86 - Chauvigny

Rue de Bretagne / Rue de la Porte Chevreau

 

Latitude : (Nord) 46.57266° 

Longitude : (Est) 0.6466° 

 

Tarif : Gratuit

Services :

Autres informations :

6 emplacements non matérialisés

Parking utilisé par les cars et les voitures.

Très proche de la cité médiévale


(N° 3030)

Rue de la Fontaine

Camping municipal La Fontaine ***

 

Latitude : (Nord) 46.57075°  Longitude : (Est) 0.65399° 

 

Tarif : 2019

Stop-accueil C-C, 2 personnes : 9 €

Électricité : 4 €

Taxe de séjour : 0,55 €

Type de borne : Plateforme

Services :

Autres informations :

Ouvert du 06/04 au 30/09

100 emplacements

Tél : +33 5 49 46 31 94

@MAIL

SITE INTERNET

LETTRE OUVERTE

Monsieur le Maire,

Ville de Chauvigny – 86 -

 

Si  je me permets de vous adresser ce courrier c’est que j’ai compris que vous aimez la beauté de votre ville et de son attrait touristique.

Juste avant le dernier confinement étant camping cariste j’ai voulu faire une étape pour découvrir votre cité mais qu’elle déception lorsque je me suis présenté a votre camping municipal, reçu par une femme acariâtre, peu aimable, peu accueillante du coup j’ai été me coucher dans une autre ville aux alentours.

Hier 14 mai je me suis décidé de retenter l’expérience  dans votre ville pour enfin la découvrir et là qu’elle fut ma surprise en arrivant au camping un garçon jeune, accueillant, souriant, sympathique, très motivé par son travail, je me devais de vous le dire et que vous avez bien fait pour l’accueil de vos touristes d’avoir fait le nécessaire.

Je pense que le nombre de commentaires négatif à ce sujet sur les sites dédiés vous ont incités à prendre des mesures.

Bravo pour la beauté et l’entretien de votre commune.

 

Cordialement

Jean Jacques Serre

177 imp de la Bedosse

 

30100 Alès


Une cité médiévale unique en Europe

Venez découvrir, en flânant dans les ruelles, la Collégiale du XIIe siècle, véritable bijou de l'art Roman, les vestiges des cinq châteaux édifiés sur un même promontoir rocheux qui en font un site unique en Europe.

Enfin, vous pourrez faire une halte pour visiter la chapelle de Saint-Pierre-les Eglises et découvrir une fresque composée de peintures murales exceptionnelles dont la datation est comprise entre 782 et 984.

 

Une balade Métiers d'Art passionnante

Trait d’union entre le passé et le futur, les métiers d’art sont l’héritage de savoir-faire élaborés au fil du temps.

Profitez de votre balade dans la cité médiévale pour visiter les ateliers de nos artisans d’art (Potier, Sculpteurs, métiers du cuir, Bijoux…) mais aussi artistes peintres, qui seront tous très heureux de vous faire partager leur passion.

Venez vivre une expérience « décoiffante » aux Géants du Ciel, spectacle d’oiseaux installé dans l’amphithéâtre à ciel ouvert du Château des Evêques. Aigles, Chouettes, Faucons, et bien d’autres oiseaux vous émerveilleront tout au long du spectacle.

 

Dominant la vallée de la Vienne, la cité médiévale de Chauvigny séduit les visiteurs par la richesse de son patrimoine architectural. La ville haute dévoile au fil de la flânerie ses charmantes ruelles et ses beaux édifices témoins des siècles passés. C'est ainsi que l'on découvre la magnifique collégiale romane du XIIe siècle aux splendides chapiteaux sculptés, et les cinq châteaux forts, que sont le château baronnial, le château d'Harcourt, le donjon de Gouzon, la tour de Flins et le château de Montléon.

A proximité de la collégiale Saint-Pierre se trouve le musée des Traditions Populaires et d'Archéologie qui abrite une collection de pièces archéologiques, une reconstitution d'un intérieur poitevin ainsi qu'une exposition d'objets anciens, de coiffes et d'habits. Ce musée propose également un espace consacré aux vieux métiers.

L'Espace d'Archéologie Industrielle, installé dans le donjon de Gouzon, est un musée dédié à l'histoire du patrimoine industriel du pays chauvinois.

Au sommet du donjon, un magnifique panorama embrasse les toits de la cité médiévale et les paysages environnants.

De mi-mars à mi-novembre, un spectacle d'oiseaux en vol libre, "les Géants du Ciel", est proposé au château baronnial.

