Rue Arnaut Vidal/Passage Les Lavandières
11490 CASTELNAUDARY
Latitude : (Nord) 43.31414° Longitude : (Est) 1.949°
Tarif : 2019
Stationnement, services : 9,60 à 10,80 €
Stationnement 5h + services : 5 €
Taxe de séjour : 0,44 €
Automate de paiement
Type de borne : EURO-RELAIS
Services :
Poubelles à l'extérieur de l'aire au bout du parking voitures
Autres informations :
Ouvert toute l'année
14 emplacements stabilisés
14 prises électriques 10 A
Tél : +33 1 83 64 69 21
Une terre attachante en Pays Cathare
Autour du Canal du Midi symbole de tranquillité, découvrez ces lieux surprenants et remarquables, bordés au sud par les collines du piémont pyrénéen et au nord par les contreforts du Massif Central.
Venez dégustez le cassoulet de Castelnaudary.
Castelnaudary, capitale historique et gastronomique, domine la plaine du Lauragais.
Empruntez les ruelles et découvrez un riche patrimoine.
NOTRE DAME DE PITIÉ
Unique en France pour son ensemble de dix panneaux en bois sculptés.
Ayant guéri du feu de Saint Antoine, Sieur Degas bâtit une chapelle en remerciement.
Au pied de la Collégiale Saint Michel se trouve la petite chapelle Notre Dame de Pitié.
Édifiée à l’extérieur des remparts de la ville au XVIe siècle, elle est décorée avec dix panneaux sur la Semaine Sainte du XVIIIe siècle retraçant la Passion du Christ, de l'Entrée de Jésus à Jérusalem jusqu'au crucifiement. Ces œuvres réalisées par trois maîtres différents sont d'une qualité exceptionnelle.
Au cours de
la Révolution Française, pour éviter la vente de la chapelle en bien national, une trentaine d'habitants du quartier Saint Antoine en fit l'acquisition. En 1972, la municipalité achète la chapelle pour un franc symbolique. La chapelle Notre Dame de Pitié fut rendue au culte en 1681.
LA CITÉ CHAURIENNE
Vous pensez tout connaître de la cité chaurienne ?
Vous allez être surpris...
Levez les yeux et découvrez les petits secrets de cette ville...
HISTOIRE
Castelnaudary entre dans l’histoire dans un document de 1118 sous le nom de « Castellum Novum Arri » c’est-à-dire le château neuf d’Arius. C’est autour de ce château (actuel emplacement du Musée du Lauragais) que se construit la ville. Castelnaudary devient une place forte stratégique durant la croisade contre les Cathares. En 1211, elle tombe dans les mains des Croisés, puis en 1221 elle sera reprise par le Comte de Toulouse.
En 1355, en pleine Guerre de Cent Ans, la cité sera brûlée par le Prince Noir, fils du roi Edward III d’Angleterre. Le Lauragais et sa capitale ne retrouveront la sérénité que sous le règne d’Henri II. Son épouse, Catherine de Médicis, devient comtesse du Lauragais et fait de Castelnaudary le siège d’une Sénéchaussée, circonscription administrative et judiciaire. Elle fait construire le Présidial, tribunal civil et criminel qui attirera à Castelnaudary de nombreux avocats et juges issus de Toulouse.
Au début du XVIIe siècle, la ville est le témoin d’un épisode de la Fronde. En 1632, une terrible bataille a lieu au pied de la ville. Le Duc de Montmorency, capturé, sera décapité au Capitole. Le XVIIe siècle voit aussi la création du Canal Royal du Languedoc, aujourd’hui appelé "Canal du Midi".
Pierre Paul Riquet, son génial inventeur, fait de Castelnaudary un port important en y aménageant le Grand Bassin (7 ha). A la Révolution, Castelnaudary devient sous-préfecture de l’Aude, titre qu’elle perdra en 1926 au profit de Carcassonne. Depuis 1976, la ville accueille la Légion Étrangère et reste la capitale du Lauragais et du cassoulet.
PATRIMOINE
Promenez-vous au cœur de la vieille ville et laissez-vous surprendre par quelques monuments cachés...
l'ancien couvent des Carmes,
les hôtels particuliers,
l'ancien Grand Bazar de l'Hôtel de Ville
ou encore l'impasse des Boutiquiers
sont autant
de vestiges à découvrir à l'occasion d'une balade en ville !
Que c'est triste cette ville !
Certainement le plus beau à voir à Castelnaudry mais ouvert que les
lundi - Mercredi - Vendredi de 14 à 18 h
Une grande collégiale dominant la ville.
Pur style gothique méridional.
