P.A.C.A.

04 - Castelanne

Aire CC

Ancienne route de Grasse
Parking la Boudousque

Latitude : (Nord) 43.84627° Longitude : (Est) 6.51517° 
Tarif : 2019
Stationnement, services : 9 €
Type de borne : Artisanale
50 emplacements
Stationnement limité 48 H

2021

(N° 23283)

 

HALTE NAPOLEON

Route de Digne

 

Latitude : (Nord) 43.8546° Longitude : (Est) 6.50139° 

Tarif : 2021

Forfait Emplacement Service Et Plein D'eau : 6.50 €

Electricité déconseillée pas stable !

 

Type de borne : plateforme

Services :

 

Randonnee - Supermarche

Camping car toute taille

Electricité : 6 ampères, 24h, 30 prises

Wifi gratuit : oui

Plein d'eau : >200 l

Autres informations :

Ouvert A l'année

30 emplacements

Durée maxi: 7 jour(s) ou plus

Moyen de paiement : Cheque - espèce

Tel: +33 4 92 83 78 25

SITE INTERNET

 

Ne pas manquer la visite du musée militaire.

Barbecue, bac à vaisselle...


Lieux et monuments

Le plus ancien monument sur le territoire de la commune est le dolmen des Pierres Blanches, néolithique final-chalcolithique, inscrit.

Les musées Sirènes et fossiles et du Moyen Verdon fonctionnent en réseau avec les autres musées des gorges du Verdon, la maison de Pauline de Gréoux-les-Bains, l’écomusée de la Vie d’antan à Esparron-de-Verdon, la maison des gorges du Verdon à La Palud-sur-Verdon et le musée de la préhistoire des gorges du Verdon de Quinson.

Musée de la réserve géologique de Haute-Provence.

Le musée de la résistance regroupe de nombreux objets et documents authentiques retraçant l'histoire de la résistance, notamment dans les Alpes de Haute-Provence durant la Seconde Guerre mondiale.

Sites naturels

Le Roc qui domine la ville, s'élevant à 930 mètres (soit plus de 200 m au-dessus du Verdon), est un site naturel classé depuis 1933. Le Roc est une singularité naturelle qui se détache dans la vallée du Verdon, et qui est visible de loin ; il est également classé en raison de son histoire, puisque la cité de Castellane s'y est implanté au Haut Moyen Âge.

Situé juste au pied du Roc, le pont du Roc est un site inscrit depuis 1940 (ses abords qui rejoignent les abords du site du Roc sont également inscrits ou classés).

Enfin, le plus grand site classé du département, les gorges du Verdon (7600 ha protégés), sont classées à partir de la clue de Chasteuil depuis 1990. Les gorges sont citées dans la plupart des guides touristiques et présentent un paysage unique en France par son ampleur et la diversité des détails à observer.

Architecture civile

  • Le château du xviiie siècle à Éoulx est richement orné de gypseries, notamment les plafonds du premier étage, les panneaux surmontant les portes, la rosace en écailles du plafond du second étage175. Extérieurement, il est doté de deux tours engagées, ses ouvertures sont cintrées.
  • La mairie est installée dans l’ancien bâtiment de la Caisse d'épargne, semblable à une villa : balcons soutenus par des consoles volumineuses et aux balustres épais, façade ornée d’un fronton.
  • Rue nationale, deux portes ont des impostes ou chapiteaux ornés de volutes, et un linteau est orné de rinceaux.

Sur la commune, plusieurs cabanes, en pierre sèche le plus souvent, ont fait l’objet d’une notice de l’inventaire topographique de la DRAC. Certaines sont couvertes d’une dalle monolithe. L’une d’elles, à Rayaup, date du xviiie siècle (l’inscription 1586 est très récente).

