Jour : 6 et 7
Le très étonnant village miniature de Carriolu se situe au cœur de la région du Rustinu, en Corse. Carriolu, c'est ainsi que son créateur Jean-Claude Marchi a choisi de le baptiser, en hommage au véritable Carriolu disparu. Il a commencé en 2002, avec pour seuls outils, un marteau, un burin et des tenailles.
Son village miniature en pierre, Jean-Claude l'a commencé en 2002 et il y travaille toujours. "Il est connu dans le monde entier, affirme-t-il très justement. Une fois, une chaîne de télévision sud-coréenne est venue le filmer pour un reportage."
La veille de notre venue, 300 touristes se sont arrêtés, déversés par les cars qui ont pris l'habitude de faire là une halte. "Parfois, je demande aux gens d'où ils viennent. On m'a déjà répondu la Martinique ou l'Australie."
Maisons, chapelles, moulins… Aujourd'hui le village en pierre n'est toujours pas achevé, mais le sera-t-il un jour ? Et il n'est pas la seule création minérale du coin, bien au contraire, il y en a partout. Dont plusieurs, réalisées pour des amis, à destination du continent. Du travail, de la patience, de la minutie et in fine, c'est tout un petit monde qui se dévoile au regard.
Bienvenue à la dolce Vita
Situé au cœur de la Balagne, l’une des régions les plus préservées de Corse, le Camping Dolce Vita vous accueille sur un site idyllique avec un accès direct à la plage de Calvi.
Le camping s’étend sur plus de 7 hectares, nos 220 hébergements sont situés dans un cadre naturel où se mêle le calme de la rivière Figarella, et la douceur de vivre à l’ombre de plus de 70 essences d’arbres méditerranéens.
Vous pourrez vous ressourcer dans un environnement reposant et familial tout en étant à quelques minutes du centre-ville de Calvi en voiture.
Créé en 1968, le camping Dolce Vita est un établissement où règne un esprit convivial et chaleureux.
Chaque été de nombreux habitués et nouveaux clients de tous horizons viennent s’y retrouver entre amis ou en famille pour profiter des trésors qu’offre la région, avec toujours le même enthousiasme.
Nos emplacements de camping sont conçus pour vous offrir une expérience inoubliable au cœur de la nature.
Spacieux et délimités, ils vous garantissent un séjour confortable avec branchement électrique individuel.
Profitez de nos installations sanitaires modernes et de nos espaces barbecue.
Que vous soyez en tente, en caravane ou en camping-car, nos emplacements répondront à tous les besoins, avec un accès facile aux services essentiels.
Nous acceptons la carte ACSI sur la basse saison au prix de 21€
*Basse saison : 29 mars 2025 au 30 juin 2025 / 1er septembre au 3 novembre 2025
Chien (1 emplacement, nous consulter au-delà) : Gratuit
2 personnes: Emplacement, véhicule, électricité Basse Saison 28.00€ Haute Saison 42.00€
Coup de du dimanche matin : Calvi et sa merveilleuse citadelle .
Elle se dresse fièrement au-dessus de la ville , comme si elle n'avait jamais perdu de vue qu'elle était autrefois là pour protéger ses habitants .
La citadelle de Calvi est perchée sur son promontoire rocheux et offre un panorama exceptionnel à 360°avec vue sur la ville , le port de plaisance , et les montagnes qui se jettent dans la mer .
Une des nombreuses merveilles que vous offre si généreusement notre si belle île . À voir absolument .
Lieux et monuments
La ville
Jadis regroupée dans deux quartiers, Basse ville et Haute ville, la cité de Calvi voit son centre vital se déplacer vers sa sortie orientale où de nombreux commerces du centre-ville se sont déplacés et d'autres créés.
Dans la basse ville la principale artère est le boulevard Wilson, prolongement de la RN 197 depuis la place de la Porteuse d'Eau jusqu'à la place du Monument-aux-Morts à l'entrée de la citadelle. Mais l'artère la plus animée est sans conteste la rue Clemenceau, piétonne pendant l'été et dont les commerces de restauration et les boutiques restent ouverts jusque tard dans la nuit. L'été venu, le parvis de l'église Sainte-Marie-Majeure rue Clemenceau, une ancienne basilique baroque, est entièrement occupé par les terrasses de deux restaurants.
