gaztelugatxe, patrimoine culturel du côté de l’Espagne

 

L’ascension de San Juan de Gaztelugatxe est une balade à ne surtout pas louper. Vous y découvrirez une chapelle sur une superbe île reliée par un long pont de pierre. 


Un peu d’Histoire…

Gaztelugatxe est depuis le Moyen-Age un lieu de pèlerinage. La légende raconte que Saint Jean Baptiste aurait débarqué à Bermeo et atteint l’îlot en trois enjambées seulement. 

Il aurait alors laissé une empreinte à chacun de ses pas. La dernière se trouvant au sommet de l’île, il aurait ordonné de construire à cet emplacement l’ermitage.

La tradition basque recommande ainsi de faire sonner trois fois (comme le nombre de pas du saint) la cloche du sanctuaire en faisant un vœu. À l’origine de la tradition, il fallait sonner pour effrayer les mauvais esprits.

La construction de l’ermitage remonterait donc au Xème siècle (des sépultures datant du IXe au XIIe siècle ayant été découvertes tant sur l’esplanade qu’à l’intérieur de l’ermitage).

Il serait devenu un couvent durant le XIIIème siècle. Toutefois, deux siècles plus tard, les frères ont quitté le lieu en emportant avec eux tous les objets de valeur.

L’Eglise, que vous pouvez observer aujourd’hui n’est malheureusement pas l’originale. En effet, tout au long des siècles, il y a eu des incendies et des batailles et l’Eglise a dû être reconstruite plusieurs fois.

Présentation de la balade 

Cette balade incontournable se situe au Pays basque espagnol et plus précisément dans le Golfe de Gascogne et la province de Biscaye.

San Juan de Gaztelugatxe est relié à la côte par un pont de pierre et un long escalier de près de 241 marches. Pour votre culture cinématographique, ce lieu a permis de tourner plusieurs passages dans la série Games of Thrones.

 

Cette balade est accessible à tous, comptez une heure pour monter et de même pour redescendre, même accompagné d’enfants ou personnes peu sportives.

Arrivé au bout, vous découvrirez la chapelle dédiée à Saint Jean-Baptiste et datant du Xe siècle. Attention toutefois, la chapelle n’est malheureusement pas celle d’origine car au fil des siècles, elle a été reconstruite maintes et maintes fois.

 

Comment s’y rendre :

Vous pourrez vous garer sur plusieurs parkings situés à moins d’un kilomètre du lieu.

Une petite marche de moins de dix minutes sera nécessaire. La balade est gratuite accessible toute l’année bien sûr.

 

La chapelle est en revanche visitable qu’en Juillet et Août du mardi au samedi de 11h à 18h et le dimanche et jours fériés de 11h à 15h.