Située à l'est de Poitiers, la ville de CHAUVIGNY est née au carrefour de deux axes de communication :

 

La vallée du Talbat, arrosée par un ruisseau, forme avec la vallée de la Vienne un éperon rocheux long de 350 mètres.

Les Seigneurs de CHAUVIGNY et les Evêques de Poitiers y édifient une forteresse qui se développa jusqu'au XVème siècle.

C'est ainsi qu'on y découvre 5 châteaux groupés sur un même site, constituant un ensemble unique en Europe :

  • le château Baronnial des 11ème et 16ème siècles,
  • le château d'Harcourt des 12ème et 15ème siècles,
  • le château de Mauléon du 13ème siècle,
  • le château de Gouzon des 11ème et 13ème siècles,
  • la Tour de Flin de 12ème siècle,

auxquels s'ajoute la Collégiale Saint-Pierre du 12ème siècle célébre par le décor de son chevet et ses chapiteaux.

 

Cet ensemble constitue aujourd'hui la ville-haute de CHAUVIGNY, joyau patrimonial qui a fait l'objet de nombreuses tranches de rénovation de ses édifices culturels et de mise en valeur de ses espaces publics.

Jusqu'en 1830, CHAUVIGNY a gardé son plan et ses limites médiévales tandis que le long du ruisseau du Talbat, se développe la ville basse.

Patrimoine religieux

L'église Notre-Dame

a été construite au début du xie siècle par l'évêque de Poitiers, Isembert 1er, seigneur de Chauvigny. Elle est placée sous le patronage du Saint-Sépulcre en référence au tombeau du Christ à Jérusalem. Vers 1020, elle est donnée au monastère Saint-Cyprien de Poitiers ainsi que quelques terres environnantes afin que les moines puissent y établir un prieuré et un bourg libre de droit.

À la fin du xie siècle, l'église prieurale est sous le vocable de Saint-Just. Ce nom lui reste jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.

En 1823, à la suite d'une décision municipale, elle devient, en ville basse, la seule église paroissiale et prend alors son nom actuel d'église Notre-Dame.

Elle a subi plusieurs restaurations au cours du xixe siècle. Les travaux ont concerné la façade et la nef. La nef en plein cintre est encadrée de collatéraux à voûtes d'arêtes. Les grands arcs surhaussés de la croisée du transept et la coupole sur trompes forment un ensemble aux belles proportions. À l'intérieur, le bras sud du transept conserve une fresque représentant la Chrétienté aidant le Christ à porter sa croix. Cette scène a été découverte en 1849 puis restaurée la même année par H. Hivonnait. Cette œuvre est exceptionnelle par l'originalité de son thème dont aucun autre exemple n'est connu dans le département de la Vienne. Cette figuration du portement de croix est à rapprocher des peintures murales de l'Anjou de la cour du roi René. Le thème et le style indiquent une œuvre de transition entre le Moyen Âge et la Renaissance. Elle date de la fin du xve siècle. Au-dessus, se trouve une inscription rappelant certains travaux faits dans l'église par le prieur François Morin en 1504.

Article connexe : Portement de croix.

Un tableau du xviiie siècle a été restauré récemment. Il représente le martyre de saint Léger. Le tableau fait 210x145 centimètres. Il est de Giovanni Baptista Lenardi.

La croisée du transept a conservé un décor roman qui puise son iconographie dans un répertoire ornemental très varié.

Près du chœur, deux chapiteaux remarquables représentent la tentation d'Adam et d'Ève et des griffons affrontés.

Le chevet de l'église Notre-Dame à abside et absidioles possède un décor sculpté plus sobre que celui de Saint-Pierre mais qui n'est pas de moindre qualité. Il est de style roman. Il présente des modillons sur la corniche et des colonnes aux chapiteaux intéressants.

L'église est un monument historique classé depuis 1840 (première liste de monuments).

 

L'église de Saint-Pierre-les-Églises

est située à deux kilomètres de la ville, tout près de la Vienne. C'est une église de proportion modeste. Elle est située au cœur d'un cimetière d'origine mérovingienne dont il ne subsiste que quelques sarcophages. L'édifice est très ancien comme en témoigne le petit appareil qui a été utilisé pour sa construction. Celui-ci est en effet de tradition antique et a été réemployé. La voie romaine qui reliait Lemonum (Poitiers) à Avaricum (Bourges) et franchissait ici la Vienne à gué avait favorisé le développement d'une petite agglomération. Cette dernière a été abandonnée au cours du Haut Moyen Âge.

