Bosa - Fordongianus

109 km

2 h 03


Santu Lussurgiu

Parco di san Leonardo di Siete Fuentes

GPS N 40.17797 - E 8.66261

Parking dans les bois, dans le village de San Leonardo de Siete Fuentes. Possibilité de promenades. Dans les environs immédiats il y a des sources d'eau.

GPS : N 40.176998 - E 8.664240

Adresse :

SP20

09075 San Leonardo

 Italy


Parking ombragé avec quelques places à plat au sommet du village. départ idéal pour la visite du village.

GPS : 40.141499, 8.660580

Adresse :

Strada Provinciale 15

09075 Santu


Un beau bourg historique du Montiferru, dans la Sardaigne centre-ouest : son architecture ancienne conserve la mémoire du passé, autour du triomphe de la nature

Sur le versant sud-est du Montiferru, à 500 mètres d'altitude, enchâssé dans un amphithéâtre d'origine volcanique et protégé par des forêts luxuriantes,

un trésor est gardé : une myriade de sources.

Santu Lussurgiu est un centre médiéval de deux mille quatre-cent habitants, à mi-chemin entre Oristano et Bosa, dont le nom dérive du saint-soldat Lussorio, qui prêcha en ce lieu avant le martyre (303 ap. J.-C.).

Entre le XIXe et le XXe siècle, c'était un centre culturel renommé, une résidence d'été d'aristocrates et d'hommes de lettres, ainsi qu'une place forte anti-féodale.

Aujourd'hui ses structures d'hébergement et de restauration sont des destinations pour les touristes attirés par le centre historique, la culture et les excursions.

L’itinéraire part des sept sources d'eau de San Leonardo di Siete Fuentes, une bourgade « fantôme » née au XIIe siècle, « en vie » jusqu'au XVIe siècle.

Il reste son église romane qui est plongée dans la forêt de san Leonardo.

La villa jouit de prestige et de prospérité jusqu'à la conquête aragonaise, puis elle déclina. Vice-versa, Santu Lussurgiu se développa, il était né autour de l'église de santa Croce, consacrée à l'origine à san Lussorio (1185).

Le « parcours des sources » continue à Silbanis. Puis dans l'agglomération, à su Sauccu, vous pourrez voir l'ancien lavoir, et dans le parc, Funtana longa.

Après une halte et un rafraîchissement à sa Preda Lada, il faut monter plus haut, à s’Ena ‘e s’Alinu, sos Crabalzos et à la scénographique Elighes Uttiosos, des « chênes verts gouttants » : l’eau semble jaillir des chênes verts.

Les sources donnent vie à des torrents et à des cascades, parmi lesquels s’Istrampu de sos molinos, dont le nom rappelle les nombreux moulins utilisés à l'époque préindustrielle, avec les foulons pour tisser et confectionner des tissus.

Des bois de chênes verts, des chênes et des châtaigniers, peuplés de cerfs et de mouflons et survolés par des faucons et des vautours fauves, entourent les routes en gravier tortueuses et raides et les maisons du village en pierre basaltique ou en tuf.

Chaque quartier offre des coins suggestifs : comme la terrazza di sa Rocca, où se dresse la statue du Christ d'Edgardo Mugnoz.

Les anciens ateliers d'artisanat sont renommés pour les tapis, les couteaux et les équipements pour les chevaux, auxquels est dédiée, au début du mois de juin, Cavallinfiera, la foire sarde la plus ancienne du secteur (1906).

La tradition réside également dans les fêtes : le carnaval est sa Carrela ‘e nanti, une course à cheval sur une route en gravier du centre.

Elle est précédée quelques jours auparavant par Cantigos in Carrela, des spectacles de chant le long des rues.

Le patrimoine du canto a cuncordu est transmis par les confréries qui entonnent des chants religieux durant les rites de sa Chida Santa.

À la fin du mois d'août vous pourrez assister à une autre joute équestre effrénée, l’ardia di san Lussorio autour de l'église de san Pietro.

Tandis qu'entre juin et juillet les chevaliers de su Sotziu avec des habits traditionnels de Lussurgiu se produisent dans su Coru ‘e Zeus.

La mémoire historique du village est préservée par le musée de la technologie paysanne, aménagée dans une grande maison du dix-huitième siècle, où sont collectés deux mille objets des activités traditionnelles.

