1b Avenue des Alpes
71700 Tournus,
France
GPS 46.5674, 4.9107
Prix des services
€ 1 pour 1 h d'électricité ou 10 mn d'eau
Prix du stationnement Gratuit
Nombre de places 10
Ouverture/Fermeture Ouvert toute l'année
Petit parking en bord de Saône (Quai du nord), tout proche de la belle ville (environ 5 minutes à pied du centre). Convient aux camping-cars de petite et moyenne taille. Beaucoup d'exercice pour les chiens au bord de la rivière. Élimination et eau sur place. Très calme la nuit en basse saison. Nous avons adoré là-bas ! Rien à redire du tout.
4 Quai Georges Bardin
71700 Tournus,
France
GPS 46.5652, 4.9139
Parking agréable avec vue sur le vieux Tournus. Accès est/ouest sinon, virage trop raide.
Prix du stationnement Gratuit
Ouverture/Fermeture a l'année
La Porte des Suds !
Partez à la découverte de la ville ancienne : ruelles pittoresques, maisons aux façades colorées, toits plats couverts de tuiles rondes, sont autant d’éléments qui soulignent le caractère méditerranéen de Tournus. Rues et monuments s’animent toute l’année au rythme des marchés, concerts, expositions qui s’y déroulent. Au-delà d’une réputation gastronomique internationale, avec ses grands chefs, Tournus est devenue une halte privilégiée pour les plaisanciers qui naviguent sur la Saône.
Découvrez les petites pépites de la ville de Tournus !
Abbaye Saint-Philibert, Hôtel-Dieu, Musée du Vélo, ville ancienne et si vous visitiez tout !?
Prenez le temps de flâner en ville en suivant les flèches. Du nord au sud ou du sud au nord, c’est comme vous voulez. Admirez l’Abbaye Saint-Philibert, baladez vous au gré des ruelles aux façades colorées, faites une pause à l’Hôtel-Dieu et découvrez sa superbe apothicairerie. Le musée du vélo est à découvrir absolument avec ses spécimens drôles et insolites.
Une Abbaye millénaire !
Venez découvrir l’Abbaye Saint-Philibert de Tournus, un chef d’œuvre de l’art roman des XIe et XIIe siècles. L’église abbatiale, le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier constituent un des seuls ensembles monastiques du XIe siècle. L’architecture unique de la nef offre une lumière saisissante. Ne manquez pas de descendre dans la crypte et de monter à la chapelle Saint-Michel (en prenant garde à votre tête !)
Un peu d’histoire… et d’architecture !
178 : Martyre de saint Valérien. Un oratoire s’établit à la fin du IVe siècle au-dessus de son tombeau, puis une église et un petit monastère au VIe siècle.
875 : Charles II, dit Le Chauve, offre le monastère, le castrum et le centre-ville de Tournus aux moines bénédictins de Noirmoutier, chassés par les invasions normandes, qui s’installent avec leurs « propres reliques », celles de leur saint patron, Philbert.
Milieu Xe, XIe et XIIe siècles : Construction de l’Abbaye, malgré quelques incidents : invasions hongroises en 937, incendie début XIe siècle…
1019 : consécration de l’autel de l’église abbatiale.
Entre 1066 et 1107 : Voûtement de l’église en berceaux transversaux.
1120 : deuxième dédicace de l’église abbatiale.
1627 : Sécularisation du monastère qui devient un collège de chanoines.
1790-1802 : L’église échappe à la destruction pendant la Révolution en servant de Temple de la Raison et redevient église paroissiale après le Concordat.
Vers 1840 : Restauration du portail, de la colonnade de l’abside et des chapiteaux.
1958-1967 : Installation de nouveaux vitraux, Brigitte Simon (atelier de Reims), et d’autres verriers.
Fin du XXe siècle : Restauration du clocher de façade.
2000 : Réalisation d’un nouveau mobilier liturgique réalisé par l’orfèvre Goudji.
2001-2002 : Restauration de la nef et du chœur, et redécouverte des mosaïques du déambulatoire.
2019 : Célébration du Millénaire de consécration de l’Abbaye
Témoin privilégié de l’histoire hospitalière
Poussez la porte de l’Hôtel-Dieu de Tournus et découvrez ses 3 salles de malades et son apothicairerie. L’ensemble, ne craint pas de rivaliser avec les Hospices de Beaune !
