49 - Turquant

Rue des Ducs d'Anjou - Rue des Martyrs

Square Abbé Quoinard

 

Latitude : (Nord) 47.22388° 

Longitude : (Est) 0.02916° 

 

Tarif : 2017

Stationnement gratuit

Services : 2,50 €

jetons à retirer :

A la mairie

Au bar

Au salon de coiffure

Type de borne : Artisanale

Services :

 

Aire de pique-nique

Jeux

Tri sélectif des déchets ménagers

Autres informations :

Ouvert toute l'année

10 emplacements


Entre Montsoreau et Saumur la falaise de tuffeau surplombe la Loire et se perce d’un bout à l’autre d’une série de caves, tantôt habitations troglodytiques, tantôt carrières…. Les villages naissent dans les vallons qui ponctuent le coteau tandis que vignes et moulins dessinent la ligne de crête. A Turquant plus qu’ailleurs se découvre ce paysage ligérien si caractéristique de la Côte Saumuroise. Aujourd’hui entre tradition et modernité les troglodytes se découvrent tout en originalité, particulièrement au Village des Métiers d’Art.

HISTOIRE ET PATRIMOINE DE TURQUANT

L'origine du nom Turquant est faite d’incertitude ; d’une racine gauloise turcos signifiant sanglier ou bien d’un patronyme d’homme scandinave dérivé du dieu guerrier Thor l’étymologie nous renvoie bien avant le Moyen-âge. Cependant, ce n’est qu’à partir de 1125 que l’on trouve mention de la paroisse dans les textes, un document citant comme prieur un certain "G. de Turcham

L’église Saint-Aubin

est construite au pied du coteau sur un terrain instable gagné sur le lit du fleuve. Par conséquent, au rythme des crues de Loire, l’édifice est régulièrement endommagé. Il ne reste qu’une porte du XIIème siècle, la construction aujourd’hui datant principalement des XVème et XVIème siècles. Encore tout récemment la commune a entrepris des travaux de restauration avec notamment une série de vitraux signés du maître-verrier Philippe Brissy.

L’habitat troglodytique dense

s’illustre ici par la présence de seigneuries remarquables ;

La Grande Vignolle avec sa fuie et sa chapelle du XVIème siècle et La Vignole, manoir à tourelle du XVème siècle avec ses dépendances creusées dans la roche.

En 1474 ce manoir est la propriété de Jean de La Vignolle nommé président de la Chambre des Comptes d’Anjou par le Roi René.

Plusieurs propriétés du sieur de la Vignolle furent mises à la disposition de Marguerite d’Anjou, fille du Roi René et reine d’Angleterre.

A Turquant se comptent aussi de nombreux logis et châteaux des XVIIème et XVIIIème siècles.

  • La Chauvelière et La Herpinière ont appartenu au négociant en vin Van Vorn qui créa le comptoir hollandais du Thoureil 
  • La Mastinière était une dépendance de l’Abbaye de Fontevraud.
  • Le Château de la Fessardière appartenait à la famille Aubert du Petit-Thouars et fut le lieu de résidence surveillée d’Ahmed Ben Bella en 1961 avant qu’il ne devienne le premier président de la république algérienne.

Sur le plateau viticole les moulins restaurés du Val Hulin et de la Herpinière dressent leurs ailes au vent.

Parmi les plus vieux d’Anjou ils nous rappellent que les meuniers furent troglodytes et aussi un peu vigneron.

Dans les villages de la Côte Saumuroise perreyeux, tonneliers ou bateliers cultivaient tous la vigne et c’est sur les bateaux de Loire que vins blancs tout d’abord, et rouges ensuite, partaient pour le négoce.

Un savoir-faire traditionnel se découvre dans le site troglo des Pommes Tapées du Val de Loire, lieu de visite insolite et tout en saveur.

A la fin du XIXème siècle plus de 200 fours dans la commune servaient à l’assèchement du fruit issu des vergers de Vernantes et Noyant tandis que l’armée anglaise achetait 500 tonnes par an à destination de la Royal Navy.

Cette industrie particulière remplaça un temps la culture de la vigne au moment de la crise du phylloxéra.