L'âme agropastorale s'exprime à travers l'élevage du bœuf rouge, d'où proviennent des viandes d'excellente qualité et le lait pour le fromage casizolu.

L'eau de vie est également connue.

Le territoire fut habité à partir du Néolithique, ce que confirment les domus de Janas de Matziscula et de Mandra ‘e caddos.

Le village de mont Agudu, quelques tombes de Géants et de nombreux nuraghes, certains bien conservés remontent à la période nuragique.

Les restes des villae de santa Ittoria, Camputzola et Banzos montrent le passage romain.

Istrampu de sos Molinos

PARKING

Chute d'eau

 

GPS N 40.13056 - E 8.64570


Parco Archeologico Naturalistico Santa Christina

 

 

 

Parking

 

GPS N 40.61117 - E 8.73091


Le plus représentatif, le mieux conservé, évocateur, ainsi que mystérieux temple à puits nuragique, se dresse près d’un village de la Sardaigne du centre-ouest

« Il représente le sommet de l’architecture des temples des eaux. Il est si équilibré dans les proportions (…), étudié dans la composition géométrique (…), si rationnel (…), qu’il est difficile de se persuader (…) qu’il s’agit d’une œuvre proche de l’an 1000 av. J.-C.”. C’est ainsi que le ‘père’ de l’archéologie sarde, Giovanni Lilliu, décrit le puits du sanctuaire de Santa Cristina, la zone nuragique par excellence qui se dresse sur un haut-plateau basaltique, sur le territoire de la proche Paulilatino.

Le nom dérive de la petite église champêtre de Santa Cristina, adjacente, remontant au XIsiècle, dont il reste une partie de l’abside et, tout autour, 36 muristenes, des maisonnettes caractéristiques qui hébergent aujourd’hui encore les pèlerins durant la célébration des neuvaines, à la mi-mai en l’honneur de la sainte et, à la fin octobre, la célébration en l’honneur de l’archange Raphaël.

Le site archéologique se dresse à quelques dizaines de mètres du site chrétien du Moyen-âge, enfoui dans la végétation des oliviers séculaires.

Il est divisé en deux centres :

dans le premier, vous trouverez un temple à puits, remontant à l’âge du Bronze final, étreint par une enceinte sacrée (themenos) en forme de ‘serrure’. Construit avec des blocs de basalte finement ouvrés et des techniques raffinées, le temple est un joyau aux formes géométriques parfaites. À l’intérieur, il est formé d’un porche, d’un escalier et d’une chambre avec une voûte en tholos (fausse coupole), réalisée avec des anneaux concentriques. L’espace escalier a une section trapézoïdale avec des murs en porte-à-faux de sept mètres. Les 25 marches se rétrécissent au fur et à mesure jusqu’à la cella et sont couvertes par des architraves placées de façon spéculaire : l’effet est celui d’un ‘escalier renversé’. Pendant que vous descendrez l’escalier jusqu’au fond, vous éprouverez un sentiment d’inquiétude et de suggestion. Le site évoque les cultes des eaux qui attiraient les peuples nuragiques de toute l’Ile. L’eau arrive à la cuve, creusée dans la roche, par une nappe permanente : le niveau est toujours constant. Il est probable qu’à l’origine, le temple était couvert et que la partie élevée était similaire à celle du puits sacré su Tempiesu d’Orune.

 

En-dehors de l'enceinte, il existe des restes de l'implantation nuragique.

Vous remarquerez la ‘cabane des réunions’, ronde avec un diamètre de dix mètres, cailloutée et munie de siège circulaire, et une autre dizaine de pièces, probablement les logements des maîtres du culte et les étals du marché qui accompagnait les solennités religieuses.

Le sanctuaire était peut-être un lieu d’observation astronomique : c’est pourquoi le décor mérite, avec prudence, une visite quand la lune pleine éclaire les eaux du puits.

Des bronzes du Moyen-Orient du début du Ier millénaire av. J.-C., des fibules en bronze et des bijoux en or phéniciens, découverts dans les fouilles, témoignent la longue vitalité cultuelle et commerciale.

 

À 200 mètres de là, après avoir parcouru un sentier, vous rencontrerez le second noyau qui comprend le nuraghe Santa Cristina, beaucoup plus ancien que le puits sacré, remontant à l’âge du Bronze moyen.