Les salles anciennes, témoignage sur la vie hospitalière depuis le XVIIe siècle, ont été restaurées avec leur mobilier d’origine de façon à restituer l’atmosphère de l’époque. Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central et les ustensiles d’époque. Les étains domestiques sont dressés sur un somptueux vaisselier. Avec ses 300 pots en faïence de Nevers conservés dans les magnifiques boiseries, l’apothicairerie est sans doute l’une des plus anciennes de France. Une autre apothicairerie, celle de la Maison de Charité de Tournus, est venue enrichir les collections. Un jardin de “simples” (plantes médicinales) permet de faire mieux connaissance avec les pratiques pharmaceutiques de l’époque… guère plus rassurantes que les pratiques médicales. Observez les instruments dans les vitrines, ils parlent d’eux-mêmes… âmes sensibles, s’abstenir !
Horaires d’ouverture du 02 mai au 22 septembre 2024
Ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 18h
Plongez dans l'univers de la petite reine !
Plongez dans l'univers de la petite reine ! De l’antique draisienne, machine simpliste de 1818 à pousser avec les pieds, au vélo en carbone soufflé mis au point par Lotus pour Chris Boardman en 1992, en passant par les vélos les plus étonnants, vous découvrirez cette collection unique en France sur plus de 600 m² d'exposition.
A l’issue de votre visite, vous pourrez vous initier à la conduite d’un grand bi, vélo kangourou ou autre.
Le Musée du Vélo peut également animer vos manifestations avec son exposition itinérante de vélos de collection et de vélos d’essais.
Rue des Grandes Varennes
71000 Sancé,
France
GPS 46.3307, 4.8445
Camping municipal de Macon (Sancé), beaux emplacements, électricité, wifi gratuit, proche toutes commodités, restaurant, supérette, piscine
Prix du stationnement
27,10 € jour camping car taxe séjour 0.55 electr comprise
Nombre de places ;254
Ouverture/Fermeture 15.3.-31.10.
Mâcon, capitale du Sud Bourgogne, cité paisible et lumineuse, se prête bien à une escapade à deux, en famille ou entre amis. Plusieurs lignes de train desservent le centre ville depuis Lyon, un bon point pour votre bilan carbone et le nôtre ! Les plus sportifs rejoindront Mâcon depuis Lyon à vélo par la Voie Bleue aménagée sur les anciens chemins de halage et tout récemment réhabilitée.
À ceux qui voudraient sur-le-champ plonger dans le Mâcon historique, inutile d'aller plus loin. C'est dans cette enfilade de rues de l'hypercentre, en partie piétonnes, et leur périmètre proche, que se trouve l'essentiel du patrimoine de la ville. Logique, quand on sait que cet axe appelé jadis via Agrippa fut le cardo romain de la cité, sa colonne vertébrale nord-sud. À hauteur de la place de la Poissonnerie, elle est coupée à angle droit par la rue Sigorgne, prolongée par la rue de la Barre, son décamenus. Les deux axes agrègent la petite vie commerçante du centre-ville de Mâcon, 33 000 habitants, préfecture de la Saône-et-Loire.
Le cadre est posé mais pas complet. Car Mâcon, c'est aussi et surtout la Saône. « C 'est l'axe majeur de la ville. Elle a apporté la vie, le commerce et aussi le climat, avec les brouillards en hiver et la houle qui se lève par vent du sud ! », rappelle Vanessa Dessertenne, guide à l'office de tourisme. Couplée à la culture de la vigne, cette Saône capricieuse a façonné l'économie de la cité, grâce au vin « mais aussi aux tonneliers et aux artisans filatiers », ajoute Vanessa, avec un apogée au XVIe et au début du XVIIe siècle. Il faut garder cela à l'esprit lorsqu'on découvre les quelques beaux hôtels particuliers qu'elle recèle. Rue Carnot, donc. Sa « remontée » vers le nord, jusqu'au bout du cardo, livre une belle série de curiosités. Ainsi de l'ancien hospice de la Charité, reconstruit au XVIIIe siècle. Dans ce qui est devenu une résidence de charme au bel escalier et cour carrée intérieure, on peut encore voir, côté rue, la « tour d’abandon », un cylindre tournant en bois où des femmes déposaient jadis, incognito, les bébés qu’elles ne voulaient ou ne pouvaient garder… Il a fonctionné jusqu’en 1904
Aux n° 115, 40, 22-24… derrière des portes anonymes, des corridors s’enfoncent dans le bâti, certains débouchant sur le quai Lamartine, face à la Saône . La place piétonne Saint-Pierre a des faux airs de sud. Y trônent la façade blanche à trois portails de l’église Saint-Pierre (XIXe siècle) et l’hôtel de ville. La première vaut surtout pour le panorama offert depuis son « balcon », situé entre les deux clochers à flèches de pierre : vue sur les toits de tuiles de la ville, la Saône, la plaine de l’Ain et, au-delà, sur le Bugey et le mont Blanc, par temps clair. Le second, ex-hôtel particulier Montrevel, présente une cour intérieure côté ville et une façade claire, imposante, côté quais de Saône.
