Le lac de barrage de Yesa (embalse de Yesa en espagnol) est un lac artificiel situé dans les Pyrénées, formé par la retenue sur la rivière Aragon, dans la ville navarraise de Yesa (Espagne).
La plus grande partie inonde les terres dites du Canal de Berdún,
Il est connu sous le surnom de Mer des Pyrénées et se trouve à l'entrée de cette chaîne. Il est la plus grande surface navigable de Navarre jusqu'à la zone de la Ribera au sud de la Navarre et arrose les Bardenas Reales et la comarque saragossienne de Cinco Villas. Le Canal de Bardenas naît de ses eaux.
Ses eaux ont pour but aussi l'approvisionnement et la production électrique.
Le lac s'étend sur 10 km avec des largeurs qui varient entre 1 et 2,5 km. Il occupe une surface de 1 900 hectares.
On a inondé 2 408 hectares de terres de culture, dont 1 000 étaient de très bonne qualité agricole.
Le lac occupe une surface de 2098 ha de la vallée de la rivière Aragon, une longueur de 18 km et un périmètre de 48 km. La surface du bassin hydrographique qui lui correspond est de 2 170 km2.
(N° 21000)
Avenida de Nuestra Senora de la Victoria
Camping Victoria
22700 JACA
Latitude : (Nord) 42.56392° Longitude : (Ouest) -0.56995°
Tarif : 2022
CC + 1 personne 12 €
Électricité 6A : 6,00 €
Type de borne : Autre
La richesse de son histoire, de son patrimoine et de ses environs ont fait de Jaca le principal centre touristique des Pyrénées aragonaises, hiver comme été.
Planifiez votre escapade à Jaca
Il y a beaucoup à voir à Jaca – et des choses très singulières- autant en culture comme en patrimoine: sa cathédrale, ses fortifications et ses musées.
est une des cathérales les plus caractéristiques et les plus anciennes de l'architecture romane en Espagne.
Sa construction fut entreprise quasi simultanément à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, c’est-à-dire dans le dernier quart du xie siècle, comme siège épiscopal et centre de l'Église catholique du Royaume d'Aragon, à l'initiative de roi Sancho Ramírez d'Aragon, qui avait obtenu le vasselage du Vatican lors d'un voyage à Rome en 1068. À la suite de quoi un siège épiscopal fut attribué à la capitale d'alors de son royaume, la cité de Jaca.
Caractéristiques de la cathédrale
L'extérieur
Dans la façade frontale de la cathédrale, on trouve l'atrium et le portail, dont l'arc majeur de rayon semi-circulaire, correspond au vaisseau central de l'édifice. La façade sud comprend un autre portique avec arc plein-cintre et un tympan modifié à la Renaissance. Quant aux absides, on ne conserve de l'époque romane que celle du sud, étant donné que les absides centre et nord ont été reconstruites à la fin du xviiie siècle.
L'intérieur
La cathédrale comporte une nef principale, flanquée par deux autres plus petites. Chacune correspond à une des absides. Entre les vaisseaux on a construit une série de trois piliers cylindriques alternant avec trois piliers cruciformes, chacun soutenant un arc plein-cintre. La coupole couvrant la croisée est soutenue par des trompes ou supports coniques et par des arcs plein-cintre de soutien. Il s'agit de la coupole romane la plus ancienne d'Espagne.
Chapelle de Santa Orosia (à gauche à l'intérieur de la cathédrale)
est l'un des monuments les plus singuliers et précieux de la région de la Jacetania.
Sa construction s’encadre dans la stratégie de défense adoptée par Philippe II après l’invasion de la vallée de Tena par les troupes provenant du Sud de la France, en janvier 1592, et aussi comme élément apaisant des éventuelles révoltes internes.
La conception de la Citadelle de Jaca est née de la nécessité de répondre efficacement aux attaques d’une armée dotée d’artillerie. Son plan est en pentagone régulier. Ses angles sont renforcés par cinq bastions armés et les défenses avancées disposent du fossé de périmètre, chemins couverts, places des armes et glacis extérieur.
Elle fut projetée par le prestigieux ingénieur militaire italien Tiburzio Spanocchi, et elle a été conçue comme axe central d’un réseau épais de défenses pyrénéennes dans lequel étaient intégrées les tours d’Ansó, Hecho, la Espelunga (Canfranc) et Santa Elena (Biescas-Vallée de Tena), en plus des petits châteaux de Berdún et Canfranc.
Son emplacement, entre la ville médiévale et la rivière Aragón, à l’extérieur de la muraille, n’a pas été bien reçue au début par les habitants, qui considéraient que sa construction était une menace pour leur lois et leurs privilèges. Les travaux commencèrent au milieu de 1592 et un an après, les travaux de l'extérieur étaient pratiquement terminés, il ne manquait que le revêtement en pierres de taille. A l’intérieur cinq casernes qui abriteraient 300 hommes de la troupe furent construites.
C’est sous Philippe III, en 1613, que fut terminée la façade d’accès. Cependant, les travaux de creusement des fossés et autres projets collatéraux furent plus longs, et continuaient encore vers la fin du XVIIº siècle.
Autour de l’immense cour centrale, s'alignent les bâtiments destinés à abriter les troupes, bureaux, entrepôts et munitions, organisés en cinq blocs parallèles aux murailles. À l’intérieur se trouve également la chapelle militaire de San Pedro, bâtiment baroque avec façade en pierre construit dans la seconde moitié du XVIIº siècle. La Citadelle a seulement été utilisée défensivement lors de la Guerre de l'Indépendance. Mais paradoxalement, ce sont les troupes françaises qui en ont pris possession après avoir conquis la place. Elles ont occupé la forteresse pendant 4 ans.