C’est un nuraghe à une seule tour à la forme simple et circulaire, de six mètres (actuellement) de haut et 13 de large.

Il présente un bref couloir qui introduit dans la chambre principale couverte par une voûte intacte, où s’ouvre trois cellas subsidiaires. Tout autour, les restes d’un vaste village d’abord nuragique, puis de différentes époques, fermé par une enceinte.

 

Le temple à puits de santa Cristina est l’exemple le plus admirable et raffiné de la technique de construction cultuelle de la période nuragique, ainsi que l’expression architecturale maximale préhistorique de Paulilatino.

 

Le village est célèbre justement pour les témoignages anciens: domus de Janas, dolmens, menhirs et 110 sites nuragiques.

 

À quelques kilomètres, sur le territoire d’Abbasanta, il existe un autre symbole de la période nuragique, le nuraghe Losa.

Nuraghe Losa

 

 

GPS N 40.11701 - E 8.78966


Point de vue sur

le "Flume Tirso"

GPS N 40.05034 - E 8.86682


Fordongianus

Belle Aire par la rivière et Roman Baths, eau chaude sur le site !!, ville de Nice et excellent bar avec wc et TV !  dans la ville des fontaines. Endroit calme à l’ombre. Découvrez les thermes.

GPS : N 39.99700 - E 8.81319

Adresse :

27 Via Gioacchino Rossini

09083 Fordongianus

Nombre de place(s) 10

Prix des services : 50 Cent / 1 h electricity or 1 min water

Prix du stationnement : gratuit

Ouverture/Fermeture : all_year

Juste au bord de la rivière, à côté du bar "UpsideDown". Parking sous les arbres, connexion 16A, toilettes avec clé au bar, calme, peu de moustiques. Evacuation des eaux usées un peu plus haut, au premier parking possible. Source chaude 40 ° C à côté. est conduit dans la rivière, il y a environ 35 ° C à l'influence.

GPS : N 39.997344 - E 8.809299

1 Via Terme

09083 Fordongianus

Nombre de place(s) 8

Prix des services : N.A.

Ouverture/Fermeture : N.A.


Situé dans le territoire du Barigadu, sur la rive gauche de la vallée du Tirso, le village de Fordongianus doit son nom à l'ancienne Forum Traiani, la plus importante ville romaine de l'intérieur de l'île. L'agglomération, fondée à la fin de l'époque républicaine, fut transformée par Trajan en un centre de commerce pour les communautés de l'intérieur et les populations romanisées de l'arrière-pays du golfe d'Oristano. Les maisons du centre, faites de pierre rose et grise, évoquent la richesse des carrières de trachyte de la région. L'une des maisons les mieux conservées est la maison Madeddu, une ancienne maison aragonaise du début du XVIIe siècle, avec des portes et fenêtres de style catalan.

Près de la Casa Aragonese se trouve l'église paroissiale de trachyte rose San Pietro Apostolo, du XVIe siècle, dont l'aspect actuel est en grande partie dû à des réfections d'époque moderne. Sur les rives du fleuve, on peut visiter, après une longue restauration, les Terme (thermes) romains, qui remontent au 1er siècle. Organisées sur plusieurs niveaux, les antiques Aquae Ypsitanae se composent de deux bâtiments, dont l'un conserve encore une piscine rectangulaire où l'eau, qui provient de sources thermales, atteint une température d'environ 54&deg. C. Les ruines des thermes antiques enveloppées dans la vapeur sont un spectacle inoubliable. A quelques kilomètres du village se trouve la chapelle de campagne San Lussorio, construite par les moines de Saint Victor de Marseille vers 1100 sur une crypte paléochrétienne.

Le charme de l'église romane de San Lussorio se retrouve dans les cumbessias ou muristenes non loin de l'église. Ce sont des maisons destinées à accueillir les pèlerins, dont le plan rappelle les enceintes sacrées de la culture nuragique. Pendant la fête dédiée au patron du village, San Lussorio, entre le 20 et le 30 août, les cumbessias s'animent de fidèles. En août encore, une exposition consacrée aux produits de l'artisanat local se déroule à la Casa Aragonese.

