Espagne

Mardi 12  Avril

Cadaquès

L'arrivée sur Cadaquès...1 heures....14 km il faut le faire !

PARKING

(N° 28118)

 

arrer Riera de Portlligat

17488 CADAQUÉS

Latitude : (Nord) 42.29551° 

Longitude : (Est) 3.28675° 

Tarif : 2021

Emplacement : 10.00 €

Autres informations :

Ouvert A l'année

20 emplacements

Durée maxi: 2 jour(s)

Moyen de payment : Especes

Tel: +34 609 76 34 77

SITE INTERNET

Paiement à l'entrée à la paillote où au régisseur qui passe.

Cadaquès à 20mn à pied

 


La maison de Dali

Visiter la maison de Dali fait partie des incontournable lorsque l’on vient visiter Cadaqués.

Alors oui, techniquement elle ne se trouve pas dans la même ville puisqu’il faut se rendre à Portlligat pour se faire. Mais c’est vraiment à côté, environ deux minutes en voiture, et il serait dommage de s’en priver.

Pensez à consulter les horaires d’admission et les jours de fermeture sur le site de Salvador Dali.

La visite dure une quarante de minutes et donne accès à la maison et l’oliveraie ou soit l’un soit l’autre. 

Les tarifs varient de 4 à 11 € et il est nécessaire de faire une réservation soit par téléphone soit en ligne.

Restez jusqu’au coucher du soleil afin de profiter du spectacle et de regarder les pêcheurs s’éloigner vers l’horizon.

Admirer le coucher de soleil à Portlligat

 

Tout l’intérêt de visiter Cadaqués durant deux jours est de pouvoir profiter d’un coucher de soleil sur la mer Méditerranée. Que vous soyez du côté de Cadaqués ou de Portlligat ne manquez surtout pas cet instant, les couleurs sont douces et magiques !

Hélas aujourd'hui il n'y a pas de soleil !

PETIT TRÉSOR DE LA COSTA BRAVA

Nul besoin de s’enfuir, de parcourir des miles à en perdre son souffle, à en perdre tous ses repères. Alors nous avons roulé une petite heure avant d’arriver là. Cadaqués. Le lieu qui nous fait apprendre à aimer ces petits riens qui font tout.

Marcher le long de la promenade, des airs manouches en toiles de fond qui s’échappent et s’accrochent aux vagues. Des rires d’enfants qui s’élèvent toujours plus haut. L’odeur du chocolat chaud qui enivre, le froid saisissant qui mord les mains… Prendre le temps d’observer c’est parfois créer des histoires plus magiques que des mois de voyages.

C’est une ville que nous adorons alors aujourd’hui nous partageons avec vous nos coups de cœur et nos bonnes adresses pour visiter Cadaqués.


Mercredi 13 Avril

Départ Cadarès direction Cabanes (Figueras)

Cabanes

(N° 26572)

Accès/adresse :

Camí de la Creu, s/n

Area de El Noguer

17761 CABANES

Latitude : (Nord) 42.3059°Longitude : (Est) 2.97588° 

Tarif : 2021

Forfait Service Et Plein Deau : 5 €

Forfait Emplacement Service Et Plein Deau Et Electricite : 10 €

Type de borne : artisanale

Services :

Campingcar8 M

 

Electricité : 10 ampères, 24h, 40 prises

Wifi gratuit : oui

Plein d'eau : >200 l

Autres informations :

Ouvert A l'année

40 emplacements

Durée maxi: 7 jour(s) ou plus

Tel: +34 972 50 59 70

SITE INTERNET


Figueres

Une invitation à flâner dans ses rues

Il est 19h dans les rues de Figueras, l’animation est joyeuse, les enfants courent sur les petites places croquignolettes de la vieille ville en ce mois de décembre encore trop doux. Vite, il faut régler nos montres  à l’heure espagnole. Point de rencontre des nombreux figuerencos après le travail, pour partager una copa et quelques tapas, la place de la Mairie (plaza del Ayuntamiento) entourée d’arcades, a des airs de petite place de village. Datant du milieu du XVIème siècle, elle a accueilli des marchés de toutes sortes sous ses arcades. De cette place, partent de nombreuses ruelles, pavées de carrelage, et aux façades ocres, tirant sur l’orange et qui donnent à la ville une couleur lumineuse par tous temps.