Arrêt impérieux devant la Maison de bois, sans doute la plus ancienne de Mâcon. Splendide, sa façade décorée de statuettes grivoises ou grimaçantes, rebâtie au XVIe siècle, repose sur des fondations en pierre de la fin du XVe siècle. La rue Franche fait pénétrer dans l'ancien quartier épiscopal de Mâcon.
La balade dans Mâcon ne serait pas complète sans une déambulation sur les rives de la Saône. l'odeur fraîche de l'eau et un léger vent du sud donnent le courage de traverser le pont de pierre Saint-Laurent, jeté sur la Saône depuis le XIe siècle. De l'autre côté, rive gauche, ce n'est déjà plus la Saône-et-Loire mais l'Ain, et la commune de Saint-Laurent-sur-Saône. Il faut y aller le matin, au soleil levant, pour voir les façades de Mâcon rayonner face à la puissante rivière.
Une fresque de street art va voir le jour rue Franche
L’ornement de l’espace, à compter de la fin juin vise à maintenir et à prolonger la zone chalande piétonne en invitant les passants à découvrir ou redécouvrir cette rue.
Mercredi 24 avril, la Ville de Mâcon a réuni les riverains et les commerçants de la rue Franche afin d’échanger sur les modalités de réalisation de la fresque de street art dans cette rue. Elle avait pour objet d’organiser la vie de chacun durant la période de création de cette œuvre.
Ce projet s’inscrit dans une stratégie visant à intégrer la rue Franche dans la dynamique commerciale du cœur de ville. Il s’agit ainsi de maintenir et prolonger la zone de chalandise en invitant les piétons à découvrir ou redécouvrir cette rue et ses commerces.
Cette fresque sera visible dès l’entrée de la rue, au niveau de la borne rétractable, jusqu’à l’angle du bâtiment de la petite rue Franche. Des appels de fleurs seront aussi dessinés devant le Tchin’e pour inviter les passants à découvrir le reste de la rue. D’une longueur de 60 mètres et d’une largeur de 6,25 mètres, elle sera composée de marguerites sur un fond vert.
Les travaux vont débuter le 29 avril afin que les commerçants et les curieux puissent en profiter lors de la fête de la musique, le 21 juin prochain.
l'un des plus beaux tympans romans
Le reste du centre ancien égrène d'autres sites d'intérêt. Et notamment, à deux pas de la rue Franche, le plus curieux d'entre eux, hélas très mal exploité : le Vieux-Saint-Vincent.C'est l'ancienne église-cathédrale de Mâcon, dont il ne reste que le narthex, les deux tours et la travée qui les relie. À croire que l'édifice a joué de malchance. Bâti dès le VIe siècle, il fut reconstruit plusieurs fois entre le VIIe et le XVIIe siècle, pour cause d'instabilité d'un sol constitué d'alluvions de la Saône. Vendu comme bien national à la Révolution, largement démoli ensuite, il abrite pourtant l'un des tympans romans les plus remarquables de France (fin du XIe siècle), avec ses scènes du Jugement dernier.
Peu valorisé, le site n'est malheureusement ouvert aux visiteurs que lors des Journées du patrimoine et dans le cadre de visites guidées ponctuelles organisées par le musée des Ursulines.
