(N° 29017)
Chemin Georges Malère
71250 CLUNY
Latitude : (Nord) 46.43434° Longitude : (Est) 4.66582°
Tarif : 2023
Emplacement : 10.00 €
Services :
Electricité : 10 ampères, 24h, 6 prises
Ouvert A l'année
6 emplacements
Durée maxi: 7 jour(s) ou plus
Moyen de payment : Especes InternetAppli
Tel: +33 3 85 59 05 87
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06 71 92 04 07
Paiement à l'agent de police le matin ou par téléphone.
Électricité en même temps que l'éclairage public
Passerelle pour traverser le canal et se retrouver sur l'autre parking
Il y a plus de 1000 ans et dans un contexte de déclin et d’invasions du royaume des Francs, Guillaume dit « le Pieux », duc d’Aquitaine et comte de Mâcon, fait don d’une villa carolingienne
pour y édifier une abbaye placée sous la protection de Saint Pierre et Saint Paul.
Sans doute désireux de s’assurer, à lui et à ses proches, le salut éternel, il y fonde, par la charte du 11 septembre 910, un monastère censé revenir aux valeurs de la rigueur de l’époque carolingienne.
En effet, le texte précise que les moines vivront sous la règle de Saint Benoît. Elle se présente sous la forme d’un petit livre divisé en 73 chapitres qui rythme la vie monastique, permettant la bonne marche de la communauté.
À l’origine, cette villa installée à proximité de la rivière de la Grôsne, s’ordonnait comme une villa de l’Antiquité. Elle comprenait une petite chapelle, des vignes, des vergers, des prés, des bois, des moulins et même des plans d’eau.
Le domaine de Cluny est donc bien plus ancien qu'on ne le croit puisqu'il existait bien avant la fondation même de l’abbaye
Guillaume le Pieux choisi alors le premier abbé pour l'abbaye de Cluny : il s'agira de l'abbé Bernon (910-926). Il précise ensuite que :
Les moines auront le pouvoir et la liberté de choisir comme abbé un religieux de leur ordre selon la volonté de Dieu sans qu’une quelconque opposition ne puisse empêcher cette élection.
Guillaume Le Pieux
Charte de fondation de l'abbaye, 910
Il place ainsi l’abbaye directement sous l’autorité du pape et grâce à de nombreuses ressources liées à cette donation, il promet aux moines clunisiens un bel avenir !
Le choix de l’abbé Bernon pour diriger Cluny n’est pas anodin. En effet, son expérience passée devait contribuer à la réussite du projet d’un idéal monastique. Ancien moine bénédictin, Bernon est déjà à la tête des abbayes de Gigny et de Baume-les-Messieurs, dans le Jura.
Le pari paye car rapidement, le réseau clunisien s’étend au-delà du domaine. On assiste à un développement des dépendances et des prieurés. La construction de la première grande église de Cluny est amorcée !
En 1049, l'abbé Hugues de Semur succède à l’abbé Odilon pour une jolie durée de soixante années. À l’image de ses charismatiques prédécesseurs, l’abbé met toute son énergie et sa détermination à promouvoir la grande église bourguignonne.
En 1088, il projette la construction d’une nouvelle abbatiale toujours plus grande et qui représentera la puissance de Dieu sur terre, mais également la puissance de Cluny. L’église du pape, Saint-Pierre de Rome, est alors le modèle à imiter et même à surpasser ! Ce sera chose faite car jusqu’au XVIe siècle, c’est-à-dire pendant près de 400 ans, cette Maior ecclesia dont les voûtes
culminent à plus de 30 mètres restera la plus vaste église de la chrétienté occidentale.
Rien n’est trop beau pour Cluny, l’abbé réunira les meilleures équipes d’ouvriers, de sculpteurs et de peintres pour travailler à ce chef-d’œuvre de l’art roman
Le saviez-vous ?
Le premier roman apparaît vers le début du Xe siècle puis le second autour du XIe siècle.
Les édifices romans sont marqués à l’intérieur par des éléments architecturaux massifs et très austères, par de petites ouvertures et des arcades fermées. Les sculptures romanes évoquent de nombreuses scènes bibliques, le plus souvent sur les chapiteaux des piliers et les tympans des portails des églises.