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Bienvenue à Salagon

Découvrez le monument, le musée, les jardins, et plus encore : l'âme d'un lieu qui éclaire les liens entre la nature, l’histoire, et les hommes en haute Provence.

À la découverte de jardins remarquables

1700 plantes cultivées, un écrin de verdure, un livre à ciel ouvert…

Créés selon les principes de l’ethnobotanique et organisés d’après l’occupation agricole historique du site, les jardins de Salagon montrent ce que sont les relations entre les hommes et leur environnement végétal : usages, savoir-faire, représentations… Ils sont aussi une création esthétique, un outil pédagogique et un lieu de conservation de végétaux et de savoirs.

Le prieuré de Salagon

Un trésor du patrimoine en haute Provence

Classé dans son ensemble Monument historique en 1981, l'église de Salagon constitue avec le monastère de Ganagobie l’un des témoignages les plus remarquables de l’époque médiévale dans la région.

Vaste complexe architectural (50 m sur 30 m), le prieuré se compose d’une église du XIIe siècle, d’un logis prieural des XIIIe et XVe siècles, de dépendances à usage agricole : le tout s’organise autour de cours « caladées » (pavées de pierre) fermées par de hautes murailles.

La première impression d’une visite en ces lieux ? La sérénité, et une apparente simplicité… avant de découvrir pas à pas un site sans cesse remodelé au cours de 2000 ans d’occupation ininterrompue.

L’histoire commence au Néolithique, avec l’installation de cabanes, dont on devine encore les traces, sur un site déjà fertile. Une villa romaine est ensuite construite. Un site chrétien lui succède, attesté dès l’Antiquité tardive. Le bâtiment encore visible montre toutes les évolutions dont il a été le témoin depuis la première construction conservée : l’église, entre le XIe et le XIVe siècle.

L’église

Élevée à partir de la fin du XIe siècle en pierres calcaires extraites des carrières de Porchères, elle porte des éléments architecturaux et décoratifs témoins de l’art roman provençal : voûte en berceau, rosaces, rinceaux, chapiteaux ornés de feuilles d’acanthes, panneaux sculptés 
représentant des personnages ou des figures animales (masques humains, chasse au cerf, tête de bélier, tête de taureau, annonce aux bergers de la naissance de Jésus…).

À voir aussi dans la nef principale, une peinture murale réalisée au début du XVe siècle, la seule qui subsiste de cette époque.