La rue de la Rochette, appelée Passage des Amphores
Au IIe siècle, les amphores à huile venues d'Espagne, autrefois vides, servaient de base à la construction de maisons à l'abri de l'humidité
a installé ses quartiers dans l'ancien couvent des ursulines, un élégant bâtiment qui date du 17e siècle. Aujourd'hui, le musée comporte diverses collections qui comprennent aussi bien des pièces d'archéologie que des œuvres d'art dont certaines datent du 16e siècle jusqu'à aujourd'hui. Vous pouvez aussi y découvrir un espace spécialement dédié à Lamartine ainsi que les œuvres de peintres paysagistes de la région mâconnaise du 19e siècle
Après un crochet par la rue de la Barre pour sacrifier aux commerces de bouche et notamment à la charcuterie Bourcet et à la pâtisserie Noyerie, adresses fétiches des Mâconnais, la balade se poursuit jusqu'au grand square de la Paix. Sur l'un des rares espaces dégagés de la ville se font face la cathédrale Saint-Vincent et l'Hôtel-Dieu. La première, dessinée sous Napoléon Bonaparte selon les plans de l'architecte du Palais Bourbon et de l'église de la Madeleine, à Paris, rappelle derrière ses quatre grosses colonnes à l'antique que c'est ici, en 1869, qu'eurent lieu les obsèques de Lamartine. Le second, du XVIIIe siècle, bâti selon les plans de Soufflot (le Panthéon, dans la capitale), en impose par son dôme d'une hauteur remarquable et son corps de bâtiment en briques. Il abrite une apothicairerie ouverte lors des Journées du patrimoine et de visites guidées en été
Au centre de Mâcon, l'église Saint-Pierre est un vieux bâtiment qui n'a rien perdu de sa majesté. Construite lors du 19e siècle, elle correspond au plus pur style roman et est dotée de deux clochers et d'une flèche en pierre. Vous ne pouvez pas la manquer !
L'intérieur de l'église est tout aussi impressionnant. Trois portails à plein cintre surhaussé dont les tympans sont ornés de bas-reliefs permettent d'entrer à l'intérieur. Plusieurs œuvres qui y sont présentes sont classées monuments historiques : le bas-relief d'autel en marbre blanc de la Chapelle Notre-Dame-de-Lorette, sculpté par l'artiste lyonnais Perrache à la fin du 18e siècle ou encore le marbre funéraire d'époque Renaissance du tombeau de la famille Beauderon de Senecé.
Halles commerçantes en centre-ville
Situées dans l'ancienne chapelle des Minimes place Saint-Pierre, les Halles Saint-Pierre sont le nouveau lieu incontournable de Mâcon dédié à la gastronomie.
La rue Carnot, axe principal du centre-ville, suit la Via Agrippa de l’époque romaine venant de Lyon. On suppose qu’elle se divise alors en deux branches au sud de la rue Carnot : l’une contournant la ville par l’ouest, l’autre empruntant approximativement le tracé de la rue d’aujourd’hui pour atteindre l’actuelle place Saint-Étienne. Baptisée rue du Bourgneuf à la fin du Moyen Âge puis rue Municipale, elle reçoit finalement le nom de Carnot après l’assassinat du Président de la République Sadi Carnot en 1894.
La place Carnot, rénovée en 2015, apparaît après la démolition de l’église des Cordeliers et des maisons voisines en 1880. Idéale pour une pause lors de votre sortie shopping, installez-vous sur l’un des fauteuils en pierre pour reprendre votre souffle avant de repartir à l’assaut des boutiques.
Envie de plus de calme ? Continuez un peu plus loin. Légèrement en retrait du tumulte du centre-ville, profitez d’un jardin paisible à quelques pas de la rue Carnot très commerçante .
Dans une cour végétalisée de 2 000m² l’ambiance y est bucolique ; petite allée à l'ombre des tilleuls palissés et des rosiers grimpants, façade en pierre, espace de jeux pour les petits, tout est là pour profiter d’un moment agréable.
On aime l’espace de jeux idéal pour les enfants et l’atmosphère fraiche et romantique.
Cette place porte le nom de Maurice Genevès alias "capitaine Gérard". Né en 1896, Maurice Genevès participa aux deux guerres, celles de 1914-1918 et celle de 1940, dans les chars. Fait prisonnier, puis libéré au titre d'ancien combattant, il s'installa à Mâcon où il deviendra président du Comité d'entraide départemental des prisonniers de guerre.
Il utilisera cette fonction pour recruter les éléments d'un maquis dans le cadre de l'Armée Secrète. D'abord installé à Laizé puis au col de la Croix Montmain en juillet 1944, la compagnie Gérard participe au combat de Cluny le 11 août 1944 et aus parachutages de la Grange Sercie (Saône-et-Loire) en juillet et août 1944. Au cours d'une embuscade qu'il avait organisée près de Charbonnières dans la banlieue de Mâcon, le capitaine Maurice Genevès trouva la mort le 24 août 1944.
