Destination touristique par excellence, Zarautz possède d'innombrables attraits, c'est une ville captivante pour le visiteur.
La ville offre un service hôtelier et un vieux quartier historique de grand intérêt du point de vue artistique et architectural, ainsi qu'un espace naturel d'exception. Baignée par le Golfe de Gascogne, Zarautz est située dans la région d'Urola Costa.
Sa vaste plage, flanquée des falaises de Santa Bárbara et de Mollarri, s'étend sur 2500 mètres et est longée par une promenade très fréquentée, pleine de terrasses et de cafés. L'image des auvents colorés et son sable exceptionnellement fin et doré font d'elle l'une des plus belles plages de toute la côte basque. Elle est ouverte à la mer et ses vagues spectaculaires servent de réclame à des milliers d'amateurs de surf. De fait, Zarautz accueille en septembre un championnat inscrit dans le circuit mondial. À l'est de la plage, au bout de la promenade, près de l'embouchure de la rivière Iñurritza, commence une zone de dunes, la plus étendue du littoral de Gipuzkoa, classée biotope protégé. Une passarelle nous permet de visiter cet espace naturel qui sert d'abri à de nombreuses espèces d'oiseaux.
Quartier historique
Le vieux quartier, rempli de bâtiments et de monuments pittoresques, est l'une des zones les plus fréquentées de la ville. Il faut signaler l'église paroissiale de Santa María La Real, les couvents des Pères Franciscains et des Clarisses, le palais de Narros, la grande tour Torre Luzea, la maison-tour Casa Torre, de la famille Zarauz, la maison Casa Dotorekua et la maison Casa Portu (l'actuel hôtel de ville).
Zarautz dispose d'un large éventail d'hébergements et de services hôteliers, où le visiteur pourra déguster le meilleur de la gastronomie locale. Le poisson est la base des plats typiques zarauztarras, mais elle tourne ausi autour des produits provenant des potagers des fermes des environs. Tout cela accompagné d'un bon txakoli, le vin blanc frais et léger de la région, d'appellation d'origine contrôlée.
Il s'agit d'une ville hospitalière, moderne et tranquille. Zarautz jouit d'une ambiance exceptionnelle
commence avec sa fondation en 1237 par le roi castillan Fernando III, selon le plan côtier d’organisation de ports de pêche et commerciaux sur tout le littoral basque. Cependant bien longtemps avant y résidait déjà la famille noble qui donna son nom au village et dont l’écu d’armes de la porte du Palais de Narros rappelle l’importance «Les Zarauz furent antérieurs à Zarauz»
L’économie de Zarauz dépendait fondamentalement de la pêche, en particulier la pèche à la baleine, mais la crise du secteur au XVIe siècle obligea ses habitants à chercher d’autres activités comme l’agriculture, le textile, le métal et les constructions navales. Mais on ne peut affirmer avec certitude que la Nao Victoria qui transporta le marin Juan Sebastian El Cano autour du monde y ait été construite.
Zarautz est située sur une grande plaine entre la mer et les montagnes, ce qui a notablement favorisé la qualité de sa plage de plus de trois kilomètres, la plus longue de tout le Pays Basque: «la Reine des Plage». Ce fut un des grands atouts de la ville lors de son démarrage qui eut lieu au moment où la reine Isabel II s’y installa avec sa cour pendant plusieurs étés. L’époque dorée de Zarautz précède donc de quelques années la belle époque de Saint Sébastian, bien qu’elle n’ait jamais brillé autant que la capitale de Guipuzcoa pendant la première moitié du XXe siècle. Cependant par ses plages passèrent des personnalités de l’époque comme la duchesse d’Alba, Pascual Madoz, la reine consort Fabiola de Belgique, ou la régente même Maria Cristina. En conséquence de cette explosion touristique, la première ligne de côte se couvrit de demeures-palais et de maisons magnifiques. Ces nouveaux touristes réclamèrent des équipements correspondants et Zarautz se vit pourvue de champs de Golf, d’hôtels exclusifs, devenant ainsi une destination touristique de première catégorie.
Premièrement nous avons plusieurs églises intéressantes à Zarautz et nous vous recommandons la visite de deux d’entre elles:
(XVeme) dont le clocher est la tour de Zarautz (et qui héberge le Musée d’Art et d’Histoire de Zarautz) et l’église des Franciscains, couvent et école, le tout construit en 1610,
Même si cette église de style gothique fut construite à la fin du XVe siècle, elle a depuis subi de nombreuses réhabilitations. Avec la tour Zarautz, elle fait partie du site archéologique et monumental de Santa María la Real.
d’où vous aurez une vue panoramique spectaculaire sur la ville. est une église catholique située dans la municipalité de Zarauz ( Guipúzcoa ), au sommet du mont Meagas , près de Guetaria . Elle est présidée par une image de Sainte Barbara .
également connu sous le nom de Palais des Zarauz ou Palais Corral, est situé en première ligne de plage. Il a jadis été la résidence d'été de personnages illustres tels que la Reine Isabel II et le Père Coloma. Construit en 1536, il est composé d'une édification centrale, avec deux ajouts sur les côtés. Son paramètre extérieur est réalisé en pierre de grès. Il est à plan carré; avec sous-sol au nord, rez-de-chaussée et deux hauteurs.