Fordongianus - Oristano

94 km

1 h 39


Parcho archeologico Biru'e Concas

Le site archéologique le plus intéressant est celui de Biru'e Concas, l'un des plus beaux groupes de menhirs de toute la Sardaigne. Dans le village, les restes de la Casa Carta, un palais du XVIIe siècle, et d'une fontaine d'origine pisane. Non loin du village se trouve l'un des sanctuaires de campagne les plus anciens de Sardaigne : l'église San Mauro, entourée du traditionnel enclos de cumbessias, c'est-à-dire les maisons pour le repos des pèlerins qui, au cours du temps, ont laissé sur les pierres de l'église des inscriptions rappelant leur visite.

Le style de l'église résulte d'une fusion harmonieuse entre l'âme populaire et les traits caractéristiques de l'architecture gothique aragonaise. On accède à la façade de trachyte gris par un escalier bordé de deux statues de lion, tandis qu'en haut, s'ouvre l'une des rosaces les plus réussies de la Sardaigne des siècles gothiques. L'intérieur de l'église est couvert d'une unique voûte et interrompu uniquement par l'arc qui donne accès au presbytère. Il abrite un autel baroque. Près du sanctuaire, on peut admirer la tombe de géants de Funtana Morta, et la grande salle couverte à l'intérieur du nuraghe Talei.

GPS N 90.01107 - E 9.03051

Oristano

Via Dorando Petri

Parcheggio comunale

09170 ORISTANO (OR)

 

Latitude : (Nord) 39.8971° 

Longitude : (Est) 8.5892° 

 

Tarif : Gratuit

Type de borne : Plateforme

Services :


Proche du centre ville et des commerces

 

Bien pour les services (gratuit) et la visite de la ville mais aucun intérêt à dormir sur place.

Préférer la plage d'Is Arunas à 12 km de là.


A côté du terrain de football. 10 min à pied du centre-ville, ce qui n'est que modérément intéressant.

GPS : N 39.906043 - E 8.579104

Adresse :

Viale Repubblica

09170 Oristano

Places de parking avec aire de jeux et centre commercial.

GPS : N 39.915497 - E 8.587642

Adresse :

09170 Oristano

Nombre de place(s) 4

Prix du stationnement : gratuit

Ouverture/Fermeture : all_year

Espace à côté de l'eau avec robinet.

GPS : N 39.906739 - E8.601603

Adresse :

9 Via Michelangelo Buonarroti

09170 Oristano


Oristano

La ville a joué un rôle de protagoniste au Moyen-âge : à partir du XIe siècle elle s'est enrichie de palais, de fortifications et de temples chrétiens.

La majestueuse tour de Mariano (ou de san Cristoforo) – avec sa Portixedda - est l'héritage le plus significatif de l'enceinte qui courait autour d'Aristanis, capitale du judicat d’Arborea.

La tour fut construite (1290) en blocs de grès « recyclés » de l'antique Tharros, ancêtre d'Oristano, dont vous admirerez les pièces au musée Antiquarium arborense.

Le monument dédié à la 'giudichessa' promotrice de la Carta de Logu, un des premiers codes des lois écrites d'Europe, se détache sur la place Eleonora.

La statue est entourée de beaux édifices néoclassiques :

  • l'église de san Francesco,
  • le palais Corrias Carta 
  • le palais degli Scolopi.

Dans le centre historique, il y a d'autres monuments à ne pas manquer :

  • le palais d’Arcais,
  • l'église de santa Chiara, rare exemple d'architecture gothique dans l'Ile,
  • l'église et le cloître du Carmine, en style baroque-rococo,
  • la majestueuse cathédrale de santa Maria Assunta,
  • le dôme d'Oristano, une « superposition » de différents styles architecturaux dont le premier plan date de 1130.
  • Les petites églises de san Sebastiano
  • san Martino sont les « hors les murs » les plus caractéristiques.

Après la visite aux monuments et un déjeuner à base de malloreddus à la saucisse et, comme dessert, des mustazzolus, il est bon de faire une promenade à Torregrande, la plage d'Oristano par excellence, très vaste et aménagée pour tous les divertissements.

C'est ici que se détache la tour espagnole, la plus grande de la Sardaigne (1572), qui porte le même nom.