Si l'architecture extérieure de l'église Saint-Clément est somme toute assez classique, c'est surtout son intérieur qui vaut le coup d’œil ! Faites un retour dans le passé ! L'édifice religieux a connu de nombreux changements au fil des siècles et il est possible d'en voir les traces grâce à des tracés de couleurs différentes qui matérialisent les églises des différentes époques depuis l'édification de l’église au 6e siècle.
A l'intérieur, vous pourrez voir des sarcophages, en grès ou en calcaire et qui datent des 6e et 8e siècles. A l'époque, nombreux étaient les évêques et les aristocrates à choisir cette église comme dernier lieu de repos. Des cercueils plus récents peuvent aussi être observés (ils datent des 14e et 19e siècles, notamment).
13 - La statue de Lamartine
Après un arrêt devant l'inévitable statue de Lamartine (« Éloquence, Poésie, Histoire », est-il écrit sur le socle),
Rue des Ursulines
C’est ici que naquit Alphonse de Lamartine dans sa maison familiale, en 1790. Elle a malheureusement été détruite en 1972 lors de la réhabilitation du quartier.
Musée des Ursulines et son espace Lamartine
Ancien couvent transformé en prison sous la Révolution. Le Chevalier de Pratz, père de Lamartine et royaliste y subit une longue captivité. Pendant cette période, il put correspondre avec sa femme grâce à la complicité d’un géôlier. On raconte même que Mme de Lamartine pouvait présenter l’enfant à son père, autorisé à se rendre dans les combles du couvent.
Le musée dispose, depuis 2019, de tout un espace consacré au poète, aux moments importants de sa vie, à ses œuvres et son engagement politique.
Cet hôtel particulier a été construit entre 1746 et 1751 par Abel-Michel Chesnard de Layé, chevalier, baron, seigneur de Vinzelles, Loché et Saint-Léger, lieutenant général du Mâconnais, qui le transmit en 1753 à son fils, Pierre-Anne Chesnard de Layé, lieutenant général du bailliage de Mâcon (1746), conseiller au Parlement (1748) puis président à mortier au parlement de Bourgogne (1751).
Le 13 novembre 1767, il est acheté pour 75 000 livres par Florent-Alexandre-Melchior de La Baume, quatorzième et dernier comte de Montrevel, marquis de Saint-Martin et baron de Lugny, comte du Saint-Empire, qui l'embellit en y ajoutant deux ailes. Celui-ci fait notamment construire la grande salle de la Comédie (actuelle salle du Conseil municipal), abritant un parterre, un orchestre et une scène entourée de deux séries de loges1.
Par acte du 8 mars 1793, la ville de Mâcon l'achète à son propriétaire, moyennant la somme de 162 500 livres, et en fait son hôtel de ville.
En 1880, François Martin, maire de Mâcon, fait construire deux autres ailes en retour, du côté de la rue Carnot, encadrant une cour donnant sur la place Saint-Pierre
Au menu : des hôtels particuliers (au n° 83, le plus beau), des cours intérieures à tours et galeries mâconnaises (comme au n° 41) et encore des traboules vers les quais (n° 55), soulignant que la Saône, sans jamais faiblir, donne son rythme à la ville. La rue Châtillon achève l'enfilade sud-nord et rappelle, en poussant par hasard la porte du n° 141, que l'on n'est jamais à l'abri de découvrir une nouvelle cour intérieure ou une traboule.
Justement, ce dernier constitue l'étape suivante. Le site, assez remarquable, regroupe dans un ancien couvent du XVIIe siècle quatre espaces muséaux : un est affecté aux paysages régionaux ; un est dédié à Lamartine, l'enfant prodige de la ville ; un troisième est consacré à la période gauloise de Mâcon jusqu'à l'an mille ; et un dernier est dévolu aux Beaux-Arts, avec des tableaux de Corot, Courbet, Monet et un inédit papier peint panoramique de 1804 sur « Les sauvages de la mer Pacifique ». L'ensemble constitue un parfait complément à la découverte de la ville. Le musée prend place dans le quartier « haut » de Mâcon, le plateau de la Baille. Là régnaient jadis les couvents, ursulines mais aussi carmélites, dominicains, jésuites, minimes… Il était nommé « L'île sonnante », en référence aux cloches des couvents qui tintaient sans cesse pour appeler à la prière.