Théatre Municipal El Jardi

la maison natale de Dalí

Au 6 rue Monturiol, n’oubliez pas d’admirer la façade de la maison natale de Dalí connue sous le nom Casa Puig. L’édifice de style moderniste de 1898 est l’œuvre de l’architecte Josep Azemar. D’autres bâtiments du même style sont présents un peu partout dans la ville. Lieu de rencontre et de promenade, mais aussi de discussion, théâtre de concerts, de foires et de marchés, la Rambla est encore aujourd’hui un lieu où il fait bon voir et être vu. Son origine remonte à 1828, date à laquelle il fut décidé de couvrir la rivière Galligans, pour des questions d’hygiènes. De la fin du XIXe à l’issue de la guerre civile, c’est dans son périmètre que l’on verra se construire le plus bel ensemble de bâtiments de la ville, qui permet d’embrasser en un seul coup d’oeil plusieurs styles d’architectures: baroque, néoclassique, éclectique, art nouveau, noucentista et rationaliste. Aujourd’hui, la Rambla est bordée de platanes, de restaurants, de cafés et d’hôtels où se mêlent des banques et des commerces. Comme par exemple l’hôtel Duran, où Dalí avait pour habitude de séjourner régulièrement. Les murs s’en souviennent encore et l’hôtel est devenu par la force des choses un petit musée où de nombreuses photos, lettres manuscrites écrites par Gala ou encore des décorations honorifiques témoignent de ce passé.

l’église de Sant Père

De la Rambla, prenez la ruelle piétonnière du Forn Nou qui conduit à la Plaça Josep Pla et au Théâtre municipal El Jardí, puis remontez vers l’église de Sant Père où fut baptisée Dalí. Dès le IXème, Figueras s’est étendue autour de cette église dont il est mention dans les archives dès 1020. On arrive ensuite sur la place Gala Salvador-Dalí , créée en 1948, avec sa singulière exposition de sculptures en plein air. On y trouve plusieurs sculptures de Dalí lui-même, un monument à Francesc Pujols, un hommage à Newton, trois sculptures représentant Antonin Mercé Meissonier, l’un des artistes préférés de Dalí ainsi qu’une obélisque de télévisions. Si en journée, la place est un lieu de passage très fréquenté pour se rendre au musée Dalí, le soir, il y règne un calme monacal sous les lumières de l’église.

Le Théâtre-musée Dalí

, objet surréaliste à part entière

Sur la place justement, impossible de louper l’ancien théâtre qui abrite aujourd’hui le musée Dalí , le plus visité en Espagne après le Prado. L’extérieur à lui seul est déjà un régal. Salavador Dalí décora l’ensemble d’œufs monumentaux, symbolique chère au peintre, entre lesquelles s’intercalent des lavabos et des mannequins dorés. Les choux posés sur la façade rose sont un clin d’œil a la Casa de las conchas de Salamanque. Inauguré en 1974, le Théâtre-musée a été construit sur les vestiges de l’ancien théâtre de Figueras, en partie détruit pendant la guerre civile et brûlé par les troupes franquistes. C’est aussi ici que  Dalí  exposa pour la première fois ses peintures. Pour construire ce musée-mausolée, ce génie du surréalisme passa les dernières années de sa vie à l’imaginer pour faire cette ultime œuvre d’art à son image, exubérante, excentrique. La visite est un véritable spectacle surréaliste et ne suit aucun circuit préconçu. Tout a été pensé et conçu par l’artiste lui-même, qui voulait offrir à ses visiteurs une immersion dans son monde. Sur les trois étages, on découvre un large éventail de ses œuvres, depuis ses premières expériences de dessinateur, ses débuts dans la peinture, ses premières influences picturales et jusqu’à ses créations les plus surréalistes.