Une église de style gothique méridional possédant un orgue Cavaillé-Coll.
L’église Saint Michel est un édifice de 60m de long, 20m de large et 25m de haut. Le clocher mesure 50m de haut.
Construite au XIIIe siècle dans le pur style gothique méridional, c’est en 1318 que le pape Jean XXII élève l’église paroissiale Saint Michel au rang de collégiale :
un chapitre de chanoines s’y installe et exerce une charge pastorale et administrative pour le diocèse. Un imposant cloître est alors construit contre le mur gouttereau sud de la collégiale (actuel emplacement du palais de justice). En 1355, au cours de la Guerre de Cent Ans, le Prince Noir, fils d’Edward III d’Angleterre, s’empare de la ville et la brûle.
La voûte d’origine en bois est détruite et reconstruite en pierre dont il ne reste aujourd’hui que la première travée.
Le chœur présente une abside à cinq pans ornée de fenêtres à lancettes et vitraux du XIXe siècle. Les stalles sont du XVIIe siècle. Le maître-autel baroque est surmonté d’un ciborium en haut duquel on observe trois anges symbolisant trois
vertus théologales : au sommet, l’ange présentant la croix pour la Foi, le deuxième ange portant une ancre pour l’Espérance, le troisième ange offrant un cœur embrasé pour la Charité.
Enfin, les grandes orgues classiques furent construites entre 1774 et 1778 par Jean-Pierre Cavaillé, puis agrandies en 1860 par Aristide Cavaillé-Coll ; devenues romantiques, elles ont été classées Monuments Historiques en 1969
La Place de Verdun correspond au dernier agrandissement de la ville lorsqu’elle est érigée au rang de Bastide en 1366. Une halle permettant la tenue de marchés couverts et du marché aux herbes fut bâtie au centre de cette nouvelle place,
on y trouvait aussi les poids et mesures. Maintes fois réaménagée et restaurée, elle offre aujourd'hui, autour de sa fontaine et sous ses platanes séculaires, un cadre attrayant pour les nombreux commerces qui l’entourent.
(Grand Rue) est un de ces beaux hôtels du XVIIe siècle, aujourd’hui école maternelle. Notez la porte d’entrée monumentale dont les vantaux en bois sculpté sont inscrits aux Monuments Historiques. Au-dessus du linteau de la porte, les armoiries de la ville de Castelnaudary : trois grandes tours crénelées inspirées du sceau de la ville accompagnées de trois fleurs de Lys symboles de la royauté. Sous le blason, un visage de femme portant un bonnet phrygien (en partie cassé) a été rajouté, elle représente la République.
On raconte que…
Au cours du siège de Castelnaudary pendant la guerre de 100 ans (1337 - 1453), fut cuisiné le premier " estofat " aux fèves.
Réunissant toutes les réserves disponibles, les cuisiniers et cuisinières de cet ancien temps préparèrent un plat unique composé de fèves et de viandes diverses pour redonner force aux valeureux défenseurs de la cité.
Après ce plantureux repas fort bien arrosé, les Chauriens se précipitèrent sur l'armée anglaise, qui prise de panique, leva le siège et ne s'arrêta, selon la légende, qu' aux rives de la Manche. Les haricots ont remplacé les fèves à partir du 16ème siècle.
Aujourd'hui le Cassoulet de Castelnaudary est mondialement connu, près de 80 % de sa production sont assurés dans notre ville soit environ 75 000 tonnes.
Labellisé "Musée de France" tout savoir sur le cassoulet de castelnaudary
Construit par Catherine de Médicis, ce monument accueille aujourd'hui une exposition sur le cassoulet
Perché en haut de la ville, le Musée du Lauragais est accueilli dans l'ancienne prison de la ville. Chaque année une nouvelle exposition y prend place.
Le Musée du Lauragais a été construit lorsque Catherine de Médicis, comtesse du Lauragais, fait de Castelnaudary une Sénéchaussée, avec l'accord du roi. On bâtit alors un tribunal du justice civil et criminel, appelé "Présidial", juste à côté du château. Il sera achevé en 1585. En 1623, Louis XIII fait démolir le château de Castelnaudary, mais le tribunal, lui, fonctionnera jusqu'en 1926. Sa présence permit l'installation de nombreux juges et avocats toulousains dans la ville ; de très beaux hôtels particuliers en témoignent encore.
Aujourd’hui le Présidial est une école primaire, et la prison est devenue "Musée de France". A l'intérieur, vous pourrez visiter la petite chapelle Saint Pierre qui recèle deux magnifiques reliquaires-bustes du XVIIIe siècle. Les anciennes cellules, elles, sont utilisées pour accueillir les expositions temporaires.