Vendredi 13 Septembre

Gilley

(N° 28540)

2 rue les Coteys   Le Tuye du papy Gaby

25650 GILLEY

 

Latitude : (Nord) 47.053633° Longitude : (Est) 6.482136° Tarif : Gratuit pour les visiteurs ou acheteurs

Services : 

Vente de produits régionaux, charcuteries fromages, vins

Autres informations :

Tél +33 (0)381 433 303

Visite gratuite et vente de produits régionales, charcuteries fromages vins


République du Saugeais

Message de bienvenue

Montbenoît, il n’en est pas moins vrai que cette micronation a pour ancrage un territoire de 128 km2 et une histoire issue de l’époque médiévale. Composée de tout ou partie de 11 villages du Haut-Doubs, dotée de deux capitales, Gilley pour l’économie et Montbenoît pour la politique, abritant l’un des plus beaux sites du Moyen-Age de France, la République du Saugeais joue un rôle important dans la représentativité régionale.

A sa présidence et en qualité de chef du protocole, succédant à sa mère Gabrielle Pourchet, Madame Georgette Bertin-pourchet, troisième du nom, reçoit officiellement les personnalités en visite sur les terres de la dite-république et honore de sa présence toutes manifestations sportives et culturelles. Pour parfaire son identité, la République du Saugeais dispose aussi d’un blason, d’un hymne, d’un timbre postal, d’une monnaie, d’un douanier accordant les laissez-passer et, il y a encore peu d’années, d’une langue propre, la Saugette, dont les origines remonteraient à la Guerre de Trente ans au XVIIème siècle.

Et c’est niché au creux de ce fief haut en couleurs que le Tuyé du papy Gaby perpétue la tradition d’une charcuterie de grande qualité.

Le tuyé du Papy Gaby est une réalité dans tout son ensemble

Construit dans les années 70 par Gabriel Marguet, boucher-charcutier de son état à Villers-le-Lac, il est en fonction depuis plus de quarante ans et abrite un savoir-faire traditionnel qui remonte aux siècles passés. En effet, jusqu’au milieu du XXème, en Franche-Comté, viandes de porc et de bœuf étaient régulièrement fumées pour être conservées. Chaque ferme disposait ainsi en son centre un tuyé et c’est chez le particulier, dans quelques-unes de ces étranges cheminées, que « Gaby » comme on le surnommait, trouvait asile pour ses morceaux choisis. Mais l’arrivée du chauffage central changea la donne et, peu à peu, s’éteignirent les activités des tuyés. Vint alors l’idée à Gabriel Marguet de faire construire son propre outil de fumage, dans de gigantesques dimensions, pour pouvoir ainsi assurer pour longtemps profession et tradition.

À 900m d’altitude, à l’orée des résineux, le Tuyé du Papy Gaby a pris racine dans la République du Saugeais, un mystérieux territoire officieux depuis 1947 qui, sans frontières apparentes, revendique pourtant sa présidence et ses ministres, son hymne et sa monnaie, son douanier et son laissez-passer et ses cérémonies. Les méthodes traditionnelles ont pu être conservées. L’entreprise artisanale est restée à caractère familial. Le Tuyé de Papy Gaby est aujourd’hui dirigé par Jean-François Nicolet.

 http://www.tuye-papygaby.com

Salaisons - L’intensité du goût de la viande

 

Le procédé de salage et de fumage est maintenant largement apprécié, au-delà de ses ambitions premières de conservation. Il faut dire que l’art du fumage, bien maîtrisé, détient le pouvoir de mettre en valeur l’intensité du goût de la viande. Le salage à sec, première étape, nécessite une gestuelle particulière qui consiste à mélanger du sel avec des épices et à en frotter les pièces. Quant au fumage à froid traditionnel, il demande d’utiliser de la sciure d’épicéa et de sapin pour faire monter le fumoir en température sans jamais toutefois dépasser les 30°. Ici, pas de processus industriel  mais de la viande de première qualité, travaillée à 900m d’altitude dans le plus pur respect des méthodes d’antan et, surtout, surtout, avec ce qu’il lui faut de temps pour être naturellement valorisée.

Les gorges de la Loue

Lods

CAMPING "LE CHAMPALOUX**"

Camping - caravaning : 57 emplacements.

Ouvert du 01/05 au 15/09.

Tarifs : campeur (3.00 €), enfant - 7ans (1,20 €), camping car (3 €), voiture (1 €), moto (1 €), emplacement (1,60 €), électricité (3.00 €), garage mort saison (2 €), garage mort hors saison (16 € /mois), taxe de séjour (0,20 €).

En bord de rivière, sanitaires, aire de jeux, nombreuses activités à proximité.

Tél. 03 81 60 90 11- Fax. 03 81 60 93 86

La Loue traverse le village de Lods

Grâce à son site, ses vieilles maisons et ruelles, sa maison forte du XVème siècle, son Musée de la Vigne, Lods fait partie des plus beaux villages de France et des Petites Cités Comtoises de Caractère.

La vigne fut la première richesse de ce pittoresque village qui vit se créer, dès le XVIIIème siècle, d'importantes forges le long de la Loue.

