De Sitia à Agios Nikolaos, la route ne longe pas la cote.
On peut faire une petite incursion jusqu'au village de Molchos, qui possède un charme fou, avec ses ruelles authentiques, même si le tourisme commence à s'emparer des maisons, pour en faire des « rooms to rent ».
Charmante ville touristique, le plus mignon des petits ports de Crète, ses boutiques chic, ses rues proprettes et son lac
Agios Nikolaos n'a pas de charme particulier. Il faut néanmoins voir le lac Voulismeni, au cœur de la ville, au pied d'une falaise. Il communique avec le port par un étroit
goulet.
L'endroit est vraiment charmant.
A Plaka, le village nous incite à le visiter.
Autrefois, un simple port de pêche. Le tourisme actuellement le fait revivre et ne le dénature pas encore.
De Plaka, on peut utiliser les services des nombreux bateliers qui vous conduiront jusqu'à l'île de Spinalonga, plus particulièrement sa partie nord.
Sur une île fortifiée, un site émouvant où se tenait une léproserie, dont il reste des ruelles fleuries et maisons désertées aux airs de village fantôme
Des ruines de fortification demeurent. Quand les Turcs quittèrent les lieux, on eu l'idée d'y parquer (c'est le mot qui convient) les personnes atteinte de la lèpre. Ils étaient débarqués face à un tunnel qu'ils devaient utiliser pour
rejoindre le village. A partir de ce moment, ils étaient livrés à eux mêmes. Le ravitaillement arrivait
régulièrement. Pour le reste, ils devaient se débrouiller seuls. Quand on songe que des enfants y sont nés et que l'on n'a pas su ce qu'ils sont devenus, ça glace un peu, d'autant que tout a duré jusqu'en 1957.!
Agios Georgios, que l'on rejoint après une descente vertigineuse sur la mer. Un air de bout du monde dans ce village
fait d'habitat dispersé. Cote rocheuse, mais avec une petite plage qui permet la baignade.
Mais il est impératif de quitter la cote pour rejoindre, vers l'intérieur, par une route escarpée le plateau du Lassithi. En chemin, arrêtez vous un peu au village très authentique de Krasi, pour visiter la curieuse fontaine qui sourd sous une voute de platanes gigantesques.
Au milieu des montagnes, une microrégion protégée, célèbre pour ses moulins et ses petits villages, ses vergers et potagers
Le plateau du Lassithi a une histoire. Très longtemps isolé, car d'accès difficile, ses habitants ont du s'organiser à la
vie rude, sur le plateau, le climat y étant frais ou froid selon la saison. Il suffit, pour s'en persuader, de voir les vieilles femmes coiffées d'une sorte de passe-montagne.
Le vent est omniprésent. C'est la raison pour laquelle on y dénombre des milliers d'éoliennes, délaissées depuis des années, mais aujourd'hui heureusement remises en service.
Le climat rude a fait les gens rudes. Terre de résistance qui refusa tour à tour la domination grecque, vénitienne, turque. Une route en fait le tour qui passe par tous les principaux villages.
Il faut y consacrer une journée.
village plus animé avec ses tavernes, son port et son vaste front de mer vous invite à rester un peu plus d'une journée.
Camping Créta
fut pendant de siècles le centre du pouvoir minoen en Crète. Une partie des constructions a été relevée. Cela fait débat, sur la façon dont la reconstruction fut faite. Il reste que cette initiative permet de s'imaginer ce que pouvait être une cité en Crète, ce que ne permet pas les autres sites à l'état de ruines au niveau des fondations.
Au final, on a aimé. On y découvre au hasard de la visite:
le propylon sud avec la fresque des porteurs de vases, puis le corridor avec celle du prince aux fleurs de lys (ce sont des copies, les originaux sont au musée archéologique d'Heraklion).
Puis la crypte aux piliers, la salle du trône, la salle lustrale, et les dépendances et magasins de l'époque
N 14970
Une ville étudiante, frénétique et moderne, avec un Musée archéologique et des rues piétonnes où musarder
La partie est d'Heraklion n'offre pas de vrai intérêt, soit parce que trop touristique, soit trop urbanisée, soit « bénéficiant » du survol des avions.
Toutefois l'aquarium de Gournes mérite de prendre le temps de la visite, tant les espèces présentées y sont nombreuses, dans un cadre fantastique.
Gournès peut également servir de « camp de base » pour visiter Héraklion ou Knossos.
Pour visiter Heraklion, le plus simple (et sans doute le moins couteux) est de se garer sur un des parkings payants, mais
gardés, du port. La ville est toute proche.
On est de suite attiré par le port vénitien avec son immense jetée. Certains s'en servent comme d'une piste de jogging.
La forteresse qui domine le port, bien restaurée vaut une visite. Les salles se succèdent les unes aux autres. Un plan incliné (à la pierre un peu lisse) conduit sur les terrasses. De là, on a un point de vue magnifique sur le port.
En allant, vers le centre ville, on ne manquera pas de passer par les anciens arsenaux, qu'on ne peut manquer compte tenu de leur taille gigantesque.
La ville n'a plus ses quartiers historiques comme Rethimno ou Hania. Elle ne manque toutefois pas de charme, et c'est un
vrai plaisir que de s'y promener. On ne manquera pas de passer par la fontaine Morosini, et un peu plus loin par la fontaine turque.
En allant de l'une à l 'autre, en faisant un petit écart, on passera par la rue 1866 (odos 1866). cest le site du marché traditionnel, avec ses boutiques, ses entrepôts. Très authentique.
L'église Agios Titos surprendra par son architecture, car ayant ervi de mosquée.
La cathédrale Agios Minas, avec ses fresques colorées et de style naïf.
Le parc El Gréco vous offre un peu de fraîcheur, et les nombreuses tavernes qui l'entourent vous permettrons de vous reposer et vous désaltérer.
Si l'on est pas trop fatigué on pourra rejoindre les anciens remparts vénitiens qui font le tour de la ville. Imposantes construction, en bon état de conservation. On y donne des concerts sous une partie.
Excursion 2 jours Santorin