Sur sa façade centrale s'élève la grande porte en forme d'arc, au-dessus de laquelle se trouve le blason de la maison qui porte l'inscription "Zarauz antes que Zarauz" (Zarauz avant Zarauz). Le palais est entouré d'un beau jardin de style anglais. Il a été classé le 17 janvier 1964 Monument Historique et Artistique. Il est actuellement la propriété d'un particulier et il n'est pas possible de le visiter. Toutefois, l'entreprise ARAZI explique l'histoire de cet emblématique édifice dans les visites guidées qu¿elle propose du Zarautz monumental.
On peut également concerter des visites guidées pendant toute l'année. Il suffira pour cela d'appeler le numéro suivant : +34 943 833 641 ou d'envoyer un courriel à l'adresse suivante: arazi@arazi.eus. Pour de plus amples renseignements: http://www.arazi.eus
Allons maintenant visiter
Les amateurs de photographies pourront jouir du Photomuseum, Musée Basque de la photographie situé dans la villa Manuela. On y traverse toute l’histoire de la photographie depuis ses commencements jusqu’à nos jours.
Sur la rive droite de l’embouchure de la rivière du même nom, s’étale Orio, un village de maisons de marins où le jaune est omni présent. C’est la couleur de la traînière de Orio, la plus célèbre de la mer Cantabrique. De plus, Horia veut dire jaune en basque. Sa plage et la proximité du Parc Naturel de Pagoeta et de Saint Sébastien sont d’autres attraits pour une escapade.
Orio est un petit village de pêcheurs qui est devenu une destinée touristique après l’urbanisation de sa zone de plage et l’amélioration de son raccord avec l’autoroute. Elle possède un centre ville ancien intéressant
Orio n’était au début qu’un petit village de pêcheurs dépendant de la juridiction de Saint Sébastien depuis 1180, année où la capitale de Guizpucoa reçut la Chartre de Peuplement. L’histoire de Orio a toujours été reliée à sa condition de lieu de passage important pour les pèlerins qui suivaient le Chemin de Saint Jacques de Compostelle. Entre Saint Sebastien et Zarautz, c’est pour eux que fut construite une chaussée qui résiste encore aux attaques du temps, et qui leur permettaient de ne plus traverser la ria en barque et de ne plus avoir à payer un Maravedi.
Pour développer le village en tant que port, en 1379, Juan I de Castille lui octroya une Charte de Peuplement au nom de Villareal de San Nicolas de Orio en la soumettant aux Droits de Saint Sebastien. Dès lors, l’histoire de Orio se confond avec celle de son port. Depuis les eaux de son bassin, chaque année partait une flotte importante de navires baleiniers pour l’île de Terreneuve et la péninsule du Labrador au Canada où ils restaient plusieurs mois pour pêcher la baleine. La vente de l’huile provenant de ces cétacés rapportait chaque année à Orio des bénéfices économiques qui s’investissaient dans le développement de son port et de la ville. Bien dans la tradition des villages marins de la côte basque, Orio a toujoure été un point où la mer et la pêche ont pesé plus que n’importe quel autre aspect social ou économique. Actuellement, la pêche en haute mer a pratiquement disparu, mais il subsiste toute une flottille de pêche côtière qui se consacre surtout à la pêche de la dorade. Dans la ria même, il est fréquent de capturer des anguilles.
Pendant longtemps le port de Orio avait d’importants chantiers navals qui fabriquaient des galions pour la marine royale. Au XIXe siècle, le sable envahit peu à peu la ria, ce qui la rendit impraticable pour des navires de fort tonnage ce qui obligea la fermeture des chantiers.
Orio est un petit village de pêcheurs très fréquenté en été. Il est situé dans un lieu où la mer, la montagne et l’embouchure de la rivière Oria, se confondent. Son Centre Historique a été déclaré Bien d’Intérêt Culturel. Il est petit mais accueillant et sentant bon l’antique. Plus connu comme Goiko Kale, il date du XIIe siècle. Ses ruelles pavées grimpent et descendent selon un tracé irrégulier, parfois de labyrinthe. En nous y promenant, nous nous heurterons avec plusieurs œuvres du sculpteur Jorge Oteiza, né dans cette ville qui lui a donné le titre de Fils Préféré.
Dans notre descente par la Kale Nagusia, nous atteindrons la masse imposante de l'église San Nikolas, une œuvre de style Renaissance, des XVIe et XVIIe siècles, construite sur une église antérieure du XIIIe siècle. Elle se dresse sur une grande plateforme en partie soutenue par de puissants arcs qui reposent sur de gros piliers. Notre attention est attirée par un grand atrium entièrement couvert qui fait tout le tour de l'édifice, à la manière d'un chemin de ronde.
De style baroque, construite au début du XVIIe, sur les restes d’un édifice antérieur que l’on peut encore apprécier.
Sur son retable une image de son saint patronyme patron des marins.À l'intérieur, sa richesse artistique réside principalement dans l'autel consacré à Saint Nicolas de Bari, saint patron protecteur des voyageurs et des pêcheurs.
Il y a beaucoup à voir et visiter à Orio Du patrimoine local d’architecture sont La Casa Kolontxki et La Chapelle de San Martin de Tours, qui est au passage du Chemin de Saint Jacques, au haut du village, d’où on a des vues magnifiques.