BRETAGNE

29 - Concarneau

 à une demi-heure de Quimper, est une cité résolument maritime. Les remparts de sa ville close semblent sortir directement de l'eau. Après avoir découvert les rues de cet îlot fortifié, continuez vers le port de pêche, où règne une activité intense au départ et à l'arrivée des chalutiers.

Aire CC

Avenue de la Gare

Latitude : (Nord) 47.87897° Longitude : (Ouest) -3.92046°

Tarif : 2020

Payement à l'horodateur

Le stationnement est payant du 1er avril au 30 septembre de 20h à 8h : 6 € / nuit (taxe de séjour comprise).

Paiement par carte bancaire                   


Proche du centre-ville et nombreux restaurants

Fermée du 1er au 30 novembre ainsi que le dimanche des Filets Bleus.

40 emplacements
Tel : +33(0)298 503 873
http://www.tourismeconcarneau.fr/sejourner/hebergements/accueil-camping-cars                        


Difficile de résister à ce joyau qu’est la ville-close, enchâssée dans ses fortifications au coeur de Concarneau et d’une des plus belles baies de Bretagne. Pourtant, en vous évadant de ses chemins de ronde et de ses ruelles, d’autres charmes se dévoilent, dans son port de pêche ou sur ses plages.

La ville bleue

Ville d’art et d’histoire, Concarneau délivre plusieurs versions du spectacle maritime, toutes aussi plaisantes les unes que les autres. Son passé côtier et de place forte se rencontre dans ses épais remparts du 14e siècle. Son intense vie portuaire est écrite par plus de 200 bateaux de pêche qui animent les quais et la criée. Les plages de sable fin et le port de plaisance sont des lieux privilégiés pour les activités nautiques et balnéaires.

A l'abri du temps

Vous voici prévenu ; la ville-close est l'un des sites les plus visités de Bretagne. En été, mieux vaut choisir le matin pour l'aborder. Sur un îlot de 350 m de long et 100 m de large, elle se signale par un convivial beffroi et un cadran solaire. Deux petits ponts vous ouvrent les portes des murailles. Artère principale, la rue Vauban est bordée de charmantes maisons aux enseignes en accord avec la cité. Sur les côtés, des ruelles pavées s’échappent jusqu’à des ouvertures donnant sur le port de pêche. Au passage, ne ratez pas la belle fontaine, place Saint-Guénolé.

De belles prises…de vues

En face des remparts, des chalutiers se reposent. Une pause bien méritée, qu’ils pratiquent la pêche hauturière ou côtière. En flânant sur les quais, vous aurez peut-être la chance d’assister à la débarque des poissons après 22h. A moins d’être matinal et d’assister au tonique réveil de la criée dès 6h30.

De truculentes rencontres sont garanties dans ce port qui est le 1er port thonier d’Europe et le 3e de France pour le poisson frais. Prolongeant le travail des pêcheurs, quelques conserveries perpétuent un savoureux savoir-faire.

Le vendredi c'est jour de marché

Les remparts

La ville close de Concarneau

 est une cité fortifiée des xve  et  xvie  siècles construite sur un îlot. Elle est le coeur historique de la ville de  Concarneau  qui s'est progressivement développée autour de l'îlot.

Le port

Concarneau est surtout un  port de pêche : en  2014, c'est le  9e  port de pêche français par le tonnage et la valeur des poissons débarqués ; 887 marins (1 300 en 2010) embarquent à bord des 154  bateaux de pêche (7  chalutiers industriels , 2 chalutiers artisans, 95  chalutiers de pêche côtière, 9 bolincheurs, 25  thoniers  senneurs congélateurs, ces derniers pêchant le  thon tropical  dans l'Océan Atlantique  et l'Océan Indien, débarquant leurs prises à  Dakar,  Abidjan, aux  Seychelles et à  Madagascar. Concarneau est le premier port thonier européen pour le thon tropical

L'ancienne église de Saint Guénolé

de  style romano-byzantin, inspirée de la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, est construite par l’architecte diocésain  Charles Chaussepied  à la demande du curé de Concarneau en raison de l’essor démographique que connaît la ville à l’époque (elle passe de 6 500 habitants en 1886 à plus de 8 000 en 1906). Le chantier commence en 1912, est interrompu par la Première Guerre mondiale, reprend ensuite. Capable d’accueillir 2 500  personnes, l’église est inaugurée en 1922, mais n’est pas encore totalement achevée et elle ne reçut ses premiers fidèles qu’en 1929.

La tempête de 1987 fragilise l’édifice, qui était déjà en mauvais état, et qui dut être fermé au culte, les cérémonies religieuses se déroulant dans un ancien cinéma, le « Vox ». En dépit de l’opposition de l'« Association des Amis de l’église », la démolition de l’église commence en novembre 1994 pour s’achever le 19 janvier 1995, seule la tour-clocher étant préservée. Une nouvelle église, dédiée à saint Guénolé, est consacrée en septembre 1996

L'église du Sacré Coeur de Marie

de  style romano-byzantin, inspirée de la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, est construite par l’architecte diocésain  Charles Chaussepied  à la demande du curé de Concarneau en raison de l’essor démographique que connaît la ville à l’époque (elle passe de 6 500 habitants en 1886 à plus de 8 000 en 1906). Le chantier commence en 1912, est interrompu par la Première Guerre mondiale, reprend ensuite. Capable d’accueillir 2 500  personnes, l’église est inaugurée en 1922, mais n’est pas encore totalement achevée et elle ne reçut ses premiers fidèles qu’en 1929.

La tempête de 1987 fragilise l’édifice, qui était déjà en mauvais état, et qui dut être fermé au culte, les cérémonies religieuses se déroulant dans un ancien cinéma, le « Vox ». En dépit de l’opposition de l'« Association des Amis de l’église », la démolition de l’église commence en novembre 1994 pour s’achever le 19 janvier 1995, seule la tour-clocher étant préservée. Une nouvelle église, dédiée à saint Guénolé, est consacrée en septembre 1996

La nuit tombe sur Concarneau