  • À côté, au centre du golf, se dresse un port touristique, moderne, point de départ pour découvrir de splendides plages de la zone marine de la péninsule du Sinis : 
  • les granulés de quartz de Mari Ermi, 
  • Is Arutas et Maimoni 
  • le sable fin de san Giovanni, sur le territoire de Cabras,

les promontoires calcaires et les plages de San Vero Milis, de Putzu Idu à s’Arena Scoada et, plus au nord, le sable d'Is Arenas et le monument naturel de s’Archittu (Santa Caterina di Pittinurri-Cuglieri).

C'est autour du chef-lieu que les étangs de Cabras et de Santa Giusta, habitat de volatiles rares, affleurent.

Une grande ressource provient des lagunes, c’est l’industrie piscicole qui, avec les activités vitivinicoles, de confiserie et artisanale (céramique, bois et fer forgé) forment la base de l'économie locale.

Oristano

Péninsule de Sinis – Tharros

Parking au sol à l'arrière de l'église. 50 m du parking payant. Possible jour et nuit. Nous avons dormi avec 5 camping-cars.

GPS : N 39.882502 - E  8.438965

Adresse :

3 SP6

09072 San Giovanni di Sinis

Strada provinciale 6

Parcheggio Parco Archeologico

San Giovanni di Sinis

09072 CABRAS (OR)

Latitude : (Nord) 39.88359° 

Longitude : (Est) 8.43866° 

Tarif : 2015

Stationnement : 3,75 € / 2 heures

 


L'ancienne colonie de Tharros est située à l'extrémité sud de la péninsule de Sinis. Fondée par les Phéniciens au 8ème siècle avant JC près d'un village nuragique préexistant de l'âge du bronze, elle subit la domination carthaginoise, romaine, et tombe finalement sous la domination des Vandales et des Byzantins. La désintégration progressive a conduit à l'abandon du site autour de l'année 1050 AD. La zone est comme un musée en plein air en face de la mer: les rues anciennes, les maisons, les magasins de l'époque romaine, le temple et la nécropole sont parmi les ruines que la péninsule de Sinis offre. Près de cette zone, vous pouvez également visiter la petite église chrétienne primitive de San Giovanni.

 

A la sortie du site, vous pouvez emprunter le chemin sur la gauche et faire une très belle balade le long de la péninsule vers le Capo San Marco

Au retour, grimpez la petite colline de la Tour di San Giovanni. Les points de vue valent vraiment le détour!

Vous pourrez même descendre vous baigner dans de très belles criques. Idéal pour passer une après-midi à la plage sans trop de monde et dans un cadre idyllique.

Ne quittez pas Oristano, sans avoir goûté une glace de chez Barbagelato sur la Piazza Roma. Ce sont les meilleures que j’ai mangé en Sardaigne!

Oristano - Villacidro

100 km

2 h 18


Pistis

Parking de la plage de Itis.

GPS : N 39.698453 - E 8.455520

Adresse :

Lungomare Pistis

09031 Pistis

Nombre de place(s) 15

Prix du stationnement : 10€

Type de borne : Autre

Petite plate forme au-dessus de la mer pour 2 ou 3 camping-cars, tranquille pour passer la nuit, au bord de la route tout de même, mais très peu de circulation à cette période de l'année. On a droit à un splendide coucher de soleil.

GPS : N 39.707901 - E 8.455390

Adresse :

Strada Comunale Sant'Antonio di Santadi - Pistis

 


Cette très belle plage de sable doré, qui s'étire sur presque 2 km, est bordée de dunes assez élevées recouvertes d'un épais maquis méditerranéen parsemé de genévriers.

La puissance du mistral, qui a vigoureusement repoussé vers l'intérieur le sable accumulé sur la côte par la mer, a donné naissance à des collines atteignant jusqu'à 30 m de hauteur.

La finesse du sable doré, les dunes sculptées par le vent ainsi que les quelques arbres tortueux et rabougris par la sècheresse témoignent du microclimat particulier qui sévit dans cette région, presque comparable à un ' petit Sahara '. Pendant les journées les plus ensoleillées, la mer devient d'une couleur vert émeraude.

Les amoureux des rochers trouveront aussi leur bonheur puisque les extrémités de la plage sont formées de longs blocs de basalte.

Une série de petites criques, surplombées de falaises sombres, forment un paysage aussi suggestif que captivant.