Dans le patio, trône une Cadillac arrosée par une fontaine, sous le regard d’une série de mannequins dorés et de sculptures articulées en bronze. Rien d’étonnant. A l’intérieur, un tableau monumentale est mis en scène, encadré d’un rideau rouge sous la grande coupole géodésique en verre, œuvre d’Emilio Perez Pinero.

Dalí n’a pas peint que des montres molles, ni représenté que des femmes à tiroir, on découvre dans ce musée un autre pan de son travail artistique. Il donna libre cours à ses fantasmes, créant des sculptures toutes plus folles les unes que les autres, et nous propose ici des installations fantasques comme le lit avec pieds en dauphins, le plafond du salon noble, ou encore le spectaculaire salon représentant Mae West et ses lèvres sofa. La tombe de Dalí se trouve sous la scène centrale, dans une crypte. On passerait devant sans la voir, signalée seulement par une simple dalle. Quelle étonnante simplicité ici, quelle sobriété, pour celui qui se considérait comme « un génie ».

Le château de San Ferran

Au bout de la rue Pujada del Castell, perché sur une colline, le château de San Ferran, est le gardien silencieux de Figueras et des villages alentours. De par ses dimensions impressionnantes, c’est l’une des forteresses défensives les plus grandes d’Europe. Elle fait partie du patrimoine militaire de Catalogne, l’ensemble des fortifications construites au cours de la période historique comprise entre 1500 et 1945, comme celle de Barcelone, à Collioure, ou encore à Salses. Édifiée à partir de 1753 par le commandant du génie militaire Juan Martín Zermeño,  elle renfermait au 18ème et 19ème siècle, jusqu’à 4000 hommes. Avec ses 32 hectares, c’est une vraie ville dans la ville dont la fonction était avant tout dissuasive, pour empêcher l’invasion des troupes françaises dans un lieu frontière comme Figueras. Son architecture est sobre, seulement ornée de tourelles.


Vendredi 15 - Samedi 16 Avril

Vic en Catalogne

(N° 17653)

 

Carrer de la Fura

Parc du Mas d'Osana

08500 VIC

Latitude : (Nord) 41.93444 

Longitude : (Est) 2.24° 

Tarif : 2022

Electricite : 4 €

Emplacement : 5 €

Eau : 3 €

Type de borne : artisanale

Services :

Boulangerie Ou Depot

Restaurant

Supermarche Ou Superette Commerces

 

Electricité : 10 ampères, 3h, 22 prises

Plein d'eau : 100 l

Autres informations :

  

Ouvert A l'année

22 emplacements

Durée maxi: 7 jour(s) ou plus

Moyen de payment : Especes

Tel: +34 938 86 20 91

SITE INTERNET


Merci au blog : Costabrava-pals.com pour les infos glanées

Une jolie ville à découvrir en arrière pays

 

Envie de visite à partir la Costa Brava, mais vous trouvez qu’il y a trop de monde à Barcelone ? Décidez-vous à découvrir Vic en Catalogne. Entre Barcelone et Gérone, un peu plus dans les terres, la ville de Vic en Catalogne reste assez méconnue des touristes, pourtant elle possède un centre historique de tout premier plan. Avec 40.000 habitants, Vic est un centre d’activité important dans la région.

Vous prendrez plaisir à déambuler dans ses petites rues parsemées de trésors architecturaux. La ville de Vic en Catalogne est connue dès le IVème siècle avant JC comme capitale régionale. On retrouve toutes les étapes de l’histoire de la ville de Vic en arpentant les ruelles étroites du centre historique.

La place du marché - Plaza Major

La visite idéale de la ville commence et se termine à la Place du Marché, au cœur de la ville.

La place du marché de Vic est remarquable par sa taille, par l’unité des bâtiments qui l’entoure. Ils sont tous d’époques et de styles différents, mais les arcades confèrent une unité d’ensemble.

Vous trouverez sur les façades des éléments Art Nouveau, gothiques et baroques. Le centre de la place est recouvert de sable et accueille encore aujourd’hui de nombreux marchés et foires.

Le samedi c'est jour de grand marché il remplit la plaça Major mais aussi la rambla sur le quart du tour de la ville...Impressionnant

Le centre historique

Le parcours à travers les rues du centre historique de structure médiévale est très agréable, avec une trentaine bâtiments que l’on admire pour leur qualité architecturale ou artistique.