La Loue ne jaillit qu'à quelques kilomètres de là, et pourtant elle traverse le village avec l'assurance d'une vraie rivière. Résurgence, elle est alimentée, comme beaucoup d'autres rivières de la region, par le Doubs et le mystère de ses divagations souterraines.


Samedi 14 Septembre

25 - Ouhans

SOURCE DE LA LOUE

47.011340 - O 6.299000 (Parking)

Jaillissant d’une caverne large de 60 m et haute de 30 m creusée dans une paroi surplombante de plus de 100 de hauteur, la source de la Loue n’est autre qu’une majestueuse résurgence du Doubs. Magie et grandeur règnent sur cette « reculée » (cirque clos). C’est l’un des sites naturels majeurs du Doubs, aménagé et agrémenté de panneaux didactiques pour mieux comprendre le spectacle naturel qui s’offre au regard. De la source, le sentier permet de descendre les profondes gorges de la Loue, rive gauche, et d'atteindre l'usine électrique puis le village de Mouthier-Haute-Pierre (6km - 2h environ). Accès en voiture par la R.D. 41 conduisant à Ouhans, au départ de la R.N. 67, puis avant Ouhans, prendre la route de la Source ou, pour les piétons, le pittoresque G.R. 595 dominant, rive droite, les Gorges de Noailles (2 km). Site accessible aux personnes à mobilité réduite sur demande au moins une semaine à l'avance à la Communauté de Communes de Montbenoît

La vallée de la Loue

Ornans

Arc et Senas

UN PATRIMOINE

Ancienne manufacture de sel du XVIIIe siècle, inscrite sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO, la Saline royale est le chef-d’œuvre de Claude Nicolas Ledoux et constitue un témoignage rare dans l’histoire de l’architecture industrielle.

L’HISTOIRE DE LA SALINE ROYALE

Classée Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1982, la Saline royale d’Arc et Senans est le chef-d’œuvre de Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), architecte visionnaire du siècle des Lumières. Elle constitue également un témoignage rare dans l’histoire de l’architecture industrielle.

Manufacture destinée à la production de sel, la Saline Royale a été créée de par la volonté de Louis XV et construite entre 1775 et 1779.

La Saline Royale fonctionnait comme une usine intégrée où vivait presque toute la communauté du travail. Construite en forme d’arc de cercle, elle abritait lieux d’habitation et de production, soit 11 bâtiments en tout : la Maison du Directeur, les Ecuries, les bâtiments des Sels Est et Ouest, les Commis Est et Ouest, les Berniers Est et Ouest, la Tonnellerie, le bâtiment des Gardes et la Maréchalerie.

Rendue obsolète par l’apparition de nouvelles technologies, la Saline Royale a fermé ses portes en 1895. Abandonnée, pillée, endommagée par un incendie en 1918, le Département du Doubs en a fait l’acquisition en 1927 la sauvant ainsi de la ruine. Trois campagnes de restauration successives achevées en 1996, lui redonnèrent son éclat.

Le festival des jardins

À partir de la fin du printemps, la Saline présente un festival des jardins dont la thématique est renouvelée chaque année. Sur les espaces qui entourent les bâtiments, soit plus de quatre hectares, se découvrent onze jardins aux infinies variations de formes et de couleurs qui font désormais de ce festival l’un des plus renommés d’Europe. Ce renom vient aussi de deux éléments spécifiques : une coopération portée tout au long de l’année en lien avec une quinzaine d’établissements de formation qui font des jardins une œuvre partagée avec l’ensemble des élèves et leurs enseignants et un ancrage franco-suisse en partenariat avec Evologia, structure du canton de Neuchâtel.

Besançon

Le Camping de Besançon-Chalezeule, situé aux portes de Besançon, au coeur de la Bourgogne-Franche-Comté, offre aux visiteurs un point de départ idéal pour de nombreuses visites et découvertes. Vous accéderez facilement au centre ville grâce au TRAM dont la station est située à 500 m du camping. Nous disposons de 109 emplacements sur 2,5ha dont 12 stabilisés pour l’accueil de camping-car, de mobil homes (de 4 à 6 personnes) et d'habitats insolites (conçus pour 2 voyageurs). Situé aux bords du Doubs et de l’Euro vélo 6, les visiteurs profiteront d’un cadre paisible au bord de l’eau pour se reposer. 

Le camping propose des emplacements ombragés, nous sommes particulièrement attentifs à la propreté du bloc sanitaire. Le Wifi est accessible et gratuit sur le site.


Dimanche 15 Septembre

Besançon

Chef-d’oeuvre de Vauban inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO, la Citadelle de Besançon est considérée comme l’une des plus belles de France. Elle surplombe de plus de 100 mètres la vieille ville de la capitale comtoise enserrée dans un méandre de rivière, et offre depuis ses chemins de ronde des panoramas spectaculaires. Haut lieu culturel et touristique, la Citadelle tient sa promesse : celle d'un patrimoine vivant fort en émotions.

 

La Citadelle de Besançon.