Costa Verde - Marina de Arbus

Dans le sud-ouest de la Sardaigne, parmi les montagnes et les buissons forgés par le vent, dans la Sardaigne la plus sauvage et la plus isolée, se trouve une imposante extension côtière d'environ 47 kilomètres: la Costa Verde.

Une succession de plages immaculées, Piscinas avec les plus hautes dunes de sable en Europe, des falaises qui éclatent profondément dans une mer aux eaux vertes, ouverte et profonde aimée par les surfeurs les plus audacieux.

Couchers de soleil incontournables le long de cette côte, où l'oeil se perd dans le ciel qui devient rose.

Il n’y a pas  seulement la mer dans la Marina d'Arbus: il vaut la peine de visiter les sites d'archéologie minière de Montevecchio, Buggerru, Ingurtosu et celui de Porto Flavia à Masua, les pics du Pan di Zucchero et la tour de défense de Torre dei Corsari.

Montevecchio

 

 

 

GPS : N 39.554820 - E 8.577814

Adresse :

Strada Provinciale 66

09036 Guspini

Grande place en gravier a plat. Probablement un parking pour les mines de Montevecchio. Pas de panneau pour parking ni d'interdiction. Nous sommes arrivés à 22:30 et nous y avons passé la nuit jusqu'à 8:00 le lendemain. Quelques voitures sont passées sur la route jusqu'à 23h environ mais ensuite c'etait très calme. Cette place etait bien pratique pour eviter de traverser la montagne de nuit pour aller à la Costa Verde.

 


Des humbles maisons des ouvriers au luxueux édifice de la direction, en passant par les chantiers d'extraction et d'usinage, les sièges du management et les services.

Parmi les monuments d'archéologie industrielle de Montevecchio, enfouis sur le territoire d'Arbus et Guspini, vous accomplirez un tour historique-culturel à la découverte d'un monde fantôme évoqué par un ensemble de mines abandonnées, à quelques centaines de mètres des dunes de Piscinas et près des autres plages de la Costa Verde. L’activité d'extraction du site, un des huit qui composent le parc géo-minier de la Sardaigne - le symbole des Geoparks de l'Unesco – a duré quasiment un siècle et demi, à partir de 1848 jusqu'à 1991, l'année de la fermeture définitive après des décennies de crise.

Elle vécut des périodes florissantes et de développement, soutenues par des innovations technologiques: en 1865 c'était la mine la plus importante du Règne d'Italie.

Vous parcourrez l'ensemble à travers quatre itinéraires.

Le parcours ‘édifice de la direction’ se développe à l'intérieur de l'édifice construit entre 1870 et 1877 par Sanna au centre de la bourgade Gennas Serapis.

Servant à l'origine à héberger aussi bien les bureaux de la société minière que la demeure de la famille du premier propriétaire, puis uniquement l'activité administrative, l'édifice aux formes classiques et néo-renaissance était le ‘cœur’ de Montevecchio et comprenait la petite église de santa Barbara.

Les pièces du premier étage, reconstruites fidèlement, parlent des fastes de la bourgeoisie de l'époque, surtout la somptueuse 'salle bleue’. Bleue comme les décorations des murs et de la voûte.

La ‘pièce de valeur’ de l'édifice fut utilisée, d'abord, pour les réceptions, puis pour les réunions.

Un riche salon, des miroirs dorés et un pianoforte se détachent autour d'une cheminée: ils évoquent les mémoires des fêtes et des bals.

Il vous suffira de monter une volée d'escalier pour que les fastes bourgeois disparaissent: dans la soupente, vous trouverez les pièces modestes destinées au personnel dont les conditions de vie étaient toutefois meilleures que celles des mineurs.

La première étape du ‘parcours Saint-Antoine’ est la tour du puits d'extraction : un grand treuil à bobines transportait de haut en bas sur 500 mètres des hommes et des minéraux.

La tour crénelée 'néogothique' domine le chantier et ‘masque’ le dur travail qui s'y déroulait.

À côté du puits vous remarquerez la salle forge, la lampisterie, la centrale électrique, l'atelier et deux salles compresseurs.

Le parcours se poursuit dans les logements des ouvriers, meublés très simplement qui témoignent de leur condition sociale.

L’ancien dépôt des minéraux, le cœur de l'ensemble du Rio, offre un aperçu de l'usinage du rocher brut au métal prêt à la forge.