Se démarquent le temple romain du deuxième siècle, la cathédrale, les murailles du XIVe siècle, le pont Queralt du XIe siècle, et toutes les maisons baroques et modernistes.

Le temple romain 

Vic est la seule ville de Catalogne à posséder un temple romain.

Il date du IIe siècle après JC, et a servi de lieu de culte jusqu’au IVe siècle. Mais il a disparu pendant des siècles, car il a été enferré dans la construction du château Montcada, que les seigneurs locaux construisirent à la fin du XIe siècle. Il fut « retrouvé » au XIXeme siècle et restauré.

 

La cathédrale 

C’est une imposante bâtisse agrandie au XIe siècle par Monseigneur Oliba, évêque de Vic.

Elle témoigne de la puissance qu’a connue la cité au Moyen-Âge avec un évêché qui s’étendait sur une grande partie de la Catalogne.

Elle a gardé un clocher et une crypte de style roman. En outre, elle possède un cloître gothique.

Souvent remaniée, elle possède une nef XVIII ème et des peintures murales de Josep M. Sert

Le musée épiscopal

Les amateurs d’art et de patrimoine ne manqueront pas le musée épiscopal de Vic qui offre des magnifiques collections, allant de l’archéologie aux fers forgés, en passant par la peinture, la sculpture, les vêtements liturgiques. Le Musée épiscopal de Vic occupe une place éminente parmi les musées de Catalogne par la quantité et surtout la qualité des collections, avec quelque 20.000 pièces, pour la plupart issus de différents secteurs du diocèse de Vic.

Le pont Queralt

 

Construit au XIe siècle dans l’une des anciennes portes de la muraille, ce pont de style roman, marque la vieille route vers Barcelone, qui suivait la voir romaine.

Le Temple

Murailles de Pere III

Au XIVe siècle, le roi Pere III ordonna de construire, pour des raisons de défense, les murs qui portent son nom. Elles reprenaient le tracé initial du XIIe siècle, avec 40 tours et 7 portes.

Les belles ruelles du centre de Vic 

Il est très agréable de déambuler dans ces ruelles du centre, en découvrant les façades des hôtels particuliers, de style renaissance, baroque, gothique ou art nouveau. Les couleurs, l’atmosphère m’ont fait parfois penser à l’Italie, à la Toscane

 

Au cours de votre balade vous gouterez certainement aux charcuteries exceptionnelles qui font la réputation gastronomique de la ville.

La llonganissa de Vic est une charcuterie traditionnelle qui fait l’objet d’une très stricte DOP, dénomination d’origine protégée.

 

Sur les traces d’un village englouti

 

la zone du Pantà de Sau abrite de merveilleux paysages mais aussi quelques particularités plutôt insolites. Découverte. 

Derrière le parc naturel de Montseny, tout près de Vic, le lac artificiel de Pantà de Sau est une escale idéale pour prendre le vert loin des touristes. Ce réservoir d’eau a recouvert en 1965 le petit village de Sant Romà de Sau, dont on peut encore deviner l’existence grâce au clocher de l’église qui dépasse de la surface.

Dans les années 60, le village comptait une centaines d’habitants. Mais le gouvernement espagnol décide de créer une réserve d’eau dans la vallée du Sau en créant un barrage à ce niveau du fleuve Ter. Et c’est le village de Sant Romà de Sau qui est choisi. En 1962, les travaux de construction s’achèvent et les habitants déménagent à Vilanova de Sau, à quelques kilomètres. Même les tombes ont été transférées, laissant un hameau désert.

Désormais, seule l’église, construite entre 1025 et 1050, tient encore debout et émerge à la surface de l’eau. Son clocher est particulièrement visible en été, lorsque les eaux sont plus basses, et plusieurs activités nautiques permettent d’approcher cet insolite vestige. Le lac est aujourd’hui la principale source d’approvisionnement en eau potable de la région

Hier soir fête foraine jusqu'à presque minuit et ce matin réveil à 7 h 30....et pour cause !