Le quai Landry, qui longe le port de plaisance Xavier Colonna (du nom d'un ancien maire de Calvi) jusqu'à la Tour de Sel, est bordé d'établissements dont les terrasses, l'été venu, envahissent la chaussée.
Le Quai d'honneur « Jacques et Marc Linski » refait en 2007 - 2008, permet l'accostage de navires de plaisance de tailles respectables.
Enfin, les nuits calvaises se terminent souvent Chez Tao, un piano-bar dans la Haute ville fréquenté par la Jet set.
Toute l'année et tous les jeudis en quinze, un marché forain se tient à l'entrée de la ville, sur un grand terrain habituellement réservé au stationnement des véhicules et camping-cars.
La Citadelle
La guérite au sud des remparts.
Symbole de la ville de Calvi, elle fut érigée à l'époque de l'occupation génoise. En 1483, l'Office de Saint Georges gestionnaire de l'île, décide de renforcer la défense de Calvi en construisant de nouvelles fortifications, le château de Castello vecchio étant insuffisant pour assurer la protection du préside. En 1545, devant la menace franco-turque, les ouvrages sont consolidés. Les murailles seront complétées au xviie siècle.
Les remparts sont constitués de quatre bastions principaux (San Ghjorghju, Sant'Antonu d'Altu, Teghiale et Celle) et de courtines. La citadelle, ses remparts et la tour du sel, propriétés de la commune, sont classés Monuments historiques60.
Ses ruelles pavées sont pittoresques et la vue sur la baie depuis les remparts est magnifique.
L'entrée est unique, jadis défendue par un fossé à pont-levis avec herse.
La citadelle (ou Haute-ville) recèle de beaux monuments :
Patrimoine religieux
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste
Située dans la Haute-ville dans la forteresse génoise, la Pro-cathédrale Saint-Jean-Baptiste a été dès 1625, la résidence de l'évêque de Sagone. Sebastiano Albani, l'évêque en titre, devant la menace barbaresque, a fui Vico qui avait servi de résidence, de 1569 à 1625, à quatre évêques de Sagone. Une première fois déjà, en 1569, les évêques avaient fui la cathédrale Sant' Appiano bâtie en bordure de côte à Savone.
L'église primitive dont ne subsistent que quelques éléments, devait dater du début de la Renaissance. Elle a vraisemblablement été détruite en 1555, lors du siège de la ville par les Français alliés aux Turcs, dont les flottes bombardèrent la citadelle. En 1567, la foudre, en tombant sur les magasins à poudre de la citadelle, détruisit l'église. Les travaux de sa reconstruction commencèrent vers 1600 ; mais faute de ressources, le chœur ne fut achevé qu'en 1628. Le reste de l'édifice fut entièrement achevé en 1747.
Loggia et décor intérieur de l'église sont protégés, l'édifice classé Monument historique.
Elle recèle de belles œuvres d'art très anciennes : les fonts baptismaux et le maître-autel en marbre polychrome, le triptyque dans l'abside du xve siècle et le Christ Noir des Miracles (enfermé dans une niche vitrée dans l'autel de facture italienne à droite du chœur) qui aurait tellement impressionné les Turcs en 1555 qu'ils levèrent le siège de la ville. À gauche de l'autel, la chapelle dédiée à Notre-Dame du Rosaire ornée d'un autel en marbre. De chaque côté du retable se dressent deux colonnes torses de marbre noir.
Notre-Dame du Rosaire est vêtue de sa robe bleue. Le Mercredi saint, elle revêt sa robe noire pour participer à toutes les processions de la semaine sainte calvaise.
L'oratoire Saint-Antoine-Abbé
est la chapelle de la confrérie du même nom. Si la confrérie Saint Antoine Abbé de Calvi date de la moitié du xive siècle, son oratoire (appelé casazza en langue corse) date du début du xvie siècle. Il abrite encore aujourd'hui, contrairement à ce que racontent de nombreux guides, les réunions et les cérémonies de la confrérie (offices des morts, messes, fête patronale, office des Ténèbres, Semaine sainte, etc.) car l'édifice n'a jamais été désacralisé.