La majeure partie du système de fortification actuel (citadelle, enceinte urbaine composée des remparts et bastions, fort Griffon) est l'œuvre de Vauban.

C'est cet ensemble qui permet à Besançon de figurer sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO avec onze autres sites sous l'intitulé Fortifications de Vauban. Les forts présents sur les autres collines ont tous été construits au xixe siècle.

Les seules fortifications pré-Vauban subsistantes sont la porte Rivotte, la porte Taillée, la tour Carrée, la tour Notre-Dame et la tour de la Pelote.

La citadelle de Besançon a été construite par Vauban de 1678 à 1771 et constitue avec plus de 250 000 visiteurs chaque année le site le plus visité de Franche-Comté. Elle s'étend sur onze hectares au sommet du Mont Saint-Étienne à une altitude comprise entre 330 et 370 mètres, dominant ainsi le méandre du Doubs, qui présente une altitude comprise entre 240 et 250 mètres.

Elle regroupe en son sein

un musée de la Résistance et de la Déportation,

un musée de la vie comtoise,

le service régional d'archéologie et un zoo.

Elle est le symbole de la ville. Le Fort Griffon, dont le nom est celui de l'architecte italien Jean Griffoni qui fut chargé de construire une première fortification à cet endroit en 1595, fait figure de seconde citadelle. C'est Vauban qui, à la fin du XVIIe siècle, fit construire le fort actuel. Vendu par l'Armée en 1947, il est affecté à l'école normale d'institutrices puis à l'IUFM.

image empruntée
image empruntée

Édifices religieux

Après avoir acquis un siège épiscopal dès le iiie siècle, les églises et les abbayes se multiplient pendant la période du haut Moyen Âge.

D'importantes constructions ou reconstructions des édifices religieux ont ensuite lieu au xie siècle durant l'épiscopat d'Hugues Ier de Salins et de nombreuses églises sont embellies ou rebâties après la conquête française de 1674. En 1842,

l'église du Saint-Esprit est officiellement cédée à la communauté protestante tandis que la communauté juive inaugure

sa synagogue en 1869.

Enfin, la communauté musulmane fait construire deux mosquées à la fin du xxe siècle et au début du xxie siècle.

L'édifice religieux consacré au culte catholique le plus important de Besançon est la

élevée de 1746 à 1766 sur des plans de Nicolas Nicole.

Elle est définitivement terminée en 1828-1830 par la construction de ses deux tours, dont l'une sert de perchoir au célèbre automate carillonneur Jacquemart. Sa toiture est composée de tuiles polychromes vernissées.

Cathédrale Saint Jean

d'architecture gothique, datant des ixe, xiie et xviiie siècles.

Elle comporte deux absides et renferme un chef-d'œuvre de Fra Bartolomeo, le tableau de la Vierge aux Saints peint en 1512.

La cathédrale domine l'ancien quartier capitulaire qui inclut l'archevêché de Besançon situé dans l'ancien hôtel Boistouset et l'ancien palais archiépiscopal occupé actuellement par le Rectorat d'académie.

Le Grand Séminaire a été construit de 1670 à 1695 par l’archevêque Antoine-Pierre Ier de Grammont et complété au xviiie siècle par l’élévation du portail  et la construction d’un beau corps de logis en façade. La chapelle présente sur

la rue une élégante façade à deux étages de pilastres corinthiens. Son portail est surmonté d’un tympan où le sculpteur Huguenin représenta une Vierge à l’Enfant en 1848.

À l'autre extrémité de l'ancien cardo et actuelle Grande Rue, se trouve 

l'égliseSaint-Pierre,

édifiée par le Bisontin Claude Joseph Alexandre Bertrand de 1782 à 1786,

impressionne par la hauteur de son clocher qui servait de beffroi à l'hôtel de ville qui lui fait face.

L'égliseSaint-Maurice

fondée au vie siècle, est reconstruite de 1711 à 1714 avec une façade de style jésuite surmontée d'un carillon.

Vestiges gallo-romains

Durant l'Antiquité, Vesontio est une métropole importante de la Gaule romaine. Elle se pare de monuments dont certains ont subsisté, les fouilles archéologiques menées au gré des chantiers de construction révélant souvent de nouvelles découvertes datées de cette période.

 

Le monument le plus emblématique et le mieux conservé datant de cette période est la porte Noire, un arc de triomphe gallo-romain édifié sous Marc Aurèle au iie siècle dans le quartier Saint-Jean. Fortement détériorée par les aléas du temps et la pollution, elle a fait l'objet au début du xxie siècle d'une longue et difficile opération de restauration. Immédiatement en contrebas se trouve le square Castan présentant un ensemble de vestiges archéologiques du iie siècle ou du iiie siècle composé notamment de huit colonnes corinthiennes.

Sur l'autre rive du Doubs, dans le quartier Battant, les vestiges des arènes de Vesontio sont visibles : seuls quelques gradins et fondations ont été mis au jour, ses pierres ayant été largement utilisées au Moyen Âge pour la construction d'autres édifices.

La porte Noire

Maison de naissance de Victor Hugo

Promenade Granvelle

Balade en bateau sur le Doubs