Cette petite ville, blottie dans l'estuaire verdoyant de l'Aven, doit sa notoriété à l'école de peintres qui eut Gauguin pour maître. En flânant le long de la ria, en franchissant les passerelles, il est aisé d'imaginer les artistes fascinés par la poésie des paysages et la luminosité du petit port.
(N° 4092)
Rue Louis Lomenech
Parking du stade Henri Singuin
29930 PONT AVEN
Latitude : (Nord) 47.85409°
Longitude : (Ouest) -3.7434°
Tarif : 2018
Stationnement, services : 9,60 à 10,80 €
Stationnement 5h, services : 5 €
Taxe de séjour : 1,50 €/C-C
Automate de paiement
Type de borne : Plateforme
Poubelles
Autres informations :
Ouvert toute l'année
39 emplacements
Tél : +33(0)183 646 921
contact@campingcarpark.com
https://campingcarpark.com/shop/bretagne/29-finistere/aire-camping-park-de-pont-aven-quatre-vents/
A peine 500 m du village pour y aller ça descend...mais pour revenir !!!!
Pont-Aven est une cité idéale pour passer de paysages encadrés à des paysages "nature". La promenade Xavier-Grall vous entraîne d'une rive à l'autre par des passerelles secrètes, le long de lavoirs, de biefs et de vannes qui irriguent les vestiges des moulins. Les berges fleuries colorent les murs et les ponts de pierre
De la cité des moulins à la cité des peintres
L'Aven traverse la ville, se transformant d'une rivière capricieuse en paisible estuaire remonté par les marées et quelques bateaux de plaisance. Le cours d'eau rebondit entre de gros blocs arrondis, faisant tourner une ou deux roues de bois, témoignages préservés des 14 moulins en activité. Au 19e siècle, la colonie artistique qui fait école sur ce site bucolique, donne de nouvelles couleurs au village. Aujourd'hui, les galeries d'art foisonnent, perpétuant l'esprit "bohème" d'autrefois.
a été reconstruite à la fin du xix e siècle sur des plans de l'architecte diocésain Joseph Bigot dans un style néo-gothique
La ville de Pont-Aven est connue pour les « galettes de Pont-Aven », commercialisées sous le nom breton Traou-Mad, les « bonnes choses » en français. Les galettes de Pont-Aven sont un produit emblématique de la Bretagne au même titre que le pâté "Hénaff" ou les fraises de Plougastel.
C'est le boulanger Isidore Penven qui, vers 1890, aurait accidentellement inventé la recette des galettes de Pont-Aven
à une demi-heure de Quimper, est une cité résolument maritime. Les remparts de sa ville close semblent sortir directement de l'eau. Après avoir découvert les rues de cet îlot fortifié, continuez vers le port de pêche, où règne une activité intense au départ et à l'arrivée des chalutiers.
Latitude : (Nord) 47.87897° Longitude : (Ouest) -3.92046°
Tarif : 2017
Stationnement payant du 01/04 au 30/09 : 6 €
Payement à l'horodateur
Services : 4 €
Paiement par carte bancaire
Difficile de résister à ce joyau qu’est la ville-close, enchâssée dans ses fortifications au coeur de Concarneau et d’une des plus belles baies de Bretagne. Pourtant, en vous évadant de ses chemins de ronde et de ses ruelles, d’autres charmes se dévoilent, dans son port de pêche ou sur ses plages.
La ville bleue
Ville d’art et d’histoire, Concarneau délivre plusieurs versions du spectacle maritime, toutes aussi plaisantes les unes que les autres. Son passé côtier et de place forte se rencontre dans ses épais remparts du 14e siècle. Son intense vie portuaire est écrite par plus de 200 bateaux de pêche qui animent les quais et la criée. Les plages de sable fin et le port de plaisance sont des lieux privilégiés pour les activités nautiques et balnéaires.
A l'abri du temps
Vous voici prévenu ; la ville-close est l'un des sites les plus visités de Bretagne. En été, mieux vaut choisir le matin pour l'aborder. Sur un îlot de 350 m de long et 100 m de large, elle se signale par un convivial beffroi et un cadran solaire. Deux petits ponts vous ouvrent les portes des murailles. Artère principale, la rue Vauban est bordée de charmantes maisons aux enseignes en accord avec la cité. Sur les côtés, des ruelles pavées s’échappent jusqu’à des ouvertures donnant sur le port de pêche. Au passage, ne ratez pas la belle fontaine, place Saint-Guénolé.
De belles prises…de vues
En face des remparts, des chalutiers se reposent. Une pause bien méritée, qu’ils pratiquent la pêche hauturière ou côtière. En flânant sur les quais, vous aurez peut-être la chance d’assister à la débarque des poissons après 22h. A moins d’être matinal et d’assister au tonique réveil de la criée dès 6h30.
De truculentes rencontres sont garanties dans ce port qui est le 1er port thonier d’Europe et le 3e de France pour le poisson frais. Prolongeant le travail des pêcheurs, quelques conserveries perpétuent un savoureux savoir-faire.
est une cité fortifiée des xve et xvie siècles construite sur un îlot. Elle est le coeur historique de la ville de Concarneau qui s'est progressivement développée autour de l'îlot.
aurait été construite au xiie siècle. En ruine, elle est détruite en 1830 pour édifier une nouvelle église. Cette dernière est elle-même transformée en hôpital en 1937 alors que la nouvelle église paroissiale église Saint-Coeur-de-Marie est construite hors les murs de la ville-close en 1912. L’hôpital est démoli dans les années 1980 et il ne reste que sa façade et son pignon-clocher.
Concarneau est surtout un port de pêche : en 2014, c'est le 9e port de pêche français par le tonnage et la valeur des poissons débarqués ; 887 marins (1 300 en 2010) embarquent à bord des 154 bateaux de pêche (7 chalutiers industriels , 2 chalutiers artisans, 95 chalutiers de pêche côtière, 9 bolincheurs, 25 thoniers senneurs congélateurs, ces derniers pêchant le thon tropical dans l'Océan Atlantique et l'Océan Indien, débarquant leurs prises à Dakar, Abidjan, aux Seychelles et à Madagascar. Concarneau est le premier port thonier européen pour le thon tropical
de style romano-byzantin, inspirée de la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, est construite par l’architecte diocésain Charles Chaussepied à la demande du curé de Concarneau en raison de l’essor démographique que connaît la ville à l’époque (elle passe de 6 500 habitants en 1886 à plus de 8 000 en 1906). Le chantier commence en 1912, est interrompu par la Première Guerre mondiale, reprend ensuite. Capable d’accueillir 2 500 personnes, l’église est inaugurée en 1922, mais n’est pas encore totalement achevée et elle ne reçut ses premiers fidèles qu’en 1929.
La tempête de 1987 fragilise l’édifice, qui était déjà en mauvais état, et qui dut être fermé au culte, les cérémonies religieuses se déroulant dans un ancien cinéma, le « Vox ». En dépit de l’opposition de l'« Association des Amis de l’église », la démolition de l’église commence en novembre 1994 pour s’achever le 19 janvier 1995, seule la tour-clocher étant préservée. Une nouvelle église, dédiée à saint Guénolé, est consacrée en septembre 1996
Mais ce n'est pas d'ici que nous verrons l'éclipse totale de lune...