Comme la plupart des édifices religieux, la confrérie accepte d'ouvrir ses portes aux manifestations culturelles. Les visiteurs pourront apprécier trois fresques datant des années 1510 et 1513, ainsi qu'un triptyque représentant une crucifixion et l'annonciation, un christ en croix de la fin du xviie siècle utilisé encore aujourd'hui pour les cérémonies de la Semaine Sainte, une statue de saint Antoine Abbé assis (xve s.) et une autre du même saint datant de 2006 et réalisée par l'artiste balanin Toni Casalonga.
La confrérie Saint-Antoine-Abbé de Calvi est l'une des plus actives et dynamiques de Corse. Un important travail de collecte et de restauration de la tradition (chants, processions, offices) a été fait depuis plus de vingt ans, la confrérie est fortement impliquée dans la diffusion de la liturgie en langue corse et est à l'origine d'une traduction en corse du missel romain.
Église Sainte-Marie de Calvi.
De style baroque, elle est peinte en rose et beige et se situe dans la Basse-ville, son parvis ouvrant sur la rue Clemenceau. En 1774, afin de répondre aux besoins d'une population croissante, Calvi édifia l'église dédiée à sainte Marie. Sa construction est achevée à la fin du xixe siècle.
Selon une légende hagiographique, plusieurs chrétiens y auraient subi le martyre sur ordre de l’empereur Dioclétien. Parmi les victimes, Restituta, une riche patricienne romaine qui, après avoir vécu en Libye, s’était réfugiée à Calvi. Pyrrhus, le préfet de Corse et de Sardaigne, l'avait fait arrêter, juger et longuement supplicier avant de la faire décapiter le 21 mai 304. Sainte patronne de la Balagne, ses cendres reposent aujourd’hui dans l'église Sainte-Restitude à Calenzana où son sarcophage en marbre de Carrare avait été mis au jour en 1951.
Le Vendredi Saint, la Granitula, procession retraçant le long calvaire du Christ portant sa croix et qui démarre à la cathédrale dans la citadelle, marque une pause à l'église Sainte-Marie-Majeure dans laquelle elle pénètre. Ensuite, les confrères tournoient un long moment sur le parvis avant de repartir vers la cathédrale.
Le soir de Noël, sur le parvis de l'église, a lieu u fucone, traditionnel feu en attendant la naissance du Christ. Ce rituel collectif se déroule dans de nombreux villages de l'île.
En période estivale, le parvis est entièrement occupé par les terrasses des deux établissements de restauration qui le bordent.
Notre-Dame de la Serra
est un lieu de pèlerinage (chapelle et statue de la Vierge) situé sur une colline70 à la sortie de Calvi, en prenant la route de Porto. A un sanctuaire érigé en 1479 et détruit lors du siège de 1794 a succédé l'actuel édifice construit entre 1850 et 1860. La statue a été inaugurée en 1950.
La chapelle domine Calvi et offre un superbe panorama sur tout le golfe. Une statue de Marie (sainte patronne et protectrice de la ville) est dressée sur un rocher voisin. Une célébration a lieu chaque année le 8 septembre, fête de la Nativité.
Autres patrimoines religieux
Patrimoine culturel
Les fortifications de la colline Mozzello
Les fort Mozzelo et ses dépendances, construit en 1756, et fort Charlet construit moins d'un siècle plus tard, désaffecté depuis longtemps et qui avaient eu diverses affectations au cours des temps, connaissent un nouveau destin. Propriété de la CTC depuis 2005, les deux bastions accueillent de nos jours respectivement le Centre d'ethnographie et de recherche métallurgique (CERM) et le Centre de conservation préventive des objets mobiliers de Corse.
La commune de Haute-Corse revendique toujours d’être le lieu de naissance de Christophe Colomb et par la même occasion, fait persister cette légende.
Comme beaucoup d’autres localités de l’île, Calvi a été construite sur un affleurement de colline, au bord de l’eau, ce qui offre à Calvi un visage inoubliable.
Une carte postale unique que les visiteurs se plaisent à découvrir en flânant dans les ruelles de la vieille ville, des boutiques authentiques aux petits restaurants, jusqu’à atteindre la citadelle.
À l’instar de Porto Vecchio, Calvi est un pôle touristique important où l’on retrouve de nombreuses activités nautiques.