L'église érigée dès l'époque carolingienne présente un plan simple avec une large nef charpentée sans division interne. Elle s'ouvre à l'est vers l'abside semi-circulaire qui abrité le sanctuaire. L'abside a été voutée au xie siècle. Elle possède un cycle de fresques qui évoquent des épisodes du Nouveau Testament :

sur le côté gauche : la Visitation, la Chevauchée et l'Adoration des mages, la Crucifixion

sur le côté droit : le Bain de l'enfant Jésus après la Nativité, le Combat entre l'archange Saint Michel et la bête de l'Apocalypse.

Il a été réalisé récemment une étude au carbone 14 qui a pu montrer que les fresques ont été peintes entre 780 et 980. Elle a pu ainsi prouver que les fresques font partie des plus anciennes encore conservées en Europe occidentale pour l'époque médiévale. L'ancienneté de la peinture avait déjà été suggérée par son analyse technique et stylistique : choix et traitement des scènes, forme archaïque de quelques lettres.

La nef et la voûte ont été repeintes en 1628. Cette date est mentionnée à deux endroits dans l'église.

Château baronnial

ou château des évêques fut construit au xie siècle par les évêques de Poitiers, donjon quadrangulaire du milieu du xie siècle, alors seigneurs de Chauvigny. À partir de 1397, Ithier de Marreuil, évêque de Poitiers, ajoute un second donjon à son château. De nos jours on peut y voir un spectacle de fauconnerie.

C'est un édifice complexe d'une longueur de 80 mètres et d'une largeur de 50 mètres. Il fut souvent endommagé et remanié. À la fin du xviie siècle, il est déjà presque à l'abandon.

On reconnait une première enceinte avec l'entrée primitive du xie siècle, un puissant donjon du xiie siècle, les ruines du château neuf datant des années 1400 dont subsiste un impressionnant pan de muraille montrant deux étages d'appartements et la chapelle Saint-Michel avec sa salle capitulaire au-dessus. L'accès aux cours et bâtiments de la deuxième enceinte des xiie-xvie siècles (cuisines, fournils, écuries, puits, souterrain) se faisait par un pont levis.

L'état de ruine actuel du château résulte de sa vente comme bien national pendant la Révolution, l'acquéreur ayant fait de cette forteresse une carrière de pierres.

Il a été classé monument historique dans la liste de 1840 

Château d'Harcourt

fut construit entre le xiiie et xve siècle, c'est le mieux conservé des châteaux chauvinois.

L'un des membres de l'illustre famille normande des Harcourt épousa, au xiiie siècle, la vicomtesse de Châtellerault qui possédait le fief. Il est resté deux siècles en possession de cette famille avant de devenir la propriété des évêques de Poitiers en 1447.

L'enceinte est à peu près rectangulaire. Elle se compose de hautes courtines, autrefois crénelées, flanquées de tourelles cylindriques pleines. Elle mesure 38 mètres par 25 mètres et elle date du xiiie siècle.

L'entrée est défendue par un châtelet possédant un assommoir et une herse. Il est dépourvu de pont-levis.

Le donjon est rectangulaire à contreforts plats. Il fut réaménagé au xive siècle.

Au rez-de-chaussée, on trouve une prison voutée, encore utilisée au xixe siècle, dont la portée extérieure permet en position ouverte de bloquer celle du cachot.

Attenant au donjon, le logis a été très remanié. Il abrite maintenant des salles d'expositions.

Le château a été classé Monument Historique en 1840.

Donjon de Gouzon

est un vestige du château de Gouzon. Un premier bâtiment, soigné avec des contreforts rectangulaires du xiie siècle a été étendu par la suite, au xiiie siècle, vers l'ouest et surélevé. Les travaux sont de médiocre qualité. La partie supérieure du donjon est pourvue d'archères d'un type rare, à traverses décalées, datant du xive siècle. À l'est, un logis, détruit, joint la rue Saint-Pierre. On y reconnait les tours, portes et cheminées.

Le château a, d'abord, appartenu à la famille poitevine de Beaumont, puis à celle de Gouzon, originaire du Bourbonnais. Le château a été ensuite, acquis par l'évêque de Poitiers, Fort d'aux au xive siècle.

Il abrite de nos jours un musée, l'Espace d'archéologie industrielle ouvert depuis 1991.