  • Le pont du Roc, supportant la route Sisteron-Vence, date de la première décennie du xve siècle, et succède à plusieurs ponts de bois, dont le dernier jeté sur le Verdon vers 1300 fut détruit par Raymond de Turenne en 1390. Sa construction le rapproche des ponts de Nyons (construit en 1401, long de 42 m), Pont-de-Claix (construit en 1607-13, long de 45 m), Tournon (construit au xvie siècle, long de 49 m), Entrechaux (long de 24,5 m). Le pape Benoît XIII accorda des indulgences pour toute personne qui ferait une aumône pour financer sa construction.Il mesure 43 m de long, l’arche en dos-d’âne léger a 14,40 m de hauteur sous clef et 36 m de portée. Le tablier est large de 3,9 m hors-tout, les parapets laissent 3 m disponibles à la chaussée. La voûte segmentaire à double rouleau est de construction soignée en moyen appareil, et deux arcs de décharge le soutiennent rive droiteEn 1747, l’arrière-garde de l’armée austro-sarde y est accrochée par une sortie de la garnison.Les tympans ont été restaurés à plusieurs reprises. Des tirants métalliques sont posés en 1697-99. Le pont dans son ensemble est restauré en 2008 et fermé à la circulation automobile. Il est désaffecté en 1967 et déclassé en 1982. Le pont et ses abords sont un site inscrit depuis 1940.
  • La bibliothèque (catalogue en ligne [archive]) est installée dans l’ancien couvent de la Visitation fondé en 1644.
  • La fontaine la plus monumentale, sur la place principale, est ornée d’une pyramide sur laquelle sont sculptés un compas croisé sur une équerre, deux ciseaux, et un maillet, emblèmes des Compagnons du devoir et/ou des Francs-Maçons. Au sommet de la pyramide se trouve un piédouche, avec une boule.
  • Elle voisine avec un monument de bronze commémorant la visite du ministre des Travaux Publics Yves Guyot, en 1889.
  • La fontaine aux lions du xviie siècle.
  • La tuilerie de Brans date de la fin du xixe siècle : il ne subsiste qu’une partie du four.

Art religieux

Des cippes funéraires antiques sont conservés à la chapelle Saint-Victor.

 

Église Saint-Victor

L’ancienne église paroissiale Saint-Victor date en partie du xiiie siècle ; elle est classée monument historique. Elle est construite de manière similaire et sur le même plan que l’église Saint-André, de l’ancienne ville située au-dessus de la ville actuelle. Elle a été le siège d’un prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. L’abside est ornée de bandes lombardes, dont chaque arceau est monolithe. Exceptionnellement pour la région, elle possède un collatéral roman, revoûté au xviie siècle. La base du clocher date de 1445, mais le sommet est reconstruit au xviiie siècle. Ces travaux suivent les dégâts faits par les protestants en 1560.

Son autel date de 1724. Le chœur est orné de peintures, encadrées de boiseries, d’une Annonciation sculptée en haut-relief de bois doré (xviiie siècle, classée). Le mobilier de bois, les stalles, la chaire et le lutrin au pied hexagonal forment, au total, un ensemble intéressant des XVIIIe et XIXe siècles, dont certains éléments sont classés.

Son mobilier contient en outre un calice en argent du début du xviie siècle, dont le pied est polylobé, classé.

Autres bâtiments religieux à Castellane :

  • la chapelle Saint-Joseph est une partie de l’église des Augustins, reconstruite en remplacement de la chapelle des pénitents bleus. Elle a été démolie en partie pour élargir le boulevard Saint-Michel ;
  • le temple bouddhiste 
  • ruines de l’église Saint-André du xiiie siècle, en ruines depuis le xviiie siècle (site de Petra Castellana);
  • Chapelle Saint-Thyrse, à proximité de Robion
  • Ancienne église de Taulanne.

Monument aux morts.

Cimetière Lieu-dit : Aire des Saints.

Architecture militaire

Le tracé des murailles de Petra Castellana, ancienne ville au-dessus de l’actuelle, est encore bien visible ; elles dateraient du xiie siècle.