Le musée des miniatures
Sur le Rio Aragon
Jaca est proche des Pyrénées versant Espagnol bien évidemment...
a 21 Km de Jaca
Lorsque l’on se trouve devant une façade aussi magnifique qu’imposante on s’attends en découvrant l’intérieur a une richesse architecturale hors du commun.
Oh rage…oh désespoir…que nenni…
Cette façade cache un bâtiment archi moderne retraçant la vie du monastère avec un style moderniste…et la nef de la cathédrale semble avoir laissez place à une vaste salle des fêtes…
L'histoire entre les murs
Le monastère se compose de deux constructions : le « monasterio nuevo » (nouveau monastère) datant du XVIIe siècle et de style baroque, et le « monasterio viejo » (vieux monastère), du Xe siècle, de style roman.
Le monastère fut construit au Xe siècle sur l'emplacement d'un ermitage. L'église basse (« Iglesia Baja ») de style mozarabe, fut le premier édifice construit. Celle-ci fut consacrée en 920. Sanche le Grand de Navarre fonda un nouveau centre en 1025. Une nouvelle église, de style roman, fut construite. La chapelle de San Victorián fut construite au XVe siècle. Suite à un incendie survenu au XVIIe siècle, on dut reconstruire le monastère, en adoptant cette fois le style baroque. Toutefois, c'est bien le splendide cloître roman qui attire les visiteurs.
On quitte Jaca a environ 600 m d'altitude pour atteindre le monastère qui se trouve à 1200 m...Sur la route un magnifique panorama sur les Pyrénées en particulier le Balaïtous et le Vignemale qui pointe à presque 3300 m.
Sur la route entre Jaca et la Seu d'Urgell
MONTFERRER, N-260.
Camping Gran Sol.
GPS : 42.348000, 1.430430
Tarif ACSI 20 € + TVA
Camping très calme, emplacements spacieux et sanitaires très propres et bien équipés Accueil en francais
Nichée au confluent de la Valira et du Sègre et dominée au sud-est par la spectaculaire sierra de Cadí, la Seu d’Urgell est la ville la plus importante du nord de la province de Lérida.Son monument le plus intéressant est la cathédrale, bel exemple de style roman à tendance italienne de Catalogne, des XIe et XIIe siècles. À noter également, l'église romane Sant Miquel, du XIe siècle, celle de la Sagrada Familia, la Casa de la Ciudad, du XVe siècle, ainsi qu'un Musée diocésain, qui expose quelques pièces notables de la peinture et de la sculpture médiévales. La vieille ville, constituée de belles rues à arcades et de vieilles demeures, abrite le couvent Sant Domingo, transformé en Parador (grand hôtel) de tourisme.
L'un des joyaux du roman pyrénéen
La cathédrale est un exemple du roman catalan, avec des influences lombardes visibles à l'extérieur.
C'est l'évêque saint Ermengol qui commença les travaux de la cathédrale romane au XIe siècle. Mais un demi-siècle plus tard, elle fut détruite pour construire l'édifice qui est parvenu jusqu'à nos jours. L'ouvrage fut achevé en 1183. Son style roman typique montre des influences lombardes sur la décoration extérieure. Elle possède un plan basilical à trois nefs avec un transept à cinq absides. Trois portails ornent sa façade. Les chapiteaux du cloître sont décorés de motifs végétaux et de figures humaines. Le coro, les grilles, les vitraux et les retables sont du XVe siècle, mais on rencontre également plusieurs éléments baroques du XVIIIe. Le musée diocésain permet d'admirer le Commentaire de l'Apocalypse, manuscrit enluminé mozarabe datant du début du Xe siècle.
Tél.:+34 973353242
est une ville espagnole située en Cerdagne, dans la partie orientale des Pyrénées. Son territoire de 12,83 km2 présente la particularité d'être enclavé à l’intérieur du département français des Pyrénées-Orientales, à 100 km environ à l’ouest de Perpignan.
Elle fait partie de la province de Gérone et de la comarque de Basse-Cerdagne.
Localisation
Llívia est située sur une plaine d'altitude du versant sud du massif montagneux des Pyrénées.
L’altitude du territoire varie d'environ 1 200 m au bord du Sègre à 1 578 m au nord en direction du pic des Mauroux.
Le territoire de Llívia prend la forme d'un « L » épais, sur une superficie de 12,83 km2 ; il rassemblait 1 589 habitants en 2009 répartis en trois agglomérations :
· la ville principale de Llívia au centre de l’enclave au bord du Sègre et en face de la commune française d’Estavar ;
· le hameau de Cereja au nord ;
· le hameau de Gorguja au sud-est, baigné par un petit affluent du Sègre.
L'époque contemporaine
Le 26 mai 1866, afin de clarifier le traité des Pyrénées signé en 1659, les Français et les Espagnols signent le traité de Bayonne, dont l’article 16 établit définitivement le périmètre de l’enclave, Miguel de Salba clamant que le traité parlait de villages et pas de villes. Llívia ayant été faite ville en 1582, elle fut conservée par l'Espagne et devint dès lors une enclave. Désormais, sur le terrain, une « route neutre » (sans contrôle douanier) de 4 km relie Llívia au territoire espagnol et à la ville de Puigcerdà5. Cette situation a particulièrement favorisé le développement d'activités de contrebande.
Le 11 février 1939[réf. nécessaire], à la fin de la guerre civile espagnole, les autorités nationalistes demandent la permission aux autorités françaises d'occuper Llívia, ce qui est accepté par le gouvernement Daladier.
Jusqu'à l'ouverture des frontières en 1995, l'enclave de Llívia n'était reliée au reste de l'Espagne que par la « route neutre ». Depuis, cette route est nationale en Espagne, N-154, et départementale en France, D 68 et D 33c.