en bordure de Boutonne, elle offre aux promeneurs, à la famille ainsi qu'aux sportifs, son site verdoyant avec ses sentiers de balades, tables de pique-nique, ses terrains de jeux (aire de jeux sécurisée, foot, basket, volley, piste de rollers et de skate, pêche, aire de jeux pour les enfants, pédalos, kayak, mini-golf), parcours de santé.
Saint-Jean-d'Angély est une petite cité d'environ 8 000 habitants au riche patrimoine (abbaye royale, tours de l'abbatiale, tour de l'horloge, échevinage, maisons à colombages, hôtels particuliers des XVIII e et XIX e...), accompagné par la douceur des rives de la Boutonne (sentiers pédestres et cyclos, pêche, canoë, pédalo...), située en plein cœur de la Saintonge Dorée en Charente-Maritime
La ville, bâtie à l'emplacement d'une villa gallo-romaine (Angeriacum) sur les rives de la Boutonne, était une étape importante sur le chemin de Compostelle : la fondation d'une abbaye royale dès le IXe siècle, par Pépin d'Aquitaine, petit-fils de Charlemagne, destinée à accueillir le Chef de Saint-Jean Baptiste, est à l'origine du développement de la ville médiévale.
l'abbaye fut fondée en 817 par Pépin d'Aquitaine pour recevoir le Chef de Saint-Jean Baptiste. Plusieurs fois pillée et ravagée par les Vikings au IXe siècle, par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans puis par les protestants pendant les guerres de Religion, l'abbaye fut reconstruite aux XVIIe et XVIIIe siècles. Elle présente l'ensemble des bâtiments où vivaient les moines bénédictins : salle des hôtes, salon de l'abbé, réfectoire, cellules...
Tours de l'abbatiale : construction inachevée de l'abbatiale commencée en 1741 par les moines. Les travaux furent interrompus à la Révolution. Du haut des tours, un magnifique panorama sur la ville et sa région s'offre à vous en été.
construite sur l'emplacement d'une ancienne porte des remparts du XIIe siècle, beffroi de l'échevinage, réédifié vers 1406, renfermant le sin (la cloche) qui rythmait la vie municipale. La tour symbolisait les libertés communales accordées à la ville en 1199 par une charte de commune. Traces de nombreux impacts, souvenir des sièges que la ville a dû subir. A l'intérieur, des graffiti laissés par les prisonniers militaires aux XVIIIe et début XIXe siècles et les portes des cellules témoignent de sa fonction carcérale.