Elles étaient renforcées de quatorze tours, dont une nous est parvenue : le donjon pentagonal. Il était intégré à cette enceinte et date du xive siècle (classé monument historique avec une tour carrée).

L’enceinte du bourg bas est construite à partir de 1359, avec l’autorisation du comte de Provence.

Elle est encore visible dans des tours carrées, sur le front des maisons sur la place.

Des corbeaux, qui pouvaient soutenir des ouvrages de défense (bretèches, ou simple chemin de ronde à mâchicoulis) sont visibles sur leurs façades.

Deux des portes de cette enceinte subsistent :

  • celle des Pétardiers ou de l’Annonciade, encadrée de deux tours, haut-lieu de la résistance au siège de 1586.
  • celle de l’Horloge ou de Saint-Augustin, dans une tour carrée.

Le passage passe sous la tour par une voûte, ouverte par un arc brisé incurvé vers l’extérieur d’un côté, et par un arc en berceau à l’intérieur de la ville, lui aussi incurvé. La voûte entre les deux est en plein cintre.

La tour est classée monument historique.

Une des tours du quartier Saint-Michel abrite un pigeonnier depuis 1585.

Notre-Dame du Roc

La chapelle Notre-Dame du Roc (site du Haut Moyen Âge), sur le Roc qui domine la ville, appartient à l’ancien couvent de la Merci. Mais le mur et la façade sud seuls datent de la fin du xiie siècle, puisqu’elle a été à moitié abattue lors des guerres de religion, et reconstruite en 1590. Tombant en ruines en 1703, elle est à nouveau rebâtie au début du xviiie siècle et en 1860. Un chapiteau à feuillages et volutes date de la Renaissance.

Son mobilier contient :

une statue de la Vierge, en marbre, du xvie siècle (datation hypothétique, classée au titre objet;

deux tableaux représentant Saint Charles Borromée, et Saint François et sainte Jeanne de Chantal, classés pour les tableaux et pour les cadres dorés, portant les armoiries de l’évêque de Senez Duchaîne et datés du xviie siècle.

Elle a reçu de très nombreux ex-voto datant des XIXe et XXe siècles, dont :

  • les classiques plaques gravées (136 au total197) ;
  • des bouquets de mariée (21 au total198) ;
  • un tableau donné après un vœu fait à Notre-Dame, daté de 1757, et classé ;
  • un tableau donné après l’épidémie de choléra, en 1835, classé ;
  • un tableau donné par un prisonnier libéré, daté de 1875 (classé au titre objet ;
  • un tableau donné pour remerciement après une épidémie de petite vérole, daté de 1870, classé ;
  • un tableau, donné par une personne ayant échappé à un naufrage, en 1896, classé.
  • Un des ex-voto est une bouteille qui contient les instruments de la Passion du Christ : la croix portant le Christ, avec la lance, le marteau, les tenailles, la colonne ayant servi à flageller Jésus Christ, les dés, le fouet, ainsi que le coq, qui est ici le symbole du reniement de Pierre.

L’église du Sacré-Cœur,

actuelle église paroissiale est construite en 1868-1873 par l’abbé Joseph Pougnet et consacrée à Notre-Dame. Elle est agrandie par des bas-côtés en 1896. La première travée est occupée par une tribune. L’intérieur est gothique, le clocher est construit contre la façade.

Son mobilier comporte quelques éléments classés :

  • deux custodes en argent, l’une datée des environs de 1650 et l’autre du xviiie siècle ;
  • une croix de bois doré du xviiie siècle;
  • un calice d’argent du xvie siècle

Dans le mobilier liturgique, se trouvent encore un voile huméral orné d’une colombe, datant du xixe siècle, symbole du Saint-Esprit et du Christ, ainsi qu’une chasuble blanche avec orfroi dessinant le contour de la croix, et un pélican se frappant le cœur, également du xixe siècle. Le pélican est lui aussi un symbole du Christ d’après une légende très ancienne, rappelant à la fois son sacrifice pour les humains et son amour pour les hommes ; il est également un symbole de charité