Le ‘parcours ateliers‘ vous accompagnera à travers les locaux de support: la fonderie de 1885,

l'atelier mécanique, la salle pour le forgeage et la trempe des fleurets et la salle des modèles en bois, nécessaires pour reproduire en fonderie les pièces de rechange des machines.

Sur l'esplanade autour de la mine de Piccalinna vous admirerez des œuvres architecturales en pierre basaltique apparente et des décorations en briques, surtout le puits san Giovanni qui rappelle le donjon d'un château médiéval. C'est d'ici que part l’‘itinéraire Piccalinna’: vous visiterez le local des forges, la lampisterie et la salle treuil avec l'imposante machine d'extraction de la fin du XIXe siècle.

Ses 120 chevaux-vapeur extrayaient vingt mètres cubes de matériau à l'heure: un exemple unique au monde, aujourd'hui encore en mesure de fonctionner. Tout autour les maisons, le miroir des ‘classes’ ouvrières: la gracieuse villa des chefs d'équipe perchée sur la colline, les logements pauvres des familles des mineurs et les maisons des célibataires, délabrées, comme dans un village-fantôme.


Arbus

Le territoire de la commune de Arbus est parmi les plus vastes de la Sardaigne (le deuxième après Sassari) et même de toute l'Italie. Ses 47 km de côtes s'étendent de la péninsule de Capo Frasca jusqu'à Capo Pecora.

L'étymologie du nom ' Arbus ' étant incertaine, les hypothèses proposées ne se basent sur aucune documentation : la première assimile Arbus au nom albus, faisant allusion à la blancheur de la neige qui recouvrait les montagnes environnantes ou, plus vraisemblablement, à la couleur presque blanche de la roche nue (sans végétation) affleurant sur la cime des montagnes.

En effet, la couleur de la roche contraste avec le vert intense du maquis méditerranéen et des bois courant sur les versants.

La deuxième hypothèse se réfère au nom arburis en vertu des arbres qui, nombreux, auraient dans le passé recouvert ce territoire.

Enfin la dernière fait dériver le nom de Arbus de arabus, en référence aux hordes de Barbares qui un temps ont envahi les côtes.

Arbus est célèbre pour ses couteaux à lame courbée, les arresoias, produits par les artisans locaux.

Dans le village se trouve le musée des couteaux, qui possède le couteau le plus lourd du monde.

 

C'est dans les environs de Arbus que se trouve le village minier abandonné de Ingurtosuconstruit par la société française ' Pertusola ' qui était à l'époque propriétaire des mines.

Les maisons, l'église et le bâtiment de la Direction sont immergés dans le maquis méditerranéen et la pinède.

Une piste descend au milieu des mines, des édifices abandonnés et de gigantesques décharges jusqu'aux ruines de Narcauli, où une carrière était exploitée après-guerre.

À l'époque, un train Decauville transportait le matériel extrait jusqu'à la mer pour être chargé sur des bateaux.

Certaines portions de vieux rails avec des chariots peuvent encore être observés sur la plage de Piscinas, non loin de l'hôtel ' Le Dune ', un vieux bâtiment minier aujourd'hui restauré.

Une véritable chaîne de dunes de sable blanc formées par le vent et recouvertes de maquis méditerranéen borde la plage qui s'étend sur 9 km vers le sud, jusqu'à Capo Pecora, alors qu'au nord commence une côte rocheuse qui prend le nom de Costa Verde.

Si les villages miniers de Ingurtosu et de Montevecchio sont connus dans le monde entier, les plages de la Costa Verde, de Piscinas, de Torre dei Corsari et de Scivu ont souvent remporté le premier prix décerné par Legambiente, à savoir les 5 Voiles. 


Villacidro

Place de parking à la fin de la ville dans la banlieue de jardin. Il y a beaucoup d'espace et c'est surtout un endroit calme mais parfois arrivent les jeunes en voiture (je ne sais pas pourquoi). Nous avons dormi dans la voiture car nous n'avons pas trouvé d'hôtel ou quelque chose d'autre. Il n'y a pas de tables ou de poubelles, mais si vous n'avez pas d'autre option, vous pouvez l'essayer.

GPS : N 39.458065 - E 8.750473

Adresse :

51 via Don Puglisi

09039 Villacidro

Waterhole, de nombreux habitants vont chercher de l'eau ici. Le parking n'était pas un problème en basse saison. Vous pouvez également faire une courte promenade jusqu'à la cascade. Petit parc avec tables et bancs à côté.