Ce musée a pour vocation la mise en valeur et la présentation des industries en Pays Chauvinois :

Les activités liées au travail de la pierre de Chauvigny : carriers et tailleurs de pierre, du Néolithique au xxie siècle.

Les arts du feu : le travail de la porcelaine, des grès flammés de 1180 à 1930, des faïences au cours du xixe siècle et de la faïence Saintongeaise des xvie, xviie et xviiie siècles ; présentation de l'artisanat lié au feu : tuilerie, verrerie et métallurgie.

La production des énergies : moteur à vapeur de 1907, maquette d'une centrale thermonucléaire de 1990.

La terrasse panoramique, accessible en ascenseur, permet une découverte exceptionnelle de la cité médiévale et de la vallée de la Vienne.

Le château a été classé Monument Historique en 1889.

En 1984, des fouilles ont permis de découvrir, sur ce site, des objets datant de Néolithique (6 000 ans av. J.-C.). Un vase est exposé dans une vitrine du musée et quelques objets le sont au musée des traditions populaires de Chauvigny.

Château de Montléon

En remontant la rue Saint-Pierre, sur la gauche, il est possible de voir des vestiges du château de Montléon. Dans le pâté de maisons, on distingue çà et là des morceaux de murailles et de contreforts. Partagé, défiguré, le château de Montléon est le moins bien conservé des cinq châteaux de Chauvigny.

Encore occupé en 1372, le château semble avoir été abandonné dès le milieu du xve siècle.

 

Les défenses de la ville

  • La Tour de Flins date des xiie-xve siècles. C'est un château de petite taille qui complétait la défense de la ville de Chauvigny. Il s'agit d'un petit donjon rectangulaire qui a été crénelé et dont les angles sont renforcés par des contreforts plats, selon l'usage du xiie siècle. Au xve siècle, des fenêtres ont été percées et une cheminée a été construite pour le rendre plus habitable.
  • La Porte de Gouzon date du xiie siècle. C'est l'une des douze portes de la ville.
  • La Porte des Piliers fait partie des ouvrages fortifiés qui se sont multipliés à partir du début du xie siècle sur l'éperon.
  • La Porte des Rampes est protégée par des bouches à feu des xve et xvie siècles. Ils tiraient le long d'un fossé aujourd'hui comblé.

 

Le musée des traditions populaires et d'archéologie

Le musée est installé dans une maison du xvie siècle. Il restitue un intérieur poitevin. Des coiffes, des vêtements et des objets de la vie quotidienne en Poitou au xixe siècle sont présentés.

On y trouve aussi une salle sur les métiers, une collection d'objets archéologiques gallo-romains et médiévaux provenant des sites voisins et une exposition permanente de maquettes: Chauvigny, de l'ère Néolithique à l'ère industrielle.

Le musée présente quelques objets remarquables comme sa collection de coiffes, un mortier à broyer en bronze du xve siècle, un chauffe-plat en céramique des xve-xvie siècles, un sanglier gallo-romain.

 

La Maison dite "des Templiers"

La Maison dite « des Templiers » (route de Châtellerault) est éclairée au premier étage par une série d'ouvertures géminées surmontées d'arcs polylobés caractéristiques du xive siècle. Sous le bâtiment, sont conservées des caves voutées avec des arceaux en pierre de taille.

La Maison a été classée comme Monument Historique depuis 1915.

 

La Maison du Roi Jean

La maison dite à tort du Roi Jean est une hôtellerie du début du xviie siècle. Elle se trouve au bout de la rue du Moulin-Saint-Just. C'est une maison à deux étages. Elle présente une façade avec une porte en plein cintre encadrée de deux pilastres et surmontée d'une corniche moulurée saillante. À gauche de la porte, une grande arcade murée constitue les vestiges d'une ancienne boutique. À la verticale de la porte, le mur est percé de trois grandes fenêtres à meneau superposées.

Louis XIV y a couché en 1651.

 

Hôtel de Ville

Il a été bâti sur les vestiges de l'ancienne église Saint-Léger. Il date du xixe siècle.

C'était l'axe principal de la ville. Les maisons sont anciennes. Au bout, vestiges du pont médiéval.

 

La grotte de Jioux

Elle est située à Saint-Pierre-lès-Églises. Elle est classée comme Monument Historique depuis 1910.

 

La gentilhommière de la Rivière-aux-Chirets

Elle est inscrite comme Monument Historique depuis 1986 pour la cour, le puits, les communs, la tour, le porche, l'élévation, la toiture et le bâtiment.