84 - Roussillon

Camping l'Arc en Ciel **** Attention certaines cartes montrent ce camping au centre ville de Rousillon, ne vous aventurez pas dans ce village en camping-car.

 

GPS : 43.889999, 5.276250

Adresse :

Route de Goult 

84220 Roussillon

 France

 

 

 

Camping vastes emplacements, un peu cher en ce moment...

 


La localité est devenue durant la seconde moitié du XXe siècle le deuxième village le plus visité du Luberon, après Gordes, en raison notamment de son charme singulier que lui confère la couleur ocre de ses habitations.

Au Moyen Âge, Roussillon n'est cependant encore qu'un fief doté d'un petit château et dont l'église dépend de l'abbaye de Villeneuve-lès-Avignon. Mais dès l'Ancien régime, via l'exploitation de carrières et l'implantation d'usines, l'ocre de Roussillon devient la richesse première du territoire. La roche ferrique aux tons variant du jaune au rouge permet notamment de teindre les tissus et cette industrie emploie plus d'un millier d'ouvriers jusqu'au lendemain de la Première guerre.

La beauté des anciennes carrières désormais converties en lieux de promenade, le pittoresque du bourg et l'environnement verdoyant de la campagne environnante (collines boisées ou couvertes de vignes) permettent ensuite au tourisme de se développer.

Tout au long de l'année et en particulier l'été, des milliers de visiteurs apprécient chaque jour d'arpenter les ruelles de la commune qui a rejoint le cercle des Plus beaux villages de France et de contempler le spectaculaire paysage constitué par les carrières… Perle du Luberon, ce petit massif qui relie la vallée du Rhône aux Alpes provençales, Roussillon (environ 1300 habitants) est tout simplement un merveilleux "incontournable".

À VOIR, À FAIRE

Avant même le village, quand on arrive par le sud-est dans la commune, le site le site des anciennes carrières qui offre un paysage digne d'un western, est évidemment une première étape qui s'impose (un vaste parking étant aménagé à proximité, on pourra ensuite gagner le village lui-même).

Pour les visiteurs, un "sentier des ocres" a été conçu jalonné de panneaux didactiques qui expliquent l'origine de la roche, son exploitation, l'érosion qui a également joué un rôle dans le façonnement des chemins et reliefs, sans compter la flore qui réussit, dans ce cadre hors norme, à s'épanouir. Deux parcours sont proposés (longs de 30 ou 60 minutes) intégrant les points les plus remarquables ("aiguilles", "géants"). Attention : il est désormais interdit de ramasser la moindre parcelle de roche !

Un conservatoire des ocres et pigments abrité dans une ancienne usine peut compléter la visite, avec expositions, ateliers et conférences dédiés à la fabrication de l'ocre, sa géologie, les techniques utilisées par les peintres, artisans et autres tisseurs utilisant cette matière première étonnante. Ouvert tous les jours sauf en janvier. Entrée : 1,50 et 2,50 euros, 7,50 euros avec l'entrée au conservatoire. Renseignements au 04 90 05 66 69.

Direction ensuite le village, légèrement en relief, que traverse une rue centrale conduisant au sommet. Il est composé d'habitations aux façades colorées datant pour l'essentiel des XVIIe et XVIIIe siècles, et, si nombre de boutiques et galeries sont implantées, le développement du commerce n'a en rien affecté la beauté et le pittoresque des lieux.

Au fil de cette promenade, sont ainsi à voir successivement la place du Pasquier ayant fait office successivement de lieu de pâturage, de champ de foire, de cour d'école et désormais de parking puis la place de l'Abbé Avon où le four du boulanger était creusé dans une roche.

Élevé au niveau de l'ancienne porte de l'enceinte fortifiée médiévale, le beffroi remanié au XIXe siècle est devenu le clocher annexe de l'église. Sur la gauche, il est possible de rejoindre l'ancien chemin de ronde (d'où l'on profite de jolis points de vue sur le village et la campagne alentour). A voir ensuite, la place de la Forge qui fut au Xe siècle la première cour du château.

A proximité, l'église Saint-Michel aux bases médiévales a été fortement remaniée notamment à des fins de sécurisation, l'édifice jouxtant une falaise… On remarque la façade du XVIIe siècle, le chœur du XVIIIe, et à l'intérieur, des tableaux, une statue de saint Michel en bois, des fonts baptismaux encadrés par un baldaquin en pierre. A proximité immédiate, en bordure de la falaise (le site étant cependant sécurisé) une table d'orientation est implantée pour profiter du panorama formidable qui englobe les monts du Luberon.

Les maisons XVIIIe siècle de la place de la mairie, la fontaine à bétail de la place de la Poste et, en contrebas du village, la fontaine des Naïades complètent encore cet itinéraire.

Evidemment, outre les commerces de bouche, on peut tout à loisir effectuer des étapes : boutiques artisanales, galeries…