Le bar était fermé à ce moment.

GPS : N 39.469276 - E 8.725355

Adresse :

Via Sa Spendula

09039 Villacidro


Villacidro est un village très ancien, au milieu des bois au pied du Monte Linas.

Il possède plusieurs torrents et des cascades, comme Sa Spendula, un endroit où le poète d'Annunzio aimait se promener et auquel il a dédié un sonnet.

Le village produit en abondance des agrumes, des pêches et des cerises.

Villacidro est aujourd'hui un important centre de production de raisin de cuve, pour des vins comme le Nuragus, le Barbera et le Cannonau.

La distillation de ces vins permet d'obtenir la célèbre eau de vie de Villacidro.

Sainte Barbara, patronne du village, est fêtée le 4 décembre.

L'église San Sisinno, qui remonte au XVIIe siècle, est blottie dans un splendide paysage d'oliveraies séculaires.

 

Le village est en pleine animation lors des fêtes du 1er janvier, avec Su Trigu Cottu (le blé cuit) et du 17 janvier, avec le grand feu allumé en l'honneur de Saint Antoine le Grand. En juin, c'est la Fête des Cerises.

Il est conseillé de visiter le Musée Archéologique Villa Leni, au Monte Granatico (Banque du Blé), l'endroit où autrefois on entreposait le blé.

 

Punto panoramico Croce di Sedddanus

GPS N 39.46173 - E 8.73232

Les cascades

GPS N 39.46813 - E 8.72496 (Parking)

 

C'est dans la commune de Villacidro que se trouvent les cascades les plus belles et les plus spectaculaires de l'île . en outre, elles sont immergées dans un milieu naturel parmi les plus intacts et les plus suggestifs de la Sardaigne. À environ 1 km du village de Villacidro, la localité de Sa Spendula devient, chaque année, la destination de nombreux visiteurs qui viennent profiter du spectacle offert par cette superbe cascade, laquelle constitue le dernier saut du Rio Coxinas s'écoulant de la montagne portant le même nom. 

Spendula en sarde signifie justement ' cascade ', c'est-à-dire que Sa Spendula indique la cascade par antonomase, d'autant plus qu'elle s'inscrit dans un contexte naturel d'une rare beauté.

Si c'est certainement pendant la saison des pluies qu'elle est le plus spectaculaire, elle demeure également d'un certain effet l'été, non seulement parce qu'il s'agit de l'une des rares cascades éternelles de la Sardaigne, mais aussi pour son illumination qui, dès le début de la soirée, la rend encore plus suggestive.

En 1882, Gabriele d'Annunzio visita le village de Villacidro en compagnie de quelques-uns de ses amis et il fut si impressionné par la beauté scintillante de la cascade de Sa Spendula qu'il lui consacra un sonnet publié sur la revue littéraire ' Capitan Fracassa ' du 21 mai de la même année.

C'est qui plus est dans la zone protégée de Monti Mannu . recouverte d'un épais maquis méditerranéen, d'un bois de chênes verts et d'un sous-bois aux parfums intenses . que se trouvent les deux cascades de Piscina Irgas et Muru Mannu.

On peut facilement les rejoindre en suivant les parcours indiqués dans les bois.

Le premier, le sentier 113, mène à un point de vue d'où l'on peut admirer le merveilleux spectacle de la cascade qui, après un saut de 45 m, se jette dans une profonde piscine . en effet, avec le temps, l'eau a creusé de grandes marmites d'où elle s'écoule ensuite rapidement à travers un couloir serpentant entre les chênes verts, les arbousiers, les bruyères et les lauriers roses avant de confluer dans la vallée avec le torrent Leni. 

Les second est le sentier 109 lequel, étant interrompu par un certain nombre de gués, est déconseillé en période de pluies . il mène cependant à la découverte de la plus imposante de toutes les cascades sardes, à savoir celle de Muru Mannu : son saut le plus haut, enserré entre deux parois abruptes, mesure environ 70 m de haut.

Au pied de cette cascade, un petit lac entouré de chênes verts et de houx s'est formé, ce qui rend l'ensemble du décor particulièrement suggestif.

 

POINT DE VUE GPS N 39.45942 - E 8.70297