L’été, le port fourmille de toute part en raison des nombreux restaurants qui y ont élu domicile, et de sa marina qui héberge d’imposants yatchs.
Découvrez l’architecture de la ville avec son marché couvert, sa tour Scalo et son incroyable église. Les ruelles pittoresques bordées de maisons florentines mènent toutes à la place centrale Paoli.
En son milieu, le buste du fondateur de la ville Pascal Paoli trône fièrement sous l’ombre de gigantesques palmiers. Le blond du sol se mêle harmonieusement avec le rouge brique des toits et le vert des platanes.
Le soir, les bars et restaurants s’animent autour des citadins à l’accent chantant. Vous allez adorer déguster des produits locaux en observant les Île-Roussiens s’affronter dans une partie de jeux de boules endiablée.
L’Église de l’Immaculée-Conception
domine la place Paoli entourée de platanes verdoyants. Inaugurée en 1893, elle est reconstruite à la suite d’un incendie en 1914.
En 1935, après des années de travaux, elle renaît de ses cendres encore plus majestueuses. Durant la visite de ce lieu de culte, admirez les détails des vitraux sur l’Immaculée-Conception.
De plus, l’église renferme en son sein des tableaux classés au monument historique du XVIIe siècle. Ses toiles appartiennent à la collection Fesch et représentent la tentation du Christ et Saint-Jérôme.
Chaque année, les religieux organisent une fête en l’honneur de cet évènement le 8 décembre.
s’étend le long de la mer non loin de la place Paoli. Ce sentier côtier longe la ville et permet d’admirer les plages qui bordent l’Île-Rousse.
Ne manquez pas la Sirène de bronze réalisée en 2016 par Gabriel Diana. Elle surveille l’horizon et les pêcheurs depuis son promontoire de granit comme sa consœur de Copenhague.
Depuis le port de plaisance, se dessine au loin la légendaire île de Pietra. À l’époque, elle inspire le nom de l’Île-Rousse avec ses pierres de porphyre rouge.
Arrivé à destination, dirigez-vous vers le phare de 13 mètres. Tout en haut, embrassez la baie de votre regard de Calvi jusqu’à la pointe de l’Agriate. Le rougeoiement de la roche contraste parfaitement avec l’eau turquoise de la Méditerranée.
Petit conseil, grimpez au sommet juste avant le coucher du soleil pour admirer les couleurs danser dans le ciel. Une ancienne tour génoise édifiée au XVe siècle trône aussi fièrement sur l’île Pietra.
Ah les spécialités corses, un véritable délice pour les papilles ! La place du Canon se charge quotidiennement de l’odeur des biscuits artisanaux confectionnés au sein de cette biscuiterie.
Depuis 50 ans, les artisans locaux fabriquent des Canistrelli et des Courellini pour égayer les pauses sucrées des vacanciers.
Les Olioses, quant à elles, trouvent leur place au moment de l’apéritif. Un parfum enivrant se dégage de ses gourmandises et chatouille les sens dès le pas de la porte.
Si vous souhaitez prolonger votre visite, la boutique propose de prendre un café accompagné d’une douceur locale.
Déguster des spécialités locales
Tous les jours de la semaine, les producteurs régionaux accueillent les voyageurs au marché couvert de l’Île-Rousse. Le bâtiment, tout d’abord, ressemble à s’y méprendre à un temple grec de l’antiquité. Composé de 21 colonnes d’un blanc immaculé, il est reconnu monument historique depuis 1993.
En son sein, les différents exposants partagent l’authenticité et le savoir-faire des produits du terroir corse. Les fromages de chèvre côtoient les charcuteries artisanales, le miel et les confitures tout le long des étals.
Repartez avec des beignets au brocciu ou les Migliacci pour régaler vos papilles.
Entre sable fin et collines verdoyantes se niche la très belle plage de Bodri. Pour l’atteindre, garez-vous dans un parking (payant) à proximité avant de rejoindre un sentier côtier.
Après cinq à dix minutes de marche, le paradis vous saute littéralement aux yeux. Une eau limpide à perte de vue fusionne avec un ciel sans aucun nuage. De plus, la plage est constamment surveillée par des sauveteurs en mer.