BRETAGNE

56 - Rochefort en terre

Parking CC

Rue du Souvenir D21

 

Latitude : (Nord) 47.69916° 

Longitude : (Ouest) -2.33355° 

 

Tarif : 2020

Stationnement : 5 €

Paiement par horodateur



Acces Handicapes

Poubelles

Un des plus beaux villages de France

Autres informations :

SITE INTERNET


 Rochefort-en-Terre élu le « Village Préféré des Français 2016 »  est un lieu de visite incontournable en Bretagne.

Eté comme hiver la petite cité vous réserve de belles surprises !

Rochefort-en-Terre un des « Plus beaux villages de France »

C’est un plaisir de flâner dans cette Petite Cité de Caractère, née au 12 ème siècle, et située sur un éperon rocheux. Labellisé « Plus Beau Village de France » Rochefort-en-Terre a conservé un patrimoine bâti exceptionnel qui fait sa réputation :  son superbe château, ses fortifications, son église, son lavoir, ses logis des 16 et 17 ème  siècles aux façades de granit bien fleuries.  

Les époques architecturales se déclinent visiblement sur la place du Puits avec des maisons de schiste et de granit, des encorbellements et des colombages. Remarquez la balance sculptée au dessus de la porte du bâtiment à côté du puits (bâtisse du 17ème siècle) : c’est ici que se trouvait le tribunal seigneurial. Sur la place du Puits se trouvait la première halle de la ville ; c’est également l’endroit supposé de l’installation de la guillotine utilisée en 1793 pour l’exécution de trois condamnés contre-révolutionnaires

Le lavoir du XVIeme siècle

Ce lavoir communal du 16 ème siècle est alimenté par le ruisseau Le Candré.

À côté se trouve un lavoir privé.

L'église Notre Dame de la Tronchaye

 est curieusement située en contrebas de la cité, et bâtie sur un terrain en pente. On raconte qu’au 9ème ou 10ème siècle, au moment des invasions normandes, une statue de la Vierge est cachée dans un tronc d’arbre creux, pour la protéger. Deux siècles plus tard, une bergère retrouve cette statue dans ce même tronc ; il est alors décidé de construire l’église à cet emplacement. On peut voir la représentation de cette histoire sur un des vitraux de l’église. Sur le parvis se dresse un calvaire sculpté ; c’est là également que se trouve le cimetière de Rochefort jusqu’à la moitié du 19 ème siècle. Ce qui frappe dès l’entrée, ce sont les piliers penchés, suite à des glissements de terrain vers le sud, puis vers l’ouest. Des contreforts ont été construits, au sud et à l’ouest, donnant lieu, notamment, à un bas-côté supplémentaire parallèle à la nef. En 1498, Jean IV de Rieux Rochefort fonde un collège de chanoines pour prier pour le repos de l’âme du seigneur et de sa famille. Dans le choeur, on peut encore voir leurs stalles sculptées. En 1925, Rochefort-en Terre devient cité mariale, ce qui donne lieu à la commande de deux nouveaux vitraux : en 1926, le vitrail de l’arrière-choeur représentant la Sainte Famille et en 1927, le vitrail de la bergère découvrant la Vierge dans un tronc d’arbre

Le château

Au bout de l’allée de platanes, ce pan de mur en ruine est ce qui reste du premier château de Rochefort. Dès le 12 ème siècle, le château, puis la cité, sont construits sur cet éperon rocheux, la «Roche Forte» qui donne son nom à la famille. Au 15 ème siècle, c’est sous le règne de Jean IV de Rieux-Rochefort, puis de son fils, Claude 1er, que la cité devient prospère. Jean IV, conseiller du duc de Bretagne, participe à la bataille de St Aubin-du-Cormier, en 1488, au cours de laquelle les Bretons sont vaincus par le roi de France. Celui-ci ordonne la destruction de châteaux bretons, dont celui de Rochefort. À la mort du duc de Bretagne, Jean IV est nommé tuteur d’Anne de Bretagne, et celle-ci lui octroie une dotation de 100 000 écus d’or, avant de devenir Reine de France. Grâce à cette somme, Jean IV reconstruit son château et installe des chanoines dans l’église. Après maintes péripéties, le château est détruit une troisième fois à la fin de la Révolution française. Le domaine est racheté, au début du 20 ème siècle par un peintre américain, Alfred Klots qui transforme les communs en manoir (en continuant le chemin après la ruine). Au décès d’Alfred Klots, son fils, Trafford, hérite du château. À son décès, en 1976, son épouse, Isabel Klots, hérite du château et le revend en 1978 au Conseil Général du Morbihan. Depuis 2